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Crissa avec le port de Cirrha, et Élatée dans l'intérieur des terres. Les autres villes sont peu importantes.

5 et 6. Deux districts sous le nom de Locride. L'un à l'orient sur l'Euripe, résidence des Locri Opuntii et Epicnemidi (c'est le plus petit), un peu plus considérable que la Mégaride; ville, Opus; pas des Thermopyles. L'autre à l'occident, sur le golfe de Corinthe, était habité par les Locri Ozola: 8 lieues de longueur sur 7 de largeur. Villes : Naupacte près de la mer. Amphisse dans l'intérieur.

7. La petite contrée, appelée Doride ou Tétrapole Dorienne, vers le flanc méridional du mont OEta, 6 lieues de longueur sur autant de largeur.

8. L'Étolie, un peu plus grande que la Béotie; 20 lieues de longueur sur 12 de largeur; mais la moins cultivée de toutes les contrées de la Grèce. Fleuves : l'Achéloïs, qui lui sert de limite du côté de l'Acarnanie, et l'Événus. Villes : Calydon, Thermus.,

9. L'Acarnanie, la contrée la plus occidentale de la Grèce proprement dite ou Hellas, 13 lieues de longueur, 6 à 10 de largeur. Fleuve, l'Achéloüs. Villes : Argos, surnommé Amphilochicum, et Stratus.

La presqu'ile du Péloponèse contient huit contrées. 1. L'Arcadie, pays montagneux et abondant en pâturages, au milieu de la presqu'île; longueur 20 lieues, plus grande largeur 15 lieues. Montagnes : le Cyllene, l'Érymanthe, etc. Fleuves: l'Alphée, l'Érymanthe et quelques autres moins considérables. Villes: Mantinée, Tégée, Orchomène, Hérée, Psophis, et dans la suite Mégalopolis, capitale de tout le pays.

2. La Laconie, également montagneuse; plus grande longueur 20 lieues, plus grande largeur 15 lieues. Fleuve l'Eurotas. Montagnes le Taygète, avec les

promontoires de Malée et de Ténare. Villes : Sparte sur l'Eurotas; lieux voisins, Amycla, Sellasie, et quelques autres qui n'étaient pas considérables.

3. La Messénie, à l'ouest de la Laconie, pays plat et extrêmement fertile, qui, dès l'an 668, fut asservi par les Spartiates. Plus grande longueur 12 lieues, plus grande largeur 15 lieues. Ville: Messène; places frontières, Ithome et Ira. Parmi les autres lieux Pylus et Méthone sont les plus connus.

4. L'Élide, avec le petit canton appelé Triphylie, à la côte occidentale du Péloponèse; longueur 25 lieues, plus grande largeur 12 lieues. Fleuves: l'Alphée, le Pénée, le Sellus, et quelques autres moins considérables. Villes : au nord Élis, Cyllene et Pylus; sur l'Alphée Pise, et à côté Olympie; dans la Triphylie une troisième Pylus.

5. L'Argolide, longeant la côte orientale de la péninsule, en face de l'Attique, avec laquelle elle forme le golfe Saronique. Longueur, 27 lieues; largeur, 3 à 12 lieues. Villes: Argos, Mycène, Épidaure; villes de moindre importance, Némée, Cynurie, Trezene.

6. L'Achaïe, anciennement Ionie et aussi Ægialus, formait la côte septentrionale. Longueur, 24 lieues; largeur, 5 à 12 lieues. Elle comprenait douze villes, dont les plus considérables étaient Dyme, Patræ et Pellène.

7: Le petit pays de Sicyone; longueur 8 lieues, largeur 3 lieues, avec les villes de Sicyone et de Phlius.

8. Le petit pays de Corinthe, à peu près de la même étendue, près de la langue de terre (ou l'isthme) qui unit le Péloponèse à la terre ferme. Ville : Corinthe, auparavant Éphire, avec les ports de Lechæum sur le

golfe de Corinthe, et de Cenchræ sur celui de Saros. Parmi les îles de la Grèce, les unes sont très-voisines des côtes; les autres forment des espèces de groupes, ou sont dispersées dans la pleine mer.

1. Iles voisines des côtes. Près de la côte occidentale, dans la mer Ionienne, Corcyre, vis-à-vis de l'Épire, sur une longueur de 15 lieues, et une largeur de 3 à 6 lieues. Ville, Corcyre, colonie de Corinthe. En face de l'Acarnanie, Leucadie, avec la ville et le promontoire appelés Leucas.-Céphalonie ou Samé, plus anciennement Schéria, avec les villes de Samé et de Céphalonie. Près de là, la petite île d'Ithaque. Visà-vis de l'Élide, Zacynthe.-A la côte méridionale : Cythère, avec une ville du même nom. Sur la côte orientale dans le golfe Saronique, Ægine et Salamine. Vis-à-vis de la Béotie, dont elle est séparée par un détroit très-resserré nommé l'Euripe, l'Eubée, la plus grande de toutes, longueur 40 lieues, largeur 6 à 8 lieues. Villes : Orée, près du promontoire d'Artemisium, au nord; dans le milieu Chalcis, Érétrie. - Près de la Thessalie: Scyathus et Halonesus - Plus avant dans le nord: Thasos, Imbros, Samothrace et Lemnos.

2. Groupes d'îles dans la mer Égée : les Cyclades et les Sporades, dont les unes composent la portion occidentale et les autres la partie orientale de ce qu'on nomme l'Archipel. Les plus considérables sont: Andros, Délos, Paros, Naxos, Mélos, toutes avec des villes du même nom.

I.

3. Iles plus considérables et isolées : 1. la Crète, longueur 58 lieues, largeur 10 à 16 lieues. Montagne, 'Ida. Villes Cydonie, Gortyne, Cnosse. 2. Cypre, longueur 50 lieues, largeur 8 à 30 lieues. Villes :

Salamis, Paphos, Citium et quelques autres moins considérables..

4. Sur les îles grecques voisines des côtes de l'Asie antérieure, voy. ci-dess. p. 19.

PREMIÈRE PÉRIODE.

TRADITIONS HISTORIQUES DEPUIS LES

TEMPS LES PLUS

RECULÉS JUSQU'A la guerre DE TROIE, VERS 1200.

SOURCES. Sur la formation et la marche de l'histoire chez les Grecs. Recherche préliminaire sur ce qu'il y a d'essentiel dans la mythologie grecque, considérée sous le rapport historique, comme contenant l'histoire des anciennes races et des héros de ce peuple; riche en elle-même par le nombre et la variété des races et de leurs chefs, et par les différentes manières dont elle a été ornée ou altérée et par les poètes épiques des premiers temps, et par les poètes tragiques nationaux dans les temps postérieurs. - Premier développement de l'histoire d'après les traditions, par les premiers écrivains en prose, particulièrement dans les villes de l'Ionie, par Hécatée, Phérécide, etc., jusqu'au temps où Hérodote, qu'on peut justement appeler le père de l'histoire, lui donna un haut degré d'importance. (Voyez l'Art historique chez les Grecs, considéré dans son origine et dans sa formation (en alle

mand), par G.-E. Creuzer, 1803. ) Néanmoins l'histoire conserve toujours, non-seulement dans Hérodote, mais encore dans les écrivains plus récens, une teinte de sa première origine; et, quelque étendu que fût le domaine des traditions historiques, ni Théopompe, ni Éphore, ne se firent scrupule d'emprunter la matière de leur histoire aux mythographes ou aux poètes. On doit bien s'attendre que l'histoire, dans cette première période, ne peut être autre chose que de simples traditions.

Parmi les modernes, les Anglais sont ceux qui ont traité l'histoire grecque avec le plus de succès. Les principaux ouvrages sont :

The History of ancient Greece, its colonies and conquests from the earliest accounts, till the division of the Macedonian empire in the East, including the history of litterature, philosophy and the fine arts, by JOHN GILLIES; London, 1786, II vol. in-4° (traduit en français), et

The History of Greece by WILLIAM MITFORD Esq. London, 1784; III vol. in-4°. Quoique Mitford soit préférable pour l'érudition, l'abondance et la profondeur, cependant Gillies le surpasse en génie, en goût, et surtout pour avoir mieux saisi le véritable esprit de l'antiquité.

La 2o et 3o partie de l'histoire universelle de Guthrie et de Gray, avec les remarques de Heyne (Voy. p. 1), sont utiles pour les premières études.

Recherches sur les Grecs, par M. de Paw; 1781, 2 vol. in-8°; rempli de vues superficielles et d'hypothèses.

Mes Idées sur la Politique, le Trafic et le Commerce des peuples les plus renommés de l'antiquité; 3o partie, 1'e division, 2e édit., 1821.

Sur quelques sujets isolés de l'histoire grecque et de l'antiquité, on trouve beaucoup de recherches importantes, soit dans le grand recueil :

GRONOVII Thesaurus Antiquitatum Græcarum, XII vol. in-fol; soit dans les mémoires des sociétés savantes, et, entre ceux-ci, principalement dans les

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