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V. 1534. Veterum Poetarum in Priapum Lusus. In-8.

V. 1534. Valerius Maximus. In-8.

V. 1534. Poetae tres egregij, Gratius, Nemesianus, Calphurnius, &c. In-8.

V. 1536. Aristotelis Poetica: gr. lat. In-8.

V. 1536. Eustratii et aliorum Comment. in libros decem de Moribus: gr. In-fol.

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V. 1540. Ciceronis Epistolae ad Atticum. In-8. Éditions sans date, réputées contrefacV. 1541. Ciceronis Officiorum lib. 1. Cato Major,

Laelius, &c. In-8.

tions.

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2° ÉDITIONS ELZÉVIRIENNES (1).

Il y a déjà bien long-temps que les éditions des Elzévirs tiennent un rang distingué dans les cabinets des curieux, et forment une collection à part; mais on s'était d'abord borné à recueillir celles de ces éditions qui se font remarquer à la fois par le mérite du contenu et par l'élégance de la typographie : voilà pourquoi De Bure n'a admis dans sa Bibliographie qu'un très petit nombre de ces sortes de livres. Ce bibliographe s'est peut-être trop circonscrit dans le choix qu'il a fait, mais du moins sa liste ne renferme-t-elle aucun livre qu'un homme de goût ne puisse avouer. Après lui les amateurs ont cru pouvoir ajouter aux ouvrages indiqués dans la Bibliographie plusieurs autres livres qui méritent à juste titre d'y être réunis; et comme le tout ensemble ne formait encore qu'une collection trop peu étendue pour fournir long-temps un aliment à leur ardeur pour les recherches, ils ont insensiblement réuni à tous les petits volumes qui portent le nom d'Elzévir, nombre d'éditions qui n'ont point ce nom célèbre, mais qui paraissent pourtant être sortis des presses de ces imprimeurs hollandais. Par ce moyen une collection qui originairement ne renfermait pas 80 volumes a été portée à 800 et plus, lesquels sont bien loin d'avoir un égal mérite, et dont plusieurs même sont tout-à-fait nuls. Sans présenter ici une liste à beaucoup près aussi nombreuse, je crois devoir étendre

(1) Tableau des Elzévirs, imprimeurs-libraires à Leyde, La Haye, Utrecht et Amsterdam, de 1592 à 1681.

LOUIS I ELZÉVIR, marié vers 1564, paraît sur l'Eutrope de 1592, et sur le
Satyrae duae, en 1617,

Leyde.

1° MATTHYS OU MATTHIAS, né en 1565, paraît sur le Stevin de 1618, avec Bonaventure;
marié en 1591; mort le 6 décembre 1640, à Leyde.

2° AEGIDIUS (Gilles),
sur le Linchot de
1599, à La Baye.

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considérablement celle qui fait partie de la seconde édition de mon Manuel. Je commence toujours par les éditions, en petit format, qui portent le nom d'Elzévir mais cette partie de mon travail est augmentée de toutes celles des éditions qui y manquaient, et que je suis parvenu à me procurer, ou sur lesquelles j'ai pu réunir des renseignemens exacts. J'ai donné une description détaillée du matériel des volumes les plus recherchés et les plus rares; ce qui servira autant pour collationner les exemplaires qu'on aura entre les mains, que pour faire distinguer les volumes précieux de ceux qui ne le sont pas. La classe des éditions sans le nom d'Elzévir renferme, avec une grande partie des livres de ce genre, que j'ai été à portée d'examiner, et où j'ai reconnu l'impression elzévirienne, plusieurs ouvrages qui n'appartiennent certainement pas aux mêmes presses, mais qui, vu leur mérite et leur belle exécution, peuvent très bien figurer dans une collection faite avec soin. Mon travail sur tous ces objets mérite sans doute quelque confiance, car dans la longue liste qui va suivre, il ne se trouve peut-être pas dix volumes qui ne m'aient passé sous les yeux, au moins une fois.

Je ne répète pas ici les détails que j'ai déjà donnés dans mes premiers volumes en parlant de plusieurs éditions qui font aussi partie de la présente notice; mais je profite de l'occasion pour rectifier et pour étendre quelques-unes de ces mêmes notes: c'est pourquoi j'engage les personnes qui se serviront de mon ouvrage, pour ce qui regarde les petites éditions des Elzévirs, à consulter cette notice avant de chercher dans le Dictionnaire l'objet sur lequel elles veulent avoir des renseignemens.

Il est une observation importante sur laquelle je ne saurais trop insister, c'est que les exemplaires de ces sortes de livres n'ont la valeur fixée dans ce Manuel, qu'autant qu'ils sont sans taches, sans notes manuscrites, et surtout que les marges en ont été peu rognées; et qu'autrement ils rentrent dans la classe des livres ordinaires. Ainsi, pour citer un exemple, l'Horace de Jean Bond, de 1676, se paie de 48 à 60 fr. quand il est très beau, et il en a été vendu un exemplaire broché jusqu'à 200 fr. chez M. Firmin Didot; cependant des exemplaires inférieurs se donnent ordinairement pour 15 ou 20 fr. et quelquefois pour moins encore, lorsqu'ils sont extraordinairement rognés ou très défectueux.

De douze imprimeurs de la famille des Elzévirs, qui exercèrent leur art en Hollande, dans le courant du dix-septième siècle, six se sont fait connaître par le nombre et la beauté de leurs éditions, savoir: Isaac, Bonaventure, Abraham, Jean, Louis et Daniel.

Isaac, petit-fils de Louis Ier et fils de Mathieu Elzévir, imprima, dès l'année 1617, différens ouvrages. Au nombre des livres dignes d'être remarqués, sortis des presses d'Isaac, se trouve un premier chant de l'Iliade d'Homère, en grec. Ce fragment est imprimé Typis Isaaci Elzeviri, sumptibus Henrici Laurentii, 1619. Isaac avait adopté, pendant quelque temps, la devise ou enseigne de Louis Ier, c'est-àdire, un aigle sur un cippe avec un faisceau de sept flèches accompagné de cette devise, si convenable à une maison de commerce: Concordia res parvæ crescunt. Dans la suite, il prit l'arbre autour duquel une vigne entortille ses branches, avec le solitaire et ses mots : Non solus. Cette marque' fut aussi celle de Bonaventure, d'Abraham et de Jean Elzévir. Le dernier ouvrage sur lequel on trouve le nom d'Isaac est l'Hymnus Tabaci de Thorius, 1628, in-4. On doit croire qu'il est mort cette année ou l'année suivante.

Bonaventure et Abraham, frères et associés pendant 28 ans étaient, comme Isaac, fils de Mathieu. L'arbre généalogique place Abraham le premier; sur les éditions c'est Bonaventure qui occupe le plus ordinairement ce rang. Bonaventure et Abraham obtinrent, le 15 mai 1626, le privilége des États de Hollande pour leurs Pelites Républiques. Ils ont donné, à eux seuls, un plus grand nombre d'éditions que tous les autres imprimeurs du même nom réunis.

TOME IV.

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Ils étaient également habiles dans l'art de la typographie et dans le commerce de la librairie, et ils avaient fait plusieurs voyages pour se perfectionner dans l'un et dans l'autre. Ils n'imprimèrent eux-mêmes qu'à Leyde, et l'on ne trouve que bien peu de livres imprimés ailleurs à leurs frais. Quelques ouvrages, imprimés en 1652, portent encore leur nom, mais c'est leur dernière année. Abraham mourut le 14 août 1652 et Bonaventure peu de temps après, en 1653.

Jean et son cousin Daniel Elzévir s'étaient associés en 1652. Cette association dura jusqu'en 1655, et c'est entre ces deux époques qu'ils imprimèrent l'Imitation, sans date, un des plus beaux, des plus rares et des plus chers ouvrages des Elzévirs. En 1655, Daniel alla se joindre à Louis II, qui s'était établi à Amsterdam. Depuis ce moment, Jean soutint seul l'imprimerie de Leyde, et lui donna, pour ainsi dire, un nouveau lustre.

Daniel eut pour père Bonaventure. Depuis 1662 il imprima seul jusqu'à sa mort, arrivée le 13 septembre 1680. La marque de Daniel et de son associé était l'olivier avec Minerve, qui tient d'une main son bouclier et de l'autre un ruban où est la devise: ne extra oleas.

Louis II, fils d'Isaac, imprima seul à Amsterdam jusqu'en 1655, et son imprimerie ne prit quelque consistance que depuis 1640. Il mourut vers 1662. Ces imprimeurs ont publié un grand nombre d'éditions en tout format; mais il n'entre dans notre plan que de donner ici la nomenclature des éditions imprimées en petit format, les seules dont les amateurs forment une collection. Un catalogue de toutes les éditions des Elzévirs a été composé par M. ADRY, ancien bibliothécaire de l'Oratoire; le même a publié une Notice sur les imprimeurs de la famille des Elzėvirs. Paris, 1806, 1 vol. in-8. Eufin, M. BEBARD nous a donné un Essai bibliographique sur les éditions des Elzévirs les plus précieuses et les plus recherchées; précédé d'une notice sur les imprimeurs célèbres. Paris, 1822, in-8.

Éditions avec les noms des Elzévirs.

La Vie du roy Almansor, écrite par le capit. Aly ABENÇUFIAN (trad. en françois par Fr. d'Obeilh). Amst., Daniel Elsevier, 1671, pet. in-12.

Edition en gros caractères. On y peut remarquer un privilége du roi de France, accordé au R. P. D. et cédé par celui-ci à Dan. Elzévir. Medulla oratoria, continens omnium transitionum formulas, quibus ornari possit oratio rhetorica, ex variis oratoribus collecta ab Ivaro Petr. ADOLPHO. Amstel., ex offic. elzev. (1), 1656, pet. in-12.

Il y a un titre impr. et un frontispice gravé. L'épitre dédicatoire est datée de Leide, 1646. Brevis replicatio reposita explicationi mentis humanæ, sive animæ rationalis D. Henrici Regii, notis Cartesii in programma ejusdem argumenti firman

(1) Pour éviter la répétition trop fréquente du nom d'Elsevier, je me suis borné à marquer les prénoms.

dis, veritate que majis illustrandæ a Tobia ANDREA. Amstelod., typis Ludov., 1653, pet. in-12.

APATONI Progymnasmata, partim a Rod.
Agricola, partim a Joh. Maria Cata-
næo, latinitate donata, cum scholiis
Lorichii. Amstel., Ludov., 1642, 1649
seu 1665, pet. in-12.

Avec un frontispice gravé et un titre imprimé.
Doctrina politica in genuinam metho-

dum, quæ est Aristotelis, reducta, et
ex probatissimis quibusque philoso-
phis, etc. breviter comprobata et ex-
plicata ab Henningo ARNISEO. Amstel.,
Lud., 1643, seu 1651, pet. in-12
(titre grav. et titre impr.).

D. Aurelii AUGUSTINI libri XIII Confes-
sionum emendati opera et studio H.
Sommalii. Lugduni (Batav.), apud
Dan., 1675, pet. in-12.

334 pag., y compris le titre gravé; plus, 9 f.
d'index.

Fr. BACONIS de Verulamio scripta in naturali et universali philosophia. Am

-

stel., apud Lud., 1653, pet. in-12 (titre gravé et titre impr.).

Sylva sylvarum, et nova Atlantis. Amstel., Lud., 1648, seu ex offic. elzev., 1661, pet. in-12.

Sermones fideles ethici, etc. Amstel., ex officina elzev., 1662, pet. in-12. - Historia Henrici septimi Angliæ regis. Amstel., ex offic. elzev., 1662, pet. in-12.

Historia naturalis et experimentalis de ventis. Amstel., ex offic. elzev., 1662, pet. in-12.

Pour les autres ouvrages de Bacon, impr. dans le même format, mais non point par les Elzévirs, voy. notre article Bacon, tom. Ier, pag. 142.

Ibrahim, ou l'Illustre Bacha et la constante Isabelle; histoire merveilleuse par Philippe BAESTEN de Furstenau, en allemand. Amsterd., Louis, 1645, pet. in-12, fig. Catal. Mac-Carthy, n° 3429.

OEuvres diverses de BALZAC, augmentées de plusieurs pièces. Leide, les Elsevier, 1651; ou Jean, 1658; ou Amsterd., Daniel, 1664, pet. in-12. Le Discours à la reine régente, et le Barbon, pièces datées de 1651 ou 1659, manquent quelquefois dans les exemplaires de l'édit. de 1651 qui n'ont alors que 298 pag. de texte au lieu de 389.

Aristippe, ou de la Cour, par le même. Leide, Jean, 1658, ou Amst., Daniel, 1664, pet. in-12.

Il y a deux éditions sous la date de 1658, l'une de 259 pag.; l'autre de 272, non compris la table.

Les Entretiens du même (publiés par Girard). Leide, Jean, 1659, pet. in-12, ou Amsterd., Louis et Daniel, 1663, pet. in-12. Lettres choisies de BALZAC. Suivant la copie imprimée à Paris (Leide, les Elzevier), 1648, ou Leiden, chez les Elseviers, 1652, Amsterd., chez les Elseviers, 1656, et Daniel, 1678, pet. in-12.

Lettres familières de BALZAC à Chapelain (publiées par Girard). Leide, Jeun, 1656, ou Amsterd., Louis et Daniel, 1661, pet. in-12.

Lettres de BALZAC à Conrart (publiées

par Girard). Leide, Jean, 1659, ou

Amsterd., chez les Elseviers, 1664, pet. in-12.

Une édition de Leyde, Jean, 1656, est citée dans le Dictionnaire bibliogr. d'Ebert.

On ajoute à ces six volumes le suivant :

Socrate chrétien, par Balzac, et autres œuvres du mesme auteur. Amsterd., Ioost Pluymer, 1662, pet. in-12.

Casp. BARLEI Poematum editio nova, priore castigatior et altera parte auctior. Lugd.-Batav., ex offic. elzeviriana, 1631, pet. in-12.

Au verso du dernier feuillet se lit un privilége des états des Pays-Bas, ou Bonav. et Abr. Elzévir sont qualifiés d'imprimeurs de l'Acad.

de Leide.

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Il y a, sous la même date, deux éditions également médiocres, et qui se correspondent ligne pour ligne; celle que nous regardons comme la première se reconnait aux pages 207 et 209 qui sont cotées 107 et 109.

Nous citerons encore l'édition de 1655. Lugd.Batar., apud Elzevirios, et celle d'Amsterd., ex officina elzeviriana, 1658, pet. in-12. Dom. BAUDII Amores, edente P. Scriverio. Amstel., apud Ludov., 1638, in-12. Voyez la note relative à cette édit., tome 1er, page 163; le volume a 6 f. liminaires, titre compris, 518 pag. et la souscript. de l'impr. sur I f. séparé.

Induciarum belli belgici libri tres. Lugd. Batav., ex offic. elzev., 1629, pet. in-12.

Epistolæ semicenturia auctæ; accedunt ejusd. orationes et libellus de fœnore. Amstel., typis Lud., 1654, seu typis Ludov., sumptibus societatis, 1662, pet. in-12.

Dans l'édit. de 1654, l'épitre dédicatoire de

L. Elzévir est datée de 1649.

G. BECKHERI Orator extemporaneus, seu Artis oratoriæ breviarium. Amstelod., Ludov., 1650, pet. in-12.

Theod. BEZA de Pestis contagio et fuga

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