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Cet ouvrage a été traduit en français sous le titre sui

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HISTOIRE naturelle et civile de l'île de Minorque, traduité sur la deuxième édition anglaise de J. Armstrong. Paris, Dehansy, 1769, in-12.

L'auteur de cet estimable ouvrage a consulté Dumelo et Mur, pour les faits purement historiques : mais c'est au voyage et au séjour qu'il a faits dans l'île de Minorque, qu'on doit les lumières qu'il nous a procurées sur la topɔgraphie de cette île, son gouvernement, les dettes de l'Etat, les impôts, les monnoies qui circulent dans l'île, son com-.` merce intérieur, ses manufactures. Il y a également recueilli des renseignemens précieux sur son histoire naturelle, considérée dans les trois règnes: il s'y est instruit aussi du caractère, des moeurs et des coutumes des Minorquins.. Enfin, dans son ouvrage, il a rassemblé le peu d'antiquités qu'offre l'île, telles que des vestiges et des descriptions de; chemins construits par les Romains.,

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HISTOIRE ancienne et moderne des îles Baléares, ou des royaumes de Majorque; Minorque, Iviça, Fromentera et autres, avec leur description géographique et leur histoire naturelle, traduite de l'original espagnol par Campbell: (en anglais) Ancient, and modern History of the Balearik islands, or of the kingdom of Majorca, which comprehends the islands of Maiorca, Minorca, Fromentera and others, with their natural and geographical description, translated from the original spanish. Londres, 1776, in-8°.

JOURNAL d'un Prédicateur sur la navigation des troupes d'Hanovre à Minorque: (en allemand) Tagebuch eines Predigers enthaltend die Seereise der Hanoverschen Truppen nach Minorka." Hanovre, 1776, in-8°.

TABLEAU de l'île de Minorque, ou Description générale et particulière de cette île, avec un précis sur les mœurs et les usages de ses habitans, la nature de son sol, ses productions, son commerce, ses antiquités, son histoire civile et naturelle, ensemble une notice détaillée sur la ville et le port de Mahon, le fort Saint-Philippe, Citadella, etc.... Paris, 1781, in-8°

L'auteur de ce tableau, extrêmement abrégé, de l'île de Minorque, n'en donne pas une idée fort avantageuse. Tourmentée, dit-il, par des ouragans, elle a un sol trèsstérile. Ses productions se réduisent à des vins qui sont sa plus grande richesse, à quelques laines que donnent ses troupeaux, à une très-petite quantité de fromages, de miel et de cire, enfin à quelques grains qui ne fournissent pas de quoi nourrir le tiers de ses habitans: elle est obligée de tirer de l'étranger tout ce qui est nécessaire aux besoins de la vie, et aux superfluités du luxe, extrêmement circonscrit dans l'île par sa pauvreté. L'ignorance et la superstition qui y règnent, sont les conséquences fàcheuses de cet état de choses.

DESCRIPTION géographique et statistique de l'île de Minorque, par C. H, F. Lindermann, avec planches et cartes (en allemand) Geographische und Statistische Beschreibung der Insel Minorka, bei einem langen Aufenthalt daselbst. Leipsic, 1786, in-8°.

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DESCRIPTION des îles. Pythiuses et Baléares : (en espagnol) Descrizione de las islas Pythiusas y Baleares. Madrid, 1787, in 40%.

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Cet ouvrage renferme une description topographique et statistique, un peu abrégée, mais fort exacte, des îles Baléares et Pithyuses.

On y voit, avec quelque surprise, que Palma, la capitale de l'île de Majorque, a deux bibliothèques publiques, dont l'une, savoir la Bibliothèque épiscopale, renferme des manuscrits curieux et rares, et qu'on trouve aussi dans celte ville, une foule d'excellens tableaux des plus grands maîtres des écoles de l'Italie et de la Flandre, et que les sciences ont fait depuis quelque temps des progrès trèssensibles dans cette île et dans celle de Minorque.

Les îles Pithyuses, auxquelles les Grecs donnèrent ce nom à cause des forêts de pins dont elles sont couvertes, sont au nombre de trois, Iviça, Formentera, et Evergesa, la première et la plus peuplée.

On trouvera plus de détails sur ces îles, dans l'extrait qu'a fait de l'ouvrage espagnol, M. Cramer, à la suite de sa traduction du Tableau de Valence, dont je donnerai la notice (deuxième Partie, sect. XIII, §. II).

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S. IV. Descriptions de l'île de Sardaigne.

HISTOIRE générale de l'île et du royaume de Sardaigne, par François de Vico: (en espagnol) Franc. de Vico, Historia de las isla y regno de Sardana. Barcelone, 1639, 2 vol. in-fol.

DESCRIPTION de la Sardaigne, par Raimond Arquer: (en latin) Raimondi Arquer Sardiniae Descriptio. In-4°.

RELATION du royaume de Sardaigne, par Cerillo (en espagnol). In-4°.

DESCRIPTION géographique, historique et politique du royaume de Sardaigne. Cologne, 1718; La Haye, 1725, in-12.

DES AGRÉMENS de la Sardaigne, par Gemelli : (en italien) Rifiorimento della Sardegna. Sassari, 2 vol. in 4o.

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...DES QUADRUPEDES, des amphibies, des oiseaux de Sardaigne, par Cetti: (en , par Cetti (en italien) Quadrupedi amfibj, ocelli di Sardegna. Sassari, 1776, 5 vol. in-12.

NOTICES Sur la Sardaigne et sur la constitution les antiquités de cette île, par Fuess: (en allemand) Nachrichten auf Sardinien, von der gegenwärtigen. Verfassung dieser Insel. Leipsic, 1780, in-8°

NOTICES abrégées sacrées et profanes des villes de Cagliari et de Sassari, par le chevalier Cossu : (en italien) Della città Cagliari, della città Sassari, Notizie compendiose sacre e profane. Cagliari, 1780; Sassari, 1783, 2 vol. in-8°.

ESSAI sur l'histoire géographique, politique et morale de la Sardaigne, par Azumi, 1798, in-8°,

De l'aveu consigné par l'auteur lui-même dans l'ouvrage suivanty, cet Essai n'étoit qu'une ébauche; et d'ailleurs les fautes topographiques y sont très nombreuses. C'est dans l'ouvrage suivant qu'on trouvera des notions satisfaisantes sur la Sardaigne.

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HISTOIRE géographique, politique et naturelle de la Sardaigne, par Dominique-Albert Azumi avec cartes et planches. Paris et Strasbourg, Levrault, an x-1801, 2 vol. in-8°.

Deux caps, qui prennent leurs noms des deux principales villes de la Sardaigne, les caps de Cagliari et de Sassari, forment la division de cette île en deux parties, entrecoupées de collines et de montagnes aussi fertiles que les val lées et les plaines. La Sardaigne a des hivers très-doux et des élés assez tempérés par le retour des vents du nord qui rafraîchissent l'atmosphère. Aussi le climat est il d'une telle salubrité, que la vie des habitans y est plus longue

que dans plusieurs parties du continent de l'Etrope. L'ank teur appuie célte assertion sur plusieurs tables extraites des dépôts mortuaires des deux villes ci-dessus nommées A cette salubrité générale du climat, il n'y a d'exception que dans quelques endroits de l'île, où les eaux stagnantes produisent en été des fièvres putrides très-violentes, connues sous le nom d'intempérie.

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La Sardaigne renferme plusieurs étangs très-poissonneux, et des eaux thermales dont on faisoit autrefois un grand usage. Aujourd'hui, les bains les plus recherchés sont ceux de Sassari, les autres sont entièrement négligés.

Dans la circonférence de l'ile, on compte douze ports bien fortifiés, où les bâtimens étrangers trouvent des asyles sûrs contre les corsaires."

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Plusieurs monumens anciens, dont on admire encore les ruines, tels que des restes de ponts, d'aqueducs et d'autres édifices publics, ouvrages des Romains, démontrent en quelle considération, de deur temps, éloit là Sarnima daigne.!

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Dans cette île, l'agriculture est très-vicieuse : ce vice tient principalement à la communauté des terres qui s'y trouve en quelque sorte établie par le désastreux usage de laisser forcément les terreins ouverts et exposés à la merci de tout le monde, quoique destinés à l'agriculture. Malgré tous les inconvéniens qu'il entraîne, le sol est si favorable au froment, qu'on en exporte annuellement une quantité considérable. En 1782, la récolte fut si abondante, que, l'exportation en étant limitée par les réglemens, on 'fut obligé de nourrir de bled les animaux. Cette abondance s'explique par la quantité de grains que rend la semence. Il n'est pas rate de voir recueillir soixante, quatre-vingt, et même cent pour un. Le bled est d'une excellente qualité il s'emploie de préférence en Italie pour les pâtes. Tous les autres grains, en Sardaigne, sont pareillement très-abondans, et l'on en fait une exportation considé rable. Cette île fournit des vins excellens, tant de liqueur que d'ordinaire. Ceux-ci se récoltent dans une si grande

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