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,Cet ouvrage, dont presque tous les exemplaires ont été retirés du commerce par l'auteur,

est devenu extrêmement rare.'

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Un des plus signifiants personnages du monde numismatique, ami de M. de Longpérier, nous prie d'insérer une vive protestation la- dessus, en nous assurant que l'illustre défunt, auteur de ce livre, avait toujours à sa disposition plusieurs exemplaires de ce livre qu'il donnait à ses amis et que l'insertion dans le Catalogue de Bompois d'une pareille observation sur la prétendue rareté

de ce livre n'est qu'un mensonge qui peut porter

préjudice à la mémoire de l'illustre et irréprochable savant comme l'a été le bien regretté M. de Longpérier. [Après les renseignements que nous venons de prendre d'autre part, nous ajou terons que ce livre manque à la Bibliothèque Nationale de Paris et qu'on le payerait fort cher. On nous assure aussi que l'illustre maître de la Numismatique Espagnole M. Zobel de Zangroms avait payé un exemplaire de ce livre 400 fres! Comment après cela combiner tous ces faits.]

Supplément aux médailles d'Auguste.

Statère d'or attribué à Au- du Pont, 8 av. J. C.). B2 : Sans légende. Tête

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Avant de passer à la description des médailles Coloniales et Impériales Grecques à l'effigie de Livie, nous croyons indispensable d'ajouter ici la description d'un rarissime statère d'or et d'en donner le dessin. Il se trouvait autrefois dans la riche collection du Comte PÉROVSKI (IIеровскiй) à St. Pétersbourg et qui fait aujourd'hui partie de la collection de l'Ermitage Impériale de la même ville. Nous n'entrerons pas dans d'autres détails qui réclament une explication exacte du portrait d'un personnage inconnu et des monogrammes qui se trouvent au Droit de ce statère, nous ne ferons que le signaler ici et le recommander tout spécialement à la sagacité des savants comme une pièce de grande importance pouvant trancher une question restée obscure dans l'Histoire. Voici le dessin et la description de ce statère:

ONE

Or.

Auguste et Sauromate
(présumé).

2673) Tête nue à droite, d'un personnage resté inconnu. Derrière, MAY, en monogramme, et au-dessous la date: On (l'an 289 de l'ère

nue d'Auguste, à gauche. A. 4. (Statère). R. = 1200 fr. Original inédit du Cabinet de Feu le Comte PÉROVSKI, à St. Pétersbourg, auj. à l'Ermitage Impériale de la même ville. — [Cfr. sur ce statère: a) KÖHNE (Baron Bernard de), Description du Musée de Feu le Prince BASILE KOTSCHOUBEY. St. Pétersbourg, 1857. in gr.-4. Voy. Vol. II, p. 199. b) Du même auteur: Zeitschrift für Münz-, Siegel- u. Wappenkunde. Neue Folge. 4 Bände. Berlin, 1859-1862. in4] - Le monogramme MAY. a été interpreté:

aa) par SESTINI comme faisant allusion au nom de Mithradate. Il a lu MIOPADATOY. AEYTEPOY. Comp. sa Descriz. d'alcune medaglie Greche del Museo di Bar. Stan. di Chaudoir. Firenze, 1831. in-4. Av. IV Pl. voy. p. 79.

bb) VISCONTI (Voy. son Iconographie Grec que des rois et des hommes illustres. 3 vols. Paris, 1817. in-4. av. Atlas in fol. Voy. Vol. II, p. 176) voyait dans ce monogramme les mots: 40ovoos. Kaioag.

cc) RAOUL-ROCHETTE (voy. ses Antiquités Grecques du Bosphore Cimmérien. Paris, 1822. in-8. Av. XV pl. à la p. 145) lisait: povoos Kótns. Jusqu'à présent aucune de ces trois lectures ne peuvent être admises.

-

2674) Statère semblable, avec le même monogramme et la date AT (l'an 304 de l'ère du Pont, 8 après J. C.) placée au-dessous de la tête du Droit. B: Le même que celui de la - Rs. pièce précédente. N. 4. 1000 fr. Poids, 7,3 grammes. Gravé dans KÖHNE, Musée Kotschoubey, à la Pl. X, no 18.- Comp. a) DUMERSAN, Descr. du Cab. de M. Allier de Hauteroche. Paris, 1829. in-4. p. 63. Pl. VIII, n. 13. b) KÖHLER (H. K. E.), Serapis od. Abhandlungen, betreffend das griechische und römische Alterthum. 2 vols. St. Pétersbourg, 1850. Av. pl. (sec. édit. faite par les soins de M. Ludolf Stephani). Voy. Vol. I, p. 222 et 223, nos 3, 4 et 5. c) MIONNET, Descr. des Méd. Gr. T. II, p. 366. Idem, Suppl. T. IV, p. 481, nos 3 et 4. L'exemplaire de la collection KOTSCHOUBEY est celui qui a appartenu autrefois à celle d'ALLIER DE HAUTEROCHE.]—

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Musée Kotschoubey. Vol. II, p. 200. Gravé
ibid. Pl. X, no 19. (Le même exempl. conservé
autrefois dans la collect. de M. Allier de Hau-
teroche, comp. DUMERSAN, loc. cit. Pl. VIII,
n. 14).
b) KÖHLER, Serapis, 1. c. p. 223,
nos 5 et 6. c) MIONNET, loc. cit. p. 481,
nos 5 et 6. d) SABATIER. Voy. les Mémoires
de la Soc. Impèr. d'Archéologie et de Numis-
matique de St. Pétersbourg. Tom. V, p. 152.
Pl. XIX, fig. a. [Sur l'original de cette pièce
on voit distinctement le millésime ET.] —

OПɛ. 289. [Voy. notre no 2673.] — YE. 290. [Cette pièce déclarée douteuse par MIONNET est d'une authenticité irréprochable. Elle est conservée aujourd'hui à l'ERMITAGE IMPÉRIALE et pèse 7,198 grammes. Voy. SESTINI, Mus. Chaudoir. p. 79; MIONNET, Suppl. T. IV, p. 480, note b.; CHAUDOIR (baron Stanislas de), Corrections 306 de l'ère du Pont, 10 après J. C. et Additions à l'ouvrage de Sestini : ,,Descrizione d'alcune medaglie grechelésime CT et avec un globule derrière la tête sur 2676) Statère semblable mais avec le mille Revers, ainsi qu'un autre devant le cou de la tête du Droit. N. 4. R***. 800 fr. Poids: 7, grammes. Exemplaire inédit et unique jusqu'aujourd'hui. Les statères au monogramme KNE commencent avec l'année 305 du Pont et vont jusqu'en 306, savoir 762 et 763 de Rome ou 9 et 10 de J. C. La première monnaie d'or avec le monogramme de RHÉSCOUPORIs I est marquée ZT. 307.

del Museo di Chaudoir." 2 vols. Paris, 1855. in-4. Av. V pl. voy. p. 69, n. 1; et SABATIER, loc. cit. p. 56.] AYE. 291. Inédite que nous venons de découvrir au Cabinet de France.] -- L'an 291 de l'ère du Pont correspond à l'an 6 av. J. C. — A. 4. R*. - 1200 fr. AYƐ. 294. [EXEMPLAIRE UNIQUE, autrefois dans le magnifique Cabinet de M. le Comte PÉROVSKI à St. Pétersbourg.]

-

OYE. 299. [(OPE.) DUMERSAN, Descr. du Cab.
de M. Allier de Hauteroche. Paris,
1829. in-4. voy. p. 63. Pl. VIII, no 12.
Or 4. Méd. unique.]
AT. 304. [occupant une espace de 16 ans, de
746 à 761 de Rome ou de 8 av. et de
8 après J. C. Cfr. notre n. 2674,
et KÖHNE, Descr. du Musée Kotschou-
bey. St. Pétersb., 1857. voy. Vol. II,
p. 199.] - Le monogramme se com-
pose distinctement des lettres susmen-
tionnées, savoir MA et un petit Y au
milieu du ▲ sur le statère de 289, et
MA sur les autres pièces, et c'est sans
aucune raison que MIONNET et Du-
MERSAN prennent sur le statère de
l'an 304 [voy. Mionnet, Suppl. T. IV,
p. 480. n. 2 et DUMERSAN, Descr. du
cab. d'Allier de Hauteroche. Pl. VIII,
n. 13, p. 63] le M pour un K.

305 de l'ère du Pont, 9 après J. C. 2675) Même tête nue, d'un personnage inconnu, à droite. Derrière le monogramme KNE et au-dessous de la tête ET. B: Même tête nue d'Auguste, à gauche. - STATÈRE. R**= 800 fr. - Poids 7,9 grammes. — Cfr. a) KÖHNE,

Pour tous les autres détails qui concernent les statères d'or que nous venons de citer nous renvoyons le Lecteur à l'ouvrage de M. le BARON DE KÖHNE, intitulé: Description du Musée de Feu le Prince Basile Kotschoubey. St. Pétersbourg, 1857. gr. in-4° voy. Vol. II, p. 199, 200, 201 et 202.

Rectification importante. M. O. di Dio a publié dans la Zeitschrift für Numismatik, éditée par M. ALFRED VON SALLET, voy. Neunter Band, zweites Heft, 1881, p. 190, une monnaie de la famille Allia qu'il donne comme nouvelle, archi-inédite et des plus curiCOHEN lui-même dans la REVUE NUMISMATIQUE euses; or cette pièce a été publiée par l'illustre de l'année 1860, p. 359 et gravée ibid. à la Pl. allemande qui se pique d'une si grande exactiXVI, no 1. — Il est surprenant que l'érudition des ouvrages étrangers, en vienne à ignorer un tude et montre tant de morgue dans la critique recueil aussi connue que la REVUE NUMISMATIQUE et un nom aussi illustre que celui de HENRI COHEN! M. MAX. BAHRFELDT [Se= conde - Lieutenant und Regiments - Adjutant in Stade, Herausgeber des Numismatischen Litteratur-Blattes] a repeté la même erreur dans le dernier n° de la Wiener Num. Zeitschrift pour l'an. 1882.

LIVIE.

(Livia Drusilla ou Julia.)

[voy. Annales, I, ch. 3; IV, ch. 75; V, ch. 1) dessine son caractère en deux mots quand il la dit:,,marâtre fatale au sang des Césars et mère fatale au bien de l'empire." Livie est également nommé Julie, parce que son mari l'adopta par testament dans la famille Julia. Ainsi les médailles de Romula, d'Emérita, etc., où Livie est appelée Julie, ont toutes été frappées sous Tibère; tandis que sur les médailles grecques d'Alabande, de Méthymne, de Clazomène, etc. elle est fréquemment appelée Livie, même après sa mort. - [Cfr. encore sur Livie: a) VELLEJUS PATERCULUS, VI, 2, ch. 75; b) TACITE, Annales, I, ch. 3; IV, ch. 75; V, ch. I; c) Suétone, dans la vie d'Auguste; d) CLAUDIAN. loc. cit.; e) DION CASSIUS, loc. cit.]

Littérature:

Livie, en latin: LIVIA; en grec: AIBIA ou AIOYIA; sur les médailles grecques: OEA AIBIA ou ɅIOYIA ΣEBAΣTH; en russe: Ливiя; en allemand: Livia; — naquit en 697 de Rome (57 av. J. C.), de LIVIUS DRUSUS, surnommé Claudianus, par ce que, né dans la famille Claudia, il passa par adoption dans sa famille. Mariée à TIBÈRE CLAUDE NÉRON, elle le suivit dans sa fuite en Sicile (en 713 de Rome, 41 av. J. C.) pour éviter la poursuite d'Auguste qui en devint passionnément amoureux. Il l'enleva de son mari et ne tarda pas de l'épouser, en répu- | diant sa femme SCRIBONIE (en 716 de Rome, 38 av. J. C.). TIBÈRE, séduit et intimidé, fut forcé de céder Livie, quoique enceinte, à Auguste, de l'aveu même des Prêtres de Rome, plus effrayés de la puissance du Triumvir, qu'attachés aux lois et à l'équité. L'esprit vif et insinuant de Livie lui donna beaucoup d'empire sur l'esprit a) ASCHBACH (J.), Livia, Gemahlin des Aud'Auguste, qui partagea avec elle ses soins et gustus. Wien, 1863. in-4. Av. IV pl. et une sa puissance. Jamais femme ne poussa la poli- photolithogr. (56 pages.) [Excellent ouvrage tique plus loin, et ne sut mieux la couvrir. Son qui mérite bien d'être traduit en français.] · ambition ne se borna pas à être la femme d'un 5) Кудрявцевъ (Koudriavtzev), Римскія Empereur; elle voulut en être la mère et fit adopter par Auguste les enfants qu'elle avait женщины по Тациту: Агриппина. Ливія. eu de son premier mari, et pour combler l'es-Друзилла. [Les Femmes Romaines d'après Tacite: Agrippine. Livie. Drusille.] MOCквa, pace qui était entre le Trône et eux, elle fit 1856. in-8. Второе изданіе, тамъ же, 1860. périr, dit-on, tous les parents d'Auguste qui in-8° Cet excellent ouvrage du célèbre proauraient på y prétendre. On l'accusa même fesseur russe, mort tout jeune à Florence, en d'avoir hâté la mort d'Auguste, dans la crainte 1859, a été publié à Moscou en 1856 par les qu'il ne désigna AGRIPPA POSTHUME pour son soins de ses amis M. M. KATKOV et LÉONTJEFF. successeur au préjudice de TIBÈRE. Ce qu'il y On en connait une 2ème édition faite égalea de certain c'est qu'elle cacha long-temps sa ment à Moscou, en 1860, in-8. mort, de peur que si la nouvelle s'en répandait, en l'absence de Tibère, il n'arrivât quelques révolutions subites, fatales à sa fortune et à ses espérances. Tibère, son fils, le motif de tous ses crimes, la traita avec la plus noire ingratitude. Il ne prit aucun soin de ses funérailles, cassa son testament et défendit lui rendre aucun honneur. [Ce dernier fait peut nous conduire à supposer que la femme assise qui figure au revers de plusieurs médailles en or, argent et cuivre, frappées sous Tibère ferait plutôt allusion à une déesse quelconque qu'à la Livie comme on a généralement l'habitude de le penser.] La méchante Livie survécut 15 ans à Auguste, et mourut, en 782 de Rome (29 de Jés. Chr.) à l'âge de 86 ans. Livie a été mise au rang des plus grands politiques: elle réunissait l'habileté d'Auguste et la profonde dissimulation de Tibère. Elle avait aussi les graces de la figure et tous les talents de l'esprit. Elle eut encore de son premier mari TIBÈRE CLAUDE NÉRON, outre TIBÈRE (plus tard empereur) un autre fils DRUSUS surnommé GERMANICUS. Tacite

c) STAHR (Ad.), Römische Kaiserfrauen. Berlin, 1865. [Prix 2 Rth.]

d) BEULÉ, Les amis d'Auguste. Avec les dissertations de L. Terrier, Legouvé, Taine. 3 cahiers. in-4. Paris, 1866-1867. [Contient beaucoup

de renseignements sur la vie de Livie.] -
e) REVUE NUMISMATIQUE FRANÇAISE. An.
1852. T. XVII. p. 213. 215. IDEM. An.
1853. T. XVIII. p. 176.

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f) SILVESTRI (Camillo), Lettera sopra una medaglia di Livia col carpento. Voy. Raccolta d'opuscoli scientifiche e filologiche. T. V, p.

139-157.

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g) GORII (Ant. Frc.), Monumentum sive Columbarium Libertorum et Servorum Liviae Augustae et Caesarum Romae detectum etc. Florentiae, 1727. in-Fol! Avec des médailles et autres figg. Voy. surtout à la préface de cet ouvrage.

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h) ECHARD (Laurent), Histoire Romaine depuis la fondation de Rome jusqu'à la translation

de l'Empire par Constantin, trad. en français par Daniel DE LA ROQUE. Paris, 1728. VI vols. in-12° [Le dessein, la clarté, l'ordre, la précision et la noble simplicité du style ont donné beaucoup de cours à cet ouvrage en France et en Angleterre. L'Auteur y a transporté les plus beaux traits de l'Histoire Romaine qu'on chercherait en vain dans les ouvrages modernes qui ne sont pour la majeure partie que de grandioses compilations des libraires spéculateurs, millionnaires de nos jours.]

i) CONZE (A.), Die Familie des Augustus, ein Relief in S. Vitale zu Ravenna. Av. 2 photogr. Halle, 1867. in-4

j) MILIOTTI (A.), Description d'une collection de pierres gravées qui se trouvent au Cabinet Impérial à St. Pétersbourg. T. I. (unique). 126 figg. avec explic. Vienne, 1803. in-Fol. [BRUNET, Manuel du Libraire. Vend. 76. fr. vente De Bure.]

k) MAHUDEL (M.), Dissertation historique sur les monnaies antiques d'Espagne. Paris, 1725. in-4. voy. p. 53. Pl. VI, fig. 4 et 5.

Trouvaille de 4,000 deniers d'Auguste.

Nous trouvons dans l'Annuaire DE LA

SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE NUMISMATIQUE et AR-
Paris. in-8. au siège de la Société, 46, rue de
CHÉOLOGIE, pour l'an 1882. Premier trimestre.
de paraître, à la p. 85, l'annonce de la décou-
Verneuil, dans le dernier fascicule qui vient

verte de monnaies Romaines, Consulaires et de l'empereur Auguste (toutes en argent et à fleur de coin, au nombre de 4,000 p. environ, d'après ères, près Mantes. L'heureux acquéreur de ce ce qu'il nous a été communiqué) faite à Mézitrésor est M. le vicomte de Quélen qui, comme il faut l'espérer donnera prochainement une description détaillée de cette trouvaille. En attendant nous sommes en mesure de faire connaître que M. le VICOMTE DE QUÉLEN a déjà vendu la moitié de ce trésor aux marchands de medailles: VAN - PÉTHÉGEM, 41, quai des Augustins et LETELLIER, quai des Orfèvres. Nous en avons acquis 8 pièces de cette trouvaille à l'effigie d'Auguste, toutes d'une conservation merveilleuse.

Monnaies de Livie frappées dans les colonies.

Emerita Augusta (ville de Lusitanie).

[Aujourd'hui Ruines à MERIDA.] (Voy. notre DICTION. T. I, Vol. II, p. 736–740.) Après la mort d'Auguste, EMERITA, comme la plupart des autres villes de l'Empire Romain rendirent les plus grands honneurs à sa femme LIVIE, qui prit alors le nom de JULIE, ayant passé par adoption dans la famille JULIA en vertu du testament d'Auguste.

Livie (ou Julie).

=

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Æ.

antiques de l'Espagne. Paris, 1870. in-4. max.
Voy. p. 401. n. 31. Pl. LXI, no 31.
Gr. D. 32 mill. 150 fr. COHEN (Méd. Im-
pér.), II-ème édit. 1880. T. I. p. 172, n. 13. -
FLOREZ (H.), Medallas de las Colonias, etc.
3 vols. Madrid, 1757-1773. in-4. loc. cit.

2679) EMERITA AVGVSTA. Tête de Livie, à droite ou à gauche; devant, palme ou un rameau. (L'exemplaire avec la tête à gauche n'est pas au Cabinet de France.) B: PERM. CAES AVG. Prêtre à gauche conduisant deux boeufs. E. Gr. D. 29. R. 50 fr. Cfr.

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2677) PERM AVGVSTI SALVS AVGVS-ALOÏSS HEISS, Descr. gén. des mon. ant. de l'EsTA. Tête de Livie, à droite. B: AVGVSTA pagne. Paris, 1870. in-4. voy. p. 401. n. 32. EMERITA. sur une porte de ville (et non com- Pl. LXI, no 32. COHEN, ibid. voy. T. I. p. me on lit dans l'ouvrage de M. ALOÏS HEISS: 172, n. 14. GUSSEMÉ, Diccionario etc. sub Descr. génér. des mon. ant. de l'Espagne. Paris, v. Emerita, 1. c. 1870, in-4° max. voy. p. 401: IVLIA.AVGVSTA.C.A.E. Colonia Augusta Emerita. Type du n. 16 du même ouvrage.) — Æ.-R. 200 fr. .D. 32. Cfr. Aloiss Heiss. p. 401. Pl. LXI, no 30. Cabinet de France.COHEN, Descr. hist. des mon. frappées sous l'Empire Romain. Paris, 1880. voy. (la II-ème édit.) T. I, p. 172, n. 12.- Inconnue dans les ventes.

-

2680) Même légende. Tête de Livie à droite, AVG. Prêtre conduisant deux boeufs à gauche. sans la palme ou le rameau. B: PERM.CAES. E. Moy. br. R. Pas dans l'ouvrage de M. ALoïss

Cabinet de France.

50 fr.
HEISS.

--

2681) Variété de notre n° 2679. Le prêtre est tournée à droite. E. D. 26. R. 60 fr. 2678) Même DROIT. B: IVLIA⚫AVGVSTA· Cabinet de France. Cfr. ALOïss HEISS, C.A.E. (et non:,,Mêmes inscriptions" comme ibid. p. 401, no 33. GRAVÉE ibid. à la Pl. LXI, dit M. ALoïss HEISS). Livie assise tenant un rameau et un sceptre. Cabinet de France. E. R. 150 fr. Gr. D. 32. Poids, 18,60

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Sur les monnaies d'Italica consultez encore: a) LABORDE (Alex.), Mosaïque d'ITALICA. Paris, 1802. Ce précieux ouvrage contient la description et les figures de toutes les monnaies d'Italica, connues jusqu' aujourd'hui.

Italica (ville de l'Espagne Bétique). Caesaraugusta (ville de l'Espagne

[Aujourd'hui Ruines à SANTIPONCE.] Voy. notre DICTIONNAIRE, Tom. I, Vol. II, p. 752 à 754, et pour la médaille aux effigies de Livie et Auguste, ibid. p. 753, n. 1417.

Monnaies:

Tarraconnaise).

[Aujourd'hui SARAGOSSA OU ZARAGOZA.] Pour l'histoire et la géographie de cette ville, voy. notre DICTIONNAIRE, Tom. I, Vol. I, p. 542 à 556.

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Monnaies:

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Livie (seule). 2685) PIETATIS AVLivie (seule). 2683) MVNICIPITALIC GVSTAE. Buste voilé de Livie, à droite. B: PERM AVGVSTI. Buste de Livie, à droite. Dans le milieu du champ de la médaille, on B: (IVLIA) AVGVSTA. Livie assise à droite, lit: C C A IVN AVO (Juniano) LVPO. PR.C. tenant une patère? et un sceptre. E. Gr. D. CAESAR C-POMPON PARRA ou PARRA.II. 28. Rs. 125 fr. Manque au Cabinet de VIR (is). E. Gr. D. 28. P. 12. - Rs.: 100 France. Cfr. ALOïss HEïss, Descr. gén. d. fr. ALOÏSS HEïss, Descr. génér. des mon. mon. ant. de l'Espagne. Paris, 1870. in-4. voy. ant. de l'Espagne. Paris, 1870. in-4? max. Voy. p. 379, n. 7. E. = 120 fr. GRAVÉE ibid. p. 202. n. 25. Pl. XXIV. fig. n. 25. — Ď. à la Pl. LXI, no 7. - VAILLANT, loc. cit. 28. P. 12. Æ. Rs. = 100 fr. Cabinet de . D'après COHEN, Descr. hist. des méd. Impér. France. INCONNUE DANS LES VENTES. Deuxième édit. Paris, 1880. Voy. Tome I, p. GUSSEMÉ, Diccion. Vol. II, p. 26. 173, n. 16, la légende du REVERS ne doit porter que le mot: AVGVSTA. Inconnue dans les ventes. [La légende qui entoure la tête de Livie PERM. (issu) AVG. (usti) rappelle la concession de battre monnaie, accordée par Auguste à la colonie.]

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2684) PERM AVGVSTI MVNICIP⚫ITALIC. Tête de femme (Livie?). B: AVGVSTA Homme debout, à droite, tenant une

.....

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2686) PIETATIS AVGVSTAE.C.C.A. Type du n° 2685. B: IVNIANO LVPO.PR.C. CAESAR POMPON PARRA. Temple tétrastyle. ALOÏSS HEïss, ibid. p. 202, n. 26. E. Gr. de 25 à 28 D. GRAVEE ibid. à la Pl. XXV. Rs. 100 fr. Cabinet de Madrid. VAILLANT, Num. Colon. T. I, p. 50. Æ. 2.

RRR.

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patère ou une haste. Moy. br. R. 40 fr. Grand bronze inédit de Livie émis dans une

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