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Le même ouvrage. Parme (Deux-Ponts), 1776, 16 vol. in-8°; prix, 30 d 40 fr.

Cours d'études pour l'instruction des jeunes gens, par Condillac. Paris, Verdière, 1821, 10 vol. in-18, fig. ; prix, 15 fr.

Cette édition renferme la Grammaire, la Logique, l'Art de penser, l'Art d'écrire, l'Art de raisonner, la Langue des calculs et les Études de l'histoire. Les Études de l'histoire sont de Mably, frère de Condillac.

Quant aux OEuvres complètes de Condillac, on connoît l'édition de M. de la Romiguière. Paris, an vI (1798), 23 vol. in80, fig.; prix, 70 à 80 fr. Une nouvelle édition de ces OEuvres complètes a été annoncée en 1821, Paris, Lecointe et Durey, 16 vol. in-8°.

ORATEURS. Oratorum græcorum quæ supersunt monumenta ingenii, cum commentariis integris variorum et suis edidit Joan.-Jac. Reiske. Lipsiae, W.-G. Sommer, 1770-75, 12 tom. en 19 vol. in-8o ; 90 à 120 fr.

Un bel exemplaire de cette intéressante collection, en papier fort, rel. m. v., a été vendu 301 fr. en 1798. Ce recueil est très estimé; il contient Démosthène, Eschine, Dinarque, Lysias, Isée, Lycurgue, Andocide, etc., mais on regrette de n'y pas trouver Isocrate.

DEMOSTHENE et ESCHINE. Demosthenis et AEschinis Opera, gr. et lat., variis lectionibus et annotat. illustrata, per Hieron. Wolfium. Francofurti, 1604, in-fol. ; prix, 50 à 60 fr.

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Edition recherchée, dont un bel exemplaire, m. r. est allé jusqu'à 169 fr. chez M. de Cotte, en 1804.

Demosthenis Orationes, græcè, (curante J.-Bern. Feliciano). Venetiis, Fr. Bruccioli et fratres, 1543, 3 vol. pet. in-8°; prix, 70 à 90 fr.

Edition très belle, très correcte et très rare; un exemplaire m.

7. a été vendu 201 fr. chez M. Larcher, en 1814. Cette édition est préférable à celle de Paul Manuce, Venet. 1554, 3 vol. in-8°. Demosthenis selectæ Orationes, gr. et lat. ex recensione et cum notis Ric. Mounteney. Cantabr., typ: academ., 1731, in-8°; prix, 15 à 20 fr.

Très bonne édition et la plus recherchée. Les réimpressions de Londres, 1748, 1764, 1771, etc., ont toutes de la valeur, 10 à 12 fr. AEschinis Opera omnia, gr., cum commentariis Hier. Wolfii et aliorum. Lipsiae, 1808-10, 2 vol. in-8o.

OEuvres complètes de Démosthène et d'Eschine, en grec et en français, traductión de l'abbé Auger; nouvelle édition, revue et corrigée par J. Planche. Paris, Verdière, Thomine et Fortic, 1820-22, 10 vol. in-80, portr.; 90 fr. La première édition de cette traduction date de Paris, 1777, 5 vol. in-8° 12 à 15 fr. La seconde, moins bien exécutée, mais préférable pour la correction de la traduction, est de Paris, 1788, 6 vol. in-8°, 25 à 30 fr. La troisième édition est de l'an 11 (1794), 6 vol. in-8o, même prix. La quatrième date d'Angers ou Paris, 1804, 6 vol. in-8o, même prix. Le texte grec n'est point dans ces différentes éditions.

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ISOCRATE. Isocratis Opera, gr., varias lectiones, versionem novam ac notas adjunxit Guill. Battie. Londini, Davis, 1749, 2 vol. in-8°; prix, 25 d 30 fr.

Un bel exemplaire a été vendu 160 fr. chez M. Larcher, en 1814.

Isocratis Orationes et Epistolæ, gr., cum scholiis antiq., et notis græcis Diam. Coray. Parisiis, è typ. F. Didot, 1807, 2 vol. in-8°; 21 fr. (Bonne édition.)

Les OEuvres d'Isocrate, trad. en français, par Athanase Auger. Paris, 1781, 3 vol. in-8°; prix, 15 à 18 fr.

LYSIAS. Lysia Opera omnia, gr., cum versione novâ, triplici indice, var. lect. et notis edidit Athan. Auger.. Parisiis, typ. Didot natu maj., 1783 2 vol. in-8°; prix, 16 à 20 fr.

On a tiré de cette édition cent exemplaires in-4°, gr. papier d'Annonay; prix, 30 à 40 fr.

OEuvres complètes de Lysias. Discours de Lycurgue, Andocide, Isée, Dinarque, trad. en français, par Ath. Auger. Paris, de Bure, 1783, 2 vol. in-8°; prix,

8 à 10 fr.

Harangues tirées d'Hérodote, de Thucydide et de Xẻnophon, trad. en français, par M. l'abbé Auger. Paris, Nyon, 1788, 2 vol. in-8°; prix, 8 à 9 fr.

CICERON. M. T. Ciceronis Orationes, interpret. et notis illustravit Car. de Merouville, ad usum Delphini. Parisiis, 1684, 3 vol. in-4°; prix, 30 à 36 fr.

M. Tullii Ciceronis Orationes, cum notis variorum, ex recensione Grævii. Amstelodami, 1699; 3. tom. en 6 vol. in-8°; prix, 50 à 60 fr.

de

M. T. Ciceronis sex Orationum ( scilicet pro Scauro, pro Tullio, pro Flacco, in Clodium et Curionem, ære alieno Milonis, et de rege Alexandrino), partes ineditæ ; nova editio, ad codices ambrosianos diligenter retractata, emendata, atque aucta centum circiter locis ; cum descriptione tullianorum codicum 149, etc.; accedunt breves commentationes de editionibus principibus mediolanensibus Ciceronis atque Frontonis (1); editore Angelo Majo. Mediolani, 1817, in-8°; prix, 15 à 18 fr.

(1) Les ouvrages partiels de Fronton ont été découverts par M. Mai, de la même manière que les fragmens de Cicéron. Voici le titre de ce Recueil.

M. Cornelii Frontonis opera inedita cum epistolis item ineditis Antonini Pii, M. Aurelii, L. Veri et Appiani, nec non aliorum veterum fragmentis. Invenit et commentario prævio, notisque illustravit Angelus Majus. Mediolani, typis regiis ; 1815, 2 vol. in-8.o, fig.; prix, 30 fr.

Ces deux volumes contiennent une vingtaine d'ouvrages inèdits de Fronton, savoir sept livres d'épîtres aux empereurs Antonin, Marc-Aurèle,

La première édition de ces fragmens découverts par M. Ang. Mai, avoit paru à Milan en 1814, deux brochures in-8°, l'une pour les fragmens des trois premiers discours, prix, 4 fr., et l'autre pour ceux des trois seconds, prix, 7 fr. Il est bon de dire un mot de la manière dont ils ont été découverts.

M. Mai examinoit, à la bibliothèque ambrosienne de Milan, un manuscrit du poëte chrétien Sedulius dans la collection de Bobbio; sous l'écriture du manuscrit il en aperçoit une plus ancienne, qui, sans doute à cause de la rareté du parchemin, avoit été effacée, et la peau ensuite disposée pour en recevoir une nouvelle. Poursuivant cette découverte, M. Mai parvint à recouvrer les parties des trois discours de Cicéron pour Scaurus, Tullius et Flaccus. On juge l'écriture de Sedulius du 9e siècle à peu près; mais de savans antiquaires croient celle du manuscrit de Cicéron du 2e ou du 3e siècle. Les fragmens des trois derniers discours ont été découverts de la même manière dans un Codex palimpseste, (V. ce mot dans notre Dictionnaire de bibliologie) contenant les actes du Concile de Chalcédoine. On le croit un peu moins ancien que le manuscrit de Sedulius. Des fuc-simile de l'écriture des fragmens de Cicéron ornent les éditions de M. Mai.

Lucius Verus et à ses amis; un sur les féries; un sur la mort de son neveu; deux livres de leçons sur quelques parties de l'art oratoire; trois fragmens d'oraisons; une épître consolatoire à Marc-Aurèle sur la défaite essuyée par les Romains dans la guerre contre les Parthes; un essai sur la guerra parthique; un éloge de la fumée et de la poussière; etc., etc.

On a réimprimé les fragmens de Fronton, 1.° à Francfort sur le Mein en 1816, 2 parties in-8.o, auxquels on a dû ajouter un commentaire par Ruhkopf; 2. à Berlin, 1816, 1 vol. in-8.o donné par les soins de B. G. Niebuhr.

M. Mai a encore découvert plusieurs ouvrages ou plutôt des fragmens intéressans, tels que: Q. Aur. Summachi (sic) V. C. octo orationum ineditarum partes, (Mediol. 1815, in-8.°) dont l'écriture (du vie şiècle) étoit recouverte par les actes du Concile de Chalcédoine; des fragmens de Plaute, dont nous parlons ailleurs; le DE RE PUBLICA de Cicéron, que l'on publie en ce moment à Paris, en 2 vol. in-8.o, etc. On doit en core à M. Mai les épitomes des neuf derniers livres de Denys d'Halicarnasse, qu'il a publiés d'après deux anciens manuscrits de la bibliothèque am brosienne (en grec avec la trad. latine), Mediol. 1816, in-4°.

M. Tullii Ciceronis Orationum pro M. Fonteio et pro C. Rabirio; Titi Livii lib. XCI fragmentum plenius et emendatins; L. Seneca fragmenta ex membranis bibliothecæ vaticanæ; edita à B.-G. Niebuhrio. Romae, apud de Romanis, 1820, in-8°, avec un fac-simile.

Ces morceaux ont été découverts par M. Niebuhr, dès 1817, la bibliothèque du Vatican, dans le même manuscrit où Cancellieri découvrit en 1773 ce qu'il nous a donné des histoires de Tite Live. Ils étoient en partie cachés sous l'écriture d'un scribe du XIIIe siècle, qui s'étoit servi de ces feuillets de vélin pour transcrire les livres de Tobie, de Judith, de Job et d'Esther. L'oraison de Cicé ron pour Fonteïus est une défense de la loi de repetundis, et celle de Rabirius est pour le décharger d'une amende pécuniaire. Le premier fragment de Sénèque est sur l'amitié; le deuxième, très peu étendu, est sur la vie de son père; et le troisième, qui semble plutôt appartenir à Hyginus, contient quelques lignes sur la mythologie des Thébains : De rebus Thebanis mythologicis. Quant à celui de Tite-Live, c'est le même que celui qui a été publié par Cancellieri, mais beaucoup corrigé et plus complet.

Le Journal de la littérature étrangère, (juillet 1821) dit, p. 212, que « le professeur Peyron, à Turin, a découvert, dans le couvent de Bobbio, plusieurs fragmens manuscrits des discours de Cicéron, au moyen desquels ceux qu'a publiés le professeur Mai, seront complétés. » Cela seroit bien à désirer.

Les Oraisons de Cicéron, traduites en français, par Bourgoing de Villefore. Paris, 1732, 8 vol. in-12; prix,

16 à 20 fr.

Cette traduction des oraisons de Cicéron est la plus étendue; elle n'est pas sans mérite, mais on a fait mieux depuis.

Oraisons choisies, même traduction, revue par de Wailly. Paris, Barbou, 1772, ou 1786, 3 vol. in-12; prix, 9 à 12 fr. Il faut y ajouter les Catilinaires, trad. par d'Olivet, et réunies aux Philippiques de Démosthène. Paris, 1744, ou 1771, 1 vol. in-12; 3 fr.

Discours choisis de Cicéron, traduct. nouvelle, avec

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