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ouvrages; la modestie la plus vraie, jamais rien d'aigre contre les erreurs et les méprises d'autrui; retenue bien rare en érudition, et surtout dans cette partie secondaire de l'érudition, qui a nom bibliographie. An Introduction to the study of Bibliography to which is prefixed a memoir on the public libraries of the antients by Thomas Hartwell Horne. London, 1814, 2 vol. in-8. Pap. vél. fig. cart.

Présent de l'auteur, avec un cahier d'additions de sa main.

Essai sur l'Histoire du parchemin et du vélin, par Gab. Peignot. Paris, Renouard, 1812, in-8. Gr. pap. vél. dos de mar. r. n. r.

Quatre exemplaires seulement ont été tirés sur papier vélin, et de ce grand format.

Essai sur l'Histoire du parchemin et du vélin, par Gabriel Peignot. Paris, Renouard, 1812, petit in-4. mar. bl. n. r. avec étui.

Il étoit bien juste que l'on tirât sur vélin le livre qui en fait l'histoire. Il y en a deux exemplaires seulement, et l'exécution en est fort belle. Toute l'édition n'est tirée qu'à deux cent cinquante.

ment en bibliographie, il faut encore être doué d'une qualité plus solide que brillante, et sans laquelle l'historien des livres, comme l'historien des nations risquera toujours de cheminer d'erreurs en erreurs, l'esprit de critique, que ne donne point, mais que perfectionne l'étude, et qui, du vague et de l'obscurité des faits et des narrations, sait faire sortir la vérité, déduire de judicieuses conséquences, et quelquefois changer en certitude les plus fugitives inductions. Si bien préparé soit-on, et quelques soins que l'on apporte à la composition d'un ouvrage bibliographique, il est encore presque impossible de ne pas laisser dans sa première publication, une multitude d'erreurs, de lacunes, de suppositions, de mensonges involontaires. Heureux celui dont le livre aura pu devenir assez nécessaire pour que le besoin de réimpressions successives laisse à l'auteur la faculté d'en faire graduellement disparoître les taches et les imperfections! Mais comme cette bonne fortune est rare en bibliographie, il faudroit que tout auteur de cette sorte de livres, à l'usage d'un public si peu nombreux, se considérât comme destiné à ne se voir jamais réimprimé, et soignât d'autant plus une première émission, que peut-être il ne lui sera point donné de se pouvoir corriger dans une seconde.

Traités généraux sur les Livres et les Bibliothèques.

Guiljelmi Saldeni Ultrajectini de Libris, varioque eorum usu et abusu libri duo, cum indicibus necessariis. Amstelodami, ex officina Henrici et viduæ Theodori Boom, 1688, in-8. dos de mar. r. n. r.

Traité du Choix des Livres, par Gabriel Peignot. Paris, 1817, in-8. Gr. pap. vél. br. en cart.

L'un des deux exemplaires imprimés sur ce grand papier.

mance,

Bibliomania; or Book Madness: a Bibliographical Roin six parts. Illustrated with cuts. By the Rev. Thomas Frognall Dibdin. London, 1811, in-8. mar. bl. riche rel. angl.

Ce singulier ouvrage, dont les notes sont la partie la plus curieuse, a bien justifié son titre. De vingt-sept schellings, prix originaire, il s'est promptement élevé à six et sept guinées; et l'auteur annonce l'intention de ne point en faire d'édition nouvelle. Ce livre est de nature à ce que sur le Continent on aime à le parcourir, mais sans être tenté d'en jamais imprimer ni des extraits, ni une traduction complète, parce qu'il a une couleur trop locale, et doit intéresser surtout les Anglois.

L'auteur, me faisant cadeau de cet exemplaire, désira que je le fisse relier par l'habile Lewis, d'une manière un peu extraordinaire, et je me suis, avec plaisir, conformé à ses intentions.

The Bibliographical Decameron; or Ten Days pleasant Discourse upon illuminated manuscripts, and subjects connected with early engraving typography and bibliography by the Rev. T. F. Dibdin. London, printed for the author, by W. Bulmer and co. 1817, 3 vol. gr. in-8. fig. br. en cart.

On trouve dans ces trois volumes une multitude de faits, d'anecdotes, de renseignements curieux que l'on chercheroit en vain dans tout autre livre de bibliographie, ou de bibliologie. L'auteur a de l'originalité dans l'esprit; il a beaucoup vu, il parle des livres en homme qui les aime et qui les sait apprécier; mais il a donné à ses récits une tournure moitié emphatique, moitié facétieuse, qui n'est pas toujours ce que préféreroit

le lecteur. Sans doute il est en bibliographie, ou, si l'on veut, en bibliomanie plus d'une circonstance où les plaisanteries peuvent très bien être de mise. Je conviens aussi qu'il ne faut pas oublier combien est universel le goût des Anglois pour tout ce qui est caricature; et vraiment où pourroit-on en glisser plus à propos que dans la description de l'extase, des ravissements vrais ou imaginés d'un bibliomane contemplant de belles reliures, des éditions rares, des singularités bibliographiques? mais si ces plaisanteries reviennent trop souvent, il est à craindre qu'elles ne soient pas toujours du plus heureux choix.

Ce qu'il y a de bon, d'instructif dans le Bibliographical Decameron se montreroit avec un avantage plus réel, si l'auteur se fût moins complaisamment laissé aller au plaisir de la jaserie, et s'il eût senti que tout ce qui se peut dire en conversation n'est pas toujours bon à écrire, et moins encore à imprimer. L'immortel conteur italien dont il a cru piquant d'emprunter le titre, a bien, comme chacun sait, ses endroits ennuyeux; mais l'admirable élégance du style de cet écrivain resté classique malgré le genre repréhensible de la plupart de ses narrations, fait quelquefois oublier l'interminable prolixité à laquelle souvent il s'abandonne. M. Dibdin ne pouvoit avoir un semblable avantage. Tout le talent imaginable ne sauroit donner un intérêt soutenu à trois gros volumes de conférences bibliographiques. Cette sorte de roman dialogué ne paroît pas un cadre fort heureusement adapté à un tel sujet; et ce qui le prouveroit, c'est la nécessité où s'est trouvé l'auteur de multiplier à l'excès des notes qu'il lui a été impossible de fondre dans ses conversations. Il avoit pris un parti semblable pour la Bibliomania, ouvrage écrit sous même forme dialoguée, et dans lequel les notes sont, ainsi que dans le Decameron, la partie la plus substantielle.

L'auteur savoit assez, il avoit assez de particularités curieuses à communiquer à ses lecteurs pour faire de ces matériaux un bon livre de bibliographie. Avec un peu de sévérité dans le choix, et laissant de côté les formes romanesques, il auroit produit un livre trois fois moins gros, mais cent fois plus usuel. S'il n'a voulu travailler que pour l'Angleterre, il a peut-être bien fait d'accumuler certains détails purement locaux, souvent même individuels; mais pour se faire lire ailleurs que dans les trois royaumes-unis, et obtenir un succès plus étendu, il falloit donner à son livre une forme plus cosmopolite, et dégager sa moisson bibliographique d'une multitude de choses qui partout ailleurs ne peuvent être également accueillies.

Ce livre, d'un prix très élevé, a eu un succès que l'on pourroit nommer succès d'enthousiasme. Avant de paroître il étoit vendu. Une édition de plus de cent exemplaires sur grand papier, et six à sept cents de format ordinaire, a sur-le-champ disparu; et ce livre qui n'a pas un au

de publication est déjà presque introuvable. Il est très vrai aussi que pour l'exécution c'est le livre le plus remarquable qui ait été publié en bibliographie. On y trouve rassemblés, avec la profusion la plus étonnante, des ornements d'anciens manuscrits, des copies de miniatures, des marques et emblèmes d'imprimeurs, des fac simile de caractères typographiques, de signatures d'hommes plus ou moins célèbres, des portraits d'imprimeurs, de libraires, d'amateurs, de relieurs même ; et rien de tout cela n'est médiocre d'exécution, ou d'une imitation imparfaite. Enfin, si après s'être montré un peu sévère pour des plaisanteries, peut se permettre de plaisanter soi-même, on dira de ces élégants volumes que si le ramage y ressembloit au plumage, ce seroit le phénix des livres de bibliographie.

on

Joh. Lomeieri de Bibliothecis Liber singularis, editio secunda priori multò auctior, et addito rerum indice locupletior. Ultrajecti, ex officinâ J. Ribbü, 1680, petit in-8. dos de mar. bl. n. r.

=

Sylloge aliquot Scriptorum de bene ordinanda et ornanda Bibliotheca studio et opera Io. Davidis Koeleri Bibliothecarii Altorfini. Francofurti, J. Stein, 1728, in-4. Bibliotheca manuscriptorum maxime anecdotorum eorumque historicorum. Recensuit Io. Jac. Moser. Noribergae, 1722, in-4. v. br.

Traicté des plus belles Bibliotheques publiques et particulieres, qui ont esté, et qui sont à présent dans le monde. Par le P. Louys Jacob. Paris, 1644, 2 vol. = Advis pour dresser une Bibliotheque. Par G. Naudé. Seconde édit. Ibid. 1644, 1 vol. Ensemble 3 vol. in-12, mar. bl.

Traitté des plus belles Bibliotheques de l'Europe, par Le Gallois. Paris, Michallet, 1680, in-12, v. br.

Avec beaucoup de notes manuscrites de l'abbé de Saint-Léger.. Danielis Maichelii Introductio ad Historiam literariam de praecipuis bibliothecis Parisiensibus. Cantabrigiæ, Corn. Crownfield, 1721, in-8. veau.

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Discours au Roy sur le retablissement de la Bibliotheque royale de Fontainebleau. Par Abel de Sainte-Marthe. Paris, 1668, in-4. v. m.

HISTOIRE DE L'IMPRIMERIE.

Dissertations sur l'origine de l'Imprimerie.

Brevis Excursus de loco, tempore, et vero authore artis Typographiæ. Ad. Cl. V. G. Naudæum. Parisiis, Ant. Vitré, 1644, in-4. cart.

Brochure de 13 pages.

Histoire de l'Origine, et des premiers progrès de l'Imprimerie, par Prosp. Marchand. La Haye, 1740, in-4. br.

en cart.

Supplément à l'Histoire de l'imprimerie de Prosper Marchand; ou additions et corrections pour cet ouvrage. (Par Mercier, abbé de Saint-Léger.) Paris, Ph. D. Pierres, 1773, in-4. br. en cart.

Dans le même volume:

Supplément à l'Histoire de l'imprimerie de Prosper Marchand; ou additions et córrections pour cet ouvrage. Edition revue et augmentée : avec un Mémoire sur l'époque certaine du commencement de l'année à Mayence, durant le xv siecle. Paris, Ph. D. Pierres, 1775. Lettre de M' Mercier, abbé de St. Léger, à l'éditeur du Traité des monnoies des prélats et barons de France. Paris, 1789.

Avec le portrait de l'abbé de Saint-Léger.

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La première édition de ce supplément ne contient que 55 pages, la seconde en a 220, outre l'avertissement; mais il est bon de les avoir toutes deux à cause de quelques différences.

La troisième pièce est un article du Journal des savants, imprimé séparément au nombre de dix à douze exemplaires.

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