La France, Volume 21818 |
Altre edizioni - Visualizza tutto
Parole e frasi comuni
Angleterre anglois arts auroit auteur avoient avoit beau beauté belle Bonaparte brillant Britannicus caractère célèbre Charles Morgan charmes çois comédie comte connoissances connoître cour d'après Denon Devin du village devoit différens distingué donner Égypte esprit étoient étoit faisoit Fayette femme fleurs fran François Ier gaîté général génie Ginguené goût gouvernement homme hôtel j'ai jamais jolies jours juges jury l'Académie l'avoit l'esprit l'hôtel l'Opéra lady Morgan liberté littérature long-temps Louis XIV Louvre madame de Genlis Madame de Maintenon madame de Villette mademoiselle mademoiselle Georges malades Marmontel marquis de Villette médecine ment Molière musique n'étoit nation nature noble Note du traducteur ordinaire ouvrages palais paroît passions pays pendant peuple philosophie pièce plaisir poètes politique portrait pourroit pourtant pouvoir première presque règne révolution scène science sentimens seroit seul Shakespeare siècle Suard système tableau talens Talma taxe théâtre du Vaudeville Théâtre françois tion tragédie trouve trouvoit Tuileries Voltaire
Brani popolari
Pagina 142 - Voici celle de mes tragédies que je puis dire que j'ai le plus travaillée. Cependant j'avoue que le succès ne répondit pas d'abord à mes espérances : à peine elle parut sur le théâtre, qu'il s'éleva quantité de critiques qui semblaient la devoir détruire.
Pagina 209 - Ce n'est pas seulement la vie de Louis XIV qu'on prétend écrire: on se propose un plus grand objet. On veut essayer de peindre à la postérité, non les actions d'un seul homme, mais l'esprit des hommes dans le siècle le plus éclairé qui fut jamais.
Pagina 145 - II vous faudra, seigneur, courir de crime en crime, Soutenir vos rigueurs par d'autres cruautés, Et laver dans le sang vos bras ensanglantés.
Pagina 347 - Que tu changeais en ambroisie, Tu te livrais, dans ta folie, A l'amant heureux et trompé Qui t'avait consacré sa vie ? Le ciel ne te donnait alors Pour tout rang et pour tous trésors, Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux; Et (que l'Amour me le pardonne!) Tu sais que je t'en aimais mieux.
Pagina 252 - L'égalité, Messieurs, n'est point blessée par ces autorités que l'utilité publique nécessite, et que la constitution a établies; mais elle l'est par la plus légère prétention qui sort du cercle tracé par la loi. Que l'ambitieux n'ait pas de prise sur vous ; aimez les amis du peuple; mais réservez l'aveugle soumission pour la loi, et l'enthousiasme pour la liberté. Pardonnez ce...
Pagina 136 - Mais les pages de Racine en fournissent à peine un exemple. — On n'y voit pas de tours ayant les nuages pour chapiteaux \ de Mercure empenné s'élançant légèrement du haut d'une montagne qui donne au ciel un baiser ; de gouttes de rosée secouées de la crinière d'un lion (i). On n'y trouve pas même le Corne purpureo fior langnendo more , Qii' il -vomere al passar laglialo lassa , etc.
Pagina 145 - II commence, il est vrai, par où finit Auguste; Mais crains que, l'avenir détruisant le passé, II ne finisse ainsi qu'Auguste a commencé.
Pagina 118 - Paris répandue sur les boulevards, dans les Champs-Elysées, ou dans les jardins des Tuileries et du Luxembourg, et jamais les yeux ne peuvent s'arrêter sur un spectacle plus agréable. Une foule immense, bien vêtue, ayant un air de santé et de propreté, divisée par groupes de famille, se livrant à d'innocens amusemens , ne s'écartant jamais des règles de la tempérance , cherchant des plaisirs salubres, fidèles à observer exactement toutes les lois de la décence et du décorum : tels...
Pagina 241 - ... voir si je puis trouver l'homme qui vous convient. » Parmi mes connaissances, il y avait à Paris un jeune homme appelé Suard, d'un esprit fin, délié, juste et sage, d'un caractère aimable, d'un commerce doux et liant, assez imbu de belles- lettres, parlant bien, écrivant d'un style pur, aisé, naturel et du meilleur goût, discret surtout, et réservé avec des sentiments honnêtes.
Pagina 347 - Philis, qu'est devenu ce temps Où dans un fiacre promenée, Sans laquais, sans ajustements, De tes grâces seules ornée, Contente d'un mauvais soupe Que tu changeais en ambroisie, Tu te livrais dans ta folie A l'amant heureux et trompé Qui t'avait consacré sa vie ? Le ciel ne te donnait alors, Pour tout rang et pour tous trésors, Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux.