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lente monographie, nous avons dit que l'auteur se proposait d'y ajouter un petit supplément. Il a mieux fait, car il a publié une nouvelle édition de ses Annales, corrigée, considérablement augmentée, et cependant renfermée en un seul vol. in-8 à 2 col., en petit caract. Il n'en fait tirer que 350 exemplaires, plus un très petit nombre de format in-4.

COLLECTION des éditions imprimées aux frais des Membres du ROXBURGHE CLUB, à Londres, et tirées à très petit nombre, depuis la fondation de cette société jusqu'à présent. (III, pag. 343.) Tous ces volumes sont de format in-4 à l'exception du n° 7.

1. CERTAIN bokes of Virgil's AEneis, translated into english meter, by lord Surrey, 1814; présenté par M. Bolland.

2. CUTWODE'S Caltha poetarum, or the Bumble Bee, a poem, 1815; présenté par M. Rich. Heber.

3. CHURCHYARDE's three firs books of Ovid de tristibus, in english verse, 1816; par le comte Spencer.

4. RICHARD BARNFIELD's poems, 1816; par M. I. Bos. well.

5. DOLARNEY'S Primrose, or Passionate hermit, a poem, 1816; par M. Freeling.

6. NEWES FROM SCOTLAND, declaring the damnable life of Dr. Fian, who was burnt at Edinbrough in January 1591. printed in 1816; par M. G.-H. Freeling.

7. LA CONTENANCE de la table, 1816, pet in-8; par le même.

8. A PROPER NEWE INTERLUDE of the worlde and the chylde, 1817; par lord Althorp.

9. HAGTHORPE's select poems, 1817; par sir E. Brydges.

10. PORTO, Istoria di due nobili amanti di Verona, Romeo e Giuletta, 1817; par le rev. W. H. Carr.

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11. BALDWIN's funeralles of King Edward the sixt, a poem, 1817; par le rev. L. W. Dodd. 12. COCKE LORELLES BOTE, a poem, 1817; par H. Drury.

13. LE LIVRE DU FAULCON, 1817; par M. Lang. 14. BANCROFT's Glutton's feaver, 1817; par M. Phelps.

15. CEREMONIAL and marriage of Mary queen of Scotland with the Dauphin of France, 1818; par M. Bentham.

16. SOLEMPNITIES and triumphes of the spousall and marriage of the king's dougther, the lady Marye, to the prynce of Castyle, 1818; par M. Dent.

17. COMPLAINT of a lover's life; controversy between a Lover and a Jay, 1818; par M. Dibdin. 18. LIFE of St. Ursula. Guiscard and Sigismund, 1818; par le duc de Devonshire. 19. GOWER's balades and other poems, from

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the original manuscript, 1818; par le comte Gower.

20. CONSTABLE's Diana, or Excellent conceitful sonnets, 1818; par M. E. Littledale. 21. CHESTER MYSTERIES, De diluvio Noe, De occisione Innocentium, 1818; par M. Markland. 22. THE CHORLE and the Birde; the Hors, the Shepe, and the Ghoos; 1818 and 1822, 2 vol.; par sir Mark M. Sykes.

23. SCOLOKER'S Daiphantus, or the Passions of love, comicall to read, but tragicall to acte, a poem, 1818; par M. Wilbraham.

24. SIX BOOKES of Ovyde's Metamorphoses, translated by Caxton, now first printed from a manuscript in the Pepyn library, 1819, with wood cuts; par M. Hibbert.

25. MORTE ARTHUR. The adventures of sir Launcelot du Lake, from a manuscript in the Harleian collection, 1819; par M. Ponton. 26. JACK JUGGLER and Thersytes, interludes, 1820; par M. Haslewood.

27. THE NEW Notborune Mayd. The boke of Mayd Emlyn, 1820; par M. Isted.

28. CHEVELERE ASSIGNE, a poem printed from a manuscript of the Cottonian collection, 1820; par M. Utterson.

29. SKELTON's magnyficence; an interlude, 1821; par M. Justice Littledale.

30. LELI PEREGRINI oratio in obitum Torquati Tassi, 1822; par sir E. Brydges,

31. SELECTIONS from Ravenscroft's works, 1822; par le duc de Marlborough.

32. MARSTON's elegiacall poem on the death of lord Grey of Wilton, from a ms. in the library of the R. H. S. Grenville, 1822; par lord Morpeth.

33. JUDICIUM, a pageant, extracted from the Towneley manuscript of ancient mysteries, 1822; par M. Towneley.

34. INFORMACON for pylgrymes into the Holy Land, 1824; par M. G. H. Freeling.

35. METRICAL LIFE of sir Robert of Knaresborough, .1824; par le rev. H. Drury.

36. THE CUCK-QUEANES and Cuckold's errants, a comoedye, by W. P. (W. Percy), 1824; par M. Lloyd.

37. LA ROTTA de Franciosi a Terroana novamente facta. La Rotta de Scocesi (Flodden Field), 1835; par le comte Spencer.

38. GOLDINGHAM's Garden Plot, a poem, from a manuscript in the Harleian collection, 1825; par Archdeacon Wrangham.

39. POEMS; written in english, by Charles, duke of Orleans, during his captivity in England after the battle of Agincourt, 1827, de vin et 295 pag.; par M. G.-W. Taylor. Il a été tiré trois exempl. sur vélin.

40. THE ancient english romance of Havelok the Dan, 1828; aux frais du club. Voir le 2 vol. de nos recherches au mot HAVELOK.

41. PROCEEDING in the Court Martial, held upon John master of Sinclair captain-lieutenant... for the murder of enseign Schaw, and captain Schaw, 17 th october, 1708, with correspon

dence respecting that transaction. Edinburgh, printed by Ballantyne and company, 1828, titre, dédicace, liste des membres, 3 f.; introduction, XV pag., texte, 41 pag.; par sir Wal

ter Scott.

42. GAUFRIDI ARTHURII Monemuthensis archidiaconi..... de vita et vaticiniis Merlini, Caledonii, carmen heroicum. Londini, e typogr. Gulielmi Nicol., 1830; 4 f. pour le titre, la dédicace, etc., introduction, XV pag., texte 67 pag.; par M. G. Neville Grenville. 43. THE ANCIENT english romance of William and the Werwolf; edited from an unique copy in King's college library, Cambridge, with an

introduction and glossary, by Frederick Maden. London, printed by Wil. Nicol. 1832; introduction, XVII pag.; on Werewolves, 45 pag., texte, 254 pag.; par le comte Cawdor.

44. THE PRIVATE DIARY of William, first earl Cowlord Chancellor of England. Eton, from per, the press of E. Williams, 1833; titre, avertissement, etc., vIII pag., texte, 58 pag. et un f. pour la table des fig.; par le rév. E. C. Hawtrey.

Un exemplaire des 39 premiers articles de la collection ci-dessus, a été payé 111 liv. 6 sh. à la vente Lang, en 1828.

Notice

sur

les Heures Gothiques

Imprimées à Paris

à la fin du xv° siècle et au commencement du xvie.

Peu de temps après qu'Udalric Gering et ses deux associés eurent introduit à Paris l'invention miraculeuse de Gutenberg perfectionnée par Fust et Schoyffer, et y eurent ainsi fait succéder la régularité du composteur et l'économique célérité de la presse au travail si lent, si peu exact, et surtout si dispendieux des scribes et des rubriqueurs, les libraires de cette capitale songèrent à exploiter à leur profit un art qui, en simplifiant d'une manière si sensible la fabrication des livres, leur offrait une moisson aussi abondante que facile à recueillir. Comme ils cherchèrent d'abord à appliquer la typographie à des ouvrages d'un débit rapide, il semble qu'ils auraient dû commencer par les livres de prières à l'usage des fidèles de toutes les classes, que plus tard ils imprimèrent sous le titre d'Hora, ou sous celui d'Heures, et qui depuis long-temps formaient la principale branche de leur commerce; mais voici la difficulté qui retarda quelque temps l'impression de ces sortes d'ouvrages. Les livres de prières qui existaient alors en si grand nombre, étaient tous écrits sur vélin, décorés d'initiales peintes en or et couleur, et presque tous aussi enrichis de miniatures plus ou moins nombreuses et plus ou moins bien exécutées. C'était, au calendrier, des petits sujets délicatement peints, où figuraient les travaux, les occupations et les jeux analogues à chaque mois de l'année; aux fêtes mobiles, au propre des saints et à l'office des morts, se trouvaient de plus grandes miniatures représentant des sujets tirés de l'Écriture sainte, ou relatifs au mystère que l'on célébrait, ou à la vie du saint qu'on invoquait; on y voyait presque toujours figurer, par exemple, David et Betzabée, la résurrection de Lazare, l'adoration des mages, le martyre de saint Jean l'évangéliste, etc. On remarquait aussi dans une partie de ces manuscrits précieux des bordures plus ou moins variées, plus ou moins riches qui entouraient toutes les pages, et qui offraient ordinairement des fleurs, des oiseaux, des insectes et des arabesques gracieuses, où l'or se mariait habilement aux couleurs les plus vives. Ces riches volumes étaient avec raison considérés comme des bijoux de prix, et se transmettaient par succession dans les familles, de génération en génération. Accoutumé qu'on était alors à lire ses Heures dans des livres ainsi décorés, comment aurait-on pu accueillir de simples productions typographiques entièrement dépourvues de ces ornemens devenus un accompagnement nécessaire de toute lecture pieuse? Pour réussir dans ce genre de fabrication, il fallut donc emprunter le secours de la

gravure en bois qui commençait à se perfectionner, et reproduire autant que possible les dessins répandus dans les Heures manuscrites, et en décorer les imprimées. Simon Vostre, libraire, fut le premier à Paris qui réussit à allier ainsi la gravure à la typographie; et avec l'assistance d'un artiste que Papillon nomme Iolat, et celle de l'imprimeur Philippe Pigouchet, il commença à publier, dès l'année 1486, et peut-être même deux ans plus tôt, comme nous le verrons à l'article qui le concerne, ces Heures si remarquables par la beauté du vélin, la qualité de l'encre, et surtout par la variété des bordures, où à des arabesques les plus agréables, à des sujets grotesques les plus singuliers, succèdent alternativement des chasses, des jeux, des sujets tirés de l'Écriture sainte, ou même de l'histoire profane et de la mythologie, et enfin ces Danses des morts, imitées de la Danse macabre des hommes et des femmes, qui était alors dans toute sa vogue, et dont on admire encore la piquante expression. Ces bordures, qui sont d'ailleurs plus remarquables pour le fini de la gravure que pour le dessin, sa composaient de petits compartimens qui se divisaient, se changeaient, se réunissaient à volonté, selon l'étendue et le format du volume où elles devaient figurer; en sorte que tout en employant presque toujours les mêmes pièces, il était cependant si facile de donner aux différentes éditions qu'on publiait une apparence de variété, qu'à peine en trouve-t-on deux qui se reproduisent exactement page pour page. Les grandes planches destinées à recevoir l'embellissement de la peinture sont en général moins terminées que les petites, mais on y reconnaît toujours un même faire.

Les Heures de Simon Vostre furent bien accueillies, et ce qui le prouve c'est que d'autres libraires cherchèrent à les imiter, et y parvinrent avec plus ou moins de bonheur. A cette époque parurent donc des productions du même genre chez Ant. Verard, déjà si célèbre par la publication de ses grands volumes de chroniques, de romans de chevalerie, etc., chez Thielman Kerver, chez Gilles et Germain Hardouin, chez Eustace et chez d'autres que nous aurons occasion de nommer ci-après. C'est ainsi que la fabrication des Heures devint une industrie toute parisienne, ou que du moins on ne cultiva nulle part avec autant de succès qu'à Paris ; c'est ainsi que pour cet objet la France tout entière, une partie des Pays-Bas, et l'Angleterre elle-même demeurèrent pendant assez long-temps tributaires des presses de la capitale.

Cependant, des productions si remarquables sous le rapport des gravures en bois, et qui, dans les poésies qui accompagnent ces mêmes gravures, portent si bien le cachet de l'époque qui les a vus naître, ont été presque entièrement négligées dans le dix-septième siècle et dans le dix-huitième : devenues alors toutà-fait inutiles sous le rapport liturgique, et trop répandues pour pouvoir être comptées parmi les livres rares et précieux, ce ne furent guère que les exemplaires richement décorés de peintures qui trouvèrent place dans les cabinets des curieux, et seulement parmi les curiosités du second ordre. Il ne fallait rien moins que la révolution qui depuis quelques années s'est opérée dans la littérature et dans les arts, pour ramener le public au genre gothique, et pour donner une nouvelle importance aux livres qui nous occupent. Plus recherchées, examinées avec plus de soin, et surtout mieux appréciées, ces singulières productions sont devenues un sujet d'admiration pour les artistes et pour les plus habiles connaisseurs. A l'appui de ce que nous avançons, laissons parler ici un bibliographe anglais, qui a consacré cent pages au moins du plus intéressant de ses ouvrages à décrire les anciennes Heures imprimées à Paris, et à en figurer, avec une exactitude scrupuleuse les plus curieux ornemens. Voici donc comme s'exprime M. Dibdin à la page 7 de la seconde journée de son Bibliographical Decameron: « Let us however... » suppose that some spirited Collector, or a select committee of the Roxburghe » Club, schould unite their tastes and purses, to put forth, from the SHAKSPEARE » PRESS an octavo volume of prayers from the liturgy, decorated in a manner » similar to what we observe in the devotional publications just alluded to-do

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