Essai sur la manifestation des convictions religieuses: et sur la séparation de l'église et de l'état, envisagée comme conséquence nécessaire et comme garantie du principe

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Paulin, 1842 - 552 pagine
 

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Pagina 387 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Pagina 290 - Si le grain de froment ne meurt, il demeure seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Pagina 394 - Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants.
Pagina 127 - Pag. 127 et suiv. tions successives et les mystérieuses impressions de notre âme, tous les secrets enfin de ce commerce profond et silencieux, dans lequel notre part à nous se nomme la prière, et la part de Dieu s'appelle la grâce. On l'a dit, l'âme a sa pudeur aussi bien que le corps, et le sentiment religieux, ou, pour mieux dire, la foi vivante, rend cette pudeur plus délicate et plus craintive. A un degré moins élevé de la vie religieuse, on est à la fois moins franc et plus indiscret;...
Pagina 279 - Mon régne n'est pas de ce monde ; » aucune religion n'est une religion si elle se propose l'alliance du pouvoir civil comme moyen ou comme but ; car après cela, de quel droit pourrait-elle dire encore : Je représente sur la terre l'idée de l'indépendance et de la souveraineté...
Pagina 73 - Il n'ya presque point d'action humaine, quelque particulière qu'on la suppose , qui ne prenne naissance dans une idée très-générale que les hommes ont conçue de Dieu , de ses rapports avec le genre humain , de la nature de leur âme et de leurs devoirs envers leurs semblables.
Pagina 233 - Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.
Pagina 314 - On oublie que la cohésion plus ou moins forte de la société a pour mesure l'individualité elle-même, qui se compose de conviction et de volonté. Qui vous a dit que l'individualité soit formée seulement de ce qui divise et isole, et non de ce qui lie et réunit? Jusques à quand s'obstinera-t-on à confondre l'individualité avec l'individualisme? Si la vraie unité sociale est le concert des pensées et le concours des volontés, la société sera d'autant plus forte et plus réelle qu'il...
Pagina 242 - ... ce sont ces choses que l'œil n'a point vues , que l'oreille n'a point entendues, qui n'étaient point montées au cœur de l'homme, mais que le Seigneur a préparées à ceux qui l'aiment.
Pagina 283 - ... qui puissent les contredire. De plus, on ne croit à une religion que parce qu'on la suppose l'ouvrage de Dieu ; tout est perdu si on laisse entrevoir la main de l'homme.

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