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BIOGRAPHIE UNIVERSELLE

OU

DICTIONNAIRE HISTORIQUE

DES HOMMES QUI SE SONT FAIT UN NOM

PAR LEUR GÉNIE, LEURS TALENTS, LEURS VERTUS, LEURS ERREURS OU LEURS CRIMES;

PAR F.-X. DE FELLER.

Édition revue et continuée jusqu'en 1848,

SOUS LA DIRECTION

DE M. CH. WEISS,

CONSERVATEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE DE BESANÇON, MEMBRE DE PLUSIEURS ACADÉMIES,

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J. LEROUX, JOUBY ET Ce, LIBRAIRES, GAUME FRÈRES, LIBRAIRES,

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MIACKZINSKI (Joseph), général, né en 1750 à Varsovie, d'une famille illustre, entra jeune au service de France. Employé en 1792 comme maréchal de camp dans l'armée de Dumouriez, il eut ensuite le commandement de Sedan, et le 4 octobre attaqua, mais sans succès, le corps d'émigrés sous les ordres des princes. Il reçut encore un échec en mars 1793 à Bois-le-Duc; et lors de la retraite de l'armée française, il perdit beaucoup de monde à Aix-la-Chapelle. Soupçonné d'intelligence avec le prince de Cobourg, on ne trouva pas de preuves assez fortes pour l'accuser. Ami, au moins en apparence, de Dumouriez, en retenant les commissaires de la convention à Orchies, il lui donna le temps de prendre ses mesures pour les arrêter et les livrer aux Autrichiens. Miackzinski avait reçu du général l'ordre de s'emparer de Lille; mais il commit l'imprudence d'y entrer avec une faible escorte; il fut arrêté. Tansféré à Paris et traduit devant le tribunal révolutionnaire, sous l'accusation de connivence avec Dumouriez, il se défendit avec courage; mais ni ses réponses ni l'éloquence de Julienne, son avocat, ne purent empêcher sa condamnation. Quand il l'entendit prononcer, il se leva avec impétuosité, et dit : « Citoyens jurés et >> citoyens juges, vous venez de condamner un in>>nocent; vous faites assassiner celui qui a répandu >> son sang pour la république je marcherai à la » mort avec le même sang-froid que vous me » voyez à présent. » Se tournant ensuite vers l'auditoire « Puisse mon sang, ajouta-t-il, conso» lider le bonheur du peuple souverain!.... » Il mourut avec fermeté le 17 mai 1795. Bertrand de Molleville assure dans son Histoire de la révolution, qu'en juillet 1792, Miackzinski lui proposa d'épier les démarches de Dumouriez, et de faire envelopper l'avant-garde qui lui était confiée, moyennant 200,000 francs, et que la cour rejeta ces offres avec mépris.

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la nudité de ses figures. L'abbé Mical construisit ensuite une tête d'airain qui articulait assez distinctement de petites phrases; mais le pompeux éloge qu'en fit, dans une lettre insérée au Journal de Paris, un curieux auquel il avait montré cette machine, le détermina à la briser, comme les premières, indigné qu'on eût révélé l'existence d'un ouvrage qu'il jugeait trop imparfait pour. mériter l'attention des personnes éclairées. Ses amis l'engagèrent à reprendre son travail, et il fabriqua deux nouvelles têtes parlantes, dont læ voix était surhumaine, et qu'il soumit, au mois de juillet 1783, à l'académie des sciences. Vicqd'Azir fit le 7 septembre suivant un rapport sur ces étonnantes machines, dans lequel il déclare que l'abbé Mical avait atteint en partie le but qu'il s'était proposé. Mais sur le rapport du lieutenant de police Lenoir, le gouvernement refusa d'acheter ce chef-d'œuvre de mécanique. On avait déjà vu plusieurs fois des tètes parlantes. Sans compter celles que fabriqua Albert le Grand (voy. ce nom) et que saint Thomas d'Aqnin., son disciple, brisa, dans un mouvement de frayeur, le professeur J. Valentin Merbitz, mort en 1704, en avait construit une à Dresde, à laquelle il avait travaillé pendant cinq ans. Cette tête répondait en grec, en hébreu, en latin ou en français à ce qu'on lui di-sait à l'oreille dans chacune de ces langues. Il eut été à désirer qu'on en eût fait la description avec assez de soin, pour constater l'absence de toute supercherie. Kircher avait eu le dessein d'en fabriquer une pour l'amusement de Christine, reine de Suède. Deux contemporains de l'abbé Mical, C. M. Kratzenstein, dont Lalande a fait l'éloge dans le Journal des savants du mois d'octobre 1787, et Kempelen, firent aussi leurs chefs-d'œuvre en ce genre. S'il faut en croire le Dictionnaire universel, l'abbé Mical brisa ces deux têtes dans un moment de désespoir et mourut très-pauvre, en 1789; mais Montucla, qui place la mort de Mical en 1790, dit qu'elles ont été vendues; et ne fait d'ailleurs aucune mention de l'état de détresse où se seraient écoulées ses dernières années.

MICALI (Joseph), savant historien, né vers 1770 dans la Toscane, s'est acquis une grande réputation par son Histoire de l'Italie avant la domination romaine; cet ouvrage curieux et plein de

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recherches produisit une grande sensation au-delà des monts. Publié en 1810, à Florence, 4 vol. in-8, avec atlas in-fol., il fut, dès l'année suivante, désigné par l'institut italien comme digne d'un des prix décennaux fondés à l'exemple de ceux de France. Mais un tel succès éveilla la critique, et le chevalier Inghirami publia la même année des Observations sur les monuments antiques qui servent de base à l'ouvrage de Micali, auquel il reproche un esprit de système, qui l'éloignait de la vérité. Docile à des avertissements donnés avec une bienveillante politesse, il employa dix ans à revoir son ouvrage dont il donna une 2o édit., corrigée, Florence, 1824, 4 vol. in-8, et qui fut réimprimée sur le champ à Milan, à Gênes, etc., etc., dans divers formats, et trad. en français par Joly et Fauriel (voy. ce nom), avec des notes et des éclaircissements historiques, par M. RaoulRochette, Paris, 1824, 4 vol. in-8. Cet ouvrage est divisé en deux parties dans la première l'auteur traite des peuples qui habitaient l'Italie avant la fondation de Rome, et la seconde contient le récit des événements qui se sont passés dans cette contrée, depuis cette époque jusqu'à l'entière soumission des Alpes sous Auguste. Micali a développé la première partie dans son Histoire des anciens peuples Italiens, Florence, 1832, 3 ̊vol. in-8, avec atlas; il venait d'en donner une 2e édit. augmentée, 1843, 4 v. gr. in-8, lorsqu'il mourut à Florence en 1844, regretté de tous ceux qui l'avaient connu.

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MICARA (Louis), cardinal, né en 1775 à Frascati, sut mériter par ses talents et par ses services l'affection du pape Léon XII, qui le décora de la pourpre en 1826. Après la mort de Grégoire XVI, il prononça dans le conclave un discours dans lequel il conseilla à ses collègues de ne consulter dans le choix du nouveau Pontife que les besoins de l'église. Partisan des concessions, dont il ne lui était pas possible de deviner les tristes résultats, il mourut doyen du sacré collége à Rome, le 24 mai 1747, à 72 ans, laissant aux pauvres la plus grande partie de ses biens.

MICHAELIS (Sébastien), dominicain, né à SaintZacharie, petite ville du diocèse de Marseille, en 1545, introduisit la réforme dans plusieurs maisons de son ordre. Il obtint de la cour de Rome que les religieux de cette réforme composeraient une congrégation séparée. Le P. Michaelis en fut le premier vicaire-général. Il mourut à Paris en 1618, à 74 ans, avec la gloire d'avoir fait revivre dans son ordre l'esprit de son fondateur. On a de lui l'Histoire véritable de ce qui s'est passé à l'exorcisme de trois filles possédées au pays de Flandre, avec un Traité des sorciers et des magiciens, à Paris, 1623, 2 vol. pet. in-8: ce livre n'est pas commun, et ne sera guère lu dans ce siècle. Nos pères croyaient à la magie, nous n'y croyons pas; il faut, pour décider cette question, attendre un siècle où des juges impartiaux examineront la chose sans prévention, et avec une entière indifférence à l'égard des contendants. Telle est la réflexion qui se présente ici à tout esprit juste, qui fait abstraction de l'autorité de l'Ecriture sainte et de la croyance générale des chrétiens. « Si nous consultons les écrits des philo>> sophes modernes sur ce sujet, dit un critique

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» judicieux, nous y apprendrons peu de chose. Pour » s'épargner la peine de discuter la question, ils >> l'ont supposée décidée selon leurs préjugés; ils » n'ont pas distingué suffisamment les différentes >> espèces de magie, comme les charmes, la divi»> nåtion, les enchantements, les sorts ou sortilé>> ges: toutes ces pratiques sont différentes, et de>> mandent chacune un examen particulier. Si nous >> leur en demandons l'origine, ils disent que tout >> cela est venu de l'ignorance; mais l'ignorance » n'est qu'un défaut de connaissance; une négation »> ne produit rien, ne rend raison de rien, et il >> nous faut des causes positives. Ils prétendent que » de nos jours la philosophie, ou la connaissance » de la nature, a réduit à rien le pouvoir du dé>> mon et celui des magiciens; ils se trompent. Si » la magie est très-rare parmi nous, elle y a été >> commune autrefois, et on l'exerce encore ail>> leurs pourquoi y a-t-on cru? et pourquoi ne » devons-nous plus y croire? Voilà ce que des phi>>losophes auraient dû nous apprendre. » ( Voy. ASMODÉE, de HAEN, MAFFÉE, MÉAD, etc.) Mais déjà les philosophes les plus modernes recommencent à y croire; au nom près, ils reconnaissent la chose, et sont très-avides des scènes qu'elle produit. Voy. FAUSTUS.

* MICHAELIS (Jean-David), savant orientaliste, né à Halle, le 27 février 1717, fit ses études à l'université de sa ville natale et les étendit à presque toutes les branches des connaissances humaines. Professeur à l'université de Gottingue, il en devint un des principaux ornements. I jouissait d'une telle considération que, dans la guerre de sept ans, le maréchal de Richelieu donna l'ordre, si Gottingue était brûlée, de respecter sa riche bibliothèque. Cet illustre savant coopéra par ses travaux au voyage de découvertes en Arabie, dont les ouvrages de Niebuhr et les observations de Forskal furent le résultat. Michaélis mourut le 22 août 1791, âgé de 74 ans. Il a publié un grand nombre d'ouvrages, dont nous citerons les suivants : Dissertatio de punctorum hebræorum antiquitate, Halle, 1759, in-4; Grammaire hébraïque, Halle, 1745, in-8; Grammatica chaldaica, Gottingue, 1771, in-8 ; Grammatica syriaca, Halle, 1784, in-4; Grammatica arabica, avec un Avant propos sur le style poétique et historique des Arabes, ibid., 1771 et 1781, in-8; de l'Influence des opinions sur le langage, et du langage sur les opinions, Brême, 1762, in-4 (trad. en franç. par Mérian et Prémontval); De Trogloditis Seiritis et Themudæis; Sententia de chronologia Mosis ante diluvium et a diluvio ad Abrahamum, 1769, in-4; Compendium antiquitatum Hebræarum, 1753, in-4; Truité des lois matrimoniales par lesquelles Moise interdit l'union entre proches parents (en allemand), 2 édit., 1768, in-8; Introduction à la lecture des livres du nouveau Testament, 2e édit., 1787-88, 2 vol. in-4; Droit mosaïque, 4o édit., 1775 à 1780, 6 vol. in-8; Curæ in Actus apostolorum syriacos, cum commentariis criticis de indole, cognationibus et usu versionis syriacæ novi Testamenti, Gottingue, 1795, in-4; Compendium theologiæ dogmatica, Goltingue, 1760, in-8; en allemand, 1784, in-8; Explication de l'histoire de la sépulture et de

la résurrection de Jésus-Christ (en allemand), ou Réponse aux objections d'un anonyme, Halle, 1783 et 1785, in-8. Michaelis a écrit aussi sur les universités protestantes de l'Allemagne, sur les caisses d'épargnes; a publié un mauvais poème, intitulé Moïse, et a traduit de l'anglais le roman de Clarisse et la tragédie d'Agamemnon. Il fit plusieurs voyages en Allemagne, en Angleterre, se livra quelque temps à la prédication, et prêcha à Halle, à Gottingue et à Londres, dans la chapelle luthérienne. Michaelis a laissé des Notes ou Mémoires sur sa vie, qui ont été réunis dans 1 vol. avec la Notice d'Eichhorn, et une autre de Heyne, Leipsig, 1795, in-8.

MICHALLON (Claude), sculpteur né à Lyon en 1751, de parents pauvres, montra dès l'enfance beaucoup de dispositions pour l'art dans lequel il s'est illustré; il travailla quelque temps sans autre guide que la nature, et dès l'âge de 15 ans il exécuta quelques statues en bois qui lui valurent les encouragements de connaisseurs. Des amis de son père lui ayant facilité les moyens de venir à Paris, il y reçut les leçons de Bridan (voy. ce nom, 11, 220), puis de Coustou qui l'employa à la sculpture des mascarons du Louvre. Assidu au travail, il lisait la nuit dans son lit, au moyen d'une lampe de son invention. Ayant remporté le grand prix, il fit le voyage de Rome, où il se lia avec le peintre Drouais (voy. ce nom), et cet artiste de génie étant mort en 1788, Michallon obtint au concours d'exécuter en marbre le tombeau de son ami. Ce monument placé dans l'église de Sainte-Marie, in viá latá, établit sa réputation. Lors de l'assassinat de Basseville, Michallon revint à Paris, remporta différents prix décernés par le comité d'instruction, et présenta pour le terre-plein du Pont-Neuf un plan qui n'a point été exécuté. Il fit un beau buste de Jean Goujon, pour le Musée des monuments français ( voy. LENOIR). Son dernier ouvrage est le modèle d'une statue de Caton d'Utique, qu'il devait exécuter pour la salle du corps législatif. Il mourut des suites d'une chute, en août 1799, âgé de 48 ans.

* MICHALLON (Achille-Etna), paysagiste, fils du précédent, né à Paris en 1796, élève de David et de Valenciennes, n'avait que 12 ans lorsque ses essais attirèrent l'attention du prince Youssoupoff, qui lui fit une pension pour l'encourager dans ses études. Après avoir obtenu plusieurs médailles, il remporta en 1817, à l'unanimité des suffrages, le grand prix de paysage historique. Les tableaux qu'il envoya de Rome, parmi lesquels on distingue Vue du lac de Némi, Roland à Roncevaux, et le Combat des Lapithes et des Centaures, le placèrent au rang des maîtres. Il présenta à l'exposition de 1822, les Ruines du cirque, une Vue des environs də Naples et une Cascade suisse, qui confirmèrent la haute idée qu'il avait donnée de ses talents. Il fut employé par le duc d'Orléans à peindre différentes Vues du parc de Neuilly. La mort l'enleva aux arts le 24 septembre 1822, à peine àgé de 26 ans. M. Vanier, un de ses parents, prononça sur sa fosse un discours qui est imprimé, ainsi que le Catalogue de ses tableaux, études, peintures et dessins au nombre de 463. On a publié en 1827: Vues d'Italie et de Sicile, dessinées d'après nature par

Michallon, in- fol., précédé d'une Notice biographique.

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MICHAUD (Claude-Ignace-François), baron, lieutenant-général, né à Chaux-Neuve (Doubs), en 1751, capitaine au 1er bataillon de volontaires de son département, devint en peu de temps lieutenant-colonel, et fut fait, en mai 1793, général de brigade. Il se distingua à la division de droite de l'armée du Rhin, notamment à l'affaire du 12 septembre. Nommé général de division, il remplaça provisoirement Pichegru, dans le commandement en chef de l'armée, ouvrit la campagne par la reprise du fort Vauban, et quoiqu'avec des forces très-inférieures soutint les efforts de l'ennemi. Dans l'hiver de 1795, il attaqua le fort du Rhin de Manheim, et l'enleva après un bombardement de quatorze heures. Une blessure au genou l'ayant obligé de quitter l'armée, il reçut, dès qu'il fut rétabli, le commandement de la Flandre. Il fut aussi désigné par intérim général de l'armée d'Angleterre. En 1800 et 1801, il commanda divers corps en Italie, et se distingua au passage de l'Adige et du Mincio. En 1805, commandant en chef des troupes françaises en Hollande, et en 1806, gouverneur des villes anséatiques, il se trouvait l'année suivante à l'armée d'Allemagne, et il eut une grande part à la prise de Dantzig. Chargé, après la reddition de cette ville, du commandement de Berlin, il fut plus tard gouverneur de Magdebourg, et commandant des divisions militaires de l'Elbe et de la Saale. A la restauration, il fut nommé chevalier de Saint-Louis, grand officier de la légion-d'honneur et inspecteurgénéral d'infanterie. Mis à la retraite en 1816. II alla demeurer à Luzancy où il est mort, le 26 septembre 1835, dans sa 84° année. Le général Michaud était le doyen des lieutenants-généraux ; il avait eu sous ses ordres Desaix, Saint-Cyr et

Kléber.

** MICHAUD (Joseph), de l'académie française, né en 1767 au bourg d'Albens, en Savoie, après avoir achevé ses études au collége de Bourg, où son père était établi, vint en 1791 à Paris, et débuta dans la littérature par un Voyage au Mont-Blanc mêlé de vers. Lancé dans la société royaliste, il concourut dès lors, quoique fort jeune, à la rédaction de différents journaux de cette opinion. Après la chute du trône au 10 août, il fut obligé de se cacher; mais il ne tarda pas à se remontrer dans les rangs des adversaires de la révolution, et le 22 septembre 1792 (date remarquable), parut le 1er no de la Quotidienne, dont il il était un des fondateurs, et qu'il ne cessa de soutenir, malgré des périls et des embarras de plus d'un genre. Il parvint à échapper à la terreur, et, dès qu'il le put, recommença dans les journaux sa lutte en faveur de la monarchic. Au 13 vendémiaire, condamné à mort par conturnace, il fit annuler ce jugement un an après, et reprit encore la direction de la Quotidienne. Au 18 fructidor, compris dans la liste des condamnés à la déportation, il vint chercher un asile dans les montagnes du Jura, et charma l'ennui de sa solitude en composant le Printemps d'un proscrit, poème dans le geure descriptif, dont Chénier a parlé avec éloge dans son rapport sur les prix décennaux,

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