son travail. Ensuite nous donnons ce travail tel qu'il l'a donné lui-même; et, quant aux corrections du respectable éditeur, nous les plaçons au bas des pages. On en voit d'un coup-d'œil et le petit nombre et le degré d'importance. Pour ajouter au prix d'un ouvrage dont l'injustice de la haine n'a pu faire méconnaître le mérite, nous y joignons les divers jugements qu'il eut à subir à sa naissance. Le lecteur éclairé pesera les critiques et la réfutation. En réduisant à leur juste valeur les attaques de l'inimitié et la défense de l'orgueil, il jugera sainement un débat, qui n'a plus l'avantage de la nouveauté; mais qui conserve un intérêt fort indépendant des passions et des circonstances. Offrir au public les pièces du procès, c'est assez démontrer l'esprit d'impar tialité dans lequel est conçue notre entreprise. L'édition de 1805 est ornée des portraits de Suétone et des douze premiers empereurs. Nous n'avons rien négligé pour que nos souscripteurs fussent satisfaits sous ce rapport. Nous leur présentons douze gravures nouvelles, copiées fidèlement sur les médailles antiques de la Bibliohèque du Roi. Nous aurions voulu pouvoir reproduire avec la même confiance les traits de l'historien des Césars. |