Lycée: ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 2

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P. Pourrat frères, 1838

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Pagina 342 - En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chair meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Pagina 257 - J'ai vécu plus que toi ; mes vers dureront moins ; Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie, A lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens. Avec toi l'on apprend à souffrir l'indigence, A jouir sagement d'une honnête opulence, A vivre avec soi-même, à servir ses amis, A se moquer un peu de ses sots ennemis, A sortir d'une vie ou triste ou fortunée En...
Pagina 293 - Qui n'est que juste est dur; qui n'est que sage est triste Dans d'autres sentiments l'héroïsme consiste. Le conquérant est craint, le sage est estimé : Mais le bienfaisant charme, et lui seul est aimé; Lui seul est vraiment roi; sa gloire est toujours pure; Son nom parvient sans tache à la race future.
Pagina 314 - C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime. Un esprit né chagrin plaît par son chagrin même. Chacun pris dans son air est agréable en soi : Ce n'est que l'air d'autrui qui peut déplaire en moi.
Pagina 351 - J'ai vu l'impie adoré sur la terre; Pareil au cèdre, il cachait dans les cieux Son front audacieux; II semblait à son gré gouverner le tonnerre, Foulait aux pieds ses ennemis vaincus : Je n'ai fait que passer, il n'était déjà plus.
Pagina 106 - J'ai cru en cela me conformer à l'idée que nous avons maintenant de cette princesse. La plupart de ceux qui ont entendu parler d'Andromaque ne la connaissent guère que pour la veuve d'Hector et pour la mère d'Astyanax. On ne croit point qu'elle doive aimer ni un autre mari, ni un autre fils. Et je doute que les larmes d...
Pagina 41 - D'un tel aveuglement daignez me dispenser. Le ciel, juste à punir, juste à récompenser, Pour rendre aux actions leur peine ou leur salaire, Doit nous offrir son aide, et puis nous laisser faire.
Pagina 41 - Et nous ne recevons ni crainte ni désir De cette liberté qui n'a rien à choisir ? Attachés sans relâche à cet ordre sublime, Vertueux sans mérite et vicieux...
Pagina 309 - Une douzaine de morceaux d'un goût exquis, pleins de grâce et de naturel, l'ont mis au rang des poètes les plus aimables. Ce sont de petits chefs-d'œuvre où il n'ya pas un mot qui ne soit précieux , mais qu'il est aussi impossible d'analyser que de traduire. On définit d'autant moins la grâce, qu'on la sent mieux. Celui qui pourra expliquer le charme des regards , du sourire , de la démarche d'une femme aimable, celui-là pourra expliquer le charme des vers de Catulle.
Pagina 324 - Il convient que c'est surtout au théâtre qu'il ne peut s'empêcher de désirer tout ce qu'il voit. Il avoue même à Cynthia qu'il a eu quelque goût pour une Lycinna , mais si peu , si peu , que ce n'est pas la peine d'en parler. Après tout , à juger de cette Cynthia par le portrait qu'il en fait , elle ne méritait pas plus de fidélité. Jamais femme n'eut plus de disposition à tourmenter, à désespérer un amant; et jamais amantne parut si malheureux et ne se plaignit tant que Properce.

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