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qui ont travaillé sur la même matière. C'est le moyen le plus sûr de savoir où chaque ouvrage et chaque volume est placé, et d'être toujours au courant de ce que l'on possède, et de ce que l'on désire encore acquérir pour se compléter dans chaque partie, selon ses besoins ou selon ses goûts.

Cet ordre, que la différence des formats nécessite dans l'arrangement d'une bibliothèque, ne conviendroit pas dans le catalogue que l'on en voudroit faire, quoiqu'il ait été suivi jadis par plusieurs libraires. Il isole trop des parties qui appartiennent à une même division. Pour faire un catalogue régulier, il faut commencer par faire copier les titres de tous les livres sur des cartes, ensuite classer toutes ces cartes dans l'ordre des divisions et sousdivisions que nous avons rapportées plus haut, puis les transcrire dans ce nouvel ordre sur un registre. On aura soin de mettre en tête du catalogue la table des divisions, et, à la fin, la table alphabétique des auteurs, suivie de celle des ouvrages anonymes. Un catalogue ainsi rédigé, a l'avantage de présenter toutes les richesses d'une bibliothèque dans l'ordre le plus méthodique, et de faciliter les recherches.

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ADDITIONS.

TOME II, pag. 156. Il faut remplacer l'édition que nous avons mentionnée, de l'Esprit des lois, de Montesquieu, Edimbourg, 1750, 2 vol. in-8o, par celle du même ouvrage qu'a publiée M. P. Didot l'aîné, Paris, 1720, 4 vol. in-8°, pour sa collection typographique; et l'on supprimera les deux premières lignes de la notice qui suit l'annonce. Cette inadvertance nous paroît d'autant plus singulière, que nous avons eu entre les mains l'édition de M. Didot aussitôt qu'elle a paru. Nous nous empressons d'avouer et de réparer cette erreur; nous en agirons de même pour toutes celles que nous reconnoîtrons ou qu'on auroit la complaisance de nous faire connoître.

TOME II, pag. 203, après les éditions et traductions de la Politique d'Aristote, placez les deux articles suivans :

M. Tullii Ciceronis de Re publicâ quæ supersunt ex primariâ editione Angeli Maii Vaticana bibliothecæ præfecti. Parisiis, è typis Crapelet, Ant.-Aug. Renouard, 1823, 1 vol. in-80; 7 fr.; et pap. vél., 12 fr.

Très belle édition.

La République de Cicéron, d'après le texte inédit récemment découvert et commenté par M. Mai, bibliothécaire du Vatican, avec une traduction française, etc. par M. Villemain. Paris, L.- G. Michaud, 1823, 2 vol. in-8°; 15 fr. (Ouvrage très intéressant.)

TOME II, pag. 271. Les textes des auteurs dramatiques grecs ayant été omis, avant les traductions, à l'article THÉATRE GREC nous les rétablissons ici :

AEschyli tragœdiæ VII, gr. et lat., cum scholiis græcis, fragmentis, versione ac comment. Th. Stanleii. Londini, 1663, ou (indifféremment) 1664, 1 v. in-fol. ; 80 à 90 f. Edition belle, rare et recherchée.

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Eædem tragœdiæ, gr., cum emendationibus et novis

lectionibus. Glasguae, in aedibus Academicis, 1795, gr. in-fol.; 100 à 150 fr.

Fort belle édition tirée à petit nombre, et onze exemplaires seulement en grand papier.

Eædem tragœdiæ, , gr., recensuit et comment. perpet. ornavit Chr.-Godofr. Schütz. Hala, 1782-97, 3 vol. in-8; 30 d 36 fr.

Euripidis quæ extant omnia tragœdiæ nempe XX præter ultimam omnes completa: item fragmenta aliarum tragoed. et epistolæ V nunc primum et ipsæ huc adjectæ scholia demum doctorum virorum, etc., gr. et lat., opera et studio Jos. Barnesii. Cantabrig., 1694, in-fol., 80 à 96 fr.

Edition rare et recherchée, dans laquelle on doit trouver deux portraits. Un exemplaire en grand papier a été vendu 1800 francs chez M. de Mac-Carthy, en 1815.

Eædem tragoediae, fragmenta et epistolæ, gr. et lat., ex editione Josuæ Barnesii, nunc recusa et aucta appendice observationum è variis doct. virorum libris collecta: curavit Christ. Dan. Beckius. Lipsia, 1778-88, 3 vol. in-4o; 90 à 100 fr.

Cette édition est la plus estimée.

Sophoclis quæ extant omnia, cum scholiis gr., recenšuit, versione et notis illustravit Rich. Fr. Ph. Brunck. Argentorati, Treuttel, 1786, 2 v. gr. in-40; 60 à 72 f. Très bonne édition, dont il existe deux exemplaires sur vélin. Ejusdem tragoediae VII, gr., cum versione latina et notis R.-F.-P. Brunck. Argentorati, 1786-89, 4 vol. in-8°; 40 d 48 fr. ; en gr. pap., 60 à 72 fr.

Une autre édition, toujours du même savant, a paru en 1788, à Strasbourg, en 3 vol. gr. in-8°, tirée seulement à 250 exempl.; 50 à 60 fr.

Aristophanis comœdiæ XI, gr. et lat., cum scholiis antiq. et notis variorum, ex recensione et cum not.

Ludol. Kusteri. Amstelodami, 1710, in-fol.; 75 à 90 f.

Bonne édition fort recherchée.

Eædem comœdiæ , gr.,

cum nova versione latina et notis crit. Rich. Fr. Ph. Brunck. Argentorati, 1781-83,

4 vol. gr. in-40; 60 à 72 fr.

Édition estimée. Sous la même date, il y a une édition gr. in-4°, aussi en 4 vol. qui vaut 90 à 120 fr. Ce bon ouvrage a été réimprimé à Oxford, en 1810, 4 vol. in-8o, 60 fr., et on y a ajouté Lexicon Aristophanicum, græco-anglicum, by James Sanxay. Oxford, 1811, 1 vol. in-8°; 18 fr.

TOм. II, pag. 302. A ajouter aux éditions de Martial, la sui

vante :

Val. Martialis epigrammatum libri. Parisiis, Car. Robustel, seu Barbou, 1754, 2 vol. in-12; 12 fr.; et en pap. de Holl., 18 fr.

Tом. II, pag. 3o3. A la notice qui suit l'annonce des éditions de Martial, ajoutez l'article suivant :

Parmi les modernes qui ont cultivé l'épigramme en latin, Owen tient certainement l'un des premiers rangs; aussi l'a-t-on surnommé le Martial d'Angleterre. La meilleure édition de son ouvrage est celle-ci :

Audoeni epigrammata, editio prioribus auctior, cura Ant. Aug. Renouard. Parisiis, typis P. Didot, 1794, 2 vol. gr. in-18 pap. vél. ; 10 fr.

On en a tiré 12 exempl. in-12, gr. pap., 4 sur VÉLIN, et 4 gr. pap. in-8°.

Epigrammatum Joan. Oveni Cambro-Britanni Oxoniensis, editio postrema, etc. Amsterodami, ap. Lud. Elzevirium, 1647, pet. in-16; 5 à 6 fr.

Il y a deux éditions sous cette date, également belles; mais celle de 1679, Daniel Elzevir, pet. in-12, est mal imprimée. Nous ne devons pas oublier les Épigrammes choisies d'Owen, trad. en vers français par feu M. de Kérivalant, auxquelles on a joint diverses imitations par P. Corneille, S. Ussans, La Monnoie, etc., publiées par M. de Labouisse. Lyon, 1819, gr. in-18. Ce

etc.

volume est très intéressant; le savant éditeur y a fourni d'heureuses imitations, ainsi que MM. Breghot et Pericaud; et l'on y trouve, outre les nombreuses pièces de poésie très piquantes, des notes et des recherches d'érudition curieuses.

Toм. II, pag. 303. Ajoutez aux éditions de Juvénal et Perse, la suivante :

A. Persii Flacci, D. Juvenalis et Sulpiciæ satyræ. Parisiis, Coustelier, 1746, in-12; 5 à 6 fr.

La même avec un nouveau frontispice de Barbou, 1754; il y a une nouvelle édition 1776, in-12, et une de 1801, aussi in-12. La dissertation de satyra Juvenalis, par N. Rigault, adressée à J. A. de Thou, est au commencement du volume.

Toм. II, pag. 373. Il faut ajouter aux éditions de Quinte-Curce, la suivante :

Quinti Curtii de rebus gestis Alexandri Magni libri decem. Parisiis, Barbou, 1757, in-12; 5 fr.

Le texte est celui de Snakenburg, conféré avec les manuscrits de Paris.

Tom. II, pag. 385. Au commencement de cette page, où il est question des Révolutions de Suède, par l'abbé de Vertot, il faut ajouter Histoire de Charles XII, roi de Suède. Paris, P. Didot lainé, 1818, 1 vol. in-8°; 4 fr. 50 c., 7 fr. 50, ou 15 fr. selon les papiers. ( Ce volume fait partie de la collection typographique. )

Tом. II. pag. 382. En tête des abréviateurs latins, avant Velleius Paterculus, placez l'auteur suivant.

Justini Historiæ, interpretatione et notis illustravit Pet. Jos. Cantel, ad usum Delphini. Parisiis, 1677, in4o; 15 à 18 fr.

Eædem Historiæ, cum notis variorum, ex recensione Abr. Gronovii. Ludg. Batav., 1760, in-8° ; 15 à 18 f.

Fort bonne édition.

Eædem Historiæ. Parisiis, Barbou, 1770, in-12 ; 6 à fr.

Justini historiarum ex Trogo Pompeio libri XLIV,

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