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fls seraient devenus exploitables et en assimi- puisque, lorsque n est connu, r en résulte imlant la forêt à un capital qui fonctionne à inté-médiatement. Une fois l'âgen déterminé (les rêts composés. économistes forestiers Fappellent souvent le terme de l'exploitabilité commerciale), on estimera à leur valeur d'avenir les bois âgés de moins de n ans, et à leur valeur de consommation ceux plus âgés.

On démontre dans les ouvrages spéciaux que si l'on appelle a la valeur d'avenir d'un peuplement âgé de n" ans, qui devra être réalisé lorsqu'il aura a ans et donnera alors un revenu net égal à r. si de plus est le taux à introduire dans les calculs, on a la relation.

-1

x=r

(1 + i) n

ont été

1 Les facteurs (1 + t) n' et (1+t) n − 1 calculés d'avance pour toutes les valeurs usuelles de t. n'et n et sont fournis par des barèmes que l'on trouve dans tous les ouvrages sur les estimations forestières (1) ou dans les les comptes faits » des financiers. Il suffit de rechercher ces facteurs et d'expliquer la formule pour avoir le résultat.

Exemple. Un peuplement âgé de dix-huit ans sera exploité à vingt-cinq ans, age auquel il donnera un revenu net de 600 fr. Le taux à employer est celui de 4 p. 100. Quelle est la valeur actuelle d'avenir de ce peuplement ?

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on aura done = 600 × 1,026 × 0,60 = 369 fr. 26. On peut simplifier encore davantage les calculs en construisant des tables qui donnent directement, pour les valeurs usuelles de n. n'et t, le facteur par lequel il faut multiplier le revenu pour obtenir r, la valeur d'avenir. On trouvera une pareille table à la fin de cette notice.

Le taux à employer dans les calculs doit être celui du placement des fonds engagés dans la forêt considérée (2).

Il est nécessaire de préciser dans quel cas les bois doivent être estimes à leur valeur d'avenir et dans quel cas ils doivent être estimės à leur valeur de consommation.

Cas dans lequel l'âge d'exploitation est indiqué.

Lorsque, dans une forêt, un âge d'exploitation a été adopté par le proprietaire, tous les peuplements n'ayant pas atteint cet âge doivent s'estimer à leur valeur d'avenir. Si un proprietaire, dont la forêt fonctionne au taux de de i p. 10, se proposait de couper à 25 ans un peuplement âge de 18 ans et qui vaudra net 60 r. à 25 ans, ce peuplement a bien v ritablement, pour son propriétaire, la valeur d'avemir telle qu'elle vient d'être calculée. C'est cette valeur que les juristes appellent erga dominum; c'est elle que les experts doivent envisager lors de leurs opérations d'estimation. puisque c'est la valeur qui résulte de la convention faite par le propriétaire lui-même sur l'âge d'exploitation.

Les bois qui ont dépassé l'âge d'exploitation adopté, s'il s'en rencontre dans la forêt, doivent être estinés à la valeur de consommation, car ils sont pour le propriétaire, un revenu échu, réalisable.

Cas dans lequel aucun dge d'exploitation n'est indiqué.

1

Toutes les fois qu'aucun âge d'exploitation n'est rigoureusement indiqué par le propriétaire lui-même, Festimateur devra appliquer aux peuplements en croissance la plus grande valeur dont ils sont susceptibles, avec un âge d'exploitation quelconque. C'est-à-dire que l'on recherchera d'abord la valeur de n qui rend maxima l'expression r (1 + 1) n' — dans (1 + t) n - 1 laquelle n est la seule variable indépendante (1) On les trouvera notamment dans l'Agenda du Forestier, publié par la société forestière de Franche-Comté, dont le prix est des plus modiques. (Besançon, imprimerie Jacquin.)

Mais cette façon d'opérer peut paraître un peu compliquée.

Voici quelques règles dont on pourra s'inspirer plus simplement :

Pour des peuplements de taillis ne dépassant pas l'âge de trente à trente-cinq ans, on calculera la valeur d'avenir dans l'hypothèse de la coupe à cet âge de trente à trente-cinq ans, sauf pour certaines essences comme le châtaignier, par exemple, qui s'exploitent avantageusement à un âge bien moins avancé. De même pour les futaies dont l'age ne dépasserait pas cinquante à soixante ans la valeur d'avenir sera calculée dans l'hypothèse de la coupe à cet âge de cinquante à soixante ans.

Pour des taillis âgés de plus de trente à trente-cinq ans, ou des futaies de plus de cinquante à soixante ans, on déterminera la valeur de consommation.

Lorsqu'on sera en présence de jeunes renaissances dans des futaies exploitées à long terme on pourra estimer ces jeunes bois à leur valeur d'avenir comme sils devaient être coupės à cinquante ou soixante ans.

Lorsque l'importance relative de ces jeunes bois sera minime à côté de la valeur des bois. Ages on se contentera parfcis d'une simple appreciation pour leur valeur, appréciation basée neanmoins sur la considération d'une valeur d'avenir.

L'estimation ainsi faite s'imposera par exemple dans le cas de forêts de type jardine t) où il est impossible de déterminer autrement que par une appréciation Timportance des jeunes

bois.

Estimation des arbres.

Les arbres s'estiment exactement d'après les mêmes principes que les peuplements. Lorsque leur age d'exploitation est déterminé, on pourra calculer une valeur d'avenir pour les arbres n'ayant pas atteint cet âge: les autres, s'il s'en trouve, s'estiment à leur valeur de consommation.

Lorsqu'aucun âge d'exploitation n'est indiqué, ou lorsque cet âge est très avancé on estimera le plus souvent, en pratique, à leur valeur de consommation, les bois ayant atteint un certain âge, de 50 à 60 ans par exemple, et les arbres plus jeunes s'estimeront à leur valeur d'avenir dans l'hypothèse de leur coupe à cet âge de 50 à 60 ans (admis à titre d'exemple).

Certains experts se dispensent de tout calcul pour déterminer cette valeur d'avenir en ajoutant simplement une plus-value, qu'ils appre cient, à la valeur de consommation des jeunes sujets.

C'est ainsi qu'un baliveau qui fournira un un dixième de stère de bois de chauffage et possédera ainsi une valeur de consommation de fr. 40 sera estimé à 0 fr. 60 ou 0 fr. 70 ou davantage suivant son âge, pour tenir compte de ce qu'il peut devenir, dans un certain nombre d'années, un beau moderne, fournissant du bois de charronnage.

Cas de la forêt aménagée.

Lorsqu'il s'agit de forêts aménagées on peut adopter un système spécial d'estimation.

On appelle aménagées les forêts dont l'exploitation est réglementée et le capital constitué de manière qu'elles donnent un revenu constant et régulier, ordinairement annuel.

L'état aménagé peut se définir théoriquement pour tous les types d'exploitation forestière taillis simples ou composés, futaies pleines ou jardinées. En fait il ne peut guère être réalisé dans la pratique que lorsque les arrive dans les taillis simples ou dans certaines âges d'exploitation sont très courts, comme il pineraies aménagées à court terme qui peuvent au point de vue économique, être assimilées à

des taillis.

Lorsqu'on est en présence d'une pareille exploitation de peuplements aménagés à court terme, dont le capital est parfaitement normal

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et le revenu régulier, on peut estimer de la façon suivante le dommage subi par le propriétaire dont le capital superficiel a été partiellement detruit.

Après une reconnaissance détaillée de l'état de la forêt, un plan d'exploitation devra être combiné de manière à rainener le plus promptement possible la forêt dans l'état aménagé antérieur.

Ce résultat ne sera atteint que dans un temps plus ou moins éloigné, pendant lequel les revenus resteront inférieurs au revenu ancien, le capital détruit ne pouvant être reconstitué que par des économies sur la production. Il faut, pour en tenir compte, que pendant la période de restauration, la diminution du revenu forestier soit compensée, année par année, par une somme d'argent. Soit par exemple r, le revenu annuel ancien, r', r2, r3,... rp les revenus réalisés pendant la 1re, la 2o, la 3o... la pe année de la période de restauration de l'état aménagé. La perte à subir la première année sera r-r, celle de la seconde année sera r-, celle de la troisième année r-3, celle de la pannée r-re. La première sera compensée par le versement actuel d'une somme égale à qui sera devenue r-r dans un an; la r— på Ia pe par une (1+0) - ;

1 + t
seconde par une somme

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En ce qui concern le demmage causé aux arbres par les balles qui y penetrent sans les détériorer d'une maniere apparente, on ne peut donner aucune règle précise d'évaluation. La dépréciation me sera sensible que pour les bois propres à l'industrie ou à l'œuvre. Elle variera pour ces bois dans des proportions plus ou imoins considérables suivant qu'ils étaient destinés à donner des produits de plus ou moins grand choix.

Le dommage causé au taillis par l'usage de la seie est également affaire d'appréciation qui nécessite le concours d'un forestier, d'un marchand de bois, d'un garde, ou d'un bûcheron expérimenté.

Quant aux frais de recepage des bois coupés en têtards ils varieront suivant les difficultés du terrain. Ils ne seront généralement atténués par une recette que lorsqu'il s'agira de forêts très voisines de centres habités. Dans ce cas seulement les produits des recepages auront quelque valeur.

Requisitions.

Les mêmes procédés d'évaluation s'appliquent aux exploitations anticipées, abusives ou vicieuses consécutives aux réquisitions de l'ennemi.

Lorsque des bois sur pied, propres à fournir du bois d'euvre ou d'industrie ont été réquisitionnés et payés par lui comme chauffage, le dominage résultant de ce fait est égal à la différence entre la valeur des bois sur pied estimés d'après les catégories de bois qu'ils auraient pu fournir et le prix payé pour la réquisition.

En ce qui concerne les réquisitions des troupes françaises ou alliées, qui seront susceptibles d'être examinées par les commissions cautonales, on aura à tenir compte des mêmes éléments d'appréciation.

III

DOMMAGES CAUSÉS AU FONDS

Il n'y a pas de règles spéciales à indiquer chemins, maisons, scieries et autres bâtiments pour l'évaluation des dommages causes aux dépendant des forêts. Les estimations seront faites comme pour les dommages analogues causés à des bâtiments, usines ou chemins situés hors forêt.

Les dégâts résultant du bouleversement du sol, de la destruction de l'ensouchement du taillis ou de l'ensemencement des coupes de futaie s'estimeront en évaluant la somme à dépenser pour rétablir l'ancien état du sol.

Lorsque ce rétablissement ne pourra pratiquement se faire que d'une manière imparfaite, une évaluation compensatrice sera établie.

Si l'on a enlevé pour s'en servir comme litière, la couverture morte (tapis formé par les feuilles mortes et les débris de la forêt, constituant la matière première du terreau et le principal élément de fertilité du sol forestier) il y aura lieu de considérer que la destruction de la couverture se traduit par une dimiDution momentanée de la fertilité du sol, c'està-dire de la production ligneuse pendant un, deux ou trois ans par exemple.

Considérations complémentaires sur

le taux.

Le principe de droit qui domine toute estimation de dégâts est que la personne lésée doit être rétablie le plus complètement et le plus rapidement possible dans la situation antérieure au doinmage.

En matière forestière, il est ordinairement impossible de rétablir immédiatement l'état antérieur, car le materiel ligneux détruit ne se reconstitue qu'à la longue. Il faut donc que, pendant une période de restauration, la diminution du revenu forestier soit compensée par un revenu en argent. La grandeur du capital à verser immédiatement au propriétaire lésé, en vue de cette compensation, ne peut évidemment être déterminée qu'au moyen de calculs qui supposent l'emploi d'un taux.

Le produit forestier met de nombreuses années à se former. Le peuplement âgé d'un an n'est pas réalisable, ni celui de cinq ans, de dix ans. Et cependant, ces peuplements ont une valeur dont il doit être tenu compte à leur propriétaire s'ils viennent à être endommagés ou détruits. Cette valeur, qui n'existe qu'en vue d'une réalisation ultérieure, s'appelle la valeur d'avenir des arbres ou peuplements. Elle ne peut être déterminée qu'au moyen de calculs qui comportent l'emploi d'un taux.

Il est évident que le taux à employer dans les calculs doit toujours être celui du placement des fonds engagés dans la forêt considérée ou, si l'on préfère, le taux auquel produit le capital forestier. En effet si l'on enlève au propriétaire de la forêt, pendant dix ans, un revenu annuel de 100 francs, que lui fournissait son immeuble on ne le dédommage équitablement qu'en lui remettant un capital susceptible de produire ces dix annuités de 100 francs au même taux auquel fonctionnait la forêt. Si la forêt fonctionne au taux de 3 p. 100 l'évaluation du dommage sera bien certainement, et en toute équité, très supérieure à ce qu'elle serait pour une perte de revenu identique subie dans une forêt fonctionnant au taux de 5 p. 100. Cela revient, au fond. à dire que l'on doit rendre au propriétaire lésé non seulement un revenu, mais aussi un capital égal à celui qu'il possédait antérieurement.

De la grandeur du taux employé dépend, dans une très large mesure, le résultat de l'estimation. Aussi la question du choix d'un taux est-elle d'une importance fondamentale et mérite t elle d'être considérée à part avec quelque

détail.

Dans toute forêt nous voyons un capital d'exploitation et un revenu. Le capital se compose du fonds, des bois sur pied ou superficie et du fonds de roulement indispensable à toute entreprise. Si l'on fait le rapport du revenu annuel au capital engagé l'ont obtient une grandeur que l'on appelle le taux du placement forestier, lequel n'est autre chose que la production en un an de l'unité de capital. On a pris l'habitude d'exprimer le taux par la production de cent unités de capital et de dire que le taux est de 3 p. 100. de 5 p. 100, etc...

Si la détermination du taux à employer, ou du taux auquel produit le capital forestier est d'une extrême importance elle est aussi très difficile et parfois impossible à effectuer rigoureusement; on doit souvent se contenter d'une appréciation qui constitue la principale di ficulte des expertises forestières, et qui leur est spéciale.

En effet le faux ne peut se calculer que dans le cas do forets aménagées parfaitement normales, c'est-à-dire de forets donnant un revenu constant et régulier ordinairement annuel, et possédant par suite un capital parfaitement

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défini (1). Ce cas est rarement réalisé dans la pratique et il ne peut l'être que lorsqu'il s'agit de forêts de constitution très simple, comme par exemple les taillis simples ordinaires, à revenu annuel ou périodiqué. Dans la réalité particulier, réduit à apprécier le taux, On trouon sera presque toujours, en dehors de ce cas vera ci-après quelques conseils sur la manière de faire cette appréciation.

Le taux de placement forestier, ou taux auquel fonctionne une forêt, varie dans des limites fort étendues, comprises par exemple entre 1 p. 100 ou moins encore et 5 ou 6 p. 100, ou quelquefois davantage.

Si une forêt ne produisait que de tous jeunes bois, des fagots ayant à peine une valeur commerciale supérieure à leurs frais de récolte, il est évident que son taux serait très faible, car le capital comporte toujours au moins la valeur du fonds forestier et un capital de roulement, même si la valeur de la superficie est très

faible.

D'autre part, si la forêt est organisée pour produire des bois très âgés, son capital deviendra très considérable, si elle est à revenu annuel, à cause de l'énorme valeur que prendra la superficie (les bois sur pied en croissance). L'expérience montre que cê capital croît bientôt (lorsque l'age d'exploitation augmente) beaucoup plus vite que le revenu. Si la forêt est à revenu périodique, le long intervalle qui sépare les récoltes produit les mêmes conséquences de sorte que l'on peut dire :

A des âges d'exploitation très bas correspondent, dans les forêts aménagées, des taux de placement très faibles. Lorsqu'on élève l'àge d'exploitation le taux de placement augmente; bientôt il passe par un maximum à partir duquel il va ensuite en diminuant indéfiniment, de sorte qu'à des âges d'exploitation avancés correspondent des taux de placement très bas. »

D'autre part, les diférentes natures de forêt produisent leurs revenus avec une sécurité très inégale. Quelques-unes, comme les pineraies, sont très exposées aux dégâts des incendies ce qui déprécie leur valeur capitale et augmente le taux de placement, D'autres, comme de hautes futaies feuillues, donnent un revenu très stable parce qu'il comporte une grande variété de produits tandis que le capital est très peu exposé aux accidents. A de pareilles forêts conviennent des taux de placement très bas. Une forêt comme un taillis à écorces, dont le revenu est constitué par une seule ou seulement deux catégories de marchandises, aura un rendement aléatoire et instable.

Enfin les taux de placement forestiers sont évidemment variables suivant la loi générale de l'offre et de la demande qui influe localement et momentanément sur toutes les valeurs quelles qu'elles soient. Lorsque les circonstances économiques sont de nature à déprimer les taux de placement en général ou à les augmenter, les taux forestiers en subissent forcément l'influence. Une grande difficulté de les calculs supposent un taux invariable penl'emploi des taux en matière forestière est que dant un temps souvent très long, ce qui est contraire à là réalité. L'expérience montre que les conditions économiques et par conséquent les taux, quels qu'ils soient, varient suivant d'une époque à l'autre, ainsi qu'il a été dit plus haut.

On concluera de ce qui précède que si le choix d'un taux est extrêmement important, en matière d'estimations forestières, il est aussi extrêmement délicat. Il sera cependant utile d'indiquer ici, sous les plus expresses réserves, quelques données numériques en observant qu'il ne peut s'agir que de moyennes paraissant convenir au temps présent. mais dont les espèces peuvent s'écarter plus ou moins considérablement.

Un taillis simple représente ordinairement un taux de placeinent variant de 31/2 à 6p. 100.

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Un taillis sous futaie aura un taux de 3 à 4 1/2 p. 100 suivant qu'il sera plus ou moins riche en gros arbres.

Une pineraie (forêt de résineux exploitée à court terme avec régénération artificielle) aura que, malgré tout l'intérêt qu'il y aurait pour un taux de 4 à 5 p. cent, etc. On comprendra des estimateurs à trouver ici des chiffres pouvant servir de bases à leurs calculs, il soit impossible de préciser et d'affirmer, la matière no le comportant pas. On est en présence d'une question d'appréciation qui doit être faite spécialement pour chaque forêt.

Lorsque les éléments nécessaires à la détermination du taux d'après les règles posées cidessus, feront défaut, on pourra trouver uneindication dans le taux commercial des placements fonciers dans la région avant la guerre.

Considérations complémentaires

sur les deux valeurs des bois sur pied.

Un arbre ou un peuplement. vivant, a deux valeurs. Il peut être coupé et livré au marchand de bois. Celui-ci le paiera à sa valeur de consommation. Il peut aussi être laissé sur pied, en vue de sa réalisation ultérieure, par un spéculateur qui l'achètera, escomptant sa valeur future. Celui-ci l'estimera à sa valeur d'avenir.

Valeur, de consommation. valeur d'avenir, sont deux conceptions irréductibles, dont aucune ne peut être substituée à l'autre. Aucun estimateur ne peut se dispenser de les consi-. dérer toutes deux, sous peine de s'exposer aux plus grossières erreurs.

La valeur d'avenir existe toujours. Quelque âgéque soit un arbre vivant on peut le laisser vieillir encore. Quelque jeune qu'il soit, n'existât-il que comme un semis portant encore ses cotylédons, il a déjà une valeur d'avenir.

La valeur de consommation n'existe que chez le sujet déjà suffisamment âgé pour que sa récolte laisse un profit. Un taillis de quatre ans a une valeur d'avenir, il n'a pas encore de valeur de consommation.

Le plus souvent les deux valeurs coexistent dans un arbre ou un peuplement vivant. On dit alors que c'est la plus grande des deux qui est la vraie valeur. En réalité les deux valeurs sont aussi véritables l'une que l'autre, mais il est exact que c'est la plus grande qui est la plus intéressante; c'est elle qui serà réalisée dans le cas d'une vente faite avec une concurrence suffisante.

L'expérience nous enseigne que lorsqu'on laisse vieillir un arbre ou un peuplement forestier le capital représenté par sa valeur jointe à celle du terrain qui le porte s'accroit avec une vitesse qui va en diminuant, sans cesse, de la naissance des bois jusqu'à l'âge le plus avancé. En d'autres termes, le taux auquel s'accroit. avec le temps, le capital engagé dans la production, le rapport entre l'accroissement annuel de la valeur et la grandeur acquise de cette les premières années, il finit par tomber à des valeur, va en diminuant sans cesse. Très élevé valeurs infimes, telles que 1/2 pour cent, 1/ pour cent ou moins encore lorsque les bois sont très âgés.

Il résulte de là que lorsqu'on détermine la valeur d'avenir d'un peuplement ou d'un arbre sur pied en escomptant la valeur qu'il aura dans un certain nombre d'années au moyen d'un taux choisi comme il a été expliqué cidessus, on trouvera une valeur supérieure à la valeur de consommation si cet arbre ou ce peuplement est jeune, dans la période où les taux d'accroissement sont élevés. Si, au contraire. les bois sont trop âgés et que leur valeur ne s'accroisse plus que très lentement, en escomptant toujours au même taux la valeur future, on trouvera évidement une valeur d'avenir inférieure à la valeur de consommation actuelle. Entre ces deux cas se présentera celui où los deux valeurs seront égales.

Sans insister davantage sur ces considérations qu'on trouve développées dans les ouvrages spéciaux, il est seulement nécessaire de rappeler que, si l'on compare la valeur d'avenir à la valeur de consommation, on constate que, pour des bois très jeunes, la première est la plus grande, qu'il arrive un âge où ces deux valeurs sont égales et qu'ensuite, pour des bois plus vieux, c'est la valeur de consommation qui est la plus grande des deux.

BARÈME

(1 + 1) "'. 1
(1+0) 1
71

faisant connaître les valeurs du coefficient par lequel il faut multiplier le revenu r

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BARÈME

(1 + t) n' — 1 (174)π 1

faisant connaître les valeurs du coefficient par lequel il faut multiplier le revenu ▾

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BARÈME

(1 + 1) n' - 1 (1 + 1) "

faisant connaître les valeurs du coefficient par lequel il faut multiplier le revenu

que fournit un peuplement exploité à l'âge m

pour obtenir la valeur de ce bois (superficie) à un âge inférieur n':

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44

56

60

-

0.010 0.009 0.008 0.007 0.006 0.005 0.021 0.018 0.015 0.013 0.011 0.010 0.032 0.028 0.024 0.021 0.017 0.015 0.043 0.037 0.032 0.028 0.024 0.021 0.054 0.047 0.011 0.036 0.031 0.026

0.066 0.057 0.050 0.013 0.037 0.032 0.077 0.068 0.059 0.052 0.045 0.038 0.089 0.079 0.059 0.061 0.052 0.046 0.102 0.090 0.079 0.069 0.060 0.053 0.115 0.101 0.090 0.079 0.069 0.060

0.128 0.113 0.100 0.088 0.077 0.068

0.141 0.126 0.111 0.099 0.086 0.076 0.155 0.133 0.123 0.109 0.096 0.085 0.169 0.151 0.135 0.120 0.106 0.094 0.184 0.165 0.147 0.131 0.116 0.104 0.198 0.178 0.160 0.143 0.127 0.113 0 214 0.193 0.173 0.155 0.138 0.123 0.230 0.207 0.187 0.168 0.150 0.135 0.246 0.222 0.201 0.182 0.162 0.146 0.262 0.238 0.216 0.195 0.175 0.158

0.279 0.254 0.231 0.210 0.188 0.171 0.296 0.270 0.217 0.225 0.203 0.184 0.314 0.287| 0.263 0.240 0.217 0.198 0.332 0.305 0.280 0.256 0.233 0.213 0.350, 0.323 0.297 0.273 0.249 0.228

0.369 0.311 0.315 0.291 0.265 0.214 0.389 0.360 0.534 0 309 0.233 0.261 0.408 0.380 0.353 0.328 0.301 0.279 0.429 0.400 0.373 0.348 0.320 0.298 0.450 0.421 0.394 0.368 0.340 0.317 0.471 0.442 0.415 0.389 0.361 0.338 0.494 0.465 0.438 0.411 0.383 0.359 0.516 0.487 0.450 0.431 0.406 0.382 0.539 0.511 0.484 0.458 0.430 0.406 0.563 0.535 0.509 0.483 0.455 0.431 0.587 0.560 0.334 0.109 0.481 0.458 0.612 0.586) 0.569 0.536 0.503 0.485 0.638 0.612 0.588) 0.564| 0.533| 0,514 0.664 0.639 0.616 0.591 0.566 0.545 0.691 0.067 0.645] 0.623 0.597 0.577 0.718 0.696 0.675 0.655 0.63) 0.610 0.747 0.726 0.707 0.688 0.654 0.616 0.775 0.756 0.739 0.722 0.699 0.683 0.805 0.788 0.772 0.757 0.736 0.722 0,835 0.821 0.807 0.794 0.775 0.763

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