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pellent humour. Brown m. en 1704. Ces ouv. ont été imp. en 4 vol., en 1707.

BROWN (Jean), médecin ecossais, né en 1736 à Buncle, au comté de Berwick, s'était fait chef d'une secte en médecine, passa à Edimbourg, éleva un nouveau système de médecine, et pré

tendit renverser tous les autres

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il ne

laissa pas d'avoir des disciples qui adoptèrent son système. Dégoûté de la résidence d'Edimbourg, il vint à Londres en 1786, et y m. en 1788. Il a publié: Elemens de medecine; Observations sur l'ancien système de médecine.

BROWN (Jean), peintre écossais et homme de lettres, né à Edimbourg en 1752, m. en 1787, s'est principalement fait connaître par ses Lettres sur la poé sie et la musique de l'opera italien, publiées après sa mort, en 1789, I vol. in-12, par le lord Monboddo.

BROWN (Moses), brave officier de la marine des Etats-Unis, m. en 1803, âgé de 62 ans. Dans les stations dont il ent le commandement, son courage, son zèle furent à toute épreuve; il se vit engagé dans plusieurs batailles terribles contre l'ennemi, et s'y distingua toujours.

BROWN (André), éditeur de la Gazette de Philadelphic, né en Irlande vers 1744, vint en Amérique en 1773, et s'établit dans l'état de Massachussetts. Il s'engagea dans la cause des Anglo-Améric. et déploya un grand courage dans les batailles de Lexington et de Bunker'shill. A la fin de la guerre il eut une maison d'éducation pour les jeunes demoiselles à Lancastre, ensuite une autre à Philadelphie. Il renonça à cette profession et entreprit la Gazette fédérale, dont le premier numéro parut le 1er octob. 1788, qu'il intitula ensuite Gazette de Philadelphie. Il mourut dans cette ville en février 1797.

le

BROWNE (George), Anglais, de l'ordre de S. Aug., nommé par Henri VIII à l'arch. de Dublin en 1534. Il propagea prem. les principes de la réformation dans le royaume d'Irlande, fut en 1551 primat d'Irlande; mais la reine Marie le priva en 1554 de ce titre et de sa dignité d'archevêque. Il m. en 1556. On a de lui un Sermon contre le culte des images et l'usage de prier en latin, imp. à la suite de sa Vie, Londres, 1681, in-4°, etc

créa chevalier en 1671. Il m. à Norwich en 1680. On a recucilli ses Ouvrages en I vol. in-fol., Londres, 1686.

etc..

BROWNE (Edouard), med., natur. memb. de la société royale de Londres, fils du précéd., né en 1642, m. en 1708; après avoir parcouru la Hollande, l'Allemagne, la Hongrie, la Bohème, revint à Londres, et y pub. en sa langue 2 Relations de ses Voyages, Londres, 1675, in-4°. Ces 2 Relations ont paru en français, Paris, 1674, in-4°. Il a donné une traduct. de quelques Vies de Plutarque.

BROWNE (Pierre), né en Irlande, évêque de Corke, où il mourut en 1735. Il a publié en anglais une Réfutation du christian. non mystérieux, de Toland, Dublin, 1697, in-8°; plusieurs Ecrits contre la coutume de boire en mémoire des morts, Dublin, 1713-14-15, 3 vol. in-12; le Progrès, l'étendue et les limites de l'entendement humain, Dubl., 1728, in-8°; plusieurs Sermons.

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BROWNE (Ulysse-Maximilien de), cél. général, feld-maréch. au service d'Autriche, né à Bâle en 1705, d'une famille originaire d'Irlande, se distingua dans la guerre de sept ans. Il fit ses premières armes contre les Turcs et se distingua dans la guerre d'Italie, surtout aux batailles de Parme et de Guastalla. Elevé en 1739 au grade de feld- maréchal, il fut opposé à Frédéric II dans les guerres de Silésie, et rendit à l'impératrice Marie-Thérèse d'importans services, en retardant plusieurs fois les progrès de son ennemi. En 1744, il suivit le prince Lobkowitz en Italie, gagna, le 15 juin 1746, la bataille de Plaisance, s'empara de Genes, et retourna en Allemagne pour obtenir en 1752 le gouvernement de Prague. Frédéric II ayant tenté, en 1756, de pénétrer en Bohême par la Saxe, Brown`lui livra la bat. de Lowositz, et entreprit septjours après, cette marche cél. qui avait pour objet de délivrer l'armée saxonne bloquée dans le camp de Pirna; il exécuta la marche, mais ne put en atteindre le but i obligea cependant les Prussiens à se retirer de la Bohême. Peu de tems après, le comte de Browne passa en Bohême, livra la fameuse bataille de Potschernitz, ou de Prague, dans laquelle il fut dangereusement blessé. Obligé de se retirer à Prague, il y m. de ses blessures le 26 juin 1757. La Vie de ce général a été écrite en allemand et aussi en fran

I

BROWNE (Thomas), méd. et cél. antiquaire, né à Londres en 1605, trèsconnu par son livre, intitulé: Religioçais, imp. à Prague en 1757. medici, dont on a publié un gr. nombre d'édit. en angl. et en latin. Charles II le

BROWNE (Guillaume), aggrégé au college de la Madeleine à Oxford, a pu

blié Catalogus horti Oxoniensis, Oxford, 1658, in-8°: m. en 1678.

il gouverna cette province avec une im-
partialité et un désintéressement exem-
plaires. Quelques annees avant sa mort,
il demanda sa retraite; mais Catherine II
lui répondit : « Monsieur le comte,
ne peut plus nous séparer que la mort. »

BROWNE (Robert), patriarche de
l'église réformée, né à Northampton en
Angleterre. Ayant conçu le dessein de
réformer la religion réformée, s'associa,
pour exécuter son projet, à Richard Har-Browne m. le 17 sept. 1792.
rison, maître d'école. Il eut des disciples
qui formèrent une secte qu'ils regardaient
comme la seule Eglise véritable. Quoique
le gouvernement punit avec sévérité les
brownistes, il ne put empêcher qu'ils ne
formassent une secte en Angl. Browne en
fut le chef, et prit le titre de patriarche
de l'église réformée. Il m. en 1630. On a
de lui la Différence des mœurs des chré-
tiens d'avec celles des Turcs, papistes
et païens, Middelbourg, 1582, in-4°.

BROWNE (Guillaume), poète anglais, né à Tavistock en Devonshire vers 1590, m. vers l'an 1645. Il publia un recueil de Pastorales, Londres, 1617, 2 vol. in-8°; la Flute du Berger, Lond., 1614, in-8°. On a publié une édition de ses Poésies, 1772, 3 petits vol. in-12.

BROWNE (Simon), théologien non eonform., né en 1680 à Shepton-Mallet, au comté de Sommerset, où il m. en 1732, fut ministre de la congrégation de Portsmouth, et ensuite d'une autre à Londres. Il a donné: Défense de la religion naturelle et de la révélation chrétienne, impr. dans le n° 88 de l'Adventurer.

BROWNE (George, comte de ), gén. au service de Russie, né en Irlande en 1698, d'une famille catholique. Ne pouyant espérer de l'avancement dans son pays, à cause de sa religion, il se rendit en Allemagne, et prit du service chez l'électeur palatin; il passa ensuite en Russie avec le général Keith. Une conspiration s'étant formée contre l'impérarice Anne, Browne parvint à la dissiper. Tombé par suite entre les mains des Turcs, il fut emmené à Andrin. et vendu 3 fois comme esclave. Ayant recouvré la liberté par les bons offices d'un officier français, et s'étant instruit des plans de campagne des Turcs, il s'échappa de Constantinople, et se rendit à Pétersbourg, où l'impératrice, pour le récompenser, le nomma général-major. Après fa mort de l'impér., le nouvel empereur, Pierre III, qui connaissait les grands talens militaires de Browne, le nomma général en chef de l'armée destinée contre les Danois, auxquels il venait de déclarer la guerre. Browne désapprouva cette guerre. L'empereur le renvoya du service; mais peu de jours après Browne fut rappelé et nommé gouverneur de Livonie;

rien

BROWNE (Jean), anat. et chirurg. de Charles II, roi d'Angleterre, a publ.: Miographia nova sive musculorum omnium in corpore humano hactenus repertorum accuratissima descriptio Londini, 1684, in-fol.; Lugduni-Batavorum, 1687, 1690, in-fol.; Amstelodami, 1694: in-fol. ; Traité complet des plaies, Londres, 1678, in-4°; Tr. complet sur les tumeurs contre nature, Londres, 1678, in-8°; Traité anatomico-chirurgical des glandes et des écrouelles, Londres, 1684, in-4°. André Browne a écrit, De febribus tentamen theoretico-praticum, Edimburgi, 1695, in-8°.-Jean Browne a publié Institutes de médecine, en anglais, Lond., 1714, in-8°. Joseph Browne a donné un Traité de la peste, dans la même in-8°.-Patrice langue, Londres, 1720, Browne est auteur d'un ouyr. intitulé: The civil and natural history of Jamaica, in three parts, Londres, 1756 in-fol. Richard avec 50 planches. Browne a composé en anglais, en 1729, un Essai sur les effets du chant, de la musique et de la danse sur le hucorps main, 1729, et en latin, sous ce titre : Medicina musica, Londres, 1735.

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BROWNE (Isaac-Hawkins), poète anglais, né en 1706 à Burton-sur-Trent. Wenlock, au comté de Shrop, le nomma On a de lui plus. poëmes. Le canton de son représentant au parlement, en 1744 publia les poésies de son père, dont la et en 1748. En 1768, Brown, son fils, plus estimée est en latin, de Animi immortalitate, 1754.

BROWNE (Arthur), membre du clergé épiscopal de Porstmouth (NewHampshire), né à Drogheda en Irlande. Après avoir dirigé une société dans la vifle de la Providence, état de Rhode-Island, il vint à Porstmouth et fut nommé le premier bénéficier de l'église, qui fu en 1734. Il m. en 1773, âgé de 74 ans. Il a publié un Sermon pour l'exécution de Pénélope Kenny, 1739; un sur la révolte d'Ecosse, 1746; et un adressé aux francs-maçons, 1748, etc.

BROWNRIG ou BROMRIG (Raoul), théol. angl., né en 1592 à Ipswich, au comté de Suffolk, év. d'Exeter; nommé en 1658, prédicateur du temple. Il m. es

1659. On a de lui 40 Sermons, impr. après sa mort, Londres, 1662, 1664, 2 vol in-fol.

BRU (Moïse-Vincent), peintre, né à Valence en 1682, où il m. en 1703. Il peignit trois beaux tableaux, le Passage du Jourdain, S. Vincent-de-Paule, celni de tous les Saints.

BRUAND (Pierre-Francois), membre des facultés de méd. de Paris et de Montpellier, né à Besançon en 1716, où il m. en 1786, est auteur de Moyens de rappeler les noyés à la vie, Besanç. 1763, in-8°; Mémoires sur les maladies contagieuses et épidémiques des bétes à cornes, 1766, 2 vol. in-12.

BRUAND ou BRUAN, né à Nanci, curé de Mousson, au 16 s., " a composé: Bref discours (en vers) de la très-noble, très-illustre et très-ancienne maison de Lorraine, Lyon, 1591, in-8°.

BRUANT (Libéral), archit., donna, en 1671, les dessins des bâtimens de l'hôtel des Invalides et de la Salpétrière; il a continué l'église des Petits-Pères de la place des Victoires. On a de lui: Visite des ponts de Seine, Yonne, Armancon et autres, faite en 1684 par le sieur Bruant, architecte du roi, avec les plans dessinés par Pierre Bruant, son neveu, in-4°.

BRUCAFUS (Henri), né à Aloste en 1531, professa avec distinction la méd. et les mathématiques à Rostoch, où il m. en 1593, a composé: De motu primo; Institutiones sphere; Propositiones de morbo gallico, Rostochii, 1569, in-8°; De scorbuto, propositiones Rostochii disputatæ, 1589, 1591; Epistolæ de variis rebus et argumentis medicis, Francofurti, 1611, in-8°.

BRUCE (Pierre-Henri), officier du génie. d'une famille écossaise, qui, du tems de Cromwel, était passée au service de l'électeur de Brandebourg, né en Westphalie en 1692. Il servit en Flandre sous le prince Eugène en 1706, passa en 1711 an service de Russie avec le grade de capitaine, et fut à l'affaire de Pruth et à l'expédition contre la Perse en 1722, après avoir rempli quelques missions diplomatiques à Constantinople. Il quitta fe service de Russie en 1724; et après avoir été en Amérique pour réparer et augmenter les fortifications de toutes les places de guerre des colonies anglaises, il revint en Ecosse, où il m. en 1757. 11 a laissé : Memoirs of P. H. Bruce, con taining an account of his travels in Ger many, Russia, Tartary, Turkey, the new Indies, Londres, 1782, gr. in-4°.

Bruce (Guillaume), avait publié longtems auparav.: Guillelmi Brussii Diarium de Tartarid, Cologne, 1593, Francfort, 1598, in-8°. Bruce (Edouard) a été l'éditeur de la belle collection des poètes latins qui ont écrit sur la chasse, publiée sous ce titre : Poëtæ Latini rei venaticæ scriptores et Bucolici antiqui, vide licet Gratii Falisci , atq. Aur. Olymp. Nemesiani Cynegeticon, Halieuticon, et de Aucupio, cum notis integris Gasp. Barthii, Jani Vlitii, Th. Johnson, ed. Brucei, etc., Leyde, 1728, in-4°.

BRUCE (Jacques), célèbre voyageur écossais, né en 1730 à Kinnaird, au comté de Stirling. En sortant du collége, il vint à Londres, et fut nommé consul à Alger en 1763. Il passa ensuite en Asie et dessina les ruines de Palmyre et de Balbec. On garde ces dessins à la bibliothèque du roi d'Angleterre, à Kew. En 1768 il fit son voyage aux sources du Nil. I alla d'Alexandrie au Caire, traversa le désert de la mer Rouge, et passa un tems considérable dans l'Arabie heureuse. En 1770, il arriva à Gondar en Abyssinie, et se rendit précieux dans ce pays par ses connaissances en médecine. En 1773, Bruce rentra en Angleterre, et se retira dans les terres qu'il avait à Kinnaird. On a de lui: Travels to discover the sources of the Nile, in the years, 1768, 69, 70, 71 and 72, Edimbourg, 1790, 5 vol. in-40, fig. Il m. en 1794.

BRUCIOLI ou BRUCCIOLI (Antoine), laborieux écriv., né à Florence vers la fin du 15e s. Ayant trempé, en 1522, dans une conjuration de quelques citoyens florentins contre le card. Jules de Médicis, depuis pape sous le nom de Clément VII, il fut obligé de s'expatrier et passa en France. Les Médicis ayant été chassés de Florence en 1527, cette révolution le ramena dans sa patrie. Il y rapporta les opinions alors nouvelles des réformateurs et déclama hautement contre les moines et le clergé. Sa foi devint

?

suspecte. Il fut emprisonné, et n'aurait point échappé à la mort sans les bons offices de ses amis, qui firent réduire sa punition à un exil de deux ans. Il se retira alors à Venise avec ses frères, qui étaient imprimeurs et libraires, et y publia des ouvrages, dont le plus connu est la Bible entière traduite en langue italienne, avec des commentaires. La plus ample et la plus rare est celle de Venise. 1546 et 1548, 7 tom. en 3 vol. in-fol. ; des Traductions italiennes de l'Histoire naturelle de Pline et de plus. Traités d'Aristote et de Cicéron; des

Editions de Pétrarque et de Boccace avec des notes; des Dialogues, Venise, 1526, in-fol. Il vivait en 1554.

BRUCKNER (Jean-Jacq.), ministre de Bâle, sa patric, a publié : Disputatio theologica de morientium apparitione, 1704, in-4°, et quelques sermons alledemands, en 1720.

BRUCK (Jacques de ), célèbre archi- | tecte flamand, réussit par l'élégance ses distributions et le goût qu'il montra dans la décorat. Il fit construire près de Mons, en 1634, le superbe monastère de Saint-Guillain.

BRUCKER (Jean-Jacques), savant distingué, né à Augsbourg en 1696, m. en 1770. Il est auteur de: Tentamen introductionis in historiam doctrina de ideis, lenæ, 1719, in-40; Historia critica philosophiæ, à tempore resuscitarum in Occidente litterarum ad nostra tempora, Lipsia, 1741, 5 vol. in-4°, réimp. avec un e vol., ibid., 1767.

BRUCKER (Jean-Henri ), ne á Bâle en 1725, professa l'hist. dans cette ville, où il m. en 1754. On a de lui: Memoire sur l'assemblée des amphyctions dans l'ancienne Grèce; Recueil des historiens latins de la ville de Bale, 1752, in-8°; Observationes philologicæ circa causas obscuritatis in scriptoribus græcis, Bâle, 1744, in-4°.

BRUCKMANN (François-Ernest) cél. méd. né en 1697 à Marienthal près de Helmstaldt, mort à Woltenbuttel en 1753. Ses princip. ouvr. sont: Specimen botanicum, exhibens fungos subterraneos, vulgò tubera terræ dictos, Helmst., 1720, in-40, fig.; Historia naturalis curiosa lapidis r A'obiots, ejusque præparatorum, chartæ, lini lintei et ellychniorum incombustibilium, Brunswick, 1727, in-4°; Magnalia Dei

in locis subterraneis, ou Tresor souterrain de tous les royaumes et pays, conten. la description détaillée de plus de 1600 mines répandues dans les quatre parties du monde, Helmstadt, 1727 et 1730, 2 vol. in-fol.; supplém. contenant les mines de Suède, Wolfenbuttel, 1734, in-fol.

BRUCKNER (Isaac), habile mécanicien, membre de l'acad. de Paris et de Pétersbourg, né à Bâle en 1686, se rendit à Paris où il construisit, entre autres choses, un globe terrestre de grande dimension en cuivre doré, ce qui lui valut le titre de géographe du roi. Après avoir fait des voyages à Pétersbourg et en Angl., il revint se fixer à Paris, où il découvrit une machine pour trouver les longitudes sur mer. Il m. à Bâle en 1762.

BRUCKNER (Daniel), nev du précéd., membre du gr. conseil de la républ. de Bale, où il mourut en 1785, a publié: Traité monitoire (en allemand), 1752, in-4° ; Mém. sur les cantons de Bále.

BRUCKNER (John), m. à Norwick en 1805, est aut. de la Théorie du syst. animal; du Criticism on the diversions of purley, and thoughts on public Wors hip; et de quelques poésies.

BRUCOURT (Charles - F.-OlivierRosette de), né à Grosville, près Valogne, m. en 1755; a publié : Essai sur l'éducation de la noblesse, 1747, 2 volumes in-12.

BRUDO (Abraham), rabbin de Constant., m. à Jérusalem en 1710, est aut. d'un comment. sur la Genèse intit.: Bircàd Avraam (Benédiction d'Abraham), Venise 1696. Il ne faut pas le confondre avec un autre. Abraham Brudo, prem. rabbin de Prague, celèbre dans toute l'Allemagne par son savoir et ses différens ouvrages.

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BRUEL (Joachim), augustin, prieur du couvent de Cologne, provincial, né à Vorst en Brabant, m. en 1653. On a de lui: Breves resolutiones casuum apud regulares reservatorum, Cologne, 1640; Historic Peruance ordinis eremitarum S. P. Augustini libri octodecim, An

vers, 1551, in-fol.; De sequestratione

religiosorum, 1653, etc.

BRUELE ou BRANT (Gauthier) méd. et math. du 16 s., a publié : Praxis medicine theorica et empirica

jamiliarissima, in quá pulcherrimá, dilucidissimaque ratione, morborum internorum cognitio, eorumque curatio traditur, Antwerpiæ, 1581, 1585, infol. Lugd. Batav., 1589, 1599, 1612, 1628, in-12, Venetiis, 1602, in-8°.

BRUÈRE (Charles-Ant. Lc-Clerc de la), secrét. d'ambass. à Rome, où il m. en 1754, à l'âge de 38 ans, eut le pri vilége du Mercure depuis 1744 jusqu'à sa mort. Il est aut. de plus. opéra : les Voyages de l'Amour; Dardanus; le Prince de Noisy; d'une comédie intit. les Mécontens; et d'une Histoire de Charlemagne, 2 vol. in-12.

BRUEYS (David-Augustin), né à Aix en 1640, m. à Montpellier en 1723. Il fut élevé dans le calvinisme et dans la controverse. Ayant écrit contre l'Exposition de la foi par Bossuet, ce prélat ne répondit à cet ouvrage, qu'en l'éclairant sur sa croyance. Brueys, devenu catholique en 1682, écrivit un gr. nombre d'ouv. en faveur de l'égl. Il est moins connu par ses env. de piété que

par ses pièces de théâtre dont il fit la plupart avec Palaprat et qui ont été recueillies en 5 vol. in-12. Ôn estime surtout le Grondeur, le Muet, l'Avocat patelin; ses écrits de controverses forment 10 volumes.

BRUÉYS ou BRUEIS, d'une anc. famille noble d'Uzès, où il naq. vers le mil. du 18 s., lieut. de la marine royale avant la révol., parvint ensuite au grade de contre-amiral au service de la répub. française; il eut le commandement de la flotte qui sortit, en juin 1797, de Toulon, et conduisit en Egypte l'armée aux ordres du général Bonaparte. Il fut joint par l'amiral Nelson, qui l'attaqua près d'Aboukir: Bruéys montra la plus grande bravoure dans ce combat, où son escadre fat presqu'entièrement défaite et prise par les Anglais; un boulet de canon l'ayant atteint, il vécut encore un quart d'heure. Son vaisseau (l'Orient) de 120 canons sauta en l'air.

BRUGES (Jean de), peintre flam., vivait au commenc. du 15 s., imagina qu'un vernis composé d'huile de lin ou de noix, mêlé avec les couleurs, formerait un corps solide, et donnerait à la peinture plus d'éclat que la colle. Son premier essai ayant eu du succès, il se servit de son secret, qui passa ensuite en Italie, et le premier tableau peint de cette manière fut présenté à Alfonse Ier, roi de Naple. On voyait déjà dans le cabinet du roi, à Paris, l'Agneau de l'apocalypse, et les Noces de Cana, deux tableaux de Jean de Bruges. Mais, à l'arrivée de son Jugement dernier, on fut étonné de voir cette composition attirer les regards de la multitude, sans doute à cause de son extrême bizarrerie, et de la beauté du coloris.

BRUGIANTINO (Vincent), gentilhomme ferrarais, et poëte ital. du 15 s. Ses principaux ouv, sont: Angelica inamorata, Venise, 1553, in-4o; le Décameron de Boccace, mis en vers ital., à Venise, 1554, in-40.

Royal, Paris, 1698, 2 vol. in-12: il m. à Riom en 1745.

BRUGIÈRE (Pierre), né en 1730 à Thiers, fut aumônier de la Salpétrière, puis curé constitutionnel de St.-Paul à Paris. Dans un écrit qu'il signa avec trois autres curés, il attaqua la conduite de l'évêque Gobel, qui avait approuvé le mariage d'un prêtre. Cette conduite le fit mettre en prison en 1793, et trad. au tribunal révolutionnaire, qui l'acquitta; mais ayant continué à exercer son ministère, il fut arrêté de nouvean. Il adressa encore du fond de sa prison des instructions pastorales à ses paroissiens. Il fut un des adhérens au concile national de Paris, en 1801, et m. en 1893, Il a laissé un recueil d'Instructions choisies, pub. après sa mort, Paris, 1804, 2 v. in-8°.

BRUGUIER (Jean), né à Nîmes au commenc. du 17e s., pasteur de l'église réformée de cette ville. D'après la défense faite aux calvinistes de chanter les psaumes dans les lieux où l'exercice de leur culte était autorisé, Bruguier ayant entrepris de prouver l'innocence de cette pratique, fut suspendu des fonctions du ministère, exilé de la province. Il se retira à Genève, où il m. en 1684. Ses ouvrages sont : Discours sur le chant des psaumes, 1663, in-12; Réponse sommaire au livre de M. Arnauld, intit. : Renversement de la morale de JésusChrist, par les calvin., Quevilly, 1673, in-12; Idea totius philosophiæ, etc. 1676, in-8°.

BRUGUIÈRES (Jean-Guillaume) natural. et voyageur, associé de l'institut, né à Montpellier en 1750. Il s'embarqua pour les terres australes, recueillit dans ce voyage de deux ans diverses plantes inconnues, et apporta un nouveau genre de reptiles auquel on a donné le nom de Langaha. Il revint à Paris, où d'Aubenton l'associa à ses travaux , que Bruguières abandonna pour voyager dans l'Orient: m. à Ancône en 1799. On a de lui: Histoire naturelle des vers, et divers Mémoires sur les mollusques, zoophytes, les fossiles et différens coquillages.

les

BRUGIÈRE (Claude-Ignace), sieur de Barante, né à Riom en 1670, a publié des Comédies, jouées au Théatre Italien, qui sont imprimées sous les initiales de B dans le théâtre italien de Ghé- BRUHESIUS ou VAN BRUHESEN rardi, Paris, 1700, 6 vol. in-12; Obser- (Pierre), méd., né au commenc. du 16 vations sur le Pétrone trouvé à Bel- s., à Rythoven, village de la Campine, grade en 1688, etc., Paris, 1694, in-12; m. à Bruges vers 1571, a compose: De Recueil des plus belles épigrammes des thermarum Aquisgranensium viribus, poëtes français depuis Marot jusqu'à causá, ac legitimo usu, epistolæ duæ present, et le Traité de la vraie et de scriptæ anno 1550, in quibus etiam la fausse beauté dans les ouvrages d'es-acidarum aquarum, ultra Leodium prit, traduit du layn de MM. de Port-existentium, facultas et sumendi ratia

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