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SECTION DE MITRAILLEUSES DU SOUSLIEUTENANT CLEON;

SECTION DE GRENADIERS DU 1er BATAIL LON:

ESCOUADE D'ATTAQUE DE LA COMPAGNIE 21/3 DU GENIE;

Chargé de l'attaque de tranchées allemandes, s'est élancé à l'assaut sous la conduite de son chef, le commandant Dupont, avec un ordre, une gaité et une fougue, qui ont fait l'admiration de tous ceux qui ont pu y assister. Le tir de l'artillerie ayant légèrement tardé à être allongé, s'est couché, puis a repris la marche au commandement, suivant pas à pas l'allongement du tir avec une discipline et un mépris du danger qui sont tout à l'honneur du chef qui le commandait. S'est maintenu pendant deux jours sur les positions conquises malgré un bombardement exceptionnellement intense et trois contre-attaques redoutables, donnant ainsi à la fois le plus bel exemple d'audace et de ténacité.

LE 2 BATAILLON DU 155 RÉG. D'INFAN

TERIE.

PREVOT, commandant du 158 rég. d'infanterie: appelé à occuper une position au moment meine où une contre-attaque ennemie menaçait de l'emporter, s'y est porté malgré un tir de barrage très meurtrier et a fait preuve d'une bravoure et d'une endurance incomparables, sous le commandement de son chef, lo commandant Prévot. en tenant près de soixante heures sous un bombardement d'artillerie dlune violence inouie et en repoussant victorieusement quatre contre-attaques.

LE ROND (Henri-Louis-Edouard), lieutenantcolonel breveté commandant le 12 rég. d'artillerie commandant de l'artillerie d'une division, par son activité, son zèle, et une connaissance approfondie des nécessités actuelles, des engagements, a su imprimer aux troupes sous son ordre un dévouement inlassable. toujours en éveil de jour et de nuit. Grâce à Texcellence de ses dispositions pour le réglage du tir des batteries et à une liaison intime avec l'infanterie de ire ligne et avec le commandement a coopéré largement à la brillante réussite de l'attaque d'une position par le 158 rég. d'infanterie, le 15 mars et jours suivants. Officier de grande valeur morale et intellectuelle.

DUPONT (Pierre-Théophile-Marie-Aimé), chef de bataillon au 158 reg. d'infanterie : sortant lui-même le premier de la parallèle d'attaque a enlevé brillamment son bataillon à l'attaque des tranchées allemandes, s'en est emparé et s'y est maintenu deux jours, grâce à ses excellentes dispositions, malgré une contre-attaque redoutable et un bombardement intense d'artillerie lourde. A été tué dans l'après-midi du 16 mars par un obus de gros calibre. Etait l'âme de son bataillon dont il était adoré.

BERNIOLLE (Emile-Lucien-Georges), chef d'oscadron au 12 rég. d'artillerie chargé du commandement d'un groupement de batteries au cours des combats de mars, a fait preuve dans des circonstances particulièrement difficiles, des plus solides qualités: sang-froid. énergie et valeur professionnelle. S'était déjà distingué au cours des combats de novembre. (Citation a l'ordre de la division.)

MAIRE (Charles-Marie), capitaine au 158 rég. d'infanterie: a montré l'intrépidité la plus digne d'éloges en se mettant à la tête de sa compagnie pour la lancer sur la tranchée de première ligne, àl'attaque d'une position; est entré le premier dans la tranchée et a été tué au moment où, debout sur le parapet, il surveillait l'exécution de ses ordres pour l'occupation. Tué d'une balle en plein cur, a eu la force de dire à son agent de liaison: « Passez le commandement au lieutenant Fery. Je meurs pour Dieu et pour la France,

TURBERT (Cari-Alfred), capitaine au 158 rég. d'infanterie officier des douanes, est venu sur le front, sur sa demande; a enlevé sa compagnie à l'attaque de flanc des tranchées allemandes avec une bravoure exceptionnelle, dont il était d'ailleurs coutumier, et, grâce à la rapidité de son mouvement, a coopéré brillamment à la prise de cent dix prisonniers allemands; a organisé ensuite la position conquise avec une méthode, une ténacité et une fermeté remarquée de tous; a été tué par un éclat d'obus le 10 mars.

THIRION (Alfred-Modeste-Antonin), capitaine à l'état-major d'une brigade d'infanterie officier d'état-major plein d'ardeur, d'allant, de vaillance, de ténacité et de patriotisme qui, depuis le début des opérations n'a cessé de se prodiguer et a fait preuve en toutes circonstanccs des plus belles qualités militaires. A, en particulier, contribué au succès des opérations du 15 au 18 mars par une collaboration dévoué et éclairée, aussi bien dans la préparation que dans l'execution des attaques.

DE ROQUETAILLADE (Marie Benoit-FrançoisJoseph), sous-lieutenant de réserve au 158 rég. d'infanterie entraîné par son ardeur et son courage, s'est précipité avec sa section jusqu'aux abords immediats d'un village, à la poursuite de fuyards allemands. A été tué où il menaçait de son revolver un groupe de d'un coup de fusil à bout portant au moment soldats ennemis pour l'obliger à se rendre.

LE BALLE (Alexandre - Edouard-FrançoisPierre), sous-lieutenant au 158 rég. d'infanterie a brillamment entrainé sa section à taque d'une position. Son capitaine ayant été l'assaut des tranchées allemandes, lors de l'attué, a pris le commandement de la compagnie et a su la maintenir sur le terrain conquis, malgré plusieurs bombardements d'artillerie lourde et les contre-attaques ennemies. Déjà blessé.

BOIS (Thomas-Léon), sous-lieutenant de réserve au 158 rég. d'infanterie : par sa vigilance et son sang-froid, a éventré pendant une nuit obscure une contre-attaque ennemie, a résisté avec l'énergie la plus admirable à la poussée de l'adversaire et, maintenant sa section en place jusqu'au bout, a obligé l'ennemi à se retirer en lui infligeant des pertes sérieuses.

CHAINE (Pierre-Marie-Jean-Baptiste), souslieutenant de réserve au 158 rég. d'infanterie: est tombé blessé en entrainant sa section avec vigueur à l'attaque des tranchées d'uue position. N'a cessé de faire preuve, depuis sept mois de campagne, de la bravoure la plus remarquable.

COTTON (Pierre-Anatole), sous-lieutenant de réserve au 158 rég. d'infanterie: a fait preuve des plus belles qualités militaires depuis le commencement de la campagne. A pris le commandement de sa compagnie au cours du combat et l'a maintenue sur ses positions, malgré la violence des bombardements. A contribué par son action énergique à repousser une contre-attaque. Déjà blessé à un combat.

BOUR (Charles-Jacques), sous-lieutenant de réserve au 158 rég. d'infanterie : a fait preuve d'un élan, d'un entrain et d'un courage incomparables, en chargeant l'ennemi et en conservant avec une poignée d'hommes le terrain conquis, dans une contre-attaque de nuit.

TATON (Laurent-Marie), lieutenant au 50 rég. d'artillerie très belle conduite depuis le début de la campagne; s'est signalé dans le commandement d'une section d'artillerie de petit calibre, particulièrement du 17 au 22 mars, où il a remplacé un de ses pointeurs blessés, jusqu'au moment où, grièvement blessé au ventre et aux deux bras, il a dû être évacué.

BRUCHON (Joseph,sous-lieutenant au 109 rég. d'infanterie aux tranchées devant un village, le 8 mars, blessé une première fois à la joue en reconnaissant le point d'appui, a été tné de plurieurs balles à la tête au moment où il se por

tait en avant.

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GRANDCLAUDON (Henri), sergent-major au 158 rég, d'infanterie, mle 5904: blessé au cours d'un violent bombardement, est revenu à peine pansé reprendre sa place dans des circonstances particulièrement difficiles, donnant à tous l'exemple du calme et de la bravoure.

NARDIN (Victor), sergent au 158 rég. d'infanterie, me 0813 grièvement blessé à son poste de chef de grenadiers de sa compagnie, a fait preuve d'une énergie et d'une abnegation peu hommes et en assurant la transmission de son communes, en continuant à encourager ses

commandement à un autre sous-officier.

BEAU Louis), sergent au 158 rég d'infanterie, mie 4763;

BION (Louis), sergent au 158o rég. d'infanterio, me 5621;

BENOIT (Jean), sergent au 158 rég.d'infanterie, mle 5606:

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Après avoir montré pendant l'assaut un noble exemple de la bravoure dont ils faisaient preuve à toute occasion sont tombés mortellement frappés, en cherchant à exécuter, sous le feu, les ordres du commandant de compagnie pour l'organisation de la position conquise.

GARRIC (Camille), caporal au 158 rég. d'infanterie, mie 6351: grièvement blessé en sautant courageusement dans un boyau occupé par l'ennemi.

DAVID (Jean), caporal au 158e rég. d'infanterie: après avoir fait preuve d'une grande brayoure et d'un calme superbe à l'assaut des tranchées allemandes. à été morteilement frappé en allant chercher un camarade grièvement blessé et complètement exposé au feu.

CURNILLON (Joseph), caporal au 158a rég. d'infanterie, me 01106: grièvement blessé, est resté toute l'après-midi dans la tranchée, sous un bombardement intense, relevant le moral de tous par le courage avec lequel il supportait ses souffrances, et refusant de se laisser emmetion aient été évacués. ner avant que tous les autres blessés de sa sec

RAYMAUD (Paul), caporal au 158e rég. d'infanterie, me 03824: blessé en barrant un boyau sous le feu et au contact immédiat de l'ennemi, est resté à son poste toute la journée et n'a consenti à aller se faire panser que sur l'insistance de son lieutenant.

MOREL (Henri), adjudant au 158 rég, d'infanterie, mle 4145: revenu sur le front depuis peu sur sa demande, après blessure, a donné, au cours des combats des 15 et 16 mars, l'exemple d'une bravoure et d'une ténacité incomparables, tant en entrainant sa section à l'assaut qu'en aidant son commandant de compagnie à organiser la position conquise sous un bombardement extrêmement violent.

BERTHELOT (Léon), sergent au 158° rég. d'interie, me 5232: a fait preuve des plus belles qualités de bravoure et d'énergie au cours de l'assaut donné dans un boyau ennemi, lors de la contre-attaque du 18 mars.

MENON (Joseph-Emile), sergent au 158 rég. d'infanterie, no me 01669: très belle attitude au feu. N'a cessé sous le bombardement le plus violent de maintenir sa mitrailleuse en état de tirer. Le tireur et les deux chargeurs ayant été tués ou blessés, a fait lui-même le service de sa pièce et a contribué puissamment, par son exemple, à maintenir le moral des camarades

de combat.

BLOND (Maurice), sergent au 158 rég. d'infanterie, me 5691: a lutté avec énergie et sangfroid, lors de la contre-attaque allemande du 16 mars, tenant dans un boyau jusqu'au dernier moment avec quelques hommes. Entouré par un ennemi supérieur en nombre et fait prisonnier a pu tromper sa vigilance et rentrer dans les lignes françaises.

PICHON (Camille), soldat de 1re classe au 158 rég. d'infanterie, me 5679, agent de liaison de la compagnie. Un obus ayant tué son capitaine deux agents de liaison et détruit le téléphone, a assé néanmoins la liaison, sans so troubler avec le même calme qu'en temps da paix, sous un bombardement d'une violence inoule. N'a cessé de donner l'exemple de la bravoure la plus intrépide.

CHAPPANT (Alexandre-Ernest), soldat an 158 rég. d'infanterie, me 05637: armurier d'une mitrailleuse, a eu sous le feu une très belle conduite. A très intelligemment secon 16 son chef de section et a remplacé au service de la pièce les chargeurs tués. Enseveli luimême sous un obus et fortement contusionne, est resté à son poste de combat, et ne s'est fait soigner que la relève effectuée.

DOURILIE (André), soldat au 153 rég d'infanterie, mie 7769 a été pour tous les camarades un magnifique exemple de bravoure, jusqu'au moment où il a été tué à son poste de combat.

DORON (André-Léon), soldat téléphoniste au 158 rég. d'infanterie, m' 013325: a participe avec le plus grand sang-froid à l'attaque da 15 mars et installé un poste téléphonique dans une des tranchées conquises A te tue à son

poste par un obus. Coutumier d'actes de courage extraordinaires.

RAMEAU (Eugène), lieutenant de réserve au 237 rég. d'infanterie: ayant été blessé assez sèrieusement au bras, a refusé de quitter la tranPOIGNON (Henri), soldat au 158e rég. d'infan-chée et la section de mitrailleuses qu'il comterie, me 5674 pendant un tir extrêmement mandait. Ne s'est laissé relever que sur l'ordre violent d'artillerie lourde, n'a pas hésité à aller de son colonel, alors que son état avait empiré porter un ordre. A été frappé en accomplissant par suite de soins insuffisants. sa mission.

GRAILLET (Pierre-Joseph), soldat téléphoniste au 158 rég. d'infanterie: a participé avec le plus grand sang-froid à l'attaque du 15 mars et a installé un poste téléphonique dans une des tranchées conquises. A été grièvement blessé à son poste par un éclat d'obus.

GRINCOURT (Louis-Adolphe), capitaine au 44 bataillon de chasseurs: a été un exemple constant de bravoure et d'entrain pour la compagnie qu'il commande, vient encore de se signaler en se jetant avec une poignée d'hom

mes dans un entonnoir formé en avant de ses tranchées par l'explosion d'une mine pour lancer des pétards sur l'ennemi qui, par une violente fusillade, empêchaient les chasseurs de retirer leurs camarades ensevelis.

BERRINGER (Julien-Paul), sergent au 44 bataillon de chasseurs, me 0637: ayant demandé à faire partie d'une équipe de volontaires destinée à tenter un coup de main, a fait preuve du plus grand courage en entrainant ses hommes sous le feu; a été tué en sautant dans la tran

chée allemande.

KARDEL (François), sergent fourrier au 44 bataillon de chasseurs, m'e01595: ayant demandé à faire partie d'une équipe de volontaires destinée à tenter un coup de main, a fait preuve du plus grand courage en entraînant ses hommes sous le feu; a été tué en sautant dans la tranchée allemande.

BERTHET (René-Auguste), caporal au 44 bataillon de chasseurs, me 0630: ayant demandé à faire partie d'une équipe de volontaires des tinée à tenter un coup de main, a fait preuve du plus grand courage en entraînant ses hommes sous le feu. A été tué en sautant dans la tranchée allemande.

DUMONT (Maurice-Charles), caporal au 44 bataillon de chasseurs, me 01697: a été tué au moment où, sans se soucier du danger qu'il courait, il se précipitait au secours de ses camarades ensevelis par suite de l'explosion d'une mine allemande. A toujours fait preuve de la plus grande bravoure depuis le début de la guerre.

JUSTE (Paul-Louis), chasseur de 1re classe au 44 bataillon de chasseurs, mie 02451: a rapporté dans les lignes française son lieutenant qui avait été blessé dans la tranchée alle

mande. Est retourné ensuite dans cette tranchée jusqu'au moment où il a été blessé luimême.

LIEBAULT (Joseph-René), chasseur de 1re classe au 44 bataillon de chasseurs, me 0753: détaché comme pionnier à la compagnie du génie et apprenant que ses camarades devaient tenter un coup de main, a demandé, bien qu'exempt de service ce jour-là, à faire partie du groupe d'attaque avec lequel il s'est particulièrement distingué. A été grièvement blessé en retonrnant chercher un blessé.

VUILLEMIN (Jules), sous-lieutenant au 237 rég. d'infanterie: n'a cessé d'avoir en toutes cir constances la plus belle attitude au feu; a pris avec empressement, dans un poste dangereux et dans des conditions difficiles, la place d'un camarade momentanément hors de combat.

PIJEONNAT (Constant), soldat au 269 rég. d'infanterie (matricule 014.031): s'est présenté comme volontaire pour faire partie d'une contre-attaque. A été tué au moment où il préparait un passage à travers les décombres d'une maison que l'artillerie ennemie venait de dé

molir.

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MARTIN (Henri), sergent au 21• rég. d'infanterie (m 5467): le 7 mars 1915, a entraîné sa section à l'assaut avec vigueur et énergie, est tombé mortellement frappé à proximité d'une tranchée ennemie. Avait toujours fait prenve du plus grand courage.

PERREAU (Robert), sergent au 21a rég, d'infanterie (mie 8012): le 7 mars, a été grièvement blessé en entraînant sa section à l'assaut d'une tranchée ennemie.

PLUMAUZILLE (Victorin), caporal au 21e rég. d'infanterie (m1* 8621): le 7 mars, s'est particulièrement fait remarquer en défendant l'accès d'une tranchée de première ligne prise d'enfilade par l'ennemi. A été blessé morfelle

EECKHOUT (Edmond-Carlos-Désiré), sergent au 10 rég. du génie, compagnie 20/11 (me 04572): ayant reçu l'ordre d'effectuer le débourragement à son poste. d'un fourneau allemand, a conduit ce travail périlleux avec énergie et sang-froid, a réussi dans sa mission malgré l'explosion d'un cajeté lui-même à terre: s'est aussitôt porté au mouflet ennemi qui a tué un sapeur et l'a prosecours du sapeur dans une atmosphère rendue irrespirable par les gaz délétères.

NIRRENGARTEN (Alphonse-Joseph), sapeur au 10 rég. du génie, compagnie 20/11 (mle 06715): s'est propose spontanément pour couper l'amorçage d'un fourneau de mine allemand que venait de découvrir une équipe voisine. A réussi dans sa mission. A été tué par un camouflet au moment où il retirait la dernière caisse d'explosifs du fourneau ennemi.

DESROCHES (Jean), soldat au 21a rég. d'infanterie, me 8138: le 7 mars 1915, a été placé pendant deux jours dans un poste très dangereux à quelques mètres de l'ennemi, d'où l'on voyait fréquemment des observateurs ennemis. A pu mettre en application ses qualités de tireur excellent et calme est resté à son poste jusqu'au moment où il est tombé mortellement frappé par un eclat d'obus. N'a mérité que des éloges depuis le début de la campagne.

MOISSON (Charles), adjudant au 109 rég. d'infanterie, me 30 aux combats du 8 mars a été tué au moment où il ramenait à l'attaque sa section soumise à un violent bombardement.

PAVY (Jean-Baptiste-Eugène), sapeur au 10 rég. du génie, compagnie 20/11, mie 2967: enseveli avec plusieurs camarades au fond BROSSER (Edouard, aspirant au 109 rég. d'une galerie de mine, à la suite de l'explosion d'infanterie, me 6912: aux tranchées devant d'un fourneau allemand, a remonté constam-un village, le 8 mars, a été tué au moment où ment le moral des survivants pendant vingt-il sortait de sa tranchée en entrainant ses homsix heures et les a fait travailler au déblaie-mes à l'attaque. ment à la rencontre de l'équipe de sauvetage. OUDIN (Lucien), sergent au 103 rég. d'infanBEDEAU (Achille), adjudant de réserve auterie, mie 012 63: aux combats du 8 mars, a 12 rég. d'artillerie' du G. P. A. d'une armée, mle 4150 ayant établi, de sa propre initiative, un canon de tranchée dans une tranchée avancée qui venait d'être conquise, a maintenu, le 5 mars, lors d'une contre-attaque ennemie son équipe en action jusqu'au dernier moment, et a été tué à son poste.

GOISET (Joseph-Alfred-Camille), sergent de réserve au 21e reg. d'infanterie (no mie 013598): fortement contusionné le 7 mars, au moment où la compagnie se portait en renfort sous un feu violent d'artillerie, est revenu malgré l'avis du médecin reprendre le commandement de sa demi-section. S'est déjà distingué en maintes circonstances, notamment aux combats des 4. 5 et 10 octobre 1914.

SARLES (Paul-Auguste), soldat brancardier au 17 rég. d'infanterie (no me 03914): le 13 mars, prévenu qu'un homme de la compagnie venait d'être gravement blessé, n'a pas hésité, pour lui porter secours, à traverser un espace découvert violemment et constamment battu par les balles ennemies et ou plusieurs hommes avaient trouvé la mort. A été frappé mortelle

FAVRE, sous-lieutenant au 6e rég. de tirailleurs de marche: a conduit avec la plus belie intrépidité sa section à l'attaque d'un boyau.ment. Blessé mortellement, a crié à plusieurs reprises En avant les tirailleurs, qu'on ne fache pas! »

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GIRARDEY (Léon-Charles), sergent rengagé au 21 rég. d'infanterie, me 8613: le 7 mars 1915, a été blessé mortellement par un éclat d'obus en maintenant ses hommes en observation pendant un bombardement dans une tranchée très proche de l'ennemi.

été tué en établissant à 10 mètres de l'ennemi, un barrage dans un boyau battu par les balles.

PIQUÉE (Eugène), sergent au 109 rég. d'infanterie, m 0.228: aux combats du 9 mars, au moment où l'ennemi s'avançait à l'attaque, s'est dressé au-dessus de la tranchée pour dominer sa troupe exposée au feu et la rassurer, Aété mortellement blessé.

d'infanterie, mte 666: aux tranchées le 8 mars, DIEUMEGARD (Emile). sergent au 109 rêg. avoir essuye quelque coups de feu, n'a pas rentre une première fois de patrouille après hésité à y retourner pour completer ses renseignements; a été tué.

LANG (Octave), sergent au 109• rég. d'infanterie, mle 511; aux combats du 10 mars, a été tué d'une balle à la tête, après avoir lui-même tue trois Allemands qui lançaient des bouteilles de liquide entlamme.

CHASSEY (Louis), caporal au 109 rég. d'infanterie, me 4816 aux combats du 9 mars, s'est offert spontanément pour aller reconnaitre le point exact d'où partait un jet de bombes continu et meurtrier; s'est avancé en rampant jusqu'à 20 mètres de la tranchée ennemie et a abattu d'un coup de fus l l'homme qui lançait les engins, ce qui a arrêté net le bombardement.

GARNIER (Pierre), caporal au 109a rég. d'infanterie, me 6145: aux combats du 8 mars, été tué en chargeant à la balonnette pour arrêter une contre-attaque ennemie.

LÉGLISE (Denis), caporal au 100 rég. d'infante

MALCUIT (Irénée), sergent au 21e rég. d'infanterie, me 6296 le 6 mars, a fait preuve d'un grand courage en lançant 20 grenades sur une mitrailleuse et ses servants, a été blesse grièrie, mi 4015: aux com at du 9 mars, a été blessé vement le lendemain en transportant un canon lance-grenades de l'ancienne tranchée à la nouvelle.

GABAYET (Jules), soldat au 97 rég. d'infanMOROT (Edouard), sergent au 21 rég. d'infanterie, me 1272: ayant accompagné son lieute- terie, me 5812: le 5 mars, a conduit avec nant, chef de section, dans le but de remettre calme et méthode sa demie-section sous le feu en état un réseau de fil de fer et voyant son de l'artillerie. Le 6 mars, en se portant à l'atofficier blessé, a essayé, malgré les protesta- taque d'une tranchée ennemie, a reçu une tions de ce dernier qui lui défendait de s'ex-balle dans la poitrine, s'est soulevé pour conposer plus longtemps de le trainer hors de la tinuer le mouvement en avant et a été mortelzone dangereuse, malgré une fusillade nourrie et ajustée, jusqu'au moment où une nouvelle balle vint achever le blessé dans ses bras.

d'une balle à la tête, au moment où il construisait, dans l'eau jusqu'à la ceinture, un barrage dans un boyau occupé dans l'ennemi. N'a quitté son poste qu'épuisé par la perte de sang et après avoir donné à tous l'exemple de la plus grande bravoure et encourage, en partant, les travailleurs à continuer le barrage.

MICHIEL (Marie), soldat au 109° rég. d'infanterie, mie 05310: aux combats du 9 mars, portant un ordre comme agent de liaison, a été tué d'une balle à la tête en franchissant un tas de cadavres qui l'obligeait à se découvrir et à JANESTIE (Louis), sergent au 21e rég. d'in- s'exposer aux balles ennemies, s'est toujours

lement atteint d'une balle à la tête.

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montré depuis le début de la campagne dévoué et audacieux.

VILLARD (Louis), soldat au 109e rég. d'infanterie in 5680: aux tranchées, dans la nuit du 8 au 9 mars, a été blessé en obstruant sous un feu visient, un boyau pris d'enfilade par l'ennemi et où de nombreux camarades avaient déjà été tués les jours précédents.

MEYER (Albert), soldat au 109 rég. d'infanterie me 9570: aux combats du 10 mars, a tué de sa main deux ennemis qui lançaient des bombes sur sa section, dans laquelle il a, par son attitude énergique, rétabli le calme et le sang-froid. S'offre sans cesse pour les missions les plus périlleuses.

LEBLANC (Victor), soldat de 1r classe au 109 rég. dinfanterie mie 5714: dans la nuit du 10 au 11 mars, au moment où l'ennemi, après un jet violent de bombes, se dressait en dehors de ses tranchées pour attaquer, s'est élancé lui-même par-dessus le parapet, a tué les quatre premiers Allemands, ce qui brisé l'élan des autres et en même temps rétabli le calme parmi son escouade.

CABY (Pierre), soldat au 109a rég. d'infanterie, mle 3230: aux combats du 8 mars, a été blessé en chargeant à la baïonnette pour arrêter une contre-attaque ennemie.

BONNEAU (Antoine), soldat au 158 rég d'infanterie me 0417 chargé de ramener des prisonniers après l'attaque d'une position ennemie, s'est porté seul en avant et a désarmé quatre soldats ennemis, s'emparant notamment d'un couteau poignard. Fait prisonnier luimême le lendemain et dépouillé de son équipement, a profité d'un instant favorable pour planter ce même poignard dans le dos d'un sous-officier aliemand qui l'emmenait et a rejoint nos lignes.

MONNET (Eugène), sergent au 11e rég. du génie (pionnier du 158), compagnie 21/3 mie 4466: faisant partie le 15 mars d'une colonne d'attaque, a découvert et réussi à détruire, sous le feu de l'ennemi, les dispositions de mine préparées par celui-ci dans une tranchée conquise. A été blessé mortellement pendant ce travail.

DOLHEN (Louis-Anicet-Joseph), brigadier au 12e rég, d'artillerie, me 6245: très belle tenue au feu depuis le commencement de la campagne. Grièvement blessé le 21 août, est revenu au feu à peine guéri. A été blessé une seconde fois, le 21 mars en opérant le ravitaillement de sa batterie sous le feu.

violent corps à corps à la balonnette des tranchées que l'ennemi venait d'enlever à un corps voisin. A chassé les Allemands le lendemain dans un brillant élan d'une partie de leurs tranchées très fortement organisées sur la crête.

la plus grande bravoure et le plus grand dévouement.

BILLIARD (Emile-Léon), lieutenant au 54 rég. d'infanterie: a entrainé, le 19 mars, sa compagnie à l'assaut de tranchées allemandes avec la plus grande bravoure. A été mortellement blessé au moment d'atteindre les tranchées ennemies. Avait été blessé au début de la cam

LE 3 GROUPE DU 46 RÉG. D'ARTILLERIE, sous le commandement du chef d'escadron Hardy en position pendant de nombreuses journées sur un point bien repéré par l'artille-pagne. rie ennemie, a, sous un bombardement intense, montré les plus belles qualités de bravoure et d'énergie.

ROBILLARD (Louis), sergent au 71o rég. d'infanterie, mle 4089: enterre jusqu'au cou entre les parois de la tranchée éboulée à la suite d'une explosion de mine, sa tête seule émergeant au-dessus du sol à 15 mètres de l'ennemi, à donné l'ordre formel aux travailleurs de sauver d'abord les hommes complètement ensevelis. dont on entendait les plaintes et qu'il ne cessait de réconforter en chantant des chants patriotiques.

LA 4 BATTERIE DU 37 RÉG. D'ARTILLERIE, sous le commandement du capitaine Fourneuf en position pendant de nombreuses journées sur un point bien repéré par l'artillerie ennnemie, a, sous un bombardement intense, montré les plus belles qualités de bravoure et d'énergie.

BEUREL (Eugène), soldat au 71 rég. d'infanterie, m'e 8080: a donné un très bel exemple de courage et de sang-froid à l'explosion d'une mine allemande, sest précipité en avant pour empêcher l'ennemi d'occuper l'entonnoir et a été tué en entraînant son escouade qu'il commandait provisoirement. Déjà blessé le 25 novembre 1914, a dit à son capitaine au moment où on l'évacuait : « Nous étions cinq sous les drapeaux, deux ont été tués, un troisième est blessé et prisonnier, j'aurais été content de rester avec

vous. "

(Ordre du 3 avril 1915.)

:

BOHLER (Léon-Camille-Eugène), lieutenant de réserve commandant la 24e compagnie du 203 rég. d'infanterie ayant pris le commaadement de sa compagnie, blessé à deux reprises d'une balle à l'épaule et d'un éclat d'obus au ventre, a conservé son commandement et ne s'est laissé évacuer que le soir, une fois le combat terminé. Revenu au front aussitôt guéri.

BALLET (Joseph), lieutenant au 38 rég. d'infanterie coloniale: commandant le train de combat du régiment, qui était surpris, a par sa belle attitude maintenu les convoyeurs à leur poste et organisé avec eux la défense du convoi qui a pu être sauvé en partie. A été grièvement

LA SECTION DE LA 10 BATTERIE DU 46o RÉG. D'ARTILLERIE, sous le commandement du lieutenant Gury en position pendant de nombreuses journées sur un point bien repéré par l'artillerie ennemie, a, sous un bombardement intense, montré les plus belles qualités de bra-blessé. voure et d'énergie.

La 12 DIVISION et le 25 BATAILLON DE CHASSEURS ont donné depuis le début de la campagne de nombreuses marques de haute valeur, qu'ils viennent encore d'affirmer en s'emparant, après une lutte qui a duré plus d'un mois, d'une position fortifiée dont ils ont complètement chassé l'ennemi.

(Ordre du 11 avril 1915.)

LARIVIERE (Adolphe-Eugène), lieutenantcolonel au 46 rég. d'artillerie: comme chef d'escadron a pris à l'improviste et sous le feu de l'ennemi, le 21 août, le commandement du régiment et a fait preuve d'un grand sang-froid et d'une énergie remarquables à un moment critique du combat. Blessé le 7 septembre d'un éclat d'obus à la jambe alors qu'il faisait activer le feu de ses batteries; est revenu sur le front un mois après sans être guéri. A rendu, pendant les attaques de février et de mars, les plus brillants services.

LE 54 RÉG. D'INFANTERIE, sous le commandement du lieutenant-colonel Guy: a fait preuve dans toutes les circonstances où il a combattu depuis le 26 décembre dernier d'une vaillance et d'une énergie au-dessus de tout éloge; s'est particulièrement distingué pendant les opérations dirigées les 25 et 27 mars; opérations au cours desquelles il a repris un jour dans un

au

BAUMANN (Albert), chef d'escadron 46 rég. d'artillerie : officier très brillant au feu, joint à beaucoup de perçant le plus grand calme; a rendu à l'état-major de l'artillerie d'un corps d'armée des services très appréciés. A obtenu avec son groupe les meilleurs résultats, pendant les attaques de février et de

mars.

D'IZARNY-GARGAS (Pierre), capitaine au 46 rég. d'artillerie remplit depuis le début de la campagne les fonctions d'adjoint au commandant de l'artillerie de corps, avec le plus grand allant et la plus intelligente initiative; a toujours fait preuve de beaucoup de bravoure et de sang-froid. A été légèrement blessé à trois reprises différentes pendant les combats des 8 et 9 septembre 1914.

DOUTAUD (Pierre), capitaine à titre temporaire au 132 rég. d'infanterie: s'est emparé, avec sa compagnie, d'une position ennemie et s'y est maintenu sous un feu violent de mousqueterie et d'artillerie lourde.

BARON (Gabriel), capitaine commandant la 24e compagnie du 341 rég d'infanterie: a montré le plus beau sang froid et la plus brillante attitude au feu le 1er et le 7 septembre. Dans ce dernier combat, a maintenu sa compagnie sous un feu violent d'artillerie et d'infanterie; a été tué.

AUDIBERT (Augustin), capitaine commandant

RENARD (Marie-Louis-Edmond-Pierre), lieutenant au 25 bataillon de chasseurs commandant le peloton de mitrailleuses, ayant à côté de lui une compagnie arrêtée par un feu violent qui avait touché tous ses cadres, en a pris lui-même le commandement; a essayé de la porter en avant en criant: « Eu avant, les gars! A été tué.

DUMAS (Abel-Armand), lieutenant au 106a rég. d'infanterie blessé le 18 mars d'un éclat d'obus à la tête et d'une balle à l'épaule, n'a pas voulu quitter le commandement de ses sections de mitrailleuses qu'il a dirigées personnellement sur la partie la plus exposée du front. N'est allé se faire panser qu'après avoir vu les attaques ennemies définitivement repoussées et est revenu aussitôt à son poste.

PRIVAT (Raymond), sou-lieutenant à titre temporaire au 54 rég. d'infanterie: a brillamment entraîné sa compagnie à l'assaut des tranchées allemandes et s'en est emparé. Blessé grièvement, a conservé son commandement et repoussé les contre-attaques ennemies.

GOGUEL (Maurice), sous-lieutenant do réserve au 132 rég. d'infanterie ayant reçu l'ordre d'enlever une tranchée ennemie, a entraîné sa section malgré un feu de mitrailleuses extrêmement violent. A été tué au moment où il abordait l'adversaire, au cri de : « Ea avant, pour la France!»

LELLI (Charles), sous-lieutenant de réserve au 132a rég, d'infanterie : blessé grièvement au moment où il se portait à la tête de sa section à l'attaque, a refusé de se laisser emporter et a exhorté ses hommes à continuer le mouvement en leur disant: En avant, laissez-moi, mais vengez-moi ».

ROUSSEAUX (Antony-Joseph-Louis), souslieutenant au 302 rég. d'infanterie : officier plein d'allant, d'une bravoure remarquable, à pris le commandement de sa compagnie le 19 mars et le même jour l'a conduite sous un bombardement violent à sa position d'attaque.

la 21 compagnie du 341 rég. d'infanterie aA été tué glorieusement à sa tête.
vaillamment entraîné sa compagnie à l'attaque;
a été tué à sa tête, après l'avoir conduite tout
près du but.

CHAUVET (Paul-Marie-Lucien). capitaine au 38e rég. d'infanterie coloniale, adjoint au chef de corps au combat du 10 septembre, après la mort de son colonel, a rassemblé autour de lui les défenseurs d'une position qu'il a tenue énergiquemeut et n'a évacuée que pied à pied, sauvant ainsi le drapeau du régiment; s'est, aussitôt après, avec tous les hommes dont il pouvait disposer, mis à la disposition du général commandant la brigade pour reprendre l'offensive.

DE RAULIN (Robert Marie Louis-Etienne, capitaine au 25 bataillon de chasseurs tué glorieusement à la tête de sa compagnie qu'il entraînait à l'assaut.

BARRE (Louis-Eugène-Maurice), capitaine à l'état-major particulier du génie officier de grande valeur, a assuré dans d'excellentes conditions le service du génie dans l'attaque d'une position ennemie; s'est prodigué pendant cette attaque au cours de laquelle il a montré

BAGUET (Antoni-Henri), sous-lieutenant au 302e rég. d'infanterie: le 19 mars, a conduit froid. sous un bombardement intense, sa comavec le plus grand calme et le plus grand sangpagnie dont il venait de prendre le commandement pour gagner une position d'attaque. A été tue glorieusement à sa tête.

BAILLY (Marcel-Eugène-Victor), sous-lieutenant auier rég. du génie, compagnie 4/L3 : déjà cité à l'ordre du corps d'armée, a fait preuve du plus grand courage au cours des opérations du 18 au 21 mars. A été tué le 21 mars par une torpille au moment où il effectuait, sous un violent bombardement, la reconnaissance des tranchées ennemies.

rég.

DIOT (Hippolyte), adjudant-chef au 4 d'artillerie a pris à l'improviste et sous le feu de l'ennemi, le 21 août, le commandement de sa batterie et a fait preuve d'un sang-froid remarquable.

PETIT (Ernest, adjudant au 132 rég d'infanterie: s'est montré chef de section calme autant qu'énergique. A été tué en maintenant sa

section sur la position conquise et sous un vio- | intense. A été tué pendant qu'il réparait une lent bombardement. A déjà été cíté à l'ordre ligne téléphonique sous un bombardement inde la division.

DERRIEN, maréchal des logis au 3o rég. d'artillerie coloniale, 12 batterie: a commandé avec la plus grande bravoure des mortiers en position dans les tranchées de première ligne. S'est présenté comme volontaire pour prendre un poste très périlleux pendant les premières attaques et a été tué à ce poste.

BERTET (Antonin), maréchal des logis au 46 rég. d'artillerie: s'est proposé maintes fois comme volontaire pour des missions périlleuses. A été blessé en dirigeant les tirs de mortiers dans les tranchées de première ligne.

DUCLAUX (Marcel), sergent-major au 341• rég. d'infanterie, 20 compagnie, mie 285: par sa belle attitude et son énergie a maintenu sa section sous un feu violent d'artillerie et d'infanterie. A été grièvement blessé.

FAU (Pierre-Hilarion-Marius), sergent de réserve au 203 rég. d'infanterie, 21 compagnie : blessé mortellement en parcourant la tranchée pour y maintenir sa troupe exposée à un feu violent et sur le point d'être débordée.

CHASTEL (Fidèle-Achille-Fernand), sergent de réserve au 203e rég. d'infanterie, 21 compagnie blessé mortellement en parcourant la tranchée pour y maintenir sa troupe exposée à un feu très violent et sur le point d'être débordée.

tense.

CARPENTIER (Fernand), brigadier au 31 rég. d'artillerie: son canon ayant été arrêté sur route par un tir, blessant un conducteur et plusieurs chevaux, a abrité sa pièce, est allé chercher du renfort et a pu rejoindre sa batterie en passant dans une zone battue par les rafales ennemies.

ESNAULT (Jules), brigadier brancardier au 44 rég. d'artillerie: donne le plus bel exemple de dévouement et d'entrain, a toujours montré un exceptionnel mépris du danger, allant porter aux blessés dans les points les plus dangereux les secours matériels et religieux.

AUDIC (Vincent), caporal au 132 rég. d'infanterie à la suite de l'enlèvement d'une tranchée allemande, est allé volontairement reconnaltre une tranchée ennemie voisine qu'il supposait évacuée par l'ennemi.

BALLET (Marcel), caporal au 132 rég. d'infanterie lors d'une contre-attaque allemande s'est montré extrêmement calme et courageux tuant plus de dix Allemands à bout portant, encourageant ainsi ses camarades par son exemple.

BIET (Louis), soldat de 2 classe au 132 rég. d'infanterie : lors d'une contre-attaque allemande s'est montré extrêmement calme et courageux tuant plus de dix Allemands à bout

son exemple.

DE LUCCA (Gaëtan), sergent au 341 rég. d'in-portant, encourageant ainsi ses camarades par fanterie, 20 compagnie, mle 3350: a toujours eu la plus belle attitude au feu. A été tué à l'attaque du 16 novembre à la tête d'un groupe de volontaires.

LIMON (Henri), sergent au 341 rég. d'infanterie, 21 compagnie belle attitude au feu à l'attaque du 27 septembre. A été grièvement blessé. (Amputation d'un bras.)

DUMUR (Eléonore-Albert), sergent au 302* rég. d'infanterie, mie 02329: pendant un violent bombardement, a parcouru à plusieurs reprises la ligne occupée par sa compagnie, oncourageant ses hommes et plaisantant avec eux. A donné ainsi à ses subordonnés le meilleur exemple de bravoure et de mépris du danger. Le 19 mars, a été pendant une contre-attaque grièvement blessé.

CLERGEON (Léopold), sergent au 302 rég. d'infanterie, m1 013493: le 18 mars, étant chef d'un poste d'écoute placé à gauche de la tranchée ennemie et sommé de se rendre par une forte patrouille qui débouchait d'un bois de sapins, a simplement dit à ses hommes : « Allez les gars, tirez dans le tas. >> A été tué au cours de cet engagement.

ZANNONI (Ange-Ernest-Joseph), caporal au 38 rég. d'infanterie coloniale, me 014509: brilante conduite au combat du 10 septembre, où il exécuta volontairement et seul une reconnaissance de nuit périlleuse et en rapporta des renseignements précis.

THOMAS (Georges-Auguste), caporal au 1er rég. du génie, compagnie 4/13, me 014509: chef d'une équipe de sapeurs, à l'assaut du 18 mars a fait preuve du plus grand sang-froid, entrainant son équipe et arrêtant par son feu l'ennemi qui essayait de déboucher de sa tranchée. A tué pour sa part quatre Allemands.

CHEVALLET (Alphonse-Auguste), maître ouvrier au 4 rég. du génie, compagnie 14/15: faisant partie d'une colonne d'assaut, s'est trouvé en présence de soldats allemands qui lançaient des bombes sur nos fantassins. A, par dix fois, rejeté des bombes, qui éclataient dans la tranchée ennemie; a été grièvement blessé aux deux jambes par la dernière bombe lancée par l'ennemi. Modèle de courage et d'énergie.

JACQUEMOND-COLLET (Constant-Joseph-François), caporal au 4 rég. du génie, compagnie 14/15, me 7242: a demandé à faire partie d'une colonne d'assaut le 19 mars 1915. Se trouvant en présence d'une troupe ennemie, l'a attaquée à coups de pétards de mélinite. A été tué à co moment d'une balle en pleine poitrine.

PINET, maître ouvrier en fer au 46° rég. d'artillerie employé comme téléphoniste et les communications ayant été détruites à différentes reprises, est sorti de son observatoire et a transmis les commandements sous un feu

ÉTIEVANT (Louis), soldat de 2 classe au 132 rég. d'infanterie porteur d'un fanion destiné à indiquer à l'artillerie le terrain conquis et, blessé d'une balle à la jambe, a continue à marcher jusqu'à la tranchée allemande, où il a planté son fanion. Est tombe mortellement frappé d'une balle à la tête.

DROUET (Marcel), soldat de 2o classe au 132 rég. d'infanterie: étant sentinelle avancée dans un boyau camouflé par lequel les Allemands essayaient d'avancer en lançant des bombes, en a tué sept forçant les autres à se replier.

LEFEVRE (Fernand), soldat de 2 classe au 106 rég. d'infanterie, me 7825: s'est offert spontanément à porter un ordre à une fraction d'un autre régiment sur un terrain compiètement battu par le feu de l'ennemi. S'est acquitté parfaitement de sa mission. A été mortellement atteint au retour.

MARTIN (Jean), engagé volontaire sous le nom de SCELZER (Mathias), sapeur mineur au 9 rég. du génie, compagnie 6/4, me 230 : engagé volontaire pour la durée de la guerre, a montré depuis son engagement le plus grand courage et le plus grand dévouement. A pris part à des reconnaissances périlleuses. A été blessé grièvement.

(Ordre du 15 avril 1915.)

HERR (Frédéric-Georges), général de division commandant un corps d'armée: a commandé au début de la campagne l'artillerie d'un de nos meilleurs corps d'armée, puis une division de ce même corps. Place à la tête de ce corps d'armée, s'y est affirmé comme un chef dans la plus haute acception du terme, tant par l'étendue de son savoir que par ses qualités de caractère et par sa bravoure. A assure la direction des opérations qui ont abouti à la prise d'une position que l'ennemi avait transformee en forteresse.

PAULINIER (Marie-Jean-Auguste), général de brigade à titre temporaire, commandant une division chef remarquable et des plus complets, qui, chargé de l'attaque d'une position que l'ennemi avait puissaminent organisée, a assuré le succès de l'opération, grâce à ses dispositions habiles et à une froide ténacité qui s'est sans cesse affirmée au cours d'une lutte ininterrompue pendant deux mois.

brigade: chef avisé et tenace qui, dans un terGRAMAT (Antoine), colonel commandant une rain particulièrement difficile et sous un bombardement quotidien, a préparé pendant quatre mois, avec une perseverance infatigable et a exécuté avec une énergie communicative, l'attaque heureuse d'une position que l'ennemi tenait pour inexpugnable. A réussi à se maintenir sur les positions conquises en dépit de violentes et nombreuses coutre-attaques."

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ROUGET (André-Léon), capitaine au 125 rég. d'infanterie: le 26 septembre, s'est elancé hors de sa tranchée, sous un feu d'une extrême violence, pour secourir un de ses soldats tombé tranchée. et que ses camarades hésitaient à grièvement blesse, à quelques mètres de sa aller chercher. A été mortellement blessé en accomplissant cet acte de bravoure.

LAMAZE (François), lieutenant au 125 rég. d'infanterie le 9 septembre, resté avec sa compagnie en arrière-garde du regiment, a été entouré de tous côtés par l'ennemi, a refusé de se rendre et est tombé cribié de coups de balonnettes après avoir tué de sa main plusieurs Allemands.

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erets du 12 novembre 1914 et du 2 janvier 1915, les militaires dont les noms suivent ont été nommés au grade de sous-lieutenant à titre temporaire et pour la durée de la guerre et ont été affectés aux corps désignés ci-après :

RÉSERVE

102 reg. d'infanterie (maintenu dans l'aéronautique). M. Stefanik (M.-R.), caporal au 1er groupe d'aviation.

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PROMOTIONS ET MUTATIONS

Infanterie. - Par décision ministérielle en date du 30 avril 1915, et par appiication du décret du 2 janvier 1915, les promotions et mutations à titre temporaire et pour la durée de la guerre, ci-après, sont ratifiées :

Au grade de chef de bataillon.
(A dater du 24 avril 1915.)

M. Lorenzi, capitaine au 312 rég. d'infanterie. Affecté au 132 rég. d'infanterie.

M. Lauth, capitaine d'état-major. — Affecté au 220 reg. d'infanterie.

M. Debacker, capitaine au 110 rég. d'infanterie. Maintenu.

M. Garnal, capitaine au 11 rég. d'infanterie. -Maintenu.

Au grade de capitaine.

(A dater du 24 avril 1915.)

M Heary, lieutenant au 73° rég. d'infanterie. - Maintenu.

M. Dieuzeide. lieutenant au 88 rég. d'infanterie. Maintenu.

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M. Debouté, sous-lieutenant au 64 rég. d'infanterie.

M. Fournié, sous-lieutenant au 83e rég. d'infanterie.

M. Dupuy, sous-lieutenant au 59e rég. d'infanterie.

M. Arnaud, sous-lieutenant au 293 róg. d'infanterie.

M. Marionneau, sous-lieutenant au 293 rég. d'infanterie.

Au grade de sous-lieutenant et maintenus
à leur corps.

(A dater du 24 avril 1915.)

M. Mahieux, adjudant-chef au 1er rég. d'infanfanterie.

M. Frichet de Falloy, adjudant au 8e rég. d'infanterie.

M. Rauline, adjudant au 8e rég. d'infanterie. M. Morin, adjudant au 8o rég, d'infanterie. M. Verdoy, aspirant au 8a rég. d'infanterie. M. Robert, sergont au 8 rég. d'infanterie. M. Gardot, adjudant au 10° rég. d'infanterie. M. Foulley, adjudant au 10a rég. d'infanterie. M. Lefranc, adjudant-chef au 10e rég. d'infanterie.

M. Engelvin, adjudant au 14 rég. d'infanterie.

M. Chapouteaud, adjudant au 14 rég. d'infanterie.

M. Saumitou-Laprade, adjudant au 14 rég. d'infanterie.

M. de Subercazeaux, adjudant au 14e rég. d'infanterie.

M. Durand, adjudant-chef au 83 rég. d'infanterie.

M. Valès, adjudant-chef au 83 rég. d'infanterie.

M. Palanque. adjudant au 83* rég d'infantejie.

M. Demange, adjudant-chef au 83* rég. d'infanterie.

M. Darrichon, aspirant au 83 rég. d'infanterie.

M. Seilhan, adjudant au 59e rég. d'infanterie.

M. François, sergent-major au 59 rég. d'in. fanterie.

M. Gilard, adjudant au 88* rég. d'infanterie. M. Boutin, aspirant au 88° rég. d'infanterie. M. Biard, aspirant au 88 rég. d'infanterie. M. Vessière, aspirant au 88e rég. d'infanterie.

M. Lespinasse, adjudant-chef au 209 rég. d'infanterie.

M. Bacenetti, adjudant-chef au 209 rég. d'infanterie.

M. Bigou, adjudant au 209 rég. d'infanterie. M. Marchesseau, adjudant au 209 rég. d'infanterie.

M. Bonneau, adjudant au 23e règ. d'infanterie.

M. Minost, aspirant au 231o rég. d'infanterie. M. Malpeaux, aspirant au 33 rég. d'infanterie.

M. Schultheiss, adjudant-chef au 35 rég. d'infanterie.

M. Bouvier, adjudant au 35e rég. d'infanterie. M. Fraitot, adjudant au 35 rég. d'infanterie. M. Ribaud, adjudant au 35e rég. d'infanterie. M. Pellefigue, sergent au 39 rég. d'infanterie.

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M. Lancelot, adjudant au 39 rég. d'infanterie.

M. Pernin, adjudant au 44° rég. d'infanterie. M. Couhier, adjudant-chef au 56° rég. d'infanterie.

M. Clave, adjudant au 56° rég. d'infanterie. M. Prévost, adjudant-chef au 56a rég. d'infanterie.

M. Lefranc, adjudant au 56e rég. d'infan terie.

M. Legrand, sergent au 56 rég. d'infanterie.

M. Michel, adjudant au 56 rég. d'infanterie.

M. Martin, sergent au 73 rég. d'infanterie.

M. Choquier, adjudant-chef au 276e rég. d'infanterie.

M. Hourdeaux, adjudant au 276e rég. d'infanterie.

M. Dumoutier, adjudant au 84° rég. d'infanterie.

M. Huau, sergent-major au 293° rég. d'infanterie.

M. Mercier, sergent-major au 301 rêg. d'infanterie.

M. Paillard, adjudant-chef au 304 rég. d'iafanterie.

M. Dufour, adjudant au 110a rég. d'infanterie. M. Lagouche, adjudant au 110 rég. d'infanterie.

M. Gibault, sergent au 110a rég. d'infanterie. M. Leclère, sergent au 110 rég. d'infanterie. M. Svie, adjudant-chef au 137e rég. d'infanterie.

M. Denis du Désert, adjudant au 161e rég. d'infanterie.

M. Vigne, adjudant au 172° rég. d'infanterie. M. Vadel, adjudant-chef au 9e groupe cycliste.

M. Lucas, adjudant au 27° bataillon de chas

seurs.

MUTATIONS

M. Lançon, lieutenant-colonel au 6 bataillon de chasseurs, est affecté au commandement d'un groupe alpin.

M. Meullé-Desjardins, chef de bataillon au 372 rég. d'infanterie, passe au 6 bataillon de chasseurs.

M. d'André, chef de bataillon au 150 rég. d'infanterie, passe au 372 rég. d'infanterie. M: Bride, chef de bataillon au 1er róg. d'iafanterie, passe au 43e rég. d'infanterie.

M. Thibault, chef de bataillon au 21 rég. d'infanterie, passe au 63a rég. d'infanterie.

M. Desjours, chef de bataillon au 49 rég. d'infanterie, passe au 8e rég. d'infanterie.

M. Boucheron, capitaine au 201⚫ rég. d'infanterie, passe au 1er reg. d'infanterie.

M. Bontemps, capitaine au 5e rég. colonial, passe au 211 rég. d'infanterie.

NOMINATIONS

- Par

Personnel des chefs de musique. décret en date du 1er mai 1915, les chefs de musique de 3 classe ci-après dénommés, ont été promus au grade de chef de musique de 2 classé à compter du 29 avril 1915:

M. Bernard, chef de musique au 3 rég. da génie.

M. Pilot, chef de musique au 137 rég. d'infanterie.

M. Farigoul, chef de musique, artillerie du 11e corps.

M. Taelman, chef de musique au 26° rég. d'infanterie.

M. Paltot, chef de musique au 130° rég. d'infanterie.

M. Manière, chef de musique au 115 rég. d'infanterie.

M. Zickbauer, chef de musique au 120 rég. d'infanterie.

RÉSERVE ET ARMÉE TERRITORIALE

PROMOTIONS

Infanterie. Par décision ministérielle en date du 30 avril 1915, et par application du dó

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