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ring nations; London, 1714, 2 vol. Cet ouvrage et le précédent ont toujours été regardés comme fondamentaux pour cette partie de l'histoire.

Les remarques jointes aux traductions (allemandes) des livres d'Esdras, de Néhémias et des Machabées, par J.-D. Michaëlis, renferment des renseignements historiques impor

tants.

Histoire de l'agrandissement de l'État Juif, depuis Cyrus jusqu'à son entière destruction, par J. Remond; Leipsick, 1789 (en allemand), production soignée de la jeunesse de l'auteur.

Aux ouvrages cités ci-dessus (pag. 38), il faut encore ajouter, pour l'histoire ancienne des Juifs, le suivant :

Manuel de l'histoire des Hébreux, depuis leur établissement jusqu'à leur ruine, par G.-L. Bauer (en allemand); Nuremberg, 1800, 2 part. in-8°, jusqu'ici la meilleure introduction critique, non-seulement pour l'histoire, mais aussi pour les antiquités de la nation juive.

Parmi les écrits de J.-J. Hess, c'est ici que se rapportent: l'Histoire de Moïse, l'Histoire de Josué, l'Histoire des rois de Juda, 2 part. ; l'Histoire des rois de Juda et d'Israël, 2 part. (en allemand). Le sujet y est envisagé particulièrement sous le point de vue théocratique.

CINQUIÈME SECTION.

HISTOIRE ROMAINE.

Notions préliminaires sur la géographie de

l'Italie ancienne.

L'ITALIE forme une presqu'île, bornée au nord par les

Alpes, à l'ouest et au sud par la Méditerranée, à l'est par la mer Adriatique. Sa plus grande longueur, du nord au sud, est de deux cents lieues; sa plus grande largeur, au pied des Alpes, de cent trente-cinq lieues; mais, dans la presqu'île propre, seulement de trentecinq lieues; sa superficie contient treize mille lieues carrées. La principale montagne est l'Apennin, qui se dirige du nord au sud, quoiqu'il coure plus à l'est vers le milieu de l'Italie, et plus à l'ouest dans l'Italie inférieure. Dans les premiers temps de Rome, il était couvert de bois épais. Fleuves principaux : Padus (le Pô), Athesis (l'Adige), qui se jettent dans la mer Adriatique ;

et Tiberis (le Tibre), qui se jette dans la Méditerranée. Le sol est un des plus fertiles de l'Europe, surtout dans les plaines; mais, d'un autre côté, beaucoup de parties montueuses n'admettent que peu de culture. Tant que la Méditerranée fut la principale route du commerce, l'Italie sembla par sa situation devoir être une des plus importantes contrées pour cette partie; mais elle ne jouit que très-peu de cet avantage dans l'antiquité.

Elle se divise en Italie supérieure, depuis les Alpes jusqu'aux deux petits fleuves Rubicon et Macra (néanmoins, dans la géographie politique des Romains, elle ne fut considérée que comme province jusqu'à l'époque où elle obtint droit de cité sous César); en Italie du milieu, depuis le Rubicon et la Macra jusqu'au Silarus et au Frento; et en Italie inférieure, depuis ces deux fleuves jusqu'aux caps méridionaux.

I. L'Italie supérieure embrassait deux contrées : la Gaule cisalpine, Gallia Cisalpina, et la Ligurie, Liguria.

1. Gallia Cisalpina ou Togata, par opposition à ce qu'on appelait Gallia Transalpina, tirait son nom de la Gaule, parce qu'elle était possédée, en grande partie, par des peuples gaulois. C'est une plaine continue que le Pô partage en deux parties : l'une, au nord, appelée Gallia Transpadana (habitée par les Taurini, les Insubres et les Cenomani); l'autre, au sud, appelée Gallia cispadana (habitée par les Boi, les Senones et les Lingones). Durantia (la Durance), Ticinus (le Tésin), Addua (l'Adda), Ollius (l'Oglio), Mintius (le Mincio), et plusieurs autres fleuves plus petits, se jettent dans le Pô du côté du nord; au midi, ce sont le Tanarus (Tanaro), la Trébia, etc. Mais l'Athesis (l'Adige), Piavis (la Piave), et un grand nombre d'autres rivières ou

torrents, qui viennent des montagnes, se jettent immédiatement dans la mer Adriatique.

Les villes de la Gaule Cisalpine étaient, pour la plupart, des colonies romaines, et le plus grand nombre d'entre elles conservent encore aujourd'hui leurs anciens noms. On remarque dans la Gaule Transpadane Tergeste (Trieste), Aquileia (Aquilée), Patavium (Padoue), Vincentia (Vicence), Verona (Vérone), à l'est de l'Adige; à l'ouest de cette même rivière sont: Mantua (Mantoue), Cremona, Brixia (Brescia), Mediolanum (Milan), Ticinum (Pavie), et Augusta Taurinorum (Turin ). Dans la Gaule Cispadane, on trouve : Ravenna, Bononia (Bologne), Mutina (Modène), Parma, Placentia (Plaisance). Beaucoup de ces villes obtinrent des Romains le droit de municipalité.

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2. La Ligurie tirait son nom des Ligures, ancien peuple de l'Italie, et comprenait tout le pays situé entre le fleuve Varus (le Var) et la Macra, et à peu près ce qui a formé depuis le territoire de Gènes. - Villes : Genua, lieu très-ancien ; Nicæa (Nice), et Asta (Asti).

II. L'Italie du milieu comprend six régions: l'Étrurie, le Latium et la Campanie, à l'ouest; l'Ombrie, le Picenum et le Samnium à l'est.

1. L'Étrurie, appelée aussi Tuscia et Tyrrhenia, était bornée au nord par la Macra, qui la séparait de la Ligurie, et au sud par le Tibre, qui la séparait du Latium et de l'Ombria. Fleuve principal: Arnus (l'Arno). C'est un pays en grande partie montagneux ; il n'y a que les côtes de la mer qui offrent des plaines. Elle tirait son nom des Étrusques, peuple très-ancien, vraisemblablement formé du mélange de plusieurs peuplades et des plus anciennes colonies grecques, auxquelles les Étrusdurent leurs caractères d'écriture, mais non leurs

ques

arts; quant à leurs richesses et à la magnificence qui en est la suite, c'est au commerce.et à la navigation qu'ils les devaient. Villes entre l'Arno et la Macra: Pisa (Pise), Pistoria (Pistoie), Florentia, Fasula (Fiesole). Entre l'Arno et le Tibre: Volaterræ (Volterre), Volsinium (Bolsène) sur le lac de ce nom, Lacus Volsiniensis (Lago di Bol-. sena), Clusium (Chiusi), Arretium (Arezzo), Cortona, Pe- ́ rusia (Pérouse) près du lac Trasimène (Lago di Perugia), Falerii (Falari); et la riche ville appelée Veii. Ges douze villes particulières avaient chacune leur chef, appelé Lucumo. Quoiqu'il existât entre elles une foule de liaï- . sons et de rapports, il ne paraît point qu'elles aient jamais été réunies par un lien solide et durable en un seul corps de nation.

2. Le Latium, proprement la demeuré des Latins, s'étendait depuis le Tibre, au nord, jusqu'au promontoire Circeii, au sud; c'est ce qu'on appela Latium vetus; mais dans la suite on y comprit le pays qui s'étend du promontoire Circeiï jusqu'au fleuve Liris, ce qui composa le Latium novum, ayant pour limites le Tibre au nord, et le Liris au sud. La résidence des Latini (Latins) était proprement la plaine fertile qui s'étend du Tibre à Circéii; mais autour d'eux étaient répandues plusieurs petites peuplades, situées les unes à l'est dans les Apennins, comme les Herniques, les Sabins, les Eques et les Marsės; les autres au sud, comme les Volsques, les Rutules et les Aurunces. - Fleuves: l'Anio (le Tévéron) et l'Allia, qui se jettent dans le Tibre, et le Liris (le Garigliano), qui a son embouchure dans la mer Méditerranée. Villes, dans le Latium vetus: Rome, Tibur (Tivoli), Tusculum, Alba Longa, Oștia, Lavinium, Antium, Gabiæ, Velitræ, la capitale des Volsques, et plusieurs autres moins importantes; dans le Latium novum:

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