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PUJOS, (André) peintre en portrait, né à Toulouse en 1730, mort à Paris en 1788, réunit dans son cabinet les portraits des gens de lettres et des autres personnes célèbres de son temps.

PUIS, Voyez DUPUIS.

PUISIEUX, (Philippe-Florent de) né à Meaux en 1713, mort à Paris en octobre 1772, à 69 ans, étoit avocat au parlement de Paris. Il cultiva moins

la jurisprudence que la littérature. Nous avons de lui, un grand nombre de Traductions de Livres anglois, dont quelques-unes sont utiles. Telles sont celles de la Grammaire Géographique de Gordon, in-8°; de l'Histoire navale d'Angleterre, en 3 vol. in - 4°; de la Grammaire des Sciences Philosophiques de Martin, in-8°; des Elémens des Sciences et Arts, 3 vol. in-12; des Consultations de Médecine d'Hoffman, 8 vol. in-12; des Observations du même, 2 vol. in-12; de la Géographie de Varenius, 4 vol. in-12; du Voyage en France, en Italie, et aux isles de l'Archipel, 4 vol. in-12; des Voyageurs modernes, 4 volum. in-12; des Avis de Médecine, de Mead, in 12; des Expériences Physiques de Lewis, trois vol. in-12; des Observations sur le Jardinage, 3 vol. in-12, etc. Il a aussi traduit quelques Ronans et quelques autres brochures angloises, dont la plupart ne méritoient pas de passer la mer. PUISIEUX, Voy. BRULART,

nos I. et II.

PUISMIROL DE ST. MARTIN, jeune Languedocienne, se distingua à la fin du 17° siècle par son goût pour la poésie. On a

recueilli ses vers à Toulouse, ez un vol. in-12.

PUISSELEUR, (François de évêque d'Amiens en 1546, s'y rendit recommandable par sa bienfaisance, ses vertus et ses ordonnances synodales; leur recueil sert à faire connoître les mœurs du temps, et sur-tout celles du clergé. Elles enjoignent aux prêtres du diocèse de porter une soutane qui descende jusqu'aux talons, de ne point porter des souliers à jour, coupés et garnis de petits miroirs. Elles défendent à tous l'exercice des professions de notaire et de procureur de ne baptiser l'enfant dans le ventre de sa mère s'il n'en paroît rien au dehors, et d'avoir des histrions et des danses au repas d'une première messe, etc.

PULAWSKI, général de l'armée des confédérés en Pologne, bles qui agitèrent ce royaume en eut la principale part aux trou◄ 1771. Les dissidens avoient obtenu des priviléges; Pulawski s'imaginant qu'ils les devoient au roi Stanislas-Auguste, résolut de l'enlever pour qu'on procédât à l'élection d'un nouveau monarque. Environ quarante factieux entrèrent dans ce complot, qu'ils exécutèrent après s'être liés par un serment devant une image de la Vierge. Voyez STANISLAS. Le roi avant dû la vie aux remords de l'un des conjurés, Pulawski alla servir en Amérique pour les États-Unis, et il commandoit une légion au siége de Savannah, où il fut tué par un boulet en 1779, à côté du général François.

PULCHERIE, (Sainte) Alia Pulcheria, impératrices

Alle de l'empereur Arcadius, et sœur de Théodose le Jeune, fat créée Auguste en 414, et partagea avec son frère la puissance impériale. Après la mort de T'héodose, arrivée en 450, Ste. Pulchérie fit élire Marcien et l'épousa, plutôt pour avoir un soutien qui l'aidât à porter le poids de la couronne, que pour avoir un époux. Elle lui fit promettre qu'il garderoit la continence avec elle. C'est par ses soins que fut assemblé en 451, le concile général de Chalcédoine. Cette auguste assemblée la combla d'éloges. Elles les méritoit par sa piété et par son zèle. Cette princesse aimoit les lettres et les cultivoit. Elle mouṛut en 454, à 56 ans. Voltaire maltraite cette princesse dans la préface de son Commentaire sur la Pulchérie de Corneille. Il dit qu'en épousant Marcien, elle fut aussi fidelle à son vœu d'ambition et d'avarice, qu'à celui de chasteté. Elle avoit, ajoute-t-il, 50 ans, et Marcien 70; elle l'épousoit donc moins pour avoir un mari qu'un premier domestique. Mais il est faux que Marcien eût cet âge Il étoit né en 391, et n'avoit par conséquent que neuf ans de plus que Pulchérie. Quant aux censures que Voltaire fait du gouvernement de Pulchérie et de Marcien, nous les avons peints l'un et l'autre d'après les historiens anciens et modernes, qui ne partagent point la façon de voir du censeur. (Voyez MARCIEN.) Voltaire pour le dégrader, dit qu'il fut long-temps prisonnier de Genseric, et qu'il n'avoit su se conduire ni dans Ja guerre ni dans la paix. La vérité est que Genseric le retint très-peu de temps, et que son

administration sous Pulchérie et après sa mort, fut celle d'un père, toujours occupé, pendant son règne, à protéger ses sujets et à les soulager, comme le dit Guillaume Beauvais dans son Histoire abrégée des Empereurs Romains et Grecs.

PULCI, (Lonis) né à Florence en 1432, d'une famille noble, et chanoine de cette ville, est auteur d'un long Poëme intitulé: Morgante Maggiore; espèce de Poëme épique, où il y a quelque imagination, mais peu de jugement, encore moins de goût, et où l'auteur fait un mélange bizarre du sérieux et du comique le plus bas. Il se permet d'ailleurs des plaisanteries révol tantes sur des matières sacrées, et des obscénités grossières. Les meilleures éditions de ce Poëme sont celles de Venise, 1494, 1545, 1574, in-4°; de Naples sous le nom de Florence, en 1732, in-4o; de Paris, 1768, 3 vol. in-12. Quelques critiques Italiens, Varchi entre autres, ont mis Pulci an-dessus de l'Arioste; mais leur jugement, en le supposant de bonne foi, ne prouve que la singularité de leur gout. Le Morgante fut composé pour Lucrèce Tornabuoni, mère de Laurent de Médicis dit le Magnifique, qui le faisoit lire à sa table; et quelques-uns ont prétendu qu'Ange Politien et Marcile Ficin y avoient eur beaucoup de part. On ne sait point quand mourut Louis Pulci. L'éditeur de Naples, qui donne la date précise de sa naissance, ne donne point celle de sa mort, qu'on place par conjecture vers l'an 1487. Zilioli, auteur d'une Histoire manuscrite des Vies des

Poëtes Italiens, a écrit, mais sans preuves, que ce poëte étoit mort à Padoue, et qu'on lui avoit refusé la sépulture comme à un excommunié. -Luc et Bernard PULCI, frères de Louis, se distinguèrent aussi dans la poésie. Le premier est principalement connu par deux Poëmes: Il Ciriffo Calvaneo, dont la meilleure édition est celle de Venise, 1518, in - 4°; Il Briadeo, Florence, 1479, in-4.o Le second l'est par un Poëme sur la Passion de Jésus-Christ, et par une Traduction ea vers des Bucoliques de Virgile. C'est Louis Puici, qui le premier a introduit dans sa langue le style Bernesque, quoique ce genre de poésie ait pris son nom de Berni, uniquement parce qu'il y excelloit. Ce genre piquant, agréable et uniquement propre à la langue italienne, ne doit point être confondu avec notre poésie burlesque il imite assez bien la poésie mimique des anciens.

PULLUS, (Robert) on POUL LAIN, théologien Anglois, fit ses études à Paris avec distinction.

A son retour en Angleterre, vers 1130, il rétablit l'académie d'Oxford, et fut pourvu de l'archidiaconé de Rochester. Quelque temps après, le pape Innocent II l'appela à Rome, où il fut fait cardinal et chancelier de 1'Eglise Romaiite par le pape Célestin II, en 1144. Le P. Mathou Bénédictin. publia en 1655, son livre des Sentences, in-fol. Il est distingué parmi les rapsodies scolastiques que le 12° siè➡ cle produisit. L'auteur mourut

vers 1150.

PULMANNUS, (Théodore) né à Cranenbourg, dans le du

ché de Clèves, vers 1570. Quoi que d'une condition obscure, et obligé de vivre du travail de ses mains, il se rendit habile dans les belles-lettres et dans la critique grammaticale. Son application principale fut de corriger les poëtes Latins sur d'anciens manuscrits, et d'en donner de bonnes éditions chez Plantin à Anvers. Il y servit de correcteur d'imprimerie pendant seize ans. On a de lui, des éditions d'Arator, de Saint Paulin, da Virgile, de Lucain, de Juvenal, d'Horace, d'Ausone, de Claudien, d'Esope, de Térence, de Suétone, etc. Il mourut à Salamanque en Espagne.

PULTENEY, (Guillaume) né en 1682, et mort en 1764, comte de Bath, entra dans le conseil privé du roi d'Angleterre en 1741, et se rendit moins cé lèbre par ses grands principes, que par son opposition continuelle avec ceux du ministre Walpole, à qui il fit ôter le ministère.

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et gouverneur de plusieurs provinces, où il se conduisit avec autant d'intégrité que d'intelligence. Après la mort des Gordiens en 237, le sénat le déclara Auguste avec Balbin, pour délivrer l'empire de la tyrannie des Maximins. Il marchoit contre eux avec une armée formidable, lorsqu'il apprit qu'ils avoient été massacrés devant Aquilée. Il fut alors reconnu par tout l'empire, et vint jouir à Rome de la paix qu'il lui avoit procurée. Il se préparoit à porter ses armes victorieuses dans la Perse; mais les soldats du prétoire s'étant révoltés, il fut massacré avec Balbin, le 15 juillet 2 38. Ce prince, digne d'un meilleur sort, avoit la taille élevée, le maintien grave, la figure noble. La mélancolie dominoit dans son caractère; il étoit sévère sans rudesse, humain sans foiblesse, et d'une douceur admirable. Ses mœurs étoient pures. Il aimoit la patrie et les lois, rendoit justice sans acception de personnes, et maintenoit les soldats dans une exacte discipline. Il régna un an et quelques jours et mourut âgé de

74 ans.

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PUPIUS ou PUPPIUS, poëte tragique Latin, dont les pièces étoient si touchantes qu'il faisoit fondre en larmes tous les spec tateurs. Horace en parle avantageusement dans sa première Epitre du premier livre.

PURBACH, PEURBACH ou BURBACH, (George) Purbachius, né en 1423 au village de Purbach entre la Bavière et l'Autriche, enseigna la philosophie et la théologie à Vienne. Il prit un goût particulier pour l'astronomie, et fit plusieurs voyages Tome X.

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en Italie afin d'acquérir des connoissances plus étendues dans cette science. On voulut le fixer à Bologne; mais l'empereur Fréderic III l'engagea par tant de bienfaits à retourner à Vienne, qu'il en reprit le chemin. Purbach s'attacha alors uniquement à l'observation des astres et après avoir rectifié les instrumens des anciens astronomes, il en imagina de nouveaux. Ses observa→ tions le mirent en état d'appré– cier le système de Ptolomée et de le corriger. I forma des tables astronomiques et perfectionna la trigonométrie et la gnomonique. Au milieu de ses travaux il desiroit toujours d'avoir une traduc tion fidelle de l'Almageste de Ptolomée. Cet ouvrage étoit écrit en grec, et il ignoroit cette langue. Le cardinal Bessarion grec d'origine, étant venu à Vienne, lui conseilla de retourner en Italie pour bien entendre la langue grecque. I travailloit alors à un abrégé de ce grand ouvrage, et

il en étoit au sixième livre. Il se disposoit cependant à suivre le conseil de Bessarion, lorsqu'une maladie l'enleva le 8 avril en 1462, à 39 aps. Jean Muller son fruits de sa plume sont : I. Theodisciple acheva cet ouvrage. Les ria nova Planetarum. II. Obser

Eclipsium, pour le méridien de vationes Hassiace. III. Tabula Vienne. Ses écrits lui méritèrent une place distinguée dans la liste du petit nombre des mathémati ciens de son temps.

PURCEL, (Henri) musicien Anglois, né en 1658 et mort en 1695, mit en musique l'opéra d'Arthur de Dryden. Il fut orga niste de Westminster dès l'age de

IS ans.

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PURCHAS, (Samuel) Anglois, né en 1577 dans le comté d'Essex, mort en 1628, a publié une collection curieuse de Voyages pieux, connus sous le nom de Pélerinages de Purchas.

PURE, (l'abbé Michel de ) crivain François du 17 siècle, est auteur de quelques Pièces de Theatre, qu'on n'a pu ni jouer ni lire, à l'exception de la tragédie ďOstorius, représentée et dédiée à Mazarin. On a encore de lui des Traductions: I. Des Institutions de Quintilien, 1663, in-4°, très-inférieures à celles de l'abbé Gédoyn. II. De l'Histoire des Indes Orientales de Maffee, 1665, in-4.° III. De Histoire Africaine de J. B. Birago, 1666, in-12. IV. De l'Histoire de Léon X par Paul Jove. Son ouvrage le plus recherché est sa Vie du Maréchal de Gassion, Paris, 1673, 4 vol. in-12. On lui doit encore la vie du cardinal Alphonse de Richelieu. Cette dernière est en latin. Ce médioere écrivain n'est guère connu que par le ridicule dont Boileau l'a couvert dans ses satires. Ce. dernier voulut se venger d'un libelle qu'on accusa l'abbé de Pure d'avoir distribué. Dès-lors le poëte offensé plaça le nom de ce dernier dans sa seconde satire, et supprima deux vers qu'il avoit fait contre Ménage. Il mourut

en 1680.

PURVER, (Antoine) Quaker Anglois, né en 1702, mort en 1775, exerça d'abord le métier de cordonnier, mais ayant appris ensuite l'hébreu, le grec et le latin, il traduisit la Bible en anglois et devint un prédicateur renommé dans sa secte.

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PUY, (du) Voyez DUPUY. PUY-CIBOT. (Gasberg de poëte Provençal du xme siècle, se fit beaucoup de réputation par ses vers, et sur tout par son Traité intitulé: Las Bauzias d'Amours. L'infidélité de sa femme qui étoit de la maison de Bartas et qu'il aimoit éperdament, l'engagea à se faire moine au mo¬ nastère de Pignans, où il oublia l'amour sans oublier les Muses.

PUY-GUILLON, Voyez

PINGOLAN.

PUY-HERBAULT, ( Gabriel du) Putherbæus, de l'ordre de Fontevrault, et doc religieux teur de Sorbonne, natif de Tou raine, fut l'un des plus célèbres prédicateurs et des plus habiles controversistes de son temps. Les Protestans le regardoient comme leur fléau. Il mourut en 1566, au monastère de Notre-Dame de Colignance en Picardie. On a de lui plusieurs ouvrages: les plus connus sont : I. Evangelicæ His toria Tetramonon. II. Theotimus, de tollendis et expurgandis malis libris, Paris, in-8°, 1549

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