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et nombreuse infanterie; et au milieu, ce qu'il avait de moins bons soldats.

Ἱππῆας μὲν πρῶτα σὺν ἵπποισιν καὶ ἔχεσφι·

Πεζὲς δ ̓ ἐξόπιθεν στῆσεν πολέας τε καὶ ἐσθλὸς, Ἕρκος ἔμεν πολέμοιο· κακὸς δ ̓ ἐς μέσσον ἔλασσεν, Ὄφρα καὶ ἐκ ἐθέλων τις ἀναγκαίη πολεμίζη.

Élien le tacticien, c. 1, nous apprend que Fronton, ou peut être Frontin, avait fait un ouvrage sur la Tactique d'Homère. Voy. M. Mai, page xxxi de sa seconde édition de Fronton et de Marc-Aurèle, Rome, 1823. J. V. L.

6. XI. Il paraît que l'étude des arts n'était pas avancée, lorsque l'auteur composa cet écrit. Outre que tous ces préceptes annoncent l'enfance de la rhétorique, ce passage le prouve d'une manière évidente. Personne n'avait osé jusqu'alors écrire sur les mouvements de la voix, du visage, ni sur le geste; et on en donne une raison curieuse parce que, dit l'original, toutes ces choses regardent nos sens. Il ne fallait donc qu'observer nos sensations, et cela était plus facile que d'observer les opérations métaphysiques de notre esprit.

7. Ibid. Nisi ut ab iis, qui non inscii sunt ejus artificii, ratio curandæ vocis petatur. Il s'agit dans ce passage de ceux que Quintilien appelle artifices pronuntiandi. Voyez Instit. Orat., XI, 3.

8. XII. Nam læduntur arteriæ. Pour parler exactement il faudrait dire qu'on blesse la trachée-artère et le larynx, qui n'est pas une artère, mais la tête de la trachée.

9. XVI. M. Mai, à la suite de son édition des nouveaux Fragments de Cicéron, Milan, 1817, p. 210, a reproduit une traduction grecque de ces huit chapitres sur la mémoire artificielle, d'après le manuscrit M 52 de la bibliothèque ambrosienne de Milan. Le baron d'Aretin et Chr.-F. Matthæi l'avaient déjà publiée d'après d'autres mss. Bandini, dans le Catalogue de la Laurentiane de Florence, indique la même version, tome II, page 337; tome III, page 214. On la croit de Planude. C'est là l'origine du bruit qui a couru long-temps d'un prétendu Traité sur la Mémoire, encore inédit, et attribué par

quelques savants, ou à Cicéron, ou à Tiron son affranchi. J. V. L.

10.- -XVII. Ita qui vnpovina didicerunt.... Consultez encore, sur la Mnémonique, Cicéron, de Orat., II, 86; Orat. Part., 7; de Finib., II, 32; et surtout Quintilien, XI, 2. Ils nomment Simonide comme l'inventeur de cet art, dont les détails nous paraissent ici fort insipides et fort ridicules. J. V. L.

RHETORICORUM

AD C. HERENNIUM

LIBER QUARTUS.

I. QUONIAM in hoc libro, C. Herenni, de elocutione conscripsimus, et quibus in rebus opus fuit exemplis uti, nostris exemplis usi sumus, et id fecimus præter consuetudinem Græcorum, qui de hac re scripserunt; necessario faciendum est, ut paucis rationem nostri consilii demus. Atque hoc nos necessitudine facere, non studio, satis erit signi, quod in superioribus libris nihil neque ante rem, neque præter rem locuti sumus. Nunc, si pauca, quæ res postulat, dixerimus, tibi id, quod reliquum est artis, ita, ut instituimus, persolvemus. Sed facilius nostram rationem intelliges, si prius, quid illi dicant, cognoveris.

Compluribus de causis putant oportere, quum ipsi præceperint, quo pacto oporteat ornare elocutionem, uniuscujusque generis ab oratore aut poeta probato sumtum ponere exemplum. Et primum se id modestia commotos facere dicunt, propterea quod videatur esse ostentatio quædam, non satis habere, præcipere de artificio, sed ipsos etiam videri velle artificiose gignere exempla hoc est, inquiunt, ostentare se, non osten

A C. HERENNIUS.

LIVRE QUATRIÈME.

*

I. COMME dans ce Livre, consacré à l'élocution, j'ai fait usage, au besoin, d'exemples que j'avais composés, et qu'en cela je me suis écarté de la coutume adoptée par les rhéteurs de la Grèce qui ont écrit sur le même sujet, il m'a paru nécessaire, C. Herennius, de vous expliquer mes motifs en peu de mots. Une preuve que ce n'est point par amour-propre que je le fais, mais par nécessité, c'est que, dans les Livres précédents, je ne me suis permis ni préface ni digression. Ici, je me contenterai de quelques mots sur ce point, et j'achèverai de vous payer ma dette en reprenant le ton didactique. Mais vous me comprendrez mieux si je commence par développer les principes que les rhéteurs grecs ont suivis.

Ils pensent pour plusieurs raisons qu'il faut, en donnant des règles sur les ornements de l'élocution, apporter pour chaque genre un exemple pris dans les meilleurs orateurs ou les meilleurs poètes. Ils le font, disent-ils d'abord, par un sentiment de modestie, regardant comme une sorte d'ostentation de ne point se borner à donner les règles de l'art, et de vouloir

Dans plusieurs manuscrits, ce quatrième Livre est divisé en trois, ce qui porte l'ouvrage à six Livres.

dere artem. Quare pudor in primis est ad ean rem impedimento, ne nos solos probare, nos amare, alios contemnere et deridere videamur. Etenim quum possimus ab Ennio sumtum aut a Graccho ponere exemplum, videtur esse arrogantia, illa relinquere, et ad sua devenire. Præterea exempla testimoniorum locum obtinent. Id enim, quod admonuerit, et leviter fecerit præceptio, exemplo, sicut testimonio, comprobatur. Non igitur ridiculus sit, si quis in lite, aut in judicio, domesticis testimoniis pugnet, et sui ipsius abutatur exemplo? Ut enim testimonium, sic exemplum, rei confirmandæ causa sumitur. Non ergo oportet hoc, nisi a probatissimo sumi, ne, quod aliud confirmare debeat, egeat ipsum confirmationis. Etenim necesse est, aut se omnibus anteponant, et sua maxime probent; aut negent optima esse exempla, quæ a probatissimis oratoribus aut poetis sumta sint. Si se omnibus anteponant, intolerabili arrogantia sunt; si quos sibi præponant, et eorum exempla suis exemplis non putent præstare, non possunt dicere, quare sibi illos anteponant.

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II. Quid igitur ipsa auctoritas antiquorum? nam quum res probabiliores, tum hominum studia ad imitandum alacriora reddit : imo erigit omnium cupiditates, et acuit industriam, quum spes injecta est, posse imitando, Gracchi, aut Crassi consequi facultatem. Postremo hoc ipsum est summum artificium, res varias et dispares in Ali, sunt.

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