Collection complette des œuvres de Mr. de Voltaire, Volume 1;Volume 15

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F. Grasset, 1772
 

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Pagina 316 - Je suis ambitieux; tout homme l'est, sans doute; Mais jamais roi, pontife, ou chef, ou citoyen Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre; Le temps de l'Arabie est à la fin venu.
Pagina 30 - Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres.
Pagina 269 - Entre elle et ces soldats vole et se précipite. Vous eussiez vu soudain les autels renversés, Dans des ruisseaux de sang leurs débris dispersés...
Pagina 30 - En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres: Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux, sa tombe est près de ce palais; C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie.
Pagina 29 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
Pagina 162 - S'arrête devant vous .... mais pour vous imiter. Je meurs; le voile tombe; un nouveau jour m'éclaire: Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité...
Pagina 316 - Il faut un nouveau culte, il faut de nouveaux fers ; II faut un nouveau dieu pour l'aveugle univers.
Pagina 303 - Ne sais-tu pas encore, homme faible et superbe, Que l'insecte insensible, enseveli sous l'herbe, Et l'aigle impérieux qui plane au haut du ciel, Rentrent dans le néant aux yeux de l'Éternel?
Pagina 218 - Jeux cruels du hasard, en qui me montrez-vous Une si fausse image, et des rapports si doux ? Affreux ressouvenir, quel vain songe m'abuse ! EURYCLÈS. Rejetez donc, madame, un soupçon qui l'accuse; II n'a rien d'un barbare, et rien d'un imposteur.
Pagina 316 - Vois l'empire romain tombant de toutes parts, Ce grand corps déchiré, dont les membres épars Languissent dispersés sans honneur et sans vie : Sur ces débris du monde élevons l'Arabie.

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