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Spire, le 2 juillet 1298; ils se joignirent dans la mêlée, et Adolphe périt de. la main d'Albert. Gerlac, fils d'Adolphe, est regardé comme la tige des princes de de Nassau-Usingen, de Saarbruck et de Veilbourg.

ADOLPHE, comte de Clèves, fut évêque de Munster en 1357, archevêque de Cologne en 1362, et se maria ensuite; il a établi l'ordre des Fous, en 1380, éteint depuis longtems.

ADOLPHE II, prince d'Anhalt et évêque de Mersbourg, né en 1458, passait pour grand prédicat. et habile théologien, mort en 1526.

ADOLPHE-FRÉDÉRIC II, de Holstein-Gottorp, né le 14 mai 1710, évêque de Lubeck, et couronné roi de Suède le 5 avril 1751, après la mort de Frédéric son père. Il épousa la sœur du roi de Prusse en 1744; il réforma les lois, protégea les talens et fit flenrir le commerce il mourut le 12 février 1771, pleuré de ses sujets. Gustave, son fils, lui succéda.

ADOLPHE, duc de Sleswigh, fils de Gerard, comte de Holstein, lui succéda en 1440. Il refusa la couronne de Dannemark, et la fit donner à Christian Ier, son neveu: il mourut en 1459.

ADOMÉ, nègre de Cayenne, chef de la conspiration tendante à égorger - tous les blancs dans la nuit du 4 aŭ 5 février 1794. Cette conspiration réussit mal, et les habitans se défendirent; ils prirent Adomé et le fusillèrent.

ADON, né en 800, archev. de Vienne en Dauphiné en 860, m. en 875, est aut. d'une Chronique universelle et d'un Martyrologe.

ADONIAS, 4 fils de David, soutenu de Joab, aspira à la royauté. Salomon, qui le sut, lui pardonna; mais Adonias, ayant renouvelé ses tentatives, fut mis à mort, vers l'an 1014 avant J. C.

ADONIBESECH, roi chananéen, qui fit couper l'extrémité des pieds et des mains à 70 rois qu'il avait vaincus : les israélites lui firent subir le même sort 1630 ans avant J. C.

ADONIS (Mythologie), né de l'inceste de Cynire, roi de Chypre, avec sa fille Myrrha, fut tué par un sanglier et changé en anemone par Vénus qui l'aimait passionément. Les Egyptiens, les Phéniciens et les Grecs consacrèrent le

jour de sa mort par des lamentations

annuelles.

ADONISEDEC, roi de Jérusalem, fut vaincu avec 4 autres rois par Josué, qui obtint de Dieu que le soleil s'arrêtat.

Les 5 rois furent pris dans une caverne et mis à mort 1451 ans avant J. C.

ADORNI (Catherine Fieschi), née à Gênes en 1447, épousa Julien Adorni, noble génois, qui avait les moeurs les plus dissolues. Elle parvint à le faire changer de conduite, et, après sa mort, elle se retira à Genève, où elle servit les pauvres à l'hôpital. Elle a composé des ouvrages de piété : on lui attribue des extases; elle m. le 14 déc. 1510.

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ADORNO (Gabriel), chef de la faction des Gibelins, s'empara du gouvernement de Gènes et succéda, en 1363 à Simon Boccanegra, 4 doge: 4 ans après, supplanté par Dominiq. Fregoso, il prit la fuite.

ADORNO (Antoniotto), doge de Gênes en 1384, dépossédé et rétabli 4 fois dans ces tems orageux : il engagea ses concitoyens à se mettre sous la puissance de Charles VI, roi de France; ce qui s'exécuta en 1396. Adorno mourut peu après. La France fut obligée d'abandonner bientôt les Gênois à leur génie inquiet et indépendant.

ADORNO (Prosper), de la même famille, doge de Gênes après l'expulsion des Français en 1461. Son esprit remuant lui suscita bien des traverses: il devint le tyran de sa patrie, et fut forcé de se sauver à Naples, où il m. 1486.

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ADORNO (Antoniotto II), parent des précédens, introduisit les Français dans Gênes en 1513; mais leurs revers en Italie le forcèrent à se retirer. Il se réfugia vers Charles-Quint, et mit, en 1522, sa patrie sous le pouvoir de ce monarque, qui se servit de lui pour négocier une ligue défensive avec toutes les puiss. de l'Ital. Adorno m. peu après.

ADORNO (Jean-Augustin), prêtre, fonda la congrégation des clercs-réguliersmineurs, et mourut à Naples en odeur de sainteté en 1591.

ADORNO (François), jésuite, né à Gênes en 1530, composa un Traité de la discipl. ecclés., et m. en 1 1586.

ADRAMELECH et SARASAR, assassins de leur père Sennacherib, roi d'Assyrie, à son retour de la malheureuse expédition contre Jérusalem. Ils furent forcés de se réfugier en Arménic, et d'abandonner le trone à leur jeune frère Assarhaddon.

ADRASTE, roi d'Argos, aida son gendre Polynice dans la guerre qu'il fit ǎ Ethéocle. Mais elle ne fut pas heureuse: tous les chefs périrent, à l'exception d'Adraste, qui engagea leurs enfans à venger leur mort : ils furent en effet vain

queurs; mais Adraste y perdit son fils Egialee, et en mourut de douleur vers l'an 1251 avant J. C.

ADRASTE, petit-fils de Midas, roi de Phrygie, vivait 600 ans avant J. C. Ayant tué par mégarde son frère, il sc retira vers Crésus, roi de Lydie, qui le purifia et le fit gouverneur de son fils Atys. Mais Adraste, dans une partie de chasse, lança son javelot sur son élève, en voulant percer un sanglier, et dans son désespoir, il se tua lui-même.

AURASTÉE, ou ADRASTIE (Mythologie), fille de Jupiter et de la Nécessité, était la même que Némésis, chargée de venger tous les crimes et de punir les scélérats.

ADRETS (Franc. de Beaumont, baron des), né en 1513, embrassa le parti des huguenots, prit différ. villes sur les catholiques, et se signala autant par son andace, sa valeur, que par l'atrocité de ses vengeances, dont la barbarie faisait horreur même à ceux de son parti. Le ressentiment l'avait jeté dans le parti des réformés, le même principe le porta dans la suite à se faire catholique. Il mourut assez âgé, méprisé et abhorré de tout le monde, en 1586. L'un de ses fils, d'un caractère violent, périt dans le massacre de la Saint-Barthélemy, et le second au siége de la Rochelle.

ADRIA (Jean-Jacq.), né à Mazara en Sicile, med. de Charles V, a laissé plus. m.ss. et une topographie impr. de la ville de Mazara, où il m. en 1560.

ADRIAM (Marie), jeune Lyonnaise, âgée de 16 ans, prit des habits d'homme, et servit, en 1793, en qualité de canonnier, ses compatriotes dans la défense de leur ville. Elle fut condamnée à mort par la commission révolut.

ADRIAN, ou ADRIANSEN (Corneille), né à Dordrecht en 1521, et mort à Ypres en 1581, était de l'ordre de saint Francois. Il a laissé des Sermons remplis d'expressions libres, de turlupinades et d'invectives contre les protestants.

ADRIANI (Marcel Virgile), prof. de belles-lettres et chancelier de la république de Florence, né en 1464, mort d'accident en 1521; il avait donné, en 1518, une traduct. lat. de Dioscoride, de materia medicá, avec des comment.

ADRIANI (Marcel), né à Florence en 1533, y professa les belles-lettres, et y mourut en 1604. Il a laissé, m.ss., une traduction de Plutarque et une autre de Démétrius de Phalère, Flor. 1738.

ANDRICHOMIUS (Christian), né à Delft en 1533, ordonné prêtre en 1561, chassé de son pays par les protestans, se retira à Cologne, où il mourut en 1585, a laissé: Theatrum terræ sanctæ, estimé et souvent imprimé; Vita JesusChristi; etc., etc.

ADRIEN (S.), officier dans les trou pes de Maximilien Galère, persécutait les chrétiens dont la constance le convertit il fut martyrisé à Nicomedie vers l'an 306.

ADRIEN (S.), africain de naissance, envoyé par le pape Vitalien en Angleterre pour aider Theodore, archev. de Cantorbery, dans ses fonctions, y mourut 39 ans après, en 20.

ADRIEN (S.), évêque de St-André en Ecosse, y précha la foi et y souffrit le martyre en 874.

ADRIEN. (AElius Adrianus) né l'an 76, était cousin, fils adoptif et succ. de Trajan, qui lui fit épouser sa petitenièce. Parvenu aux premières charges, par ses talens et son courage, il fut proclamé empereur après la mort de Trajan, l'an 117 de J. C. Il fit la paix avec les Parthes, réprima les soulèvemens des provinces et les hostilités des nations voisines de l'Empire; il remit ce qui était dû au fisc depuis 16 ans, releva les anc. familles, visita souvent les prov., corrigea les abus et soulagea les peuples. Sobre, actif, infatigable, populaire, ami des savans, instruit lui-même, il était en même tems soupçonneux, cruel, rempli de présomption. Son goût infâma pour Antinous, en l'honneur duquel il fit bâtir une ville en Egypte, suffirait pour le déshonorer. Il haït et persécuta les juifs et les chrétiens, et dédia aux idoles les lieux de la Judée consacrés par la véritable religion; il rebâtit Jérusalem, eg lui donna le nom d'AElia. Ses voyages et ses fatigues lui occasionnèrent une maladie de langueur qu'il supporta fort impatiemment enfin, il termina sa vie, qui fut un mélange de vertus et de

ADRIANI (J, Baptiste), fils du pré-vices, l'an 138. Antonin le pieux lui

cédent, né à Florence en 1513, fut secrét. de la république, et y jouit d'une grande considération : il y m. en 1579. Il a écrit Y'Histoire de son tems, depuis 1536 jusqu'en 1574, estimée; des Oraisons funèbres, et une Lettre sur les peintres de l'antiquité.

succéda.

ADRIEN Ier, d'une ancienne famille de Rome, élu pape après la mort d'Étienne III en 772. Charlemagne le vengea des vexations de Didier, roi des Lombards. Ses légats présidèrent au 2o concile de Nicée : il orna l'église Saint-Pierro

et soulagea le peuple dans une famine; il mourut en 795.*

ADRIEN II, romain, élevé au pontificat le 14 décembre 867, après la mort de Nicolas Ier. Il tint un concile à Rome contre Photius, et le fit condamner dans celui de Constant.; mais il se brouilla avec l'emperenr grec et le patriarche Ignace. Il voulut excommunier Charlesle-Chauve, roi de France, et soutint Carloman, fils de ce monarque, que son père avait puni pour ses crimes. Cependant il se raccommoda avee Charles; il eut encore un démêlé avec Lothaire, roi de Lorraine. Ce pontife était rempli de vertus et de bonnes qualités. Il mourut l'an 872 en odeur de sainteté : on a de lui plusieurs Lettres.

ADRIEN III, élu pape en 884, après Marin, ne garda la tiare qu'un an.

ADRIEN IV, anglais, fils d'un mendiant et mendiant lui-même, fut d'abord domestique chez les chanoines de SaintRuf, qui l'agrégèrent ensuite à leur ordre et le firent leur général. Eugène IV le fit cardinal et évêque d'Abano, et légat en Danemarck. A son retour, il fut élu pape, le 3 décembre 1154, et se montra digne de cette dignité. Il excommunia les Romains jusqu'à ce qu'ils eussent condamné au supplice l'hérétique Arnaud de Brescia; il agit de mênie à l'égard de Guillaume, roi de Sicile, qui avait usurpé les biens de l'Eglise. Il redemanda, mais sans fruit, à l'empereur Frédéric ler, les fiefs de la comtesse Mathilde. Ce pontife n'enrichit point sa famille; il aimait la vérité, et mourut, en 1159, avec la réputation d'un homme habile et zélé pour le maintien des droits temporels de l'église. On a de lui plu

sieurs Lettres.

ADRIEN V, né à Gênes, élu pape le 12 juillet 1276, et mourut à Viterbe un mois après son élection.

ADRIEN VI, fils d'un tisserand, nommé Florent, naquit à Utrecht en 1459. Il parvint, par ses talens, à la dignité de vice-chancelier de l'université de Louvain, puis précepteur de CharlesQuint, ensuite évêque de Tortose en Catalogne, vice-roi d'Espagne et cardinal; enfin il fut élu pape en 1522. Il fit beaucoup de réglemens et de réformes. Il était simple dans ses mœurs et économe. Sa mort arrivée en 1523, réjouit les Romains, qui le haïssaient à cause de ses réformes, de son aversion pour le luxe et de sa qualité d'étranger. il a laissé un Commentaire sur le 4e livre des Sentences, et Quæstiones quodlibeticæ.

Gaspard Burmann a publié la vie de ce pontife.

ADRIEN, vivait dans le 5e siècle. If a composé en grec une Introduction à l'Ecriture-Sainte.

ADSON (Hermerius), abbé de Luxeuil en 960, a écrit un livre des miracles de S. Valbert, et un Traité de l'Antechrist; m. en 992.

AEDESIUS, philosophe Platonicien du 4° siècle, successeur de Jamblique en qualité de professeur de philosophic en Cappadoce. Il prétendait avoir un commerce immédiat avec les Dieux.

AEDON (mythologie), femme de Zethus, jalouse de ce qu'Amphion, son beau-frère, avait 6 garçons, crut tuer l'un d'eux dans l'obscurité; elle fut si chagrine d'avoir porté ses coups sur Hylus, son fils unique, que les Dieux la changèrent, par pitié, en chardonneret.

AEDON (mythologie), fille de Pandarée éphésien, épousa Polytechnus, artisan de Colophon. Les dieux, irrités de ce qu'ils se prétendaient plus heureux que Jupiter et Junon, leur envoyèrent un esprit de division qui les rendit trèsmalheureux.

AEELREDE ou ETHELKEDE, abbé de Reverby, puis de Riéval en Angleterre, contemporain de saint Bernard, fut auteur du Miroir de la charité, d'un historiques, de la Généalogie des rois Traité de l'amitié, de quelques Lettres Confesseur, etc., né en 1109; m. en d'Angleterre, de la Vie d'Edouard le

1166.

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AEETA ou AEETÈS (mythol. ): roi de Colchos, fils du Soleil et de Persa, était gardien de la toison d'or que Phryxus les Argonautes. Jason, leur chef, fot lui avait confiée; elle lui fut enlevée aimé de Médée, fille d'AEetès, laquelle prit la fuite avec son amant. La fable raconte qu'elle coupa par morceaux Absyrthe, son frère, et qu'elle les dispersa sur le chemin pour retarder la poursuite de son père, vers 1292 avaut J. C.

AEGEATES (Jean), religieux nestorien, qui vivait environ l'an 485. Il écrivit une Histoire ecclésiastique, et un traité contre le Concile de Chalcédoine.

AEGIDIUS (Petrus), d'Albe, voyagea en Asie et en Afrique. Il a laissé une Description de la Thrace et de Constantinople, avec d'autres ouvrages. Il m. en 1555, âgé de 65 ans.

AEGINETA (Paul), né dans l'ile d'AEgine, d'où il tirait son nom. Il vivait au 7e siècle. Ses ouvrages ont pour

objet la chirurgie et sont estimés. Il est le premier qui ait fait mention de la vertu purgative de la rhubarbe. Il a écrit sur les maladies des femmes.

AEGINUS SPOLETINUS (c'est-àdire de Spolette), 1or édit. de la Bibliothèque d'Apollodore, Rome, 1550. AELFRICUS, surnommé le Grammairien, abbé de Malmesbury, est auteur, d'un Dictionnaire saxon, latin et anglais d'une Histoire saxone de Ancien et du Nouveau Testament; d'une Homélie sur l'Eucharistie. Il m. vers l'an 1016.

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Dordrecht, d'où quelques années après il passa à celui d'Utrecht. Il fut très-zélé partisan et ami de Descartes. On a de lui un recueil de Harangues et de poé sies latines, 1651, in- 12. Il mourut en 1660.

AEMILIUS (Georges), né en 1517, a traduit les évangiles en vers héroïques latins, in-8°.

AENÉAS, le tacticien, vivait vers 363 avant J. C. On croit que c'est le même qu'AEnéas Stymphalius, roi des Arcadiens, qui vivait à cette époque. Il a laissé un ouvrage sur la tactique des an

ciens.

AELIAN (Claudius) l'aîné, grec de naissance, vécut sous Nerva, Trajan AEPINUS (François - Marie - Ulricet Adrien, cent ans av. le sophiste Clan-Théod.), né à Rostock en 1724, prof. dius AElian. Il est auteur de l'ouvrage de physiq. et de l'acad. de Pétersbourg, intitulé: TaxTixà, ou sur les ordres de m. à Dorpt en Livonie en 1802, Il a bataille, qui a été traduit en latin, en laissé plus. ouvr. de physique écrits en francais, en allem, et en italien. latin.

AELIAN (Claudius), né à Prænest en Italic. Il enseigna la rhétorique à Rome, sous l'empereur Alexandre Sévère. Il a écrit des Mélanges d'Histoire, et un ouvrage sur les animaux.

AELIANUS MECCIUS, médecin du 2 siècle, employa le premier, avec succès, dans un tems de peste, la thériaque comme remède et comme préservatif. AELIUS (Franciscus ou Francischelli), ami et contemporain de Sannazar, a laissé un ouvrage sur les familles napolitaines.

AELIUS SEXTUS POETUS CATUS, cel. jurisc., fut censeur et sépara le sénat du peuple dans les spectacles; il refusa les présens des Etoliens, par désintéressement; il donna son nom à une partie du droit romain, et fut nommé consul à la fin de la 2e guerre punique, ran 556 de Rome. On ignore le tems de

sa mort.

AELST (Everard-Van), peintre, né à Delft, en 1602, mort en 1658. Ses ouvrages, finis avec soin, sont rares et chers.

AELST (Guillaume-Van), neveu et élève du précédent, naquit en 1620 et mourut en 1658. Il peignait les fleurs et les fruits avec beaucoup d'art.

AELST (Nicolas-Van), graveur, né à Bruxelles en 1530. On a de lui divers sujets de l'Ancien Testament, gravés d'après Jules Romain.

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AERIUS, hérésiarque du 4° siècle, sectateur d'Arius, est auteur de la secte des aëriens. Il était moine, et n'ajouta de nouvelles erreurs à celles de son maître que par jalousie contre son ami Eustathe, élevé au siége de Constantinople.

AERTSEN (Pierre), peintre, né à Amsterdam en 1507, y mourut en 1573. Ses talens brillèrent dès l'âge de 18 ans, et il devint memb, de l'acad. d'Anvers. It s'adonna d'abord à représenter l'intérieur des cuisines avec leurs ustensiles, et ensuite à l'histoire. Il joignait la vigueur du pinceau à celle du coloris.

AESOPUS (Clodius), vécut à Rome vers l'an 84 avant J. C. C'était un excellent acteur dans les rôles comiques, dont Cicéron prit des leçons pour le geste. Il était excessivement riche et vécut splendidement. Ses fils imitèrent sa prodigalité.

AETHERIUS, archit., viv. vers l'an 500 av, J. C. Anastase I, emp. d'Orient, lui donna une des premières places de son conseil; il construisit à Constant. un édifice nommé Chalcis, et on croit qu'il bâtit une forte muraille depuis la mer jusqu'à Sélimbrie, pour empêcher les courses des ennemis.

AETION, peintre grec, se rendit célèbre par ses tableaux. Il avait exposé aux jeux olymp. les Noces d'Alexandre et de Roxane; Proxenidas, juge des jeux pour cette année, conçut une telle idée du talent de l'artiste, qu'il lui

AEMILIUS LÉPIDUS, de l'illustre famille AEmilia, étant enfant tua un ennemi et sauva un citoyen. On lui éri-donna sa fille en mariage. gea une statue au Capitole.

AÉTIUS, surnommé l'Impie, né dans AEMILIUS (Antoine), né à Aix-la-la Célé-Syrie, fut successivement chau Chapelle en 1589; disciple de Vossius, dronnier, charlatan, sophiste, diacre, le remplaça dans le rectorat du college dé] évêque, et enfin patriarche de Constant.

tira l'indignation des emper. Gallus et Constantins. 11 m. en 366.

AÉTIUS ou AECE, grand capitaine, vainquit les ennemis de l'Empire et défit complètement Attila. L'emper. Valentinien III, jaloux de sa gloire, le tua de sa propre main l'an 454.

sous Julien-l'Apostat. Il ajouta de nou- l'infant don Ferdinand, professeur de velles erreurs à celles d'Arius, et s'at-philosophie à Guastalla en 1768. Son histoire de Guastalla lui valut la place de bibliothécaire de Parme et de professeur honoraire d'histoire à l'université de cette ville. Ses nombreux ouvrages attestent son goût et ses connaissances profondes dans les beaux arts et dans la littérature; les principaux sont: Storia della cita ducato di Guastalla, Guastalla, 178586, 2 vol. in-4°; Storia della citta di Parma, Parma, 1795, 2 vol. in-40; Saggio di memorie su la tipografia parmense del secolo XV, Parma, 1791, 1 vol. in-4°; Memorie degli scrittori e litterati parmigiani, Parma, 1789-97, 5 vol. in-4°; la zecca e moneta parmigiana illustrata ( éditeur Zannetti), Parma, 1788, in-fol. Irénée Affo est mort à Bussetto en 1797.

AETIUS AMIDENUS ou AECE, d'Amida sur le Tigre, est le premier médecin chrét. dont il nous reste des écrits sur son art. On a de lui un ou vrage intitulé: Tetrabiblos, en grec, fort estimé, imprimé à Venise, 1534, in-fol.

AFACKER (Egide), né au village de Vreemyck, près Utrecht, professa la théologie à Cologne, et sous le nom supposé de Salomon Théodotus, a laissé l'Histoire de l'origine et des progrès de la controverse des remontrans et des contre-remontrans, 1618.

AFELTRO (Pierre d'), profess. de philosophie à Naples, sa patrie, sous le règne d'Alphonse d'Arragon, a laissé des Comment sur Aristote.

AFER (Cn.-Domitius), né à Nîmes l'an 15 ou 16 av. J. C., cel. orateur sous Tibère et les 3 emper. suiv., fut préteur romain; il s'acquit la faveur de Tibère et ensuite celle de Caligula, et m. sous l'emp. de Néron, l'an 59 de J. C.

AFFAROSI (Camille), né à Reggio en 1680, parvint aux plus hautes dignités dans l'ordre des Bénédictins, et a publié des Mém. hist.sur le monast. de Saint-Prosper de Reggio. AFFELMAN (Jean Westphalie, l'an 1588, professa pendant ans la théologie à Rostock, où il mourut en 1624. Il a laisse plusieurs ouvrages théologiques.

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né à Soest, en

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AFFRY (L.-Augustin d'), né en 1713, colonel du rég. des gardes suisses du roïde France rendit de grands services à Louis XVI dans les journées des 5 et 6

ctobre 1789; ensuite il resta indifferent au parti de la cour, et peu considéré par l'autre. Il fut arrêté le 10 août et mis à l'Abbaye; il échappa aux massacres de septembre; il mourut dans ŝon château de Vaud, en 1793, inconsolable de la mort de son fils, tué aux Tuiries le 10 août 1793. Il était memb, hon. de plusieurs academies.

AFFRY (Louis-Aug.-Phil. d'), fils du précédent, naquit à Fribourg en 1743. Au commencement de la révol. franc., il commanda l'armée du Haut-Rhin ; en 1792 il se retira dans sa patrie; en 1598 il fut nommé commandant des forces militaires de la Suisse, lorsque ce pays fut menace d'une invasion. Le 19 février 1803 il reçut des mains du pre mier consul l'acte de médiation, par lequel il se trouva nommé landamman pour cette annce: dès lors il fut revêtu de pouvoirs extraordinaires et employé dans les missions les plus honorables. Au couronnement de l'Empereur, il vint présenter à son médiateur les felicitations des Helvétiens à l'ouverture de la camAFFLITTO (Jean-Marie), domini-pagne de 1807, il fut députe pour recomcain et grand mathém., fut employé comme ingenieur dans plusieurs guerres par Jean d'Autriche. Il a publié en espagnol un traité sur cette matière et des Mel. theol. et philosoph.; il mourut à Naples en 1673.

AFFLITTO (Mathieu), né à Naples en 1430, devint un savant jurisconsulte. Le roi Ferdinand et le duc de Calabre l'appelèrent à leur conseil et le firent président de la Chambre royale. Il mourut en 1510, après avoir publié divers ouvrages de droit.

AFFLITTO (Gaëtan-André), avocat général, qui a publié des Controv, et des Décis, de droit. Naples, 1555.

AFFO (Irénée), cél. histor. italien, né à Bussetto en 1741, fut nommé par

mander à l'empereur les intérêts de la neutralité suisse, en 1810 il fut choisi pour aller complimenter ce monarque sur son mariage avec l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche; il recut la grande décoration de la Légion d'Hon-neur. Au moment où il allait faire à Berne le rapport de sa mission, une attaque d'apoplexie termina ses jours le 26 juin 1810.

AFRANIA, fille du consul Ménénius

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