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changea, et m. à Ingolstadt en 1551. Ce savant distingué excellait dans la constr. des instrum. de mathem. et en inventa plus. On a de lui : Inscriptiones sacrosancte vetustatis, etc. et une Cosmo

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graphie. Charles - Quint, à qui Apien avait donné des leçons d'astron., le récompensa et l'anoblit.

APIEN (Philippe), fils du précéd. et aussi habile que son père, naq. à Ingolstadt en 1531, cultiva la méd. avec succès et m. à Tubinge en 1589. Nous avons de lui un Traité des cadrans solaires, et des Tables geograp.

APINUS (Jean-Louis), né en 1668 dans la Franconie, medecin de la ville d'Herspruck, et prof. de physiol. et de chirurgie dans l'univ. d'Altorf, où il m. en 1703. Il a écrit une Relat. d'une fièvre epidem. qui ravageait Herspruck en 1694 et en 1695, et Fasciculus disSon fils, sertation academicarum. Sigismond-Jacques Apinus, né en 1693, m. en 1732, fut un philologue distingué qui a pub. plus. ouv. très-sav.

APION, gramm., né à Oasis en Egyp. fut envoyé par les Alexandrins à Caligula pour se plaindre des juifs. L'historien Josephe le réfuta avec beaucoup d'eloquence. Apion composa une Histoire d'Egypte, suivie d'un Tr. contre le peuple hébreu.

APIS (mythol.), roi d'Argos, fils de Jupiter et de Niobé. Il céda le trône à son frère Egiale, passa en Egypte vers l'an 1717 av. J. C., y fnt connu sous le nom d'Osiris et y épousa Isis. On dit qu'il y enseigna la méd. et l'art de planter la vigne. Ces peuples, après sa mort, lui rendirent les honneurs divins sous la figure d'un boeuf vivant, et le consultaient comme un oracle.

APOCAUQUE ou Apocauchus, grec sans fortune, qui de sous-commis dans les finances, s'éleva, sous le règne des deux Andronic, aux dignités de questeur, gouverneur de la cour et de l'emp. et grand-duc. Il abusa de son crédit, et les calamités publiques lui fupar des rent imputees; il fut assassiné prisonniers, un jour qu'il visitait les prisons en 1345. Son fils, gouverneur de Thessalonique, fut tué dans une sédition.

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APOLLINAIRE (C. Sulpitius), eut pour gramm., né à Carthage au 2o s élève et ensuite pour success. dans son état, Helvius Pertinax, qui fut depuis emp. Quelques sav. lui attribuent les vers qui servent d'argum, aux coméd. de Térence.

APOLLINAIRE le Vieux, professa la rhet. à Laodicée, puis après la mort de sa femme, reçut l'ordre de pêtrise. On lui doit une rhét.; les liv. hist. de l'Anc. Test. en vers héroïques; les quatre Evang. en dialogue; une Tragédie de la Passion de J. C.; un Traité des différens áges des hommes; 30 livres contre Julien; et une Paraphrase des Pseaumes en vers hexamètres, etc.

APOLLINAIRE le jeune, fils du précéd., év. de Laodicée, debita différentes erreurs contre lesquelles S. Athanase s'éleva. Il m. vers 380. Il nous reste de lui quelques Ouvrages en vers sur des sujets pieux.

APOLLODORE, cél. gramm. d’A– thènes, vivait 150 ans av. J. C. Il inventa le mètre nommé triambique, II a composé un gr. nombre d'ouv. dont il ne reste que quelques fragm, et celui int. Bibliot. d'Apollodore, que l'on croit n'être qu'un abrégé de ses autres ouv. La meilleure édit, est celle de M. Heyne, 1803. 2 vol. in-8°. M. Clavier en a donné une trad, franç. avec le texte, 1805, 2 vol. in-8°.

dans

APOLLODORE de Damas, archit. Trade pierre que dirigea le pont cél., jan fit construire sur le Danube, la Basse-Hongrie. On lui doit encore le Forum de Trajan, construit sur l'emplacement d'une montagne que l'on abaissa de 144 pieds; une bibliot.; un odeum; la basilique Ulpienne; des aqueducs, des thermes, etc. Adrien fit mourir J. C. Apollodore env. 130 ans ap. APOLLODORE, peintre d'Athènes, vivait environ 400 ans av. J. C. Pline fait le plus grand éloge de cet artiste qui connut le premier l'art de fondre les couleurs et d'imiter exactement les ombres. Il avait écrit un Traité sur les rè

gles de la Peinture.

APOLLODORE, de Géla en Sicile, avait composé un grand nombre de comed. Térence lui doit son Phormion et son Hecyre. Il paraît, d'après Suidas, qu'il y a eu encore un autre poëte coinique de ce nom, né à Athènes, et auteur de 47 pièces. Il y a un traité de Scipion Tetti sur les Apollodore.

APOLLON (mythol.), fils de Jupiter et de Latone, naquit dans l'île de Delos. Il est l'inventeur et le dieu de la de musiq., de la poés., de la méd., l'art de deviner, le chef des neuf Muses et le père de la lumière.

APOLLON (Apollos), juif, originaire d'Alexandrie, démontra avec éloquence, dans les synagogues d'Ephèse

que Jésus était le Christ. Aquila et Priscille le retirèrent chez eux, et l'on croit que ce fut alors qu'il reçut le baptême Fan 54 de J. C. Quelque tems après, il convainquit les Juifs de Corinthe. Il fut uni à S. Paul par les liens de la charité, quoique leurs disciples eussent entr'eux quelques différens, les uns disant Je suis à Paul; d'autres, je suis à Apollon.

APOLLONIAS, femme d'Attale 1er, roi de Pergame, se félicitait, dans son veuvage, de la concorde qui régnait entre ses 4 fils, au point que les 3 plus jeunes faisaient la fonction de gardes auprès de leur aîné. Ils conservèrent toujours pour leur mère l'attachement le plus tendre.

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APOLLONIDES, méd. de l'île de Cos, vécut longtems à la cour des rois de Perse; il fut condam. à être enterré vif pour avoir séduit Amytis, soeur de Xercès, ou peut-être pour n'avoir pu parvenir à la guérir,

APOLLONIUS, de Perge, flor. seus le règne de Ptolomée Evergète, 244 ans av. J. C. Il a laissé huit liv. des Sections coniques, et quelq. autres ouv. de math. Les prem. se trouvent dans une édit. d'Oxford 1710, in-fol. ; les autres dans une édit. de 1706, in-8°; l'une et l'autre données par Halley. Les 4 aut. anciens, qu'on regarde comme les pères de la scienc. des math., sont Euclide, Archimède, Apollonius et Diophante.

APOLLONIUS Dyscole, né à Alexandrie, fils de Mnésithée, flor. sous Adrien et Antoine-le-Pieux. Il comp. 4 liv. sur la Syntaxe, et d'autres ouv. que M. Bast se proposait de publier. Hérodien, histor. gr., était fils d'Apollonius.

est celle de Shaw; Oxford, 1777, in-40; ou 1779, in -8°, ainsi que celle de M. Brunck 1780, in-8°. Il a été trad. par M. Caussin, 1797, in-8°.

APOLLONIUS de Tyanes en Cappadoce, naq. quelq. années av. J. C. ; il suivit la doctr. de Pythagore. Une vie austère, des discours sententieux séduisirent la multitude et le firent mettre au rang des réform. de la morale; il voyagea beaucoup et eut des disciples. Il fit à Rome des prédictions qui curent, dit-on, leur accompliss., entr'autres celle de la mort de Domitien. Il s'était retiré à Ephèse; on croit qu'il y m. pendant le court règne de Nerva, vers l'an 97 de J. C.; on lui dressa des statues. Jusqite dans le 5 sièc., même chez les chrétiens, sa réputat. et le respect qu'elle inspirait se sont soutenus. Il paraît que ses disciples, voulant rehausser son mérite, l'ont dégradé en lui attribuant faussement des prophéties et des miracles. Philostrate a écrit sa vie ; elle a été trad. en fr., Berlin, 1774, 4 vol. in-12, avec une préface de Frédéric II. Le grand d'Aussi a aussi donné la vie d'Apollonius, 2 vol. in-8°. Il ne reste des écrits de ce philos. que son Apologie à Domitien, et 84 Epitres, que Commelin a publ. en 1601, 8o.

APOLLONIUS, de Rhodes, né à Alexandrie, environ 194 ans av. J. C., se livra à la poésie et composa un Poëme sur l'expéd. des Argonautes. Persécuté par ses envieux, il se retira à Rhodes, et en recut le titre de citoyen; mais il fut rappelé à Alexandrie, et y devint bibliothéc. Il m, âgé de 90 ans. La meilleure édit. du poëme des Argonautes

APOLLONIUS Sophiste, né à Alexandrie, sous les prem. emper. rom., s'est fait connaître par son Lexicon græcum Iliadis et Odysseæ qui nous est parvenu, et dont M. de Villoison a donné une éd. gr. lat., 1773, in-4°.

APOLLONIUS, philos. stoic., né à Chalcis, vint à Rome à la prière d'Antonin, pour être précept. de Marc-Aurèle, fils adoptif de ce pr., et eut la morgue d'exiger que le jeune prince vint le trouver dans son logis..

APOLLONIUS (Lævinus), né dans un village entre Bruges et Gand, dans le 16° sièc., a composé en lat. la narration du Voyage des franç, à la Floride, 1568, in-8°, et une Hist. du Pérou, Anvers, 1567, in-8°.

APOLLONIUS Collatius (Pierre), Prêtre de Novarre, est aut. d'un Poëme sur le siége de Jérusalem, du combat de David avec Goliath, et de quelques autres ouv. de poésie. Les uns croient qu'il vécut dans le 7e sièc. et les autres dans le 15o.

APOLLONIUS (de Rhodes) et Tauriscus étaient d'habiles sculpt. qui paraissent avoir vécu peu après le tems d'Alex.-le-Gr. Il nous reste d'eux le Taureau Farnèse qui est un chefd'oeuvre, mais ce grouppe considérable

ne nous est parvenu que très-endommagé; on l'a restauré.

APOLLONIUS, sculpt. Athén., fils de Nestor, parait avoir vécu du tems de Pompée. Il est aut. d'une superbe Statue d'Hercule, dont il ne reste plus qu'un fragm. admirable connu des art. sous le nom du Torse du Belvedere.

souv.

APPIUS CLAUDIUS CRASSINUS, consul, l'an 451 av. J. C., appuya la proposition de la loi terentia, qui changeait la forme du gouv., et fut élu décemvir. Les commenc. de cette nouvelle magistrature furent assez doux; mais bientôt les décemvirs devinrent tyrans; et l'instant où ils devaient cesser leurs fonctions étant arrivé, ils la prorogèrent de leur propre autorité : ils se firent détester. Les Sabins et les Eques profitèrent de ces circonstances pour ravager le dans Rome pendant cette guerre, territoire rom. Appius, qui était resté devint éperdument amoureux de Virginie, fille de Virginius, homme très-considéré à l'armée. Il voulut l'enlever de force, en

APOSTOLIUS (Michael) vécut dans le 15 s. Il ceriv. un Rec. d'Apophtegmes des hommes les plus sages de l'antiquité, et une Collect. de Proverbes. Son fils, Aristobule Apostolius, a fait la Galcomyiomachie, ou le comhat des chats et des rats, qu'on trouve à la suite des Fables d'Esope. APOTRES (les) étaient des hommes du peuple de la nation juive qui s'atta-prétendant qu'elle était son esclave, et chèrent à J. C. et furent ses prem. disciples. Ils étaient douze: Pierre, André, Jacques, fils de Zébédée; Jean son frère; Philippe, Barthélemi, Thomas, Mathieu Jacques, fils d'Alphée; Jude ou Thadee, Simon, Judas Iscariotte, Mathias, qui fut élu à sa place, et Paul, appelé à l'apostolat par J. C. même, l'ascension. après

APPEL (Jacques), né à Amst. en 1680. Son inclination le porta à la peint.; il devint en peu de tems très-habile et très-instruit il enrichit la Holl. de ses prod. I excellait dans le paysage et le portrait i m. en 1751.

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APPIEN, ou APPIAN, histor. et soph. grec, né à Alexandrie, flor. sous Trajan, Adrien et Antonin-le-Pieux, en 123. Il plaida quelq, tems à Rome, puis il eut l'intendance du domaine des emp. Il avait composé en grec une Hist. Rom., nation par nation, depuis la ruine de Troie jusqu'à Trajan: il ne nous en reste qu'une partie renfermant plus. extraits des différ. livres qui sont tous réunis dans la bonne édit. de M. Schweighouser, 1785, 3 v. in-8°, gr. lat. M. Combes Dounous a trad. les 5 livres des guerres civiles, 1808, 3 vol. in-8°.

il employa les formes judiciaires à cet effet. A l'instant où il donnait les ordres de l'emmener, Virginius, furieux, saisit un couteau de boucher et poignarde sa fille aux yeux d'Appius et du peuple assemble. Un cri d'indignation s'élève de entraîne l'abolition du décemvirat, l'an toutes parts, et cette affreuse catastrophe 449 av. J. C. Appius, accusé Virginius, est traîné en prison, et il y meurt avant d'être jugé.

par

APPLOTON (Nathaniel), ministre de Cambridge en Amér., né en 1693, quitta le commerce et se consacra au minist. évangéliq. En 1773, il reçut de l'univ. le grade de doct. en théol., et m. en 1714, après un minist. de 66 ans. Il a publ. la Sagesse de Dieu dans la rédemption de l'homme, et un grand nombre de Sermons.

APRÉS DE MANNEVILLETTE (J.-Bte.-Nic.-Denys d'), né au Havre en 1707, devint capit. des vaiss. de la comp. des Indes, garde du dépôt des cartes marines, et chev. de l'ordre de St.-Michel. C'est le prem. navig. qui ait réduit en pratiq. l'observ. des longit. à la mer, par la distance de la lune au soleil et aux étoiles. On lui doit: Des cription et usage d'un nouv. instrum. pour observ, la latit. sur mer, 1751 in-12, et le Nept. oriental, 1745 in-fol., et 2e édit., 1775, in-fol. Il m. le 1er mars 1580.

APPIUS CLAUDIUS, surn. Cæcus, se rendit cél. par son éloq. et par son opposition à la paix avec Pyrrhus. Etant censeur, 316 ans av. J. C., il fit paver un gr. chemin depuis Rome jusqu'à Capoue; après on le continua jusqu'à Brindes. On le nomme encore aujourd'hui la voie appienne. Appius Claudius Pulcher, sous le consulat duquel Annibal prit Tarente et les consuls bat tirent les Carthag. Son fils triompha des Africains et d'Hiéron, roi de Sicile. Ungler l'an 569 avant J. C, autre Appius Claudius ajouta, dit-on, la lettre R à l'alphabet latin.

APRIÉS, roi d'Egypte, connu sous le nom de Pharaon-Hophra dans Jérémie et Ezechiel, succéda à Psaminis son père, l'an 595 av. J. C. Il se rendit maître de Sidon et de l'île de Chypre; mais il fut vaincu par les Cyréneens, et Amasis, son successeur, le fit étran

APRO (Marcus), orat. lat., né dans les Gaules, se rendit à Rome, où il fit

admirer son génie et son éloq. Il fut successiv. questeur, sénateur, tribun et preteur : on lui attribue le Dialogue des orateurs, ou de la Corruption de l'éloquence, qu'on avait cru de Tacite ou de Quintilien, et qui est à la fin de leurs œuvres. Il m. vers l'an 85.

APROSIO APROSIUS (Angelico), relig. august., né à Vintimille en 607, forma une tr.-belle biblioth. dans le couvent des August. de cette ville. Il a composé plus. ouv. sous des noms empruntés. Le plus curieux est sa Bibliotheca aprosiana, 1673, in-12, fort rare. Il défendit l'Adonis du caval. Marini, critiqué par Stigliani. Il m. vers l'an 1681, memb. de divers. acad. d'Italie, et après avoir passé par les charges de son ordre. Ses ouv. ont presque tous des titres singuliers.

APSINES, soph. d'Athènes, vers l'an 236 av. J. C., a laissé : Præcepta

de arte rethor. Ils sont dans les Rhetores græci, d'Alde, 1508, in-fol.

APULE (mythol.), jeune berger de Lavinium, changé en olivier sauvage pour avoir insulté les muses.

APULÉE AFER (Lucius), né à Madaure en Afr., dans le 2e s., suivit le barreau à Rome, et y épousa une riche veave. Accusé par les parens de cette femme, il se justifia par une Apologie qui nous reste. Il comp. beaucoup d'ouv.' dont le tems n'a épargné que sa Métamorphose, ou l'Ane d'or, Leyde, 1786, in-40; son Apologie, ses Florides; trois livres de philosophie sur Platon; un livre de Deo Socratis, et un livre de Mundo: on lui attribue d'autres ouv.

APULEIUS CELSUS, méd., né à Centuripa en Sicile, sous Tibère. On lui attribue: De re rustica selectorum, lib. xx; de Herbarum virtutibus, Paris, 1528, in-fol.

AQUAVIVA (Robert), né au royaume de Naples, vivait en 1283. Il laissa : De Discipliná regum; de Calamit. Italiæ; Tract. de fato et fortund; de Consuetudine; de Abusibus rerum mundi.

AQUAVIVA, en latin Aquivivus, (André Mathieu d'), duc d'Atri, prince de Teramo dans le royaume de Naples, protégea ceux qui cultiv. les sciences et les arts, et les cultiva luimême. Il composa une Encyclopédie très imparfaite, et des Comment. sur les morales de Plutarque. Il m. 1528.

en

AQUAVIVA (Bélizaire), frère du préced. Il publia un traité sur la chasse, de Venatione et Aucupio, Bâle, 1518,

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Naples, 1519, Bale, 1578, in-8°; et des Traités sur l'art militaire et sur les combats singuliers.

AQUAVIVA (Octavio), de la famille du précéd., référendaire de l'une et de l'autre signature, vice-légat du patrimoine de St.-Pierre, ensuite card., puis légat de la campagne de Rome, d'Avignon, et archev. de Naples, se distingua dans tous ses emplois, ainsi que par la culture des lettres, et la protection qu'il accordait aux say.; m. en 1612 à 52 ans.

AQUAVIVA (Claude), gén. des Jés. en 1543, m. en 1615. Il fit dresser la fam. ordonnance, connue sous le nom de Ratio studiorum, 1586, in-8°, supprimée par l'inquisition, laissa des Epitres, des Médit. Industrice ad curandos animæ morbos., etc.

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était m. en 1500.

208.

AQUILANUS (Sebastianus), méd. italien, prof. en l'univ. de Padoue, m. en 1543, a comp. plus. ouv. sur son art, et particulièrement De morbo gallico, 1506, in-4°; il est un des premiers qui ait fait usage du mercure dans les mala dies vénériennes.

AQUILIUS GALLUS, sav. jurisc. et ami de Cicéron, fut aut. de Formules de jurisp. qui sont perdues, et de la loi De liberis et posthumis, dans le Digeste.

Aquilius Manius, consul avec Marius, l'an 101 av. J. C., puis procons., fut, après plus. exploits militaires, vaincu et pris dans une bataille contre Mithridate: ce prince l'accabla d'ignominie et le fit périr dans les tourmens. Aquilius Sabinus, jurisc. romain, fut consul l'an 216; il était frère, dit-on, d'Aquilia Severa, vestale qu'Heliogabale contraignit à devenir sa femme ses connaissances et ses vertus lui valurent le surnom de Caton.

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Aquilius Severus, histor. et poète sous l'emp. Valentinien, était espagnol, et comp. un ouv. en prose et en vers intit. la Catastrophe; m. vers 370.

AQUIN (Philippe d'), ne à Carpentras, quittale judaïsme pour le chris

·tranisme, et enseignà l'hébreu à Paris, où il m. en 1650. On a de lui un Dict. hébreu, rabbinique et talmudiste, et beauc, d'autres ouv. Son fils Louis a pareillem. laissé des onv. rabbiniques. Son petit-fils, Antoine d'Aquin, fut prem. méd. de Louis XIV et père de Louis d'Aquin, év. de Fréjus.

:

AQUIN (Louis-Claude d'), cél. organ., né à Paris en 1694 et m. en 1772; son génie fut précoce il toucha du clavecin devant Louis XIV, à 12 ans ; quelque tems après, il l'emporta sur Rameau. Les étrangers venaient en France pour l'entendre. Il a laissé des pièces de clavecin et des noëls, avec des variations. Son fils, surnommé de Château-Lyon, a rédigé, pendant plusieurs années, Etrennes litter. d'Apollon, et a comp. un gr. nombre d'ouv. de littérature ; il est mort en 1797.

les

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ARAB-CHAH (Ahmed-Ben), hist. arabe et doct, musulman, né à Damas, y m. en 1450. Il a écrit une Hist. de Tamerlan, un Traité sur l'unité de Dieu, etc.

ARABUS (mythol.), fils d'Apollon, regardé comme l'inventeur de la médecine.

ARACHNÉ (mythol.), fille d'Idmon, roi de Lydie, osa faire un défi à Minerve, qui, outrée de dépit de se voir surpasser par une mortelle, la changea en arraignée..

ARAGON (Jeanne d'), épouse d'Ascagne Colonne, pr. de Tagliacozzo, se signala dans le 16 s. par son courage, sa capacité dans les affaires, et sa prudence. Elle m. en 1577. Les beaux esprits de son tems firent des vers à sa fouange, publ. sous le titre de Tempio

Vrai Philosophe, com. en 5 actes et en prose, 1767; des Contes philosophiques, 1770, 6 vol. in-12. On ignore l'époque de sa mort.

ARAJA (François), né à Naples, music. cél., passa, en 1735, à St.-Petersbourg, et fut maître de la chapelle de la czarine Anne; il a été le Lulli de la Russie, et a établi le premier l'opéra à Pétersb. Ayant acquis une certaine aisance, il vint terminer ses jours dans sa patrie en 1750.

ARANDA (Emman.), né à Bruges; après avoir passé sa jeunesse en Espagne, fut pris par un corsaire algérien en revenant dans sa patrie et resta pendant deux ans esclave à Alger. Il a pub. l'Histoire de son esclavage avec une notice des antiquités d'Alger, en espag., 1642; la trad. lat. est de 1657, in-12, et la franc. de 1656, in-12.

ARANDA (don Pedro-Pablo Abarca de Bolea, comte d'), diplomate espag., né en 1719. Il suivit d'abord le parti des armes, puis devint minist. de Charles III près Auguste III, roi de Pologne: il fut ensuite capit. gén. à Valence, peu après présid. du cons. de Castille, enfin ambass. en France, d'où il revint en 1784 pour être conseill. d'état et ministre. Le prince de la Paix lui succéda dans ce dern. poste. D'Aranda m. en 1794.

ARANTIUS ou ARANZE (JulesCésar), prof. de chirurg. et d'anatom. à Bologne, sa patrie, né en 1530, m. en 1589, se rendit recommandable par ses écrits et ses découvettes dans ces deux parties. On lui doit : De humano fetu liber, Venetiis, 1571, in-8°, souvent réimpr.; Anatomicarum observationum liber, et de tumoribus secundum locos affectos; In Hipocratis librum de vulneribus capitis comment, Lugd., 1580, in-8°; Lugd. Batav., 1639, 1641, in-12.

ARAS, surnom. Frode ou Frody, c.-à-d., qui sait beaucoup, né en Islande en 1068, m, en 1148, a laissé, dit-on, un ouv. histor considér. sur les rois de Nor

reste qu'un fragment intit. Schede de Islandia, qui a été publié à Oxford en 1697, in-80, avec une version lat.

alla divina signora d'Aragona.-Ara-wège, de Danemarck et d'Angl.; il n'en gon (Tullie d'), née à Naples, descendait de la branche royale d'Aragon; elle vint à Rome, puis elle s'établit à Venise, où ses talens la firent rechercher de tous les amis des lettres : elle flor. vers l'an 1550. On a d'elle: des poésies; Traité de l'infinité de l'amour; Il meschino, espèce de poëme épique en 35

chants.

ARAIGNON (Jean-Louis), av., né à Paris. Il a écrit le Siege de Beauvais, trag. en 5 actes, Paris 1766, in-8°; le

ARATOR, ligurien, présenta en 543 au pape Vigile, les Actes des apótres en vers latins, imp. à Venise en 1502, avec d'autres poëmes chr., in-4o, mais séparément, par les soins d'Artzenius, Zutphen, 1691, in-8°.

ARATUS, né à Sicyone, gén, des Achéens, défit Nicoclès, tyran de sa patrie, surprit la forteresse de Corinthe,

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