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NOUVEAU DICTIONNAIRE

DE LA

CONVERSATION.

L'ASIE, SES MOEURS

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SATION.

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B

DE

LA CONVERSATION.

L

LOMBARDS ou LONGOBARDS. S'il faut en croire leur historien Paul Diacre, fils de Warnefried, les Lombards étaient originaires de la Scandinavie et avaient passé en Germanie sous la conduite de leurs chefs Aja et Ibor. Ils avaient porté le nom de Viniles ou Vienli, jusqu'à ce qu'Odin le changeât en celui de Longobards, peut-être à cause de la longueur de leurs barbes qui les distinguait de tous leurs voisins. Au reste, leur histoire est fort obscure jusqu'à l'an 751 de la fondation de Rome, où nous les trouvons établis sur la rive droite de l'Elbe. Strabon nous apprend que Tibère les rejeta loin de ce fleuve; mais son témoignage est infirmé par le silence de Velléius Paterculus qui suivit en Germanie le fils adoptif d'Auguste.

Les Lombards s'allièrent plus tard avec les Marcomans et combattirent avec eux sous les ordres de Maroboduus; mais fatigués de l'humeur despotique de ce chef, ils l'abandonnèrent pour se joindre à Hermann (Arminius), et cette défection donna la victoire aux Chérusques. Ces derniers ayant éprouvé, dans la suite, des revers, les Lombards en profitèrent pour s'emparer de leur domination sur toutes les peuplades qui habitaient au nord du Harz. Selon Ptolémée, qui écrivait dans la première moitié du Ie siècle de J. C., leur autorité était reconnue depuis le Weser jusqu'au Rhin. Ils succombèrent à leur tour sous les coups des Francs et furent obligés de se retirer dans leurs anciennes demeures sur l'Elbe. Pendant deux siècles, à dater de cette époque, il n'en est plus fait mention dans l'his1 Ou bien aussi à raison de leur arme principale. Le mot de

barde, dans le sens d'arme contondante, s'est conservé dans celui dehallebarde.

toire. Nous les retrouvons ensuite sur la rive septentrionale du Danube, où ils étaient allés s'établir sous leur sixième roi nommé Daffo. Ils étaient alors alliés aux Gépides. Tato, successeur de Daffo, renversa, dit-on, le royaume des Hérules au commencement du vie siècle. Des querelles qui éclatèrent entre les membres de la famille royale ouvrirent le chemin du trône à Audoin, à qui Justinien confia la défense de la Pannonie. Son successeur, Alboin, défit les Gépides avec le secours des Avares, et deux ans après, appelé en Italie par Narsès, il franchit les Alpes Juliennes, s'empara sans résistance de la plus grande partie de l'Italie septentrionale et s'en fit proclamer roi. Pavie seule résista quelque temps à ses armes victorieuses; mais elle finit aussi par lui ouvrir ses portes et devint la capitale de ses États. Ce prince partagea alors ses conquêtes en 56 duchés, dont il confia le gouvernement aux principaux chefs. Après cinq ans d'un règne agité, il fut assassiné par sa femme, Rosemonde, de concert avec son amant Hemilchild. Les Lombards élurent, pour lui succéder, Kleph qui périt aussi d'une mort violente. Pendant la minorité de son fils Autharic, le royaume fut administré par les 36 ducs, dont les trois plus puissants, ceux du Frioul, de Spolette et de Bénévent, profitèrent de la faiblesse du gouvernement pour se rendre à peu près indépendants. Déchiré par des dissensions intérieures et menacé à la fois par les Grecs et par les Francs que l'exarque de Ravenne avait appelés à son secours, l'État semblait être sur le penchant de sa ruine, lorsque Autharic prit en main les rênes du gouvernement. Il reconquit toutes les provinces perdues, s'avança jusqu'au

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