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» H. Étienne, enrichie de quelques notes, et également possédée » par Stanley. Tu as aussi les variantes, non-seulement d'un grand nombre de MMSS, dont quatre comparés pour la pre»mière fois [deux de Venise et deux de Cambridge], mais aussi » de toutes les éditions d'Eschyle, hors celle de Bothe qui est » sans valeur, puis les conjectures inédites des savans, rassem» blées par Askew; enfin les notes de tous les éditeurs avant Stanley, presque toujours dans leurs propres termes, et ex» traites de manière à ne rien omettre de ce qui peut servir à expliquer Eschyle, et à ne rien adınettre de ce qui serait superflu >> et trop conjectural. Tu trouveras aussi mes opinions interca»lées par-ci, par-là, et je te prie instamment, lecteur bienveil» lant, de les accueillir avec indulgence. Je n'ai rien voulu dire » qui pût offenser, ayant toujours présent l'avis de Markland: Quo eruditionis nomen, si barbarorum animos retineamus? Quo simulationem rei optimæ, si' absit veritas? Quid pro» dest, si pro mitibus', probis, modestis, benevolis erga om»nes homines, quales promittit literata institutio, ea nos di» mittat feroces, malignos, implacabiles omnibus qui à nobis dis» sentire ausi fuerint, etiam in nugis ?»

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A. B.. 16. OPUSCOLI DI SENOFONTE. Opuscules de Xénophon, traduits du grec en italien par plusieurs gens de lettres. Vol. 1 et 2. Milan, 1819 à 1823; Sonzogno.

17. COMMENTATIO DE CHRYSIPPI VITA, DOCTRINA ET RELIQUIIS; par F. N. G. BAGUET. (Ann. Acad. Lovan., 1822.)

La dissertation du jeune philologue, formant 374 pag. in-4., a valu à l'auteur une médaille d'or de la part de l'Académie de Louvain, où il a fait ses études. Chrysippe était un des chefs de la secte stoïque : les anciens parlent de lui avec une grande estime. S'il est vrai qu'il a écrit 780 ouvrages, il ne faut pas s'étonner qu'un si gros bagage ne soit pas parvenu à la postérité; mais peut-être la plupart de ces ouvrages n'étaient-ils que de petits traités ou de simples articles et encore 780 petits traités sont beaucoup. Cicéron, dans son premier livre des lois, et dans son troisième des fins, a profité des écrits de Chrysippe, et peut-être a-t-il contribué à faire oublier l'original où il avait puisé. M. Baguet traite, dans le premier chapitre, de la vie du philosophe grec; dans le second il expose sa doctrine, et envisage Chrysippe comme orateur et comme philosophe; dans le dernier chapitre

enfin, il a rassemblé ce que les anciens nous ont fait connaître des titres et du contenu de ses ouvrages. Dans cette partie, trèsétendue, M. Baguet répète plusieurs passages qu'il a déjà don-, nés dans le 2o. chap.

Le même auteur a fait paraître à Louvain, en 1823, une dissertation inaugurale, contenant un commentaire sur Dionis Chysostomi orat. VIII.

18. On a publié à Leipzic un traité de M. Harless sur les Fragmens d'Épicharme, qui, selon plusieurs savans, a été l'inventeur de la comédie. D'après le savant critique allemand, Épicharme est né en Sicile entre la 60o. et la 62o. olympiade, et il fut un des élèves de Pythagore vers la 68°. Ses comédies furent représentées à Syracuse sous Gélon. En examinant la question si Épicharme fut réellement l'inventeur de la comédie, M. Harless fait observer qu'il y a des indices d'auteurs comiques plus anciens que lui, mais il est d'opinion que celui-ci perfectionna la comédie, et en changea tout-à-fait l'économie. L'auteur a aussi donné un catalogue des pièces d'Épicharme, qui est sans contredit plus complet que celui de Fabricius et de Meursius. (New month. Mag., avril 1824, p. 168.)

M.

19. PALEOROMAICA, OR HISTORICAL AND PHILOLOGICAL DISQUISITIONS. Recherches historiques et philologiques sur la question de savoir si le style hellénistique n'est pas du latin-grec? Si la quantité des mots nouveaux dans le Nouveau Testament grec d'Elzevir n'est pas formée du latin; et si l'hypothèse que le texte grec de plusieurs manuscrits du Nouveau Testament est une traduction ou une retraduction, n'éclaircit pas plusieurs passages, n'explique pas les différentes leçons, etc. In-8. (prix: 16 s.) Londres; Murray.

20. HANDBUCH DER PHILOLOGISCHEN BÜCHERKUNDE. Manuel de la Bibliographie philologique; par J. Phil. KRABS. 2 parties prix: 5 rthlr. 8 gr. Brème. Hayre; 1823.

21. A PRACTICAL GERMAN GRAMMAR. Grammaire allemande pratique, ou méthode nouvelle et facile pour acquérir une connaissance complète de la langue allemande, à l'usage des écoles et de l'instruction privée; par John ROWBOTHAM. I vol. in-8 de 347 p., avec un modèle gravé d'écriture allemande. Londres; 1824; Baldwin, Cradock et Joy.

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Cet ouvrage est divisé en 2 parties, dont la 1re. comprend les lettres, les règles générales de la prononciation, l'orthographe et les neuf parties du discours. A l'exemple de la plupart des grammairiens allemands, l'auteur adopte 5 déclinaisons, ayant senti probablement la difficulté d'établir d'une manière assez juste les nuances qui n'en caractériseraient que quatre; d'autres en reconnaissent même jusqu'à huit. Il présente sous la forme de tableaux synoptiques, auxquels on peut facilement recourir dans le besoin, et qui ont le grand avantage, en parlant aux yeux, de se graver aisément dans la mémoire, 1o. la plupart des terminaisons qui déterminent le genre des substantifs; 2°. les terminaisons des 5 déclinaisons dans tous les cas, excepté le nominatif singulier; 3°. les terminaisons du nominatif singulier propres à telle ou telle déclinaison pour les trois genres; 4°. celles de chaque personne dans tous les temps du verbe régulier, enfin un tableau complet des verbes irréguliers, par ordre alphabétique.

La seconde partie comprend la syntaxe. Toutes les règles ou remarques importantes sont accompagnées d'exemples ou d'exercices faciles; la marche progressive est convenablement graduée et presque insensible, et en général l'auteur a tâché d'être concis et clair, autant que le permet la nature du travail.

L'ouvrage est terminé par 10 pages de dialogues familiers, et une table des abréviations usitées en allemand.

G. 22. LES DIALECTES DE LA BAVIÈRE exposés sous le rapport grammatical; par J. A. SCHMELLER; avec un recueil de proverbes, chansons, contes, etc., dans les divers dialectes du royaume, et une petite carte géographique des langues. In-8. 568 p. Munich; 1821.

Les 6 premiers chapitres traitent de la langue, de la prononciation, des dialectes de la Germanie, du haut-allemand, et enfin de la Bavière. L'auteur admet trois nuances ou dialectes du haut-allemand, qu'il appelle dialectes du Haut-Rhin, du LechOccidental et du Lech-Oriental. Il donne des échantillons de ces divers dialectes, ainsi que des patois du moyen et du bas Rhin, de la Rhone, du haut et du moyen Mein, de la Saale saxonnect de la Rednitz. Le 2o. volume doit contenir le dictionnaire. Cet ouvrage est généralement fait avec soin.

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23.

MYTHOLOGIE.

AMALTHEA, ODER MUSEUM DER KUNST, MYTHOLOGIE UND BILDLICHEN ALTERTHUMSKUNDE. Amalthée, ou Musée de la mythologie et de l'archéologie des arts; publié, conjointement avec plusieurs amis de l'antiquité, par C. A. BOETTIGER. Leip zig; 1820-22; to. I et II.

Le premier morceau de ce recueil archéologique est une dissertation sur un bas-relief de la galerie Giustiniani, relatif au culte de Jupiter. M. Bottiger prétend que Jupiter ayant commandé les Crétois, ses compatriotes, et les ayant, le premier, armés de bronze, reçut dans la suite des honneurs divins, et que c'est de là qu'est venu son culte. Des excursions sur les fêtes des indigènes, sur les danses guerrières, sur les symboles relatifs áux abeilles, sur l'origine et les formes de la corne d'Amalthée, enfin sur l'aigle dans les frontons des temples, sont jointes à cet article. Vient ensuite un fragment de feu Spohn sur les hiéroglyphes, et sur la manière de les expliquer : l'auteur réfute surtout Sickler, qui avait proposé d'expliquer les hiéroglyphes à l'aide des langues sémitiques. Grotefend, dans un article sur l'iconographie persane, cherche à expliquer un cylindre persan, gravé dans le recueil de Caylus. L'éditeur y a joint une notice sur les prétendus serpens de la baguette de Mercure: illes regarde comme une défiguration des branches d'olivier qui enveloppaient cette baguette. Dans la dissertation sur les trépieds, Ottfried Müller a donné de nouveaux développemens à sa dissertation de Tripode delphico: l'auteur attribue l'origine du trépied aux idées du culte de Bacchus. Dans l'explication mythologique des bas-reliefs trouvés à Égine, Thiersch fait voir que, par ce monument, on a voulu célébrer les Éacides, qui jouissaient presque d'honneurs divins à Égine. Hirt a expliqué un bas-relief représentant Médée et les Péliades. Le premier volume contient encore un long mémoire de Hirt sur la partie technique et matérielle des arts chez les Grecs; une dissertation de Larcher sur une petite statue antique du Musée de Berlin (l'Amour jouant aux osselets); une notice ar une médaille de Zancle; des notes sur les antiquités de la galerie de Florence, par H. Meyer; des observations critiques sur ou plutôt contre la nouvelle édition des OEuvres de Visconti, par Koeler; des observations sur l'ancien musée Borgia, par Hee

G. TOME II.

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ren; une description du musée glyptographique de Munich, par Schlichtegroll; une notice sur l'antiquité de la ville de Velléia; enfin, une dissertation sur un hermaphrodite trouvé en 1817.

Le deuxième volume contient d'abord la suite du long mémoire de Hirt, commencé dans le volume précédent. L'auteur veut prouver que c'est des Égyptiens, du temps de Psammétichus, que les Grecs ont reçu les arts. Pour se débarrasser des objections, l'auteur prétend que les renseignemens fournis par Homère ne prouvent point que les Grecs aient beaucoup cultivé les arts jusqu'alors. Ce système n'est pas très-bien soutenu. Grotefend continue, dans le second volume, son iconographie grecque, en s'occupant surtout des figures représentant des hommes ailés, qu'on trouve fréquemment sur les monumens de la Perse; Nöhden a inséré une dissertation sur le buste colossal de Memnon, rapporté de l'Égypte par Belzoni, et déposé au musée britannique; Meyer a continué ses remarques sur les antiques de la galerie de Florence; Schorn a décrit 6 statues de Pallas appartenant au musée de Dresde; Sillig a cherché à expliquer l'inscription du casque d'Onatas; Jakobs, reprenant l'expression de Strabon oxopyx, si souvent débattue, a proposé, avec Tyrrwhitt, la leçon оñά; Siebelis a décrit le fameux coffre de Cypsélus; Osann a expliqué des inscriptions gravées sur des monumens antiques; Hirt a fait connaître un vase peint, ayant pour sujet Neptune et Amymone. L'éditeur y a joint des dissertations sur cette fable; il regarde le trident de Neptune comme emprunté des pêcheurs de thon, qui en sont armés. Une notice de Levezow, sur le musée royal des antiques à Berlin, termine ce 2o. volume. D.

ARCHEOLOGIE, NUMISMATIQUE.

24. ANTIQUITÉS ÉGYPTIENNES. Extrait des lettres de M. Champollion le jeune, datées de Turin, les 9 et 14 juin 1824.

M. Champollion le jeune s'étant rendu, sous les auspices de S. M., à Turin, pour y étudier la collection d'antiquités égyptiennes provenant de M. Drovetti, et qui forme aujourd'hui le musée royal égyptien de S. M. le roi de Sardaigne, nous a déjà fait connaître quelques-uns des principaux monumens de ce musée. Nous tirons de ses lettres la notice suivante : D'après

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