Rapports du physique et du moral de l'homme, Volume 1

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Béchet jeune, 1824
 

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Pagina xliv - Les conclusions particulières de ce Mémoire sont ccllefc que nous avons recueillies paragraphe par paragraphe. La conclusion générale est que la devise de la cause première est celle-ci : Je suis ce qui est, ce qui a été, ce qui sera; et nul n'a connu ma nature : et que, pour pénétrer dans l'intelligence des causes secondes, le grand intérêt de l'homme est de se connaître lui-même.
Pagina 396 - Là , je vois des élans durables, un enthousiasme habituel, des volontés passionnées : ici, des impulsions multipliées qui se succèdent sans relâche et se détruisent mutuellement; des idées et des affections passagères qui se poussent et s'effacent , en quelque sorte , comme les rides d'une eau mobile. Si...
Pagina 77 - Nous ne sommes pas sans doute réduits encore à prouver que la sensibilité physique est la source de toutes les idées et de toutes les habitudes qui constituent l'existence morale de l'homme : Locke , Bonnet , Condillac , Helvétius , ont porté cette vérité jusqu'au dernier degré de la démonstration.
Pagina 463 - J'ai plusieurs fois observé chez des femmes, qui sans doute eussent été jadis d'excellentes pythonisses , les effets les plus singuliers des changements dont je parle. Il est de ces malades qui distinguent facilement à l'œil nu des objets microscopiques ; d'autres qui voient assez nettement dans la plus profonde obscurité pour s'y conduire avec assurance.
Pagina 256 - ... une activité singulière, et stimule plus vivement les extrémités nerveuses ; de l'autre, la rigidité des solides, qui, de jour en jour augmentant, multiplie aussi de jour en jour les résistances ; ces deux circonstances, dis-je, déterminent une forte réaction de l'organe nerveux sur lui-même. Il semble que la vie revienne sur ses pas, que l'homme commence une nouvelle jeunesse (i).
Pagina 312 - L'intérêt continuel d'observer les hommes et ses rivales donne à cette espèce d'instinct une promptitude et une sûreté que le jugement du plus sage philosophe ne saurait jamais acquérir. S'il est permis de parler ainsi, son œil entend toutes les paroles, son oreille voit tous les mouvements; et, par le...
Pagina 382 - ... la quantité de la bile impriment à la chaleur du corps, l'extrême sensibilité de toutes les parties du système, donnent à l'individu un sentiment presque habituel d'inquiétude. Le bien-être facile du sanguin lui est entièrement inconnu. Ce n'est que dans les grands mouvements , dans les occasions qui emploient et captivent toutes ses forces, dans les actions qui lui en donnent la conscience pleine et entière, qu'il jouit agréablement et facilement de l'existence : il n'a, pour ainsi...
Pagina 338 - C'est encore moins cette froide galanterie qui se joue d'ellemême et de son objet, dénature, par une expression recherchée, les sentimens tendres et délicats, et n'a pas même la prétention de tromper la personne à laquelle ils s'adressent; ou cette métaphysique subtile qui, née de l'impuissance du cœur et de l'imagination, a trouvé le moyen de rendre fastidieux les intérêts les plus chers aux âmes véritablement sensibles.
Pagina 2 - C'est sans doute , citoyens , une belle et grande idée que celle qui considère toutes les sciences et tous les arts comme formant un ensemble , un tout indivisible , ou comme les rameaux d'un même tronc , unis par une origine commune , plus étroitement unis encore par le fruit qu'ils sont tous également destinés à produire , le perfectionnement et le bonheur de l'homme.
Pagina 279 - C'est d'abord un fait certain, n'importe la manière dont il a lieu, que les fibres charnues sont plus faibles, et le tissu cellulaire plus abondant, chez les femmes que chez les hommes. Secondement, on ne peut douter que ce ne soit la présence et l'influence de l'utérus et des. ovaires...

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