Oeuvres de P. Corneille: avec les notes de tous les commentateurs ...Chez Lèfevre, libraire, rue de L'Éperon, No.6., 1824 |
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Pagina 11
... doux . DORANTE . Espérez mieux : il sort , et s'avance vers nous ' . Regardez - le marcher ; ce visage si grave , Dont le rare savoir tient la nature esclave , N'a sauvé toutefois des ravages du temps Qu'un peu d'os et de nerfs qu'ont ...
... doux . DORANTE . Espérez mieux : il sort , et s'avance vers nous ' . Regardez - le marcher ; ce visage si grave , Dont le rare savoir tient la nature esclave , N'a sauvé toutefois des ravages du temps Qu'un peu d'os et de nerfs qu'ont ...
Pagina 26
... doux , Je ne vous donnai rien qui ne fût tout à vous , Rien que l'ordre du ciel n'eût déja fait tout vôtre . ISABELLE . Le ciel m'eût fait plaisir d'en enrichir une autre ; Il vous fit pour m'aimer , et moi pour vous haïr : Gardons ...
... doux , Je ne vous donnai rien qui ne fût tout à vous , Rien que l'ordre du ciel n'eût déja fait tout vôtre . ISABELLE . Le ciel m'eût fait plaisir d'en enrichir une autre ; Il vous fit pour m'aimer , et moi pour vous haïr : Gardons ...
Pagina 35
... doux , Qu'il se serve du moins d'un autre que de vous . Ce n'est pas qu'après tout les volontés d'un père , Qui sait ce que je suis , ne terminent l'affaire ; Mais purgez - moi l'esprit de ce petit souci , Et si vous vous aimez ...
... doux , Qu'il se serve du moins d'un autre que de vous . Ce n'est pas qu'après tout les volontés d'un père , Qui sait ce que je suis , ne terminent l'affaire ; Mais purgez - moi l'esprit de ce petit souci , Et si vous vous aimez ...
Pagina 42
... doux ! Après tout , je le veux ; cédez à ma puissance . ISABELLE . Faites un autre essai de mon obéissance . GÉRONTE . Ne me répliquez plus quand j'ai dit : Je le veux . Rentrez ; c'est désormais trop contesté nous deux . SCÈNE II ...
... doux ! Après tout , je le veux ; cédez à ma puissance . ISABELLE . Faites un autre essai de mon obéissance . GÉRONTE . Ne me répliquez plus quand j'ai dit : Je le veux . Rentrez ; c'est désormais trop contesté nous deux . SCÈNE II ...
Pagina 48
... doux , le teint vif , et les traits délicats : Qui seroit le brutal qui ne t'aimeroit pas ? LYSE . De grace , et depuis quand me trouvez - vous si belle ? Voyez bien , je suis Lyse , et non pas Isabelle . CLINDOR . Vous partagez vous ...
... doux , le teint vif , et les traits délicats : Qui seroit le brutal qui ne t'aimeroit pas ? LYSE . De grace , et depuis quand me trouvez - vous si belle ? Voyez bien , je suis Lyse , et non pas Isabelle . CLINDOR . Vous partagez vous ...
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Parole e frasi comuni
ACTE ADRASTE aime Albe ALCANDRE amant amour ARIAS Aristote assez avoit beau beautés bras Camille Castille charmes cher Chimène chose ciel CLINDOR cœur colère combat comédie comte Corneille coup courage crime CURIACE d'Horace déja desirs devoir DIEGUE dieux digne dire discours dois doit don Diégue don Sanche douleur doux duumviri ELVIRE ennemis époux ÉRASTE esprit étoit femme FERNAND flamme Florilame foible foiblesse frère GÉRONTE gloire grace honneur honte hymen ISABELLE j'ai j'en joie JULIE l'amour l'honneur L'INFANTE laisse larmes lauriers LÉONOR LYSE m'en Madame main maîtresse malheur marquis de Vauvenargues MATAMORE Maures mort mourir noble parceque parler paroître passion père pièce pleurs poëte pouvoit PRIDAMANT punir qu'un raison rien Rodrigue rois Romain Rome Sabine sais sang SCÈNE Scudéri sentiments seroit seul Sire sœur sort souffrir soupirs supplice théâtre tragédie trépas vaincu vainqueur Valère venger vertu veux victoire VIEIL HORACE vois Voltaire yeux
Brani popolari
Pagina 367 - Puisse-je de mes yeux y voir tomber ce foudre, Voir ses maisons en cendre, et tes lauriers en [poudre, Voir le dernier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause, et mourir de plaisir!
Pagina 217 - Mais bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient, Leur courage renaît, et leurs terreurs s'oublient : La honte de mourir sans avoir combattu Arrête leur désordre, et leur rend leur vertu.
Pagina 150 - II faut venger un père, et perdre une maîtresse : L'un m'anime le cœur, l'autre retient mon bras. Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme, Ou de vivre en infâme, Des deux côtés mon mal est infini.
Pagina 195 - Me force à travailler moi-même à ta ruine. Car enfin n'attends pas de mon affection De lâches sentiments pour ta punition. De quoi qu'en ta faveur notre amour m'entretienne, Ma générosité doit répondre à la tienne : Tu t'es, en m'offensant, montré digne de moi ; Je me dois, par ta mort, montrer digne de toi.
Pagina 194 - Tu n'as fait le devoir que d'un homme de bien, Mais aussi, le faisant, tu m'as appris le mien. Ta funeste valeur m'instruit par ta victoire; Elle a vengé ton père , et soutenu ta gloire ; Même soin me regarde, et j'ai pour m'affliger, Ma gloire à soutenir, et mon père à venger.
Pagina 145 - D'un insolent discours ce juste châtiment I Ne lui servira pas d'un petit ornement. SCÈNE V. D. DIÈGL'E. O rage ! ô désespoir ! 6 vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers?
Pagina 306 - Que désormais le ciel, les enfers et la terre. Unissent leurs fureurs à nous faire la guerre; Que les hommes, les dieux, les démons et le sort, Préparent contre nous un général effort ! Je mets à faire pis, en l'état où nous sommes, Le sort et les démons, et les dieux et les hommes...
Pagina 178 - Moi, dont les longs travaux ont acquis tant de gloire, Moi, que jadis partout a suivi la victoire, Je me vois aujourd'hui, pour avoir trop vécu, Recevoir un affront, et demeurer vaincu. Ce que n'a pu jamais combat...
Pagina 175 - Sire, mon père est mort : mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux De se voir répandu pour d'autres que pour vous, Qu'au milieu des hasards n'osait verser la guerre, Rodrigue en votre cour vient d'en couvrir la terre.
Pagina 151 - Et l'autre indigne d'elle. Mon mal augmente à le vouloir guérir ; Tout redouble ma peine. Allons, mon âme ; et puisqu'il faut mourir, Mourons du moins sans offenser Chimène. Mourir sans tirer ma raison!