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ALFONSE X, roi de Léon et de Castille, dit le Sage et l'Astronome, fils de Ferdinand III et son success. en 1252. Cinq ans après, une faction de princes allem. l'élut emp. ; mais lorsque Rodolphe d'Hapsbourg eut été élevé au trône impérial, il se contenta de protester contre l'élection. D. Sanche son fils se révolta contre lui et le détrôna; mais Alfonse, aidé des Mahométans, vainquit cet enfant dénaturé, et m. de chagrin en 1284. Ce monarque avait fait récueillir le code de lois, appelé en espag. Las Partidas, et les tables astronomiques, dites Alfonsines.

ALFONSE XI, fils de Ferdinand IV, roi de Léon et de Castille, lui succéda en 1312, et ligué avec le roi de Portugal, en 1340, il défit les Maures qui perdirent 20,000 hommes. Il m. de la peste, au siége de Gibraltar en 1350, âgé de 40 ans.

ALFONSE V, roi d'Aragon, dit le Magnanime, fils de Ferdinand le Juste, auquel il succéda en 1416. Il se rendit maitre de Naples, et fut reconnu roi de Sicile en 1442. Il n'eut que le défaut d'être trop adonné au sexe. Les Muses, bannies de Constant., trouvèrent un asile dans ses états: il m. en 1458, 74 ans.

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ALFONSE Ier, surnommé HENRIQUEZ, prem. roi de Portugal, fils de Henri de Bourgogne de la maison de France, né en 1094, à Guimarens, défit cinq rois maures à la bataille d'Ourique, en 1139, à la suite de laquelle ses soldats le proclamèrent roi; mais il fut moins heureux contre Ferdinand II, roi de Castille, qui le vainquit, le fit prisonnier, et le renvoya sans rançon. Il m. en 1185, âgé de 91 ans, regardé comme le fondat. et le législ. de la monarchie portugaise.

ALFONSE II, dit LE GROS, roi de Portugal, né en 1185, fils de Sanche Ier, fui succéda en 1211. Il vainquit souvent les Maures, et avec le secours d'une flotte de croisés, il prit Alcacardosal. Il donna de nouvelles lois, fit fleurir la justice et se fit excommunier au sujet des immunités ecclésiastiques : m. en 1223, âgé de 39 ans.

ALFONSE III, roi de Portugal en 1248, né à Coïmbre en 1210, conquit les Algarves sur les Maures. Son règne fut troublé par ses différends avec la cour de Rome; et après avoir fait des réglemens avantag. pour ses sujets, il m. en 1279, à 69 ans.

ALFONSE IV, roi de Portugal, sur

n mmé LE BRAVE OU LE FIER, et non le Justicier, né à Coimbre en 1290, succéda au roi Denis, son père, en 1325. Il appaisa les troubles que D. Sanche, son frère natur. avait excités, vainquit le roi de Castille et les Maures, et fit périr. injustem. Inès de Castro, que D. Pèdre, son fils, avait secrètem. épousée. Il me en 1356, à 27 ans.

ALFONSE V, l'Africain, roi de Portugal, n'avait que 6 ans lorsqu'il monta sur le trone en 1438. Il fit mourir D. Pèdre, son tuteur, porta ses armes en Afrique, et eut des guerres à soutenir contre Ferdinand et Isabelle de Castille. Ce pr. institua l'ordre des Chevaliers de l'Epée ses sujets découvrirent la Guinée sous son règne. Il fit construire une bibliot. dans son palais, racheta beaucoup de captifs, et m. de la peste en 1481.

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ALFONSE VI, roi de Portugal, fils et success. de Jean IV, naq. en 1656. Sa conduite insensée le fit détrôner, et son frère D. Pèdre fut mis en sa place sous le titre de prince-régent. Alfonse m. en 1683. La princ. de Savoie-Nemours, qu'il avait épousée, fit rompre son mariage, et épousa D. Pèdre.

ALFONSE d'Est, duc de Ferrare et de Modène, eut pour ennemis implacables Jules II et Léon X. Il épousa en 1501 Lucrèce Borgia, fille du pape Alexandre VI, et m. en 1534.

ALFONSE d'Est III, fils de César fille d'Est, épousa à 16 ans Isabelle, d'Emmanuel, duc de Savoie, gouverna d'abord très durement, puis changea de conduite et finit par se faire capucin il m. en 1644.

ALFONSE de Zamora, juif converti, travailla à l'édit. de la Polyglote du card. Ximenes, et comp. Introductiones hébraïcæ. Il m. en 1530.

ALFORD (Michel), jés. angl., né à Londres en 1582, m, en 1651 à St.Omer, a comp. Britannica illustrata, etc., et Annales ecclesiastici Britannorum, Saxorum, etc.

ALFRED ou AELFRÈDE LE GRAND, né en 849, succéda en 871 à son frère AEthelred, roi d'Angl.; il vainquit les Danois, prit Londres, et perfectionna la marine; il polica ses états, fit des lois, établit des jurés et divisa l'Angl. en comtés: il ressuscita les arts, les scien. et les b.-let., s'y livra lui-même, et comp. plus. ouvr. Il fit fleurir le commerce et la navigation; et l'Angl. devint, sous son règne, un séjour de justice et de paix. Il m. en goo, laissant un Corps de lois, imp.

Lond. 1568, in-4°; une traduct. de | l'Hist. eccl de Bède, 1644, in-fol. ; une traduct. de l'Hist. d'Orose, Lond. 1773, in-8o, etc.

ALFRED, le Philosophe, flor. vers 1270; il a trad. en anglais cinq des livres des Consolat. de Boëce; quatre des Météores d'Aristote, et un sur les Végétaux. On croît que la traduct. de Boëce est d'Alfred-le-Grand.

ALGAJIDIN, arabe, viv. vers le Se s.; il établit une nouv. secte parmi les mahom. et fonda le royaume des Assassins.

ALGARDI (Alexandre), né à Bologue en 1593, et m. à Rome en 1654 était sculpt. et archit.; il devint chef d'une école d'artistes renommés et laissa à Rome et à Bologne plusieurs chefsd'œuvre.

ALGAROTTI (François), né à Venise en 1712, d'un riche nég., s'adonna aux lettres et aux sciences, et voy. en Europe. Les rois de Prusse et de Pologne

l'accueillirent et lui accordèrent des distinctions honorables. Il m. en 1764. C'était un des plus gr. connaiss. de l'Europe en peint., sculpt, et archit. ces ouvr., publiés. en Italie et à Berlin, ont eu differ. édit.; la dern., d'Ital., Venise, 1791-94, 17 vol. in-8°; celle de Berlin, 1772, 8 vol. in-8°.

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ALGISI, ou Alghisi (D. Paris-Francesco), cel. comp. itak, né vers 1666. Ses deux op., l'Amor di Curzio per la patria, et il Trionfo della Continenza furent très-goûtés. Il fut organiste de la cathed. de Brescia, et m. en 1733.

ALHAZEN, aut. arabe, m. en 1038, a comp. un Traité sur l'optique, trad. en lat,, 1572, in-fol., et un Traité des crépuscules,trad. en 1542.

ALI-BEY, prem. drogman ou interpr. du gr. seigneur dans le 17 s. 11 était né pol. et chr.; mais les Tartares le prirent dans l'âge le plus tendre et le vendirent aux Turcs qui l'élevèrent dans leur relig. et dans le serail. Il savait un gr. nombre de lang., et trad. en ture la Bible et le Cath. de l'égl. anglic., il comp. une Gramm. et un Dict. turc m.ss. Son princip. ouv. est un Traité de la lithurgic des Turcs, de leur pélerinage à la Mecque, de la circoncision lades ; m. en 1675. et de leur manière de soigner les ma

ALI-BEY, où ALY-BEK, né parmi les Abassáns, peuples du Caucase, venda en Egypte, parvint de poste en poste jusqu'à la première dignité du pays. Il fit alors des réglemens utiles, contint les Arabes, disciplina les soldats et encouragea le commerce et l'agricult. ; devenu suspect à la Porte, Ali leva l'étendard de la révolte, mais il fut défait par Aboudaliah son beau-frère, qui le fit mourir en 1773.

AGAZELI (Abou-Hamed-Mobammed), philos. arabe, né à Thous en 1059, m. en IIII était un des auteurs arabes les plus sav. et les plus féconds. Le nombre de ses écrits s'élève à près de 600, la plup. m.ss. ; on n'a que des fragm. de son ouvr. int. : Des-beaucoup de choses qu'Abubeker, succ. truction de tous les syst. de philos.

ALGER, prêtre liégeois, aut. du Tr. du sacrem. du corps et du sang de N. S. J. C., et d'autres ouvr.: m. à Cluny vers 1131.

ALGHISI-GALEAZZO, archit. et géom. du 16 s., né à Carpi, écrivit sur Fart des fortific.

ALGHISI (Thomas), cel. lithotomiste florentin, né en 1669, m. en 1713, professa longtems la chirurgie dans sa patrie, et s'appliqua surtout à l'extraction de la pierre. Il a publié : Lithotomia; De vermi usciti per la verga, etc.

ALGHISI (Fulgence), né à Casal, vers 1610, y m. en 1684. Il avait fondé, bati et enrichi la biblioth, du couvent des Augustins, dont il fut vic. gén. Il laissa de nombr. m.ss. parmi lesquels on rem. l'Histoire du Montferrat.

ALGIERI (Pierre), vénitien, se rendit cél. à Paris, par son talent à peindre la perspect. et la décorât. Il m. en 1760.

ALI, cousin, gendre et disciple de Mahomet, recueillit sa doct. et permit

de Mahomet, avait proscrites. Il remplaca le calyfe Othman, et fut assassiné l'an 661, après avoir remporté quelques victoires. Il laissa 3 enfans de Fatime, fille chérie de Mahomet. Les Persans suivent sa doctrine.

ALI, dit Magus, fils d'Abbas, persan, pratiqua la med. chez les arabes au 10o s. Il s'est rendu cél. par son cours complet de méd., intit. OEuvre roy.

ALI-BASSA, l'un des plus gr. capit. des Türes, se distingua tellement dans la guerre de Perse, qu'Amurat IV lui donna une de ses soeurs en mariage. Il m. en 1663.

ALI-BASSA, gendre de Selim II, gén. de la flotte des Turcs, fut tué en 1571 à la bat. de Lépante; ses deux fils firent pris, l'un m. à Rome, et l'autre fut renvoyé à la princesse sa nière.

ALIGHIERI (Jean), viv. vers 1180, a laissé un m.ss. de l'Enéïde de Virgile uvéc vignettes et des planches d'un

travail très-fini, qui se trouve dans la biblioth. des carmes de Ferrare.

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ALIGNAN (Benoît), né à Alignan-duVent, vers la fin du 12 s. m. en 1268, fut abbé de la Grasse et év. de Marseille, a donné un Traitė m.ss. sur la trinité, dont Baluze a fait imprimer la préface dans ses Miscellanea; M. Poitevin a donné une notice sur la vie de ce prélat, Montp. 1810. Cette notice est utile pour connaître l'esprit qui régnait dans les 12o et 13e siècles.

ALIGRE (Etienne d'), chanc. de Fr., naquit à Chartres, d'une anc. fam. ; son mérite lui procura des places honorables, l'entrée au cons. et les sceaux. Mais dans ces tems orageux, il ne put les garder longtems et ils lui furent ôtés en 1626. Il m. en 1635 dans sa terre de la Rivière du Perche, où il avait été obligé de se retirer. Son fils, du même nom, devint conseill. au gr. cons., intend. de justice en Languedoc et en Normandie, ambass. à Venise, direct, des finances, doyen des cons. d'état, garde des sceaux en 1672 et chanc. 2 ans après. Il m. en 1677 à 85 ans.

ALIPE, év. de Tagaste, ami de s. Aug. se distingua dans la conférence de Carthage contre les donatistes en 411.

ALIPE d'Antioche, dédia, dans le 4e s., une géogr. à l'emp. Julien. ALIPIUS, archit. rom., chargé par l'emp. Julien de rebâtir le temple de Jérusalem, en 363; des flammes dévorèrent les ouvriers, disent les histor. sacrés.

ALI-ZERIAB, fam. music. arabe au ge s., forma à Cordoue une cél. école de musiq., dont les élèves ont fait les délices de toute l'Asie.

1737. On a de lui: Traité sur les anc. tournois; une édit. de la Chronique rimée de Melis Stoke; Monnaies des comtes de Hollande; des Cérémonies pratiquées dans les inhumations et du blason, des Cérémonies pratiquées dans les repas; un journal contemporain de ce qui s'est passé à Rotterdam dans la guerre intestine des Hoëck et des Cabilliaux en 1488 et 1489; Description de la ville de la Brille et du pays de Voorn.

ALL (Joseph), né à Ashby dans le comté de Leicester en 1579, devint év. d'Exeter et ensuite de Norwich, fut exposé, pendant les guerres civiles sous Charles Ier, à de gr. malheurs, emprisonné et dépouillé de ses biens. Il comp. un Traité contre les voyages; Mundus alter, et d'autres ouv. qui lui méritèrent le nom de Sénèque anglois.

ALLADE, roi des Latins, contrefaisait, dit-on, le tonnerre avec des machines, et périt par la foudre vers 885 av. J. C.

ALLAINVAL (l'abbé Léonor-JeanChritine-Soulas d'), né à Chartres, m. à l'Hôtel-Dieu à Paris en 1753, donna différ. Pièces de théâtre; Ana, ou Bigarrures calotines; Anecdotes de Russie sous Pierre ler; Lettres du cardinal Mazarin; Eloge de Car; l'édit. de la Connaissance de la mythol.,ouvr. comp. par un jés.

ALLAIS (Denis-Vairasse d'), né à Allais en Languedoc dans le 17 s., passa en Angleterre dans sa jeunesse, et revint en France, où il enseigna l'angl, et le fr. Il composa une Gramm. franç, méthodique; un Abrégé de cette gramm. en ALIX de Champagne, fille de Thi-angl.; l'Histoire des Sevarambes, roman baud IV, fut mariée à Louis VII, roi de polit., et d'autres ouvr, France en 1160, et donna le jour à Philippe Auguste: elle disputa la régence après la mort de son époux, et par transaction, on lui rendit sa dot et on lui fit une pension. Lorsque Philippe-Auguste partit pour la Terre-Sainte, il lui remit les rênes du gouv. : elle sut les manier avec sagesse et fermeté. Elle m. en 1206. Ses deux filles, du nom d'Alix, épousèrent l'une le comte de Ponthieu, et l'autre le comte de Blois.

ALIX, fille de Henri-le-Jeune, comte de Champagne, devint reine de Chypre. Elle fut mariée à Hugues de Lusignan et ensuite à Bohémond IV, prince d'Antioche, et m. en 1246. Il y a eu d'autres princesses du même nom.

ALKMADE, (Corneille-Van), aut. holl., pé en 1654, m. à Rotterdam en

ALLAM (André), né à Garsingdon dans le comté d'Oxford, en 1655, rempli de vertus et de mérite, m. en 1685. a écrit des préfaces savantes et a laissé une trad., en angl., de la Vie d'Iphycrates. Il aida Wood dans la compos. de son Hist. des savans d'Oxford. Il comp. encore plus. ouvr. polémiq., et fit des addit. et des correc. à ceux de plus. aut. de son tems.

ALLAN, ALLEN ou ALLEYN (Willams), né en Angl. en 1532, zélé cathol., parvint, par ses talens, à la place de principal à Ste.-Marie-Hall chan. d'Yorck. A l'avènem, d'Elizabeth,

il

et

passa à Louvain, chercha à faire révolter les Anglais en fav. des Espagnols aussi on le regarde comme un traître en Angl.; en 1586, il pub. un bulle du

pape Sixte-Quint, qui excom. Elizabeth. Sa conduite et ses écr. lui obtinrent l'archev. de Malines et la dignité de card. : il m. à Rome en 1594.

ALLAN (de Lynn), ainsi appelé du lieu de sa naissance, vécut au 15e s. et sa réput. est encore cél. pour les ouvr. theolog.

ALLANUS, Angl., fit imprim., en 1611, un poëme latin: De officio viri boni, et a comp. De planctu naturæ contra sodomitas.

ALLARD (Guy), m. en 1716, âgé d'env. 70 ans, aut. de plus. ouvr. sur Hist. gen. et pari. du Dauphiné.

ALLARD (Marcellin), natif du Forez, au commenc. du 17 s., a comp. un ouvr. int. la Gazette française.

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ALLATIUS (Léo), né dans l'ile de Chio, en 1586, d'une famille grecque, vint à Rome en 1600, où il enseigna au college des Grecs, et devint, en 1661, bibliothéc. du Vatican, où il m. en 1669, après avoir fondé div. coll. dans l'ile de Chio. Il a laissé une gr. quantité d'ouv. en gr. et en lat., remplis d'érudit., mais manquant de critique.

ALLECTUS, tyran en Angl. dans le 3 s., s'attacha à Carausius, gén, romain, qui avait usurpé la pourpre dans cette fle; il devint son lieutenant, puis son meurtrier: il prit la pourpre à son tour; mais il fut vaincu et tué dans une bat. que lui livra Asclépiodote, gén. de Constance-Chlore.

ALLEGRAIN (Christophe-Gabriel), né en 1710, fils d'Etienne Allegrain, paysagiste', fut sculpt. du roi et rendit son nom vraiment célèbre. Il fut memb. de l'acad. et m. en 1795.

ALLEGRETTI (Jacob), viv. vers l'an 1300; il fut méd., poète et même astrol. Il comp. des églogues et fonda ane acad. à Rimini.

ALLEGRI (Jérôme), chim. de Vérone, au milieu du 16e's. a trouvé, dit-on, la composit. de deux liqueurs qui, mêlées ensemble, se durcissaient et se résolvaient en pierre. Il a laissé des

ouvr. sur son art.

ALLEGRI (Alex.), poète florentin, viv. sur la fin du 16 s., a laissé quelques ouvr. dans le style burlesque, sous le tit.: Rime piacevoli, réimp. à Amst., 1754, in-86.

ALLEGRINI (Grégoire), né à Rome, fut admis, en 1629, comme chant. dans la chapelle du pape. Il excella dans la musiq. sacrée ; son fameux miserere, qu'on ne chantait que dans la chapelle du pape, attirait à Rome un concours immense

d'étrangers: il était defendu, sous peine d'excommunication, de le copier; il a été gravé à Paris en 1810, dans la Collection classique par M. Choron ; m. en 1640.

ALLEN ou ALLEYN (Thomas) prêtre angl., né à Utoxeter en 1542. II refusa un évêché pour se livrer plus tranquillement aux sciences. On a de lui, en latin, le second et le troisième livre de Ptolémée sur le cours des étoiles: avec une exposition du sujet. Il m. en 1632.

ALLEN (Jean), prem. minist. de Dedham, dans la prov. de Massachusset, né en Anglet. en 1595; chassé par suite de la perséc. des Puritains, zélé prédic. de l'Evang., vint à la Nouvelle-Anglet., fut nommé en 1639 past. de l'église de Dedham, où il m. en 1671. Il a puh. plus. ouvr, relatifs à la discip. de l'Egl.

et des Sermons.

ALLEN (Thomas), ministre de Charles-Town ( Massachusset), naq. à Norwich, en Anglet., en 1608; minist. de l'égl. de St.-Edmont à Norwich, fut interdit par Pév. Wrenvers, en 1636, parce qu'il avait refusé de lire le livre des Sports. En 1638, il se sauva à la Nouvelle-Anglet., où il fut installé à CharlesTown pour prêcher l'Evang. jusqu'en 1651, ép. à laquelle il retourna à Norwich, et continua d'y exercer le minist. jusqu'en 1662; il m. en 1673.

ALLEN (Ethem), brig.-génér. dans la guerre contre l'Anglet., né à Salisbury (Connecticut), était encore jeune quand ses parens émigrèrent à Vermont, an commenc. des troubles arrivés dans cette prov., vers l'an 1770; il se prononça en faveur des Enfans de la montagne Verte, nom des partisans en opposition au gouvern. de New-Yorck, qui le déclara hors la loi, et promit une récomp. de 500 guinées à quiconque le livrerait vivant, Le succès fut de son côté; il fut un chef habile et un soldat intrépide.

ALLEN (Guillaume), chef de la justice dans la Pensylvanie, avant la révol. à Philadelphie, était très-distingué parmi les amis de la littérature. Le docteur Francklin fut puissamment aidé de ses conseils et par ses démarches, lors de l'établissement du college de Philadelphie. Il a pub. la Crise américaine, Lond., 1774.

ALLEN (Henri), prédic. dans la Nouvelle-Ecosse, enseigna quelques opinions très - singulières, vers l'an 1778. C'était un homme d'une grande intelligence, quoique son esprit eût été peu cultivé. Il croyait que les âmes des

hommes étaient une partie ou une émanation d'un grand esprit, et que ces âmes se trouvaient presentes auprès de nos premiers parens dans l'Eden, et que ce fut ainsi qu'elles participèrent à la première transgression; il n'envisageait les Ecrit. que comme un livre dont le sens est entièr. spirit. Il m. en 1783. On a de lui des Hynines, des Sermons et plus. Traités, en un vol.

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ALLEN (Moses), minist. de Midway, dans la Géorgie, né à Northampton, dans la prov. de Massachusset, en 1748. Savannah ayant été soumise par l'armée anglaise, il fut fait prisonnier. Les officiers du continent furent envoyés, sur parole, à Sunbury; mais Allen ne put obtenir la même faveur; les Anglais l'envoyèrent à bord d'un vaisseau-prison. Là, fatigué de sa détention pendant plusieurs semaines, il se détermina à tout tenter pour recouvrer sa liberté ; s'étant précipité dans la rivière, il se noya, en 1778. Allen fut un des plus grands partisans de l'indépendance et de la liberté de sa patrie.

ALLÉON DULAC (Jean-Louis). né à Lyon, juris. et naturaliste, m. à St.-Etienne en Forez, en 1768, a laissé : Mémoire pour servir à l'hist. nat. du lyonnais, Forez et Beaujolais, 2 vol. in-8°; Mélanges d'hist. nat., 1762, 2 vol. in-8°, 1765, 6 vol. in-8°.

ALLETZ (Pons - Augustin), né à Montp., en 1703, m. à Paris, en 1785, était avocat. Il a laissé un gr. nombre de compilations; les principales sont: l'Agronome, le Dictionnaire Theol.; le Dictionnaire des concil.; le Manuel de l'Homme du monde; l'Encyclopédie des pensées; Synopsis doctrine sacræ ; Tableau de l'Hist. de Fr.; les Princes célèbres qui ont régné dans le monde; 'Hist. des Papes; l'Hist. des Singes; les Ornem. de la mémoire; les Leçons de Thalie; Connaissance des poètes français; Cathéch. de l'age mur; l'Albert moderne; l'Esprit des Journalistes de Trévoux; l'Esprit des Journalistes de Hollande, Selecta è nov. testam. historiæ; Selecta è Cicerone præcepta; Abrégé de l'hist, grecque; le Magasin des adolescens; Nouv. vies des saints; l'Esprit des femmes cèlèbres du s. de Louis XIV; l'Alm. parisien; etc.

ALLEYN (Guillaume), né en Angl., publ. au 17 s., plus. ouv. en faveur de fa relig. anglicane, à laquelle il s'était fixé. Il a paru en 1658, comme trad. de lui, un Traité politique, où l'on prouve par l'Ecrit. Ste, qu'il est permis de tuer

un tyran. Cet ouv. est attribué à Marigny, gentilhomme francais.

ALLIETTE, m. au 19 s., a donné pour titre à ses écrits l'anagramme de son nom. Ainsi, on a de lui, Etteila ou la seule manière de tirer les cartes, Amst. 1770 et 1773, in-8°. Le Zodiaque univ. ou les Oracles d'Etteila, Amst. et Paris, 1772, in-8°, Manière de se recréer avec le jeu de cartes nommé Tarocs, Amst. et Paris, 1784, in-8°. Cours théorique et pratique du livre de Thott, pour entendre avec justesse l'art, la science et la sagesse de rendre les oracles, 1760, in-80.

ALLISON (François), ministre assistant de la prem. égl. presbyt. à Philadelphie, né en Irlande en 1705; il vint en Amér. en 1735, et fut nommé past. de l'égl. de New-London, dans le comté de Chester (Pensylvanie), en 1741. Vers l'année 1747, on établit une académie à Philadelphie, dont on le chargeá d'en surveil→ ler l'enseig. Il m. en 17778

ALLIONI(Charles), né en 1725, cél. doct., prof. de botan. à l'univ. de Turin, où il m. en 1804. Ses traités de Matière médic, sur les 3 règnes de la nat. sont des chef-d'oeuv. dans ce genre.

ALLIX (Pierre), né à Alençon, en 1641, ministre à Rouen, puis à Charenton; se retira en Anglet, après la révoc. de l'édit de Nantes, devint trés. de Salisbury, et m. en 1717. Il a laissé beauc. d'ouv, de théol. et de controv.

ALLORI (Alex.), peint, florent., né à Florence en 1535, m. en 1607, à 72 ans, excella dans le portr. et dans l'hist.; Petude particulière qu'il fit de l'anatom. le rendit très-bab. dans le dessin. II entendait bien le nu.

ALLUTIUS, prince des Celtibériens attaché aux Carthagin.; touché de la générosité de Seipion, qui lui rendit sans rançon, une jeune captive d'une rare beauté à laquelle il etait fiancé, il prit le parti des Romains avec les peuples qui dependaient de lui.

ALMA (Eilerdus), né à Heidelberg, en 1634, a fait un petit poème intitulé: Bellum giganteum, digne d'être mieux

connu : m. en 1586.

ALMAGRO (Deigo d'), capit. espag. brave et cruel, accompagna Fr. Pizarre qui découvrit et conquit le Pérou en 1525. Almagro fit des conq. étendues où il signala son courage et sa cruauté. On l'accuse d'avoir été le seul aut. du supplice d'Atahualpa. Il fit assassiner PiZarre; mais il fut condamné à ́m. cn

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