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Remarque. Toutes les pierres gravées antiques signées du nom des célèbres artistes grecs, sont de nos jours des chefs-d'œuvres de suprême rareté, et vu le travail et l'importance du sujet historique qu'elles représentent, se payent ordinairement de 3,000 Jusqu'à 10,000 fr. pièce.

XXV) Arélius, peintre.

XXVI) Sauron et Batrachus architectes de Sparte; firent les temples et le portique d'Octavie (voy. Pline, XXXVI). —

XXVII) Ludius, peintre d'ornements; plusieurs peintures de Pompeï et d'Herculanum, pourraient être de lui?

XXVIII) Dexiphane de Chypre rétablit le phare d'Alexandrie.

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XXIX) Colotès de Paros, fit une table d'or et d'ivoire pour les jeux Olympiques.

Note. De toutes les statues élevées à ce grand homme qu'on dit Pompée, il ne reste aujoud'hui que celle du Palais Spada, à Rome: on y a reconnu sa tête d'après celle qui est gravée sur les médailles frappées par ses fils Chemus et Sertus, par le proquesteur Minatius, et par la ville de Sol (en Cilicie) qu'il avait rétablie et à la quelle il avait donné le nom de Pompéiopolis. Voy. Visconti, Iconogr. rom. Vol. 1. pp. 94-119; Pl. V, nos 1, 2, 4-13.

Colonne de Pompée

à Alexandrie (en Egypte).

Tous les voyageurs qui vont à Alexandrie doivent avoir vu la fameuse colonne de granit theque située à environ un mille hors de la ville. Je ne sais par quelle absurde tradition le vulgaire a toujours persisté à l'attribuer à Pompée, en assurant qu'elle portait à son sommet nne statue et le nom de Cléopatre, ce qui fit supposer qu'elle avait été élevée par cette reine à la mémoire de l'illustre Pompée. Mais aucun des auteurs classiques qui ont décrit l'Egypte (Pline, Diodore de Sicile, Strabm et autres) qui vivaient un siècle plus tard ne font la moindre mention de ce monument, qu'ils n'eussent certainement pas manqué de citer s'il eût existé de leur temps. Plusieurs savants modernes,

et entre autres Villoison, sont parvenus à relever l'inscription (très endommagée) sur cette colonne et ont reconnu qu'elle avait été dediée à Dioclétien par un préfét de l'Egypte, en reconnaissance des bienfaits de Dioclétien pour les habitants d'Alexandrie. Quant à la supposition de Mr. Millin de Grand-Maison (voy. Abrégé des Trans. Philosoph. de la société Royale de Londres, trad. de l'Angl. par Gibelin. Paris. 1789. T. 1. part. 11-ème. Ant. et Beaux-Arts, p. 356) qui prétend (d'accord avec Mr. Ed. Wortley Montagu) par suite d'une trouvaille dans l'intérieur de cette colonne, entre le ciment qui unit la tige à la base, d'un fi. de coin d'une médaille grecque de Vespasien, de pouvoir attribuer le monument lui-même à cet empereur, cette supposition, faute de preuves, doit être rejetée. Il parait que cette colonne fut tirée des carrières de Philæ, découvertes du temps de Septime Sévère.

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Auteurs à consulter: a) Lettre d'Ed. Wortley Montagu à W-am. Watson. Lue à la Société Royale de Londres, le 19 nov. 1767 (voy. Tom. 57 des Mém. de cette Soc.). b) Cte. de Clarac, Manuel de l'Hist. de l'Art chez les Anciens. Paris. 1847. pet. in 80. T. II, p. 749. c) Magas. Pittoresque, An. 1834. p. 337, article remarquable et qui donne le dessin de la colonne en question. d) Pierre Vattier. Merveilles d'Egypte, trad. d'un Manuscrit arabe. Paris. 1666. in 129. - e) Androuet Jacques. Livre des édifices antiques Romains. 1584. in Fo.

Pompée était ami intime de Juba 1 roi de Numidie et lutta avec lui contre Jules-César. [Juba 1 regnait de 60-46 av. J. C.) - - Juba, battu à Thapse (en Byzacène), se tue l'an 46 av. J. C.- Il écrivit sur la peinture et sur les

peintres.

Ses médailles se rangent pour ne pas interrompre la suite, après celles de Cn. Pompée le Grand. Elles sont en:

Or. -Leur existence n'est pas encore assez

avérée. On ignore s'il en existe de véritables.

30) MIONNET (Descrip. des Médailles grecques, T. VI, p. 597, n. 3), cite une pièce de

Juba 1 en or et émet son doute sur son scription. En les supposant antiques, elles doiauthenticité, dans la note qui suit après sa devent être, sans contredit, considérées pour des médailles de la plus grande rareté: R.*800 à 1200 fr. - L'honorable M. COHEN s'est parfaîtement convaincu que la médaille en or de Juba 1 du cabinet de France est fausse, aussi s'est-il empressé de la mettre de côté avec d'autres pièces de ce genre, assez nombreuses, que Mionnet avant lui croyait cependant authentiques. M. Cohen me la fit voir, et j'ai partagé son opinion, car la légende n'est pas composée des caractères de l'époque et tout l'ensemble est d'un style évidemment moderne. Voy. MIONNET, Descrip. des méd. Gr. T. VI. p. 597, no 3. A. 42. R.* = 1200 fr. PEMBROKE, de l'année 1848, Londr., p. 293, Voy. aussi: 31) Une pièce citée dans le CAT. 1387. Vend. 1 £ 1 sh. [Cureton]. — A. · Gr. 43.

Poids 109/10 grs. PEMBROKE PLATES, p. 1. t. II et répété IBID., p. 2, t. 74.

C'est le coin de la même pièce qui est maintenant au Cabinet de France et dont la fausseté est indubitable; sur cet exemplaire on voit aussi derrière la tête la contre-marque moderne du cabinet de Modène.

--

Monnaies de Juba I:

(De l'an 60? à l'an 46 av. J. C.)

.a g ;יוכער .4 R .הממלכת

=

=

=

24 fr.

Argent. 32) REX-IVBA. Buste barbu et | Victoire, à dr. B: Légende phénicienne écrite diadémé du roi, à dr., portant sur l'épaule un en une seule ligne (celle du no 74 de la Planche sceptre. Grenetis,B: Temple derrière un du catal. des méd. Gr. de Rollin et Feuardent). portique de 8 colonnes. Légende phénicienne: Cheval au galop, à dr. — R. 3. — R3. — 70 fr. à dr. - L. MÜLLER, Numism. de l'Anc. Afr. T. III, R3. 15 fr. L. MÜLLER, Numism. de p. 42, n. 52. ROL. ET F. CAT. GR. p. 651, l'Anc. Afr. T. III, p. 42, no 50. PEMBROKE n. 9558. 60 fr. MIONNET, Descrip. des CAT. Londr. 1848, p. 294, lot no 1389. Vend. méd. Gr. T. VI, p. 598, no 6. 14 sh. [Cureton]. T. THOMAS CAT. Londr. Poids: 1,96-1,58 gr. 1844, p. 414, no 2964. Vend. 1 € 1 sh. [Curt]. CAT. CAMPANA, Londr. 1846, p. 13, lot n 78. Vend. 83, sh.[Dantziger].-CAT. D'ENNERY, p. 317, n. 1145. CAT. GRÉAU (Paris, 1867) méd. Gr. p. 289, no 3450. Vend. 11 fr. CAT. COMMARMOND (Paris, 1845, All. des Arts) p. 23,

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-

35) REX-IVBA. Tête de femme ailé. B: Un bélier courant. R. Quinaire. Ꭱ . 100 fr. - CAT. D'ENNERY, p. 256, no 612.

Note. C'est la pièce du no précédent incor

rectement décrite chez d'Ennery.

36) Buste lauré d'Hercule Lybien? à dr. B: Eléphant marchant à dr. A l'exergue légende Phénicienne. Grand: 5 mil. Poids 99/10 grs. R. 125 fr. (Médaille incertaine). PEMBROKE CAT. Londr. 1848, p. 294, no 1388. Vend. 1 £ 16 sh. [Cureton]. PEMBROKE PLATES, p. 2, t. 83. - R. 5.

-

-

n 337. Vend. 14 fr. C. J. THOMSEN CAT. (Copenh. 1866) p. 220, n° 2441, b. CAT. GOSSELLIN (Paris, 1864) p. 14, nos 174. 175. lot de 3 p. Vend. 14 fr. 50 c. chaque. CAT. M. MESTRE (Paris, 1857) p. 20, no 290. Vend. 20 fr. CAT. BELLET DE TAVERNOST (Paris, 1870), p. 8, n. 73. Vend. 2 fr. 50 c. ROL. ET F. CAT. GR. p. 651, no 9557. Vend. 3, 6, 10 Note. C'est plutôt la tête d'Ammon que celle et 15 fr. H. HOFFMANN (,,le Numismate" de l'Hercule Lybien. Comp. cette méd. avec la Bull. pér. 1874) Livr. no 36 (Fin), no 3184. pièce en bronze du mod. 7. décrite au no. suivant de ce Dictionnaire et chez L. Müller, Num. Vend. C1.= 10 fr. - C2. = 5 fr. - MIONNET, de l'Anc. Afr. T. III, p. 43, no. 56, dont on conDescr. des méd. Gr. T. VI, p. 598, no 4. = 3 fr. serve au Mus. Danois 24 ex. de diff. collections. — R. 4 — R1. — CAT. L. WELZL DE WELLEN-argent (?!) du Cab. Pembroke était faux, — et la Il est plus que probable que l'exempl. en HEIM (Vienne, 1844) T. 1. p. 366, no 7798. lég. phénicienne y était placée à l'exerque, et Vend. 2 fl. 45 kr. T. 0. WEIGEL CAT. non en haut de la médaille. Il se peut aussi qu'elle fut en Potin et non en argent. (Leipzig, 1860) p. 92, no 2414. Vend. 21 sgr. IBIDEM, même pièce, mais d'un coin différent, no 2415. Vend. 15 sgr. - a) Le cab. de Florence possède un exempl. de la même pièce d'un coin varié et avec les mêmes légendes changées de place. — b) Au Musée de Danemarc on conserve 98 exempl. de cette méd. qui proviennent de différ. collections. Denier. Poids: 61/10 grs. 4,20-2,91 gr. L'ex. du Cab. de Florence pèse 3,93 gr. 33) Même buste, mais sans lég. B: Cheval galopant, à dr. Grenetis. Anépigraphe. 100 fr.-L. MÜLLER, Afr. T. III, p. 42, no 53. CAT. GOSSELLIN (Paris, 1864) p.14, nos 175. 174. lot de 3 pièces. Vend. 44 fr. 10 c. y compris les 2 pièces du précéd, no 32. ROL. ET F. CAT. GR. p. 651, n. 9557bis. Vend. 30 et 90 fr. MIONNET, (même pièce sine epigr. à l'Avers) Descrip. des méd. Gr. T. VI, p. 598, n. 5. R. 22. R+. 12 fr. RAMUS, Cat. Mus. r. Dan. Tab. VIII. fig. 16. (2 ex.) DUCHALAIS 1. c. p. 50, no 31. CAT. DE P. KNIGHT p. 218, B, 1. Musées: Britannique, de Vienne, de Milan et de la Haye. - Quinaire. Poids: 1,81-1,43 gr.

R. 22-2. R®. Numism. de l'Anc.

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34) REX-IVBA. Buste ailé et lauré de la

,

Grand bronze. 37) Tête barbue et cornue de Jupiter Ammon, à dr. B: Eléphant marchant, à dr. Au-dessus, lég. Phénicienne en deux lignes, ZE 7. R. 100 fr. L. MÜLLER, Numism. de l'Ane. Afr. T. III, p. 43, n. 56. – CAT. GRÉAU (Paris, 1867), méd. Gr. p. 289, no H. 3452 (Exempl. fruste). Vend. 1 fr. 50 c. HOFFMANN (,,le Numismate" Bull. pér.) Livr. no 36, (Fin) de l'année 1874, méd. Ant. no 3186. Vend. 100 fr. C. J. THOMSEN CAT. (Copenh. 1866) p. 220, no 2442. MIONNET, Descrip. des méd. Gr. T. VI, p. 598, no 9. Æ 71⁄2. R2. -- 6 fr, Poids: 17,7 8,7 gr.

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de la Numidie, couverte d'une dépouille d'élé-
phant, à dr. B: Lettres Phéniciennes. Lion
marchant, à dr. E52 - R2. 10 fr.
L. MÜLLER, Numism. de l'Anc. Afr. T. III,
p. 43, no 58. — CAT. GRÉAU (Paris, 1867), méd.
Gr. p. 289, no 3453. Vend. 5 fr. - ROL. ET F.
CAT. GR. p. 651, no 9559. Vend. 3 et 6 fr.
H. HOFFMANN („Le Numismate") Bull. pér.
(Livr. no 36 (Fin), de l'an. 1874, Méd. Ant.)

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no 3185. Vend. 10 et 5 fr. MIONNET, Descrip. des Méd. Gr. T. VI, p. 598, no 7. Æ 5. R2.4 fr. IDEM, Suppl. T. IX, p. 215, no 3. - FALBE, Recherches p. 110, pl. VI. n. 1. DUCHALAIS, 1. c. p. 47, n° 29.- -CAT. L. WElzl DE WELLENHEIM (Vienne, 1844) T. 1. p. 366. n. 7799. Vend. 2 fl. -La méd. du Cab. Wellenheim était en Potin, du Mod. 51⁄2. -- R2.). - Poids: 11,6 - 6,1 gr.

CNÉE POMPÉE FILS.

Cnaeus Pompeius filius.

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Premier fils de Pompée le Grand, mort jeune. Tué

à la bataille de Munda, dans la Bétique, av. J. C. l'an 47. On ne connait point de médailles de coin romain à sa seule effigie. Il en est de même pour ce qui concerne les médailles des colonies et villes grecques. Voy. plus bas à notre n. 238, la médaille en or de Sexte-Pompée, qui porte au Revers sa tête affrontée avec celle de son père. Quant aux médailles d'argent attribuées à la légère par le rédacteur du CAT. WELLENHEIM (T. II. p. 59, nos 9406, 9407 et 9408) à Cnée Pompée fils, elles doivent être rapportées à Pompée le Grand ou aux deniers de la fam. consul. POBLICIA, décrites à notre no 10.

JULES-CÉSAR.

Rome

Caius Julius Cæsar. Né le 4 Juillet, l'an 101 av. J. C. - Fils de L. Julius Cæsar et d'Aurelia. Vaste génie. Habile général. Grand écrivain. Soumet la Gaule, l'Espagne, l'Angleterre, l'Egypte, l'Afrique, défait Pompée. Quatre triomphes l'an 47. embellie. Corinthe et Carthage relevées. Grandes largesses. Tué le 15 mars de l'année 45 av. J. C. à 58 ans. Il etait grand de taille et de belle figure. Apothéose après sa mort. - C'était un homme vraiement extraordinaire: doué d'une capacité prodigieuse et presque universelle, également habile à manier l'épée, la parole et la plume, il déploya dès sa jeunesse une ambition non moins démesurée que son génie. Dévoré de la soif du pouvoir, bravant tout pour la satisfaire, on le voit, malgré l'illustration de sa race patricienne, embrasser ouvertement le parti du peuple contre le Sénat et contre le Grand Pompée, qui ne manqueraient pas, s'il restait avec eux, d'entraver son élévation. Aussi souple que profond, il caresse adroitement les passions de la multitude, la soulève au nom de l'égalité contre l'aristocratie et se fait de la faveur populaire, qu'il gagne ou qu'il achète, un marche-pied pour monter à la toute puissance, vers laquelle il tend avec ardeur sans voiler ni colorer ses desseins. Fort de l'appui de ses soldats et vainqueur à Pharsale et dans les Gaules, il brise dédaigneusement la vieille constitution aristocratique, et, sans respect pour les anciennes prérogatives du Sénat et de la noblesse, se fait proclamer Dictateur perpétuel. Mais sa clémence même, trop généreuse pour un Usurpateur qui doit se faire craindre, et d'ailleurs humiliante pour le fier patriciat romain, la téméraire ingénuité de son despotisme, la hauteur qu'il affecte envers le Sénat, devant lequel il ne se lève même plus, tous ces outrages blessent au coeur l'orgueil aristocratique et amènent sa perte. Il périt au milieu du Sénat, frappé de 23 coups de poignard par ceux-là mêmes qu'il avait épargnés. Cette conspiration, dont il devint victime était toute nobiliaire. Le peuple aimait César et s'accommodait volontiers de sa Dictature, qui, en abaissant les superiorités sociales, nivelait toutes les classes. Je suis bien loin de prétendre de pouvoir donner ici une vraie caractéristique d'un aussi grand homme que Jules César, dont la vie a offert au monde paien et chrétien un spectacle digne des réfléxions des plus grands philosophes, mais je croyais nécéssaire d'émettre ici quelques idées, qui quoique peu nouvelles, peuvent, par leur originalité, être utiles et agréables à ceux qui s'intéressent à la personne de Jules-César.

Monnaies:

Note. Pour l'étude spéciale et plus étendue des monnaies de Jules César, consultez l'excellent ouvrage de Mr. Frédéric de Sauley, récemment paru, qui a pour titre: Système monétaire de la Republique Romaine à l'époque de Jules-César. Paris. 1874. in-4°. 32 pp. et 10 Pl.

a) Avec sa téte:

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(Impér.) T. 1. n. 48. - CAT. D'ENNERY, p. 195, n. 43. ROL. ET F. CAT. ROM. n. 804. Vend. 1200 fr. MIONNET, méd. rom. T. 1. p. 83. Voy.

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R.P.C. B: MAGRIPPA COS DESIG. (dans
le champ, en 2 lignes)," Mr. le Docteur Alfr. von
Sallet s'efforce d'affirmer qu'on ne doit pas être
satisfait d'une interprétation si irrégulière,
car la lettre T dans le mot TER est un mono-
gramme pas bien clair, composé des lettres I et
IVLI F ITER III VIR R.P.C. d'autant plus
T, par conséquent, il faudrait lire: IMP.DIVI
qu'Auguste n'a été jamais nommé pour la troi-
sième fois triumvir reipublicae constituendae.
Cette médaille appartient, d'après Mr. Alfred
von Sallet, à la fin de l'année 716 (38 av. J. C.),
et Agrippa était consul désigné.
à l'époque où les triumvirs répétèrent leur charge

Note. M. Cohen (méd. Consul. p. XXIV, dans sa Dissertation sur les méd. en or de Jules-César) s'est persuadé que toutes les 3 variétés de coin de cette médaille, citées par Mionnet, Riccio et d'Ennery (l'exemplaire du dernier avec la lettre I au B. est présentement au Cabinet de France) sont coulées sur des pièces d'argent. N'ayant jamais vu un exemplaire authentique de cette pièce je suis parfaitement d'accord avec Mr. Cohen et je considère cette médaille comme fausse, quand même elle se trouve si bien gravée chez Mionnet, T. 1, p. 81. (méd. Rom.).

43) CAESAR DICT PERPETVO. Tête laurée et diadémée de Jules-César, à dr. B: LMVSSI DIVS LONGVS. (monétaire). Gouvernail, globe, corne d'abondance, caducée et bonnet des Flamines. (Frappée après sa mort, l'an 39 av. J. C.). Cabinet de France, par l'illustre compositeur Unique? Vend. au

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a) Böttiger, Grundrisse mythol. Vorlesungen. Dresden. 1808. Amalth. I, 104 et sqq. - b) Lauer (J. F.) Geschichte der homerischen Poesie. Berlin. 1851. p. 225.-E. Gerhard, Auserlesene Vasenbilder, I, p. 71 et sqq. Idem, Griech. Myth. Vol. 1. p. 269. §. 277. c) Preller, dans,, Pauly's Real-Encyklopädie der klass. Alterthumswiss." IV, 1859 et dans le ,,Philologus", I, 512 et sqq. Le caducée sur les médailles doit être toujours considéré comme attribut du commerce, dont Mercure était le dieu.

-

Note. A propos de cette médaille Mr. le Docteur Alfred von Sallet, en faisant (dans sa: Zeitschrift für Numismatik" Berlin. 1875. Vol. II, Cah. 2, p. 187) une récension de l'ouvrage de Mr. de Sauley, dit: La monnaie de Mussidius Longus, qui est reproduite dans l'ouvrage de 46) DIVVS (ou DIVOS) IVLIVS. DIVI.F. Mr. de Sauley (Système monétaire de la Ré- Tête laurée de Jules-César et tête nue d'Octave publique romaine à l'époque de Jules-César, Paris, 1874) à la Pl. V, fig. 6, et qui reste en regard. B: M·AGRIPPA.COS. DESIG. inexplicable à Mr. de Sauley, lui-même, dans le champ, en deux lignes. En la est un coin moderne, car une pareille pièce du supposant antique: R.* 1000 fr. même coin en argent se trouve présentement = 200 fr. sous ma main. Mr. Cohen (Voy. Rev. Numism. MIONNET, méd. Rom. T. 1 p. 83. 1858, p. 386) décrit un exemplaire de ce même VAILLANT (Numism. præst.) T. II, p. 2. coin en or, mais il se corrige dans son Supplé- RICCIO, Mon. delle Ant. fam. di Roma (Napoli, ment (Deser. des méd. Impér. T. VII, p. 2) et le déclare de juste droit pour faux. Sur cette 1843) p. 239, n. 2, f. Vipsania, Pl. LXVI, 50 piastre. couronne de César est reproduite n. 1. RRRR. MORELL. 1. c.

fausseté la d'une manière tout-à-fait irrégulière - avec une ,bande de diadème, derrière la tête. Chaque numismate doit cependant connaître d'après les enseignements d'Eckhel, que la couronne de Jules-César à l'excéption de quelques pièces restituées par Trajan — n'a jamais de diadème; et que les seuls faussaires, à l'insû des monuments romains, se permettaient de lui en donner un, ce qui est absolument inadmissible en prenant en considération les autres pièces, contemsporaines de César, frappées dans la ville de

Rome."

Voy. encore Mionnet, Méd. Rom. T. 1, p. 84, qui, en décrivant cette médaille, avertit qu'il existe un coin faux en or avec le même type que celui en argent.

120 fr.

-

44) CAESAR DICT PERPETVO. Tête voilée de Jules - César. B: C MARIDIANVS. Vénus Nicéphore debout; à ses pieds, un bouelier. En la supposant antique: R*.* 800 fr.? MIONNET, Méd. Rom. T. 1, p. 84. Voy. aussi: VAILLANT (Numism. præst.). RICCIO, Mon. delle Ant. fam. di Roma (Napoli, 1843), p. 75, f. Cossutia, n. 1. Pl. XVII, no 1. RRRR. 30 piastre. COHEN, Méd. Consul. (Paris, 1857, in-4) p. XXIV (de l'Introduction) sa dissertation sur les médailles en or de Jules-César.

Note. Cette médaille de même que celle qui est décrite an no. 42 est coulée sur l'argent. 45) CAESAR DICT PERPETVO. Tête laurée de Jules-César, à dr. B: L.BVCA. Caducée et faisceaux en sautoir; en haut, un globe; dessous, une hache; à côté, deux mains jointes. - En la supposant antique: R.*- 1000 fr. -COHEN, méd. Cons. p. 11, f. Aemilia, no 19, la cite, sans en donner le dessin et le prix. Voy. aussi ECKHEL, (Doctr. num. vet.) qui mentionne un exemplaire du Musée de Vienne, mais il reste toujours une incertitude sur l'authenticité de cette pièce. Le feu M. ARNETH, conservateur du Musée de Vienne, me l'avait montré dans le temps et je me suis convaincu qu'elle est fausse.

Note. Le caducée, zŋovxειov, „,caduceus“ (en allemand: „Heroldstab") est expliqué chez:

=

COHEN, dans sa Descrip. des méd. Cons. p. 334, ne la décrit qu'en argent; il ne la cite en or que d'après Vaillant et Morell, et par conséquent, avec raison, doute de son authenticité.

47) DIVI IVLI F. Tête laurée de Jules-César, à dr. B: QVOCONIVS VITVLVS. Veau allant à gauche. R.: 400 fr. COHEN, méd. Cons. p. 336, Pl. XLII (f. Voconia) no 4. 300 fr. Publiée pour la première fois par ECKHEL (Doctr. num. vet. Vol. V, p. 344). CAT. PEMBROKE, Londr. 1848, p. 105, n. 468. Vend. 8 10 sh. [Cureton]. PEMBROKE PLATES, p. 1, t. 13. RICCIO, Mon. delle Ant. fam. di Roma (Napoli, 1843) p. 240, f. Voconia, no 3. Pl. L. n. 3. RRRR. 25piastre. MIONNET, méd. Rom. T. 1. p. 85. Gr. 42 mil. Poids 123%,

-

=

/10 grs.

150 fr.

Note. On classe souvent cette pièce parmi cellès du règne d'Octave, entre les années 37 (Janv.) et 33 (Déc.) av. J. C., et on confond la tête de Jules-César avec celle d'Octave; - voy. plus bas, au règne d'Octave, la même pièce dé crite à notre no. 657. Sur le symbole du veau consultez: E. Gerhard, Auserlesene Vasenbilder, I, p. 71. 122 et sq. 211. 219.

==

48) CAESAR IMP. Tête laurée de JulesCésar, à dr. Derrière un astre. B: P.SEPVLLIVS MACER. Vénus debout, tenant une Victoire et une haste. En la supposant antique: R. 800 fr.? CAT. D'ENNERY, p. 195, n. 45. RICCIO, Mon. delle ant. fam. di Roma (Napoli, 1843) p. 207, f. Sepullia, no 1. Pl. XLIII, no 1. RRRR. 30 piastre. COHEN, méd. Cons. (Introduction) et Dissertation sur les méd. en or de J. César, p. XXVI.

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