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AGRIPPA II, dernier roi des Juifs, fils du précédent. Il se joignit aux Romains contre les Juifs révoltés, fut blessé à Gamala, et assista au siége de Jérusalem. Il m. sous Domitien, vers l'an 94 de J. C. C'est devant lui que St. Paul plaida

sa cause à Césarée.

AGRIPPA (Ménénius), consul romain vers l'an 502 av. J. C., vainquit les Sabins et les Samnites, et triompha pour la première fois à Rome. Il gagna le peuple, retiré sur le Mont - Sacré, par l'apologue des Membres et de Estomac, et m. si pauvre que ses funérailles furent faites aux dépens du trésor public.

AGRIPPA (Marcus-Vipsanius), né l'an de Rome 690, 64 ans av. J. C., d'une famille peu fortunée, parvint, par ses vertus civiles et militaires, aux plus gr. dignités de l'Empire. Auguste, qui lui devait ses succès, lui demanda s'il devait abdiquer le gouvernem. Agrippa lui conseilla de rétablir la république, mais l'avis opposé de Mécène prévalut. Il répudia la fille d'Octavie, qu'il avait épousée, pour s'unir à Julie, fille de l'empereur. Il soumit les Germains et dompta les Cantabres. De retour à Rome, il embellit cette ville de monum. publics enfin il m. âgé de 51 ans, en revenant de la Pannonie, qu'il avait soumise.

AGRIPPA (Caïus-César), fils du précédent, adopté par Auguste, son ayeul, avec Lucius son frère. Etant en Armé nie, pour en chasser les Parthes, il y fut assassiné à l'âge de 24 ans.

AGRIPPA le jeune (Marcus-Julius), frère du précédent, né posthume 12 ans av. J. C., fut adopté par Auguste, puis exilé dans l'île de Planasie pour quelques propos indiscrets contre son ayeul. Tibère le fit assassiner qu'il n'avait que 26 ans,

AGRIPPA (Camille), né à Milan dans le 16 s., a laissé plus, ouvr. sur l'Architecture, la Navigation et l'Art militaire. Il était très-habile architecte.

AGRIPPA (Castor), écriv. ecclésiast., vécut sous l'emp. d'Adrien, et écrivit contre l'hérésiarque Basilide. Il ne nous reste rien de lui.

AGGRIPPA (Henri-Corneille), né à Cologne en 1586, secrét. de Maximilien fer, puis militaire; ensuite partagé entre le dr. et la méd. Sa plume hardie lui suscita bien des désagr. Devenu méd. de Louise de Savoie, il se brouilla avec elle et s'enfuit dans les Pays-Bas, où ses écrits le firent mettre en prison. Il fut encore enfermé à Lyon pour un libelle

:

contre Louise de Savoie. Enfin il m. dans un hôp. du Dauphiné en 1534 ou 1535 l'inconstance, la présomption et l'inconduite causèrent ses malheurs. Il a laissé. De incertudine et vanitate scientiarum et artium ; De Occulta philosophid; Orationes X, opuscula et epigr.; Declamatio de nobilitate et præcellentiá fœminei sexús ; Dissertation sur le péché originel. La meilleure édition des oeuvres d'Agrippa est Lugduni apud Beringos, sans date, 3 v. in-8°, caract. ital.

AGRIPPINE, fille d'Agrippa et de Julie, répudiée par Tibère, épousa Germanicus. Lorsque ce grand homme m., Agrippine accusa Pison d'avoir causé sa m., et ce scélérat fut trouvé m. dans son lit, de l'inquiétude que lui causa l'indignation du peuple et les vives poursuites d'Agrippine. Tibère, jaloux de l'amour du peuple pour elle, l'exila dans une île, où elle se laissa mourir de faim l'an 35 de J. C. De neuf enfans qu'elle laissa, les plus connus sont Caligula et Agrippine, dont nous allons parler.

AGRIPPINE, fille de la précéd. et mère de Néron, joignit aux moeurs d'une prostituée la cruauté d'un tyran. Elle épousa Tibère en troisièmes nôces, l'an 49 de J. C., et l'empoisonna pour faire régner son fils. Ce monstre essaya de la faire périr dans un navire qui s'ouvrit tout d'un coup au milieu des flots; et comme elle s'était sauvée à la nage, il la fit poignarder dans une maison de campagne où elle s'était réfugiée, l'an 59 de J. C. Cette princesse fonda Cologne (Colonia Agrippina), et avait laissé des mém., qui furent utiles à Tacite.

AGUERO (Benoît-Emmanuel), né à Madrid en 1626, gr. paysagiste et très'correct dans les fig.: m, en 1670.

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AGUESSEAU (Henri-François d'), naquit à Limoges en 1668. Son père était intendant du Limousin. Dès l'âge de 23 ans d'Aguesseau fut avocat général à Paris et procureur général 9 ans après Ce fut alors qu'il déploya tous ses talens. Les bornes de cet abrégé ne permettent pas d'entrer dans le détail de tous ses travaux tendant au bien public et à l'avantage de la judicature. Le duc d'Orléans, régent de France, le nomma chanc. et lui redemanda les sceaux en 1718, parce qu'il était opposé au système de Law; il lui ordonna même de se retirer à sa terre de Fresnes. En 1720, il reçut ordre de revenir, et les sceaux lui furent rendus. On trouva qu'il était indigne de lui de les recevoir quand Law gouvernait toujours les finances, La résistance qu'il

:

apporta aux prétentions du cardinal Dubois lui fit ôter les sceaux, pour la se conde fois, en 1722, et le cardinal de Fleury le fit rappeler en 1727 ; mais les sceaux ne lui furent remis que 10 ans après, et il les conserva jusqu'en 1750 alors son âge et ses infirmités l'engagèrent à s'en démettre, et il m. en 1751. On ne sait ce qu'on doit le plus admirer en lui, ou de ses rares vertus, on de ses grands talens. A une connaissance profonde et étendue du droit public et de la jurisprudence, il joignoit le goût le plus vif pour les sciences et la considération la plus distinguée pour les savans. Poésie, éloquence, littérature, langues anciennes et modernes, sciences exactes, rien ne lui était étranger. Rempli de religion et de toutes les vertus morales, il se distingua par toutes les qualités sociales. Il avait épousé, 1694, Anne Lefebvre d'Ormesson, qui m. à Auteuil en 1735, laissant 6 enfans. Ses ouvr. furent impr. en 1759-89, 13 vol. in-4°. L'acad. franç. a couronné, en 1760, l'Eloge de ce gr. magistrat, composé par Thomas.

en

AGUI, ou SULTAN AGUI, roi de Bantam dans l'île de Java, était fils du sultan Agoum, qui, las de porter la couronne, la remit à son fils vers la fin du 17e siècle : mais comme celui-ci se rendait odieux à ses peuples, Agoum voulut remonter sur le trône et assiégea Bantam. Agui, soutenu des Hollandais, prit son père et l'enferma dans une prison, où il m.

AGUILLON, AGUILLONIUS (François), cél. mathém., jésuise de Bruxelles, m. en 1617 à 50 ans, a laissé un Traité d'optique.

ment 'd'inauguration de Philippe II, comme duc de Brabant, et de la traduct. lat. du Nomocanon de Photius: il m. en 1595.

AHIAS, prophète de Sylo vers l'an 924 av. J. C. Il fit plus. predictions à Jeroboam: il avait écrit l'Histoire du règne de Salomon.

AHLWARDT (Pierre), fils d'un cordonnier allem., né à Greifswald en 1710, m. en 1791, fut prof. de philos. taphysique et sur le tonnerre et les dans sa patrie, et écrivit sur la mé

éclairs.

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AHMED-KAN fière et successeur d'Abaca-Kan, fut le premier des princes mogols qui se fit mahometan. Ses courtisans conspirèrent contre lui en faveur d'Arghoun, et le tuèrent

en 1234.

son neveu

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AJALA (Martin Perez de), né en 1504 dans le diocèse de Carthagène, d'abord gramm., ensuite prêtre, fut envoyé au conc. de Trente, en qualité de theolog., par Charles - Quint, qui lui donna successiv. deux évéchés, et enfin l'archev. de Valence. Il m. en 1566, et a laissé un traité latin des Traditions apostol.

AJAX (Mythologie), fils d'Oilée, roi des Locriens, alla au siége de Troie, et pérít au retour par la vengeance de Minerve.

AJAX, fils de Télamon, disputa Ulysse les armes d'Achille, et se tua de dépit de ne les avoir pas obtenues.

AICHER (P. Othon), bénédictin à Salzbourg, cél. orateur et poète, fut successiv. profess. de grammaire, de poésie, de rhétorique, de morale, et enfin d'histoire, m. en 1705. Ses princip. ouvr. sont: Theatrum funebre, exhibens epitaphia nova, antiqua, seria, jocosa, 1675; Iter oratorium, 1673; Iter poëticum, 1674; de Principiis cos

AGUIRE (Michel d'), né dans le dioc. de Pampelune, devint successivement membre du collège de St.-Clément à Bologne, juge à Naples, et memb, du conseil souver. de Grenade. Il fit impr. à Venise, en 1581, un ouvr. où il dé-mographic, 1678; Ephemerides ecclefendit avec zèle les droits de Philippe II, roi d'Espagne, sur la couronne de Portugal, et m. à Grenade en 1588.

AGUIRRE (Jean-Saenz d'), né à Logrono en Espagne en 1630, fut un des ornemens de l'ordre de St.-Benoît, prem. interprète des livres saints dans P'univ. de Salamanque, censeur et secrét. du tribunal du St.-Office, enfin card. Il m. à Rome en 1699: il a laissé div. ouvr. de théol. et de controverse, et une Collection des conciles d'Espagne. Rome, 1693, 4 vol. in-fol

AGYLAEUS (Henri), cél. jurisc., né à Bois-le-Dus en 1533, aut. du Ser

siastica, astronomica, historicæ, ethicopolitica, ab anno 1687, usque ad annum 1699. Tous ces ouvr. sont impr. à Salzbourg.

AJELLO (Saint), chef de l'école militaire de Palerme en 1610, publia des Instructions pour les artilleurs.

AJELLO (Corneille), natif de Calabre, auteur d'une Paraph. dusymb. de St. Athanase.

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AJELLO (Sébastien), Napolitain, médecin fameux : il publia, en 1575 une Relation de l'horrible peste qui venait de ravager le roy. de Naples; un Traité sur le catarre; des Vers en

l'honneur d'Albert d'Arragon, duc d'Autriche.

AIGENLER (Adam), né dans le Tyrol en 1633, jésuite en 1653. Il professa les mathémat. et la langue hebr. à Ingolstadt: il perit de la peste dans le vaisseau qui le conduisait dans les missions étrangères, en 1673. Il a laissé: Fundamenta linguæ sanctæ, 1670. AIGNAUX (Robert et Antoine, le chevalier sieurs d') frères, ués à Vire en Normandie, morts vers l'an 1590, à peu de distance l'un de l'autre. Ils sont autcurs en commún d'une trad. en vers des OEuvres de Virgile, 1582, in-4°, et d'une autre des OEuvres d'Horace, 1588; in-8°. On a d'eux, en outre, div. pièces de poésie, rec. en 1 vol., intit. : le Tombeau de Robert et Antoine le chevalier, frères, etc., 1591.

AIGUEBERRE, ou AIQUEBERT (Jean Dumas d'), conseiller au parlement de Toulouse sa patrie, où il m. en 1755, est aut. de quelques pièces de

théâtre.

AIGUILLE (N. marquis d'), président au parlem. d'Aix, et frère du marquis d'Argens, fut l'envoyé secret de Louis XV auprès du prince Edward dans l'expédit. d'Ecosse. Il nous reste de lui un Mémoire curieux sur sa commission. Son zèle pour les jés. lui attira, lors de leur suppress., des duretés de la part de

la cour.

AILHAUD (Jean-Gaspard), chirurg. à Cadenet, ville de Provence, né à Lourmian, trouva la poudre purgative, à la quelle il donna son nom. Il se fit ensuite recevoir doct. médecin à Aix, et donna un Traité de l'origine des maladies et des effets de la poudre purgative Il m. assez vieux en 1756. Son fils Jean-Gaspard Ailhaud de Castellet acheta une charge de secrét. du roi et prit le titre de baron, a pub. Mémoire de medecine universelle, prouvée par le raisonnement, ou Traité du précis de J. Ailhaud, 1764, 5 vol. in-12; l'Ami des malades, ou Discours hist. et apologétiq. de la poudre purgative, 1762, in-12; Traité de la vraie cause des maladies, et manière la plus sure de les guérir, par le moyen d'un seul rem., 1776, in-12: il m. en 1800.

AILLY (Pierre d'), né à Compiègne en 1330 de parens pauvres, parvint, par son mérite, à être successiv. chanc. de l'univ. de Paris, aum. de Charles VI, év. du Puy, et ensuite de Cambrai, député aux conc. de Pise et de Constance, enfin card. légat de Jean XXIII. Outre plus. ouvr. sur la théol., il a comp. des

et

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Poésies françaises 1420.

m. à Avignon en

AILLY (Pierre d'), chirurgien, né à Paris, où il m. en 1684, a comp. un ouvr. estimé sur le Traitement des plaies d'armes à feu, 1668, in-12.

AIMAR-VERNAI (Jacques), paysan de St.-Véran en Dauphiné, qui, sur la fin du 17 s., se rendit fameux par l'usage de la baguette divinatoire. Il avoua au fils du grand Condé que cette baguette était sans pouvoir, et qu'il avait abusé de la credulité publique.

AIME (Jean de Chanvigny), né à Beaune en 1604, a laissé quelques Poésies, des Traductions du latin de Jean Dorat, et la Traduction en vers des OEuvres de Virgile.

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AIMES, ou AIMON DE VARENNES, poète français du 13 s. aut. du de Macédoine, in-fo, m.ss. Roman de Floiremont, ou de Philippe

AIMOIN, né à Ville-Franche, en Périgord, était bénéd.: il comp. une His

toire des Français: il m. en 1008.

AIMON, Français de naissance, fut élève d'Alcuin, et ensuite évêq. d'Halberstadt en 841: il m. en 852. Son principal ouvr. est une Interprét, des Pseaumes. Cologne, 1561, in-8°.

AIMON, prince des Ardennes, père des quatre preux, qu'on appelle communément les Quatre fils Aimon. Renaud, l'aîné des quatre, après avoir porté les armes sous Charlemagne, se fit moine à Cologne, et m., dit-on, martyr.

AINE (Marie-Jean-Bapt.-Nic. d), né à Paris vers 1730, y m. en 1804. Il fut successiv. maître des requêtes et intendant des villes de Pau, de Limoges et de Tours : il a trad. les Eglohumaine, de Robert Dodsley. gues de Pope, et l'Économie de la vie

AINSWORTH (Henri), Anglais, indépendant, commentateur de la Bible au commencement du 17e siècle. Il possédait la langue hébraïque, et il a fait des Recherches sur les écrits des rabbins.

AINSWORTH (Henri), Anglais, puritain, différent du précédent, a commenté plus. parties de la Bible, dans le 17e siècle.

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AINSWORTH (Robert), sav. lexicographe né en 1660 à Woodyale, dans le c. de Lancastre, élevé à Bolton, où il forma ensuite une école. Il vint à Londres, et se livra, pendant plus. années, à cette occupation : il m. en 1743. Il a laissé un Traité fort court d'institutions grammaticales; un Dictionnaire latin-anglais; de Clypeo Camilli....

dissertatio; Thesaurus linguæ latinæ compendiarius: m. en 1743.

AIRAULT (Pierre), cél. av. de Paris, ensuite lieuten. criminel à Angers, où il naq. en 1536. Il était très-opposé à la ligue et m. à Angers en 1601. On a de lai: Traité de l'ordre et instruction judiciaire dont les anciens Grecs et Romains ont usé en accusation publique, conferé à l'usage de la France; Traité de la puissance paternelle, in-4o. Ménage, son petit-fils, a écrit sa vie.

AIROLI (Jacques-Marie), jés., prof. d'hébreu à Rome, a comp.: Dissertatio Biblica, 1704; De anno mense et die mortis Christi, 1718; Theses contrà judæos, 1720 ; De annis ab exitu Israel | de Egypto ad quartum Salomonis, etc. AISSE (Mlle), née en Circassie en 1694, fut achetée, pour 1500 francs, à l'âge de 4 ans et demi, par M. de Ferriol, ambassad. de France à Constant., d'un marchand d'esclaves. M. de Ferriol l'envoya en France, à sa belle-sœur, pour l'élever. Cette demoiselle a été célèbre par les persécut. qu'elle eut à endurer de Mme de Ferriol, par les séductions de M. de Ferriol, par la résistance qu'elle opposa aux vifs désirs du régent de France, par ses amours avec le chevalier d'Aidy, dont elle eut une fille, et par les chagrins que lui fit éprouver son excessive sensibilité. Elle m. en 1733, laissant une correspondance, impr. avec celles de Mmes de Villars, de la Fayette et de Tencin, 1806, 3 vol. in-12.

AITON (Guill.), né en 1731, dans le comté de Lanarck, fut d'abord jardinier, Ses talens l'élevèrent à la place de surintendant du jardin botanique de Kew, et bientôt il eut la conduite des jardins d'agrémens et des potagers. En 1789, il a publié son Hortus Kewensis, 3 vol. in-8°, fig., il m. en 1793. Son fils lui a succédé dans les deux places qu'il occupait.

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AITZEMA (Léon de), né à Dockum en Frise, l'an 1600 fut résident des villes anséatiques à la Haye, où il m. en 1669. Il a écrit une Histoire des affaires d'état et de guerre depuis 1621 jusqu'en 1688, en holland., 14 vol. in-4°; et Poemata Juvenilia, qu'il publia à l'âge de 16 ans.

AIUS-LOCUTIUS (mythol.), divinité à laquelle les Rom, élevèrent un temple, parce qu'une voix s'était fait entendre à un certain Cédicius, qui lui prescrivit d'aller avertir les magist. que les Gaulois approchaient; on méprisa l'avis: cependant l'année suivante, les Gaulois prirent Rome et la brulèrent. Camille, pour ré

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párer la négligence de l'avis de la voix nocturne, fit ordonner qu'on élèverait un temple en l'honneur du dieu AiusLocutius.

AKAKIA (Martin), né à Châlonssur-Marne, fut med. de Franç. Ier, et m. en 1551. Il a trad.: Ars medica, quæ est ars parva; et De ratione curandi, de Galien.

AKAKIA (Martin), fils du précéd., m. en 1588, à l'âge de 49 ans, fut aussi méd. et prof. en chirurgie. Il a comp.: Consilia medica.

AKBAR, gr. mogol, né à Amerket en 1542, monta sur le trône en 1555. Il fut d'abord sous la tutelle de Béyrâm son ministre, qui se révolta ensuite contre lui, et prétendit à l'emp. Akbar l'ayant vaincu, ne lui imposa d'autre punition que de faire le pélerinage de la Mekke, avec un traitement de 50,000 roupies par an. Les insurrections fréquentes qui s'élevèrent dans différ. prov. de son emp., l'obligèrent à se tenir continuellement sous les armes. Il a fait écrire, par son premier visir, Aboul - Fazl, la Statistique de l'Indoustan, en 1605.

m.

AKBEH-BEN-NAFY, gén. musulm. sous le calyfe Moâwyah, soumit les tributs des Berbers, et poussa ses conquêtes jusqu'aux extrémités de l'Afr. occidentale. Il fut assassiné l'an 682 de J. C.

AKENSIDE (Marc), poète et méd. angl., né à Newcastle en 1721, m. en 1770, a comp. (en anglais) une Dissertation sur l'origine et la croissance du foetus humain; les Plaisirs de l'Imagination; um Recueil d'Odes, qui respirent le plus ardent amour de la liberté. Ses OEuvres poétiques ont été recueillies à Lond. en 1772, in-40.

AKIBA, un des princip. doct. hébraïque du coll. de Tibériade dans le 2 s. de l'église. Ce rabbin fanat. excita les juifs à la révolte, en leur citant les prophètes, et commit avec eux des cruautés qui le firent condamner à être écorché vif, ainsi que son fils Pappus, vers l'an 135 de J. C.

ALABASTER (Guill.) theol. cabalistique angl. m. en 1640, est aut. d'un Lexique hébreu, et de quelques autres livres ridicules, qui tiennent aux rêveries de la cabale rabbinique,

ALAGON (Claude), procureur-syndic de Provence, projeta de livrer Marseille aux Espag. Le duc de Guise découvrit son dessein, et lui fit trancher la tête en 1605. chamb.

ALAGONA (Artclouche de),

du roi de Sicile au 15 s., publią un traité sur la chasse aux oiseaux, sous le titre de Traité de Volerie.

ALAHAMARE, 1er roi de Grenade en 1237. Ses success. y régnèrent jusqu'en 1492, qu'ils furent détrônes par Ferdinand et Isabelle.

ALAIME (Marc-Ant.), cél. méd, né en Sicile, m. en 1662, a comp. : Traité sur la guérison des ulcères; un Discours sur les préservatifs des maladies contagieuses, etc.

ALAIN, roi des Alains, dont l'existence n'est connue que par une médaille de ce prince, découverte depuis près d'un siècle.

ALAIN de l'Isle ou de Lille, né à Lille,d'abord relig. de Clairvaux, puis ev. d'Auxerre en 1151, m. à Clairvaux en 1181, a écrit, en lat., la Vie de St. Bernard, et autres ouv.

ALAIN de l'Isle ou de Lille, né à Lille, dans le c. Venaissin, surnom. le Docteur universel, fut, dit-on, relig. de Citeaux, et assista au conc. de Trente. Plus. révoquent en doute ces deux faits: il m. à Citeaux dans les prem. années du 13 s. Ses ouv. ont été imp. à Anvers en 1653, in-fol.

ALAIN (Guill.), surnommé le Card. d'Angleterre, cél. controversiste, m. à Rome en 1594, a écrit en faveur des cathol. persécutés en Angleterre ;

et d'autres ouv.

ALAIN (Nicolas), méd. de Xaintes, a écrit: De Santonum regione et illustrioribus familiis, pub. par son fils, 1598, in-40.

ALAIN (Nicolas), poète angl., aut du poëme intitulé : Jupiter Pheretrius ; de 4 Eglogues, et d'une Trad. en vers 'lat. des Phénomènes d'Aratus. Paris, 1 vol. in-40, 1561.

ALAIN (Robert), m. à Paris, sa patrie, en 1720, aut. de la comédie de Epreuve, réciproque.

ÁLALEONA (Jos.), né à Macerata en 1670, prof. du droit civil à Padoue, m. en 1749. On lui doit : une Lettre critique sur les considérations d'Orsi, au sujet de la manière de bien penser ; Mélanges de poésie; un Traité des successions ab intestat, latin.

ALAMANNI (Louis), poète ital., né à Florence en 1495, conspira contre Jules de Médicis, et fut obligé de se réfugier en France, où il fut accueilli par François Ier qu'il célébra dans ses vers. Ce prince le nomma en 1544, son ambass. auprès de Charles-Quint. Nous avons de lui le poëme Girone il Cortese, Paris, 1548, in-40; un autre poëme,

la Coltivazione, Paris, 1546, in-4o; et d'autres Poésies; m. en 13 1556.

ALAMANNI (Nicolas), grec d'orig., garde de la biblioth. du Vatican, a été l'édit. de l'Hist. secrète de Procope.

ALAMANNI (Cosme), jés., né à Milan, en 1559, admirat. outré des écrits de St. Thomas, a donné à Pavie, en 1608: Sunma totius philosophiæ ex Thomá, etc., m. en 1634.

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ALAMOS (Balthazar d'), castillan a composé une Version de Tacite assez estimée. Mort au milieu du 17e sièc.

ALARD (François), protestant du. 16 s., fils d'un zélé catholique converti de Bruxelles, fut forcé par son père à se faire dominicain; il réussit d'abord dans la prédication, et ensuite se fit protestant; sa mère le dénonça à l'inquisition, et dit même qu'elle fournirait le bois pour son bûcher. Il fut condamné à mort; heureusement il parvint à s'échapper de son cachot la veille de l'exécution. Après bien des traverses et des persécut., il m. curé de Wilster dans le Holstein, en 1578. Il a laissé des ouvr. en lat. et en flam., qui ne sont plus recherchés. Ses fils et petits-fils sont connus par des ouvr. de théol. et de philol. Le dern. m. à Hamb. en 1756.

ALARIC Ier, roi des Goths, désola plus. prov. de l'Orient, passa en Italie, assiégea Rome deux fois. La première fois, les habitans, réduits par la misère et la peste, l'engagèrent par des présens consid., à en lever le siége. La deuxième fois, il entra dans la ville et la pilla en 409. Il m. à Corentia en 410.

ALARIC II, 8e roi des Visigoths en Espagne, possédait de riches dans la Gaule, dont Clovis s'empara aoir défait et tué, de sa propre main, Alaric, dans une bataille près Foitiers, en 507. Il publia un recueil de lois, appelé Code d'Alaric, tiré principalement du Code Théodosien.

ALARS ou ADELARD, prêtre d'Amsterdam, né en 1490, a laissé un gr. nombre d'ouvr. sur la littérature et la controverse mort à Louvain en 1544.

ALARY (Jean), né à Toulouse, a publié en 1605, à Paris, des poésies, I vol. in-4°, sous le titre de Récréations poétiques.

ALARY (François), médecin à Paris, publia, en 1701, un petit vol. in-12, qui a pour titre: Prophétie du comte de Bombast, etc., sur la naissance miraculeuse de Louis-le-Grand, etc. Ce livret, devenu fort rare, fut proscrit par les magistrats.

ALARY (Pierre-Joseph), prieur de

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