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CASE (Jean), né à Woodstock dans le comté d'Oxford, se distingua au 16a siècle dans l'univ, de cette ville, par son talent pour la dialectique. Soupçonné d'être catholique, on le destitua de ses places dans l'univ. Cependant, comme il était considéré comme un excelent maître, on lui permit d'élever une école de philosophie, qui fut très-fréquentée, surtout par les catholiques. La plupart de ses ouvr. sont des comment, sur divers traités d'Aristote. On a de lui: Apologia musices, tam vocalis quam instrumentalis et mixtæ, Oxford, 1588, in-8°. Il a laissé en m.ss. Apologia academiarum; Rebellionis vindiciæ.

CASE (Levacher de la), s'embarqua pour Madagascar en 1656, dans le tems où le maréchal de la Meilleraie possédait en són nom un fort dans cette île. A son arrivée, il se distingua par un courage extraordinaire, en repoussant les insulaires rassemblés par milliers, quoique n'ayant avec lui qu'un petit nombre de soldats. Il combattit même et tua, avec les armes du pays, un souverain en réputation d'une grande valeur. Ces exploits lui attirèrent beaucoup de considération de la part des insulaires et des Francais. Chamargou, gouverneur du fort Dauphin, en devint jaloux et chercha à le faire périr. Instruit de ce dessein, la Case se retira dans l'intérieur du

pays avec quelques Francais et une petite troupe de nègres; c'était à qui des princes obtiendrait son alhance. Dian, c.-à-d. le roi Rasisatte, lui fit épouser sa fille, la princesse Dian Nong. La Case, occupé sans cesse à faire des courses contre les ennemis des Francais et contre ceux de son beau père, faisait passer au fort la plus grande partie de son butin. Le besoin l'on avait de son secours engagea plus d'une fois Chamargou à se rapprocher de lui et à le rappeler. La Case ne s'y refusa jamais. Lorsque Rennefort arriva dans l'ile, La Case lui donna les meilleurs conseils ; mais ces avis, que Rennefort porta en France, furent peu goûtés. Cependant on avait accordé à La Case le titre de major de l'île. Il mourut en 16-0.

que

CASE ARIUS (Jean), missionnaire de Cochin, à fait la Descript, des plantes de l'Hortus Malabaricus, 1678 et suiv. 12 vol. in-fol., auxquels il faut joindre l'Index de Commelin, 1696.

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CASELIUS (Jean), né à Gottingue en 1553, professa la philos. et l'éloq. à Rostock et à Helmstadt, où il m. en 1613. On a de lui plusieurs Recueils de Lettres latines.

CASELLA (Pierre-Léon), d'Aquilée, auteur du 16 s. On a de lui: De primis Italiæ colonis; De Tuscorum origine et republica Florentina; Elogia illustrium artificum; Epigrammala et Inscriptiones.

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CASENEUVE (Pierre de), né à Toulouse en 1591, préhendé de l'église St.Etienne, m. en 1652, est auteur des Origines ou Etymologies françaises ; de l'Origine des jeux floraux de Toulouse; du Franc-alleu de Languedoc ; de la Catalogne française; de la Caritée, roman ; de la Vie de Saint-Edmond, et de l'Histoire des comtes de Toulouse, etc,

CASES (Pierre-Jacques), peintre, né à Paris en 1676, où il m. en 1754, membre de l'acad. Les ouvrages de sa vieillesse sont inférieurs ceux qu'il a faits dans la vigueur de l'âge et qui sont très-estimés.

CASIMIR Ier, roi de Pologne, fils de Miécislas II, monta sur le trône en 1034. Ses sujets s'étant révoltés sous la régence de sa mère, il passa incognito en France, sous le nom de Charles, et prit le diaconat dans l'ordre de Cluni. Sept ans après, les Polonais obtinrent du pape Benoît IX que leur roi remonterait sur le trône et se marierait. Casimir se conforma à leur vou, rendit le peuple heureux, défit ses ennemis, et m. en 1058.

Casimir II, roi de Pologne, surnommé le Juste, second fils de Boles-las III, né en 1117, m. en 1194. Elu roi en 1177, en place de son frère Mieczlaus, déposé, il soulagea les paysans de l'oppression des seigneurs. Casimir III, le Grand, né en 1309, succeda en 1333 à son père Ladislas, défit le roi de Boheme, conquit la Russie, maintint la paix, fonda des églises, des hôpitaux et m. en 1370.. Casimir IV, fils de Jagellon, fut appelé au trône de Pologne en 1447. Il abaissa les chevaliers de l'ordre Teutonique, subjugua la Valachie et ordonna dans ses états l'étude et l'usage de la langue latine. Il m. en 1492.* -Casimir V (Jean), fils de Sigismond III, roi de Pologne, d'abord jes. et card., obtint, après son élection, une dispense du pape et épousa la veuve de son frère Ladislas VII, auquel il succédait. D'abord défait par Charles-Gustave, roi de Suède, il le repoussa ensuite et conclut un traité de paix. Ses armées vainquirent les Moscovites, et il appaisa une sédition qui s'était élevée contre lui. Dégoûté du gouvernement, et ayant perdu son épouse, il descendit du trône, se retira en France dans l'abbaye de St.-

Germain-des-Prés ; il en devint abbé, ainsi que de St.-Martin de Nevers. Il m. à Nevers en 1672.—Casimir (St.), grandduc de Lithuanie, le 3o des 13 enfans de Casimir III, roi de Pologne, né en 1458. Ayant manqué la couronne de Hongrie, qui lui fut disputée par Mathias Corvin, se retira à Wilna, où il m. en 1483, dans sa 23 année. Il fut canonisé en 1521.

CASIN D'AREZZo (François-Marie), né à Arezzo en 1648, et m. en 1719, passa, dans l'ordre des capucins, par tous les grades, et fut fait cardinal par Clément XI. Il a traduit les Conseils de la

sagesse, du franç. en ital.; Panegyrici de diversis sanctis; Ætas hominis et Conciones habite in palatio apostolico; ce dern, imp. à Rome, 3 vol. in-fol.

CASINI (Valere et Domenico), peintres célèbres d'Italie, étaient deux frères et élèves du Passignano, et se firent une grande réputation dans le genre du portrait vers la fin du 17o s. — -Casini (Vittore) aida Vasari dans ses immenses travaux.- Casini (Gio), peintre et sculpteur, né près de Florence en 1689, où il m. en 1748, donna d'abord plusieurs morceaux de sculpture; mais se livrant entièrement à la peinture, s'y distingua.

CASIRI (Michel), sav. orientaliste et religieux syro-maronite, né à Tripoli en 1710, m. à Madrid en 1791, fut attaché à la biblioth. de cette ville. Son principal ouvrage est Bibliotheca-arabico-hispana-Escurialensis, etc, Madrid, 1760-1770, 2 vol. in-fol.

CASLON (Guillaume), né en 1692 à Hales-Owen, m. en 1766, s'acquit de la célébrité par la beauté des caractères d'imprimerie qu'il gravait, et qui étaient recherchés non seulement par les Anglais, ses compatriotes, mais encore par les étrangers.

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rence, 1707, in-40; Vita di Benedetto Buonmattei; et plus. autres ouv. sur des monastères et les évêques de Prato.

CASSAGNE (l'abbé Joseph Ia ), né dans le dioc. d'Oléron, a pub. : Recueil de Fables mises en musiq., 1754, in-40; Alphabet musical, 1765, in-8°; Traité gen. des Elémens du chant, 1766, in-8°. Dans ce dernier ouvrage, l'aut. propose la réduction de toutes les clés à une seule, celle de sol sur la seconde ligne.

CASSAGNES (Jacques), abbé, né à Nîmes en 1636, vint de bonne heure à Paris, s'y fit connaître par ses Poésies et ses Sermons. Il devint garde de la biblioth. du roi, membre de l'acad. franc et de celle des inscript. Objet des traits satiriques de Boileau, il crut se venger en enfantant ouvrages sur ouvrages. Le travail et la mélancolie lui firent bientôt perdre la téte on le niit à St.-Lazarre, où il m. en 1679. Il avait donné une édit. des OEuvres de Guez de Balzac, précédée d'une Préface, 1665; un Traité de morale sur la Valeur, 1684, in-12; une trad. de la Rhétorique de Cicéron, Paris, 1673, in-8°; une trad, de Salluste, intit. Hist. de la guerre des Romains, Paris, 1675, in-8°.

:

CASSAN, emp. des Mogols dans la Perse, abjura le christian. pour monter sur le trône en 1294. Il subjugua la Syrie, vainquit le sultan d'Egypte, et mourut en 1304, après être retourné à sa premi. religion.

CASSANA (Jean-François), peintre génois, né en 1611, dont les ouvr. sont estimés. Il m. à la Mirandole en 1691, laissant trois fils, Nicolas, Jean-Bapt. et Jean-Augustin, qui excellèrent dans le même genre: le premier, né en 1639, est m. en 1713 à Londres, où il avait été appelé par la reine Anne; le second vint finir ses jours à Gênes, en 1720, âgé de 62 ans, et le troisième à la Mirandole ; il survécut peu de tems à son père. Marie-Victoire, soeur des précédens, morte à Venise en 1711, s'est aussi distinguée dans la peinture.

CASSANATE (Marc-Ant. Alègre de), carme, né à Tarragone en 1590, m. en 1658, a laissé 9 vol, de Sermons, et un onve, intitulé: Paradisus Carmelitici decoris, sive de origine Carmelitarum, eic., Lyon, 1639.

CASSANDRE (Cassandra) (mythol.), fille de Priam, roi de Troie, avait obtena d'Apollon le droit de prédire l'avenir; mais ce dieu, irrité de ses dédains, vonlut que personne n'ajoutât foi à ses prédict. Ajax le Locrien la déshonora pendant

Fincendie de Troie, et Agamemnon en fit sa maîtresse : mais Clytemnestre les fit assassiner tous les deux.

CASSANDRE, fils d'Antipater, après une suite d'événemens militaires, devint possesseur de la Macédoine, et mourut Pan 298 av. J. C.

CASSANDRE (Cassander), roi de Macédoine, successeur d'Alexandre-leGrand, soumit les "Athéniens, et confia le gouvernement de leur ville à Démétrius de Phalère, fit périr Olympias, mère d'Alexandre, Roxane, épouse de ce prince et son fils, et défit Antigone et Démétrius. Il m. 304 ans av. J. C.

CASSANDRE (Fidèle), savante vénitienne, née en 1465, s'appliqua avec succès aux langues grecque et latine, à l'hist., à la philos. et à la théolog., et accompagnait sa voix charmante du luth et de la lyre. Philippe Tomasini a publié ses Lettres et de ses Discours, avec sa Vie, Padoue, 1636, in-8°. Veuve de Mario Marpelto, méd. de Vicence, elle se retira chez des hospitalières, et y m. en 1567.

CASSANDRE (Franç.), auteur du 17., m. en 1695, d'une humeur atrabilaire et d'un caractère orgueilleusement philosophique, qui ternirent ses talens et empoisonnèrent sa vie : il vécut et mourut dans l'indigence. On a de lui la trad. de la Rhétorique d'Aristote, Paris, 1654, in-4°, 1675, Amsterd., 1698, La Haye, 1718, in-12; les Parallèles historiques, Paris, 1780, in-12; et la Traduct. des deux derniers vol. du présid. de De Thou que du Ryer n'avait pas achevée, n'a pas été imprimée.

CASSARD (Jacques), né à Nantes en 1672, se distingua dans la marine, et prit beaucoup de vaisseaux et de villes aux ennemis de la France. Ayant fatigué le ministère par des lettres et des injures, au sujet d'un armement fait pour la ville de Marseille, et que cette ville refusait de lui payer, il fut enfermé au château de Ham, où il m. en 1740.

CASSEBOHM (Jean-Frédéric), méd. et célèbre anatomiste, né à Halle, m. à Berlin en 1743. On a de lui: Disp. de aure interná, Francfort, 1730, in-40; Prog. de differentia foetus et adulti, Halle, 1730; Tractatus tres, de aure humaná, ibid., in-4°; Methodus secandi musculos, ibid., 1739, in-80 trad. en allemand, ibid., 1740, in-8°; De methodo secandi viscera, Halle, 1740, in-8°.

CASSEL (Jean-Philippe ) professeur d'éloquence à Brême, où il naquit en

1707, mourut en 1783. On a de lui: Periculum criticum de convenientií, veteris lingua Mauretanicæ cum Phanicid, verum vocis cinnabaris etymon eruens, Magdebourg, 1735, in 40; Disquisitio erit. philol. de vocabulo phanicio Kartha, urbem designante, ibid., 1737, in-40, ainsi qu'un grand nombre d'autres ouvrages, dont on peut voir la liste dans sa Vie, écrite par M. Harles. On a encore de lui beaucoup de traduct. de l'anglais.

CASSELIUS ou CESELIUS (Aulus). juriscons. romain: Horace en parle dans son Art poétique comme d'un homme habile.

CASSEM, frère et successeur d'AliBen-Hamid, 3e calife des Arabes musulmans en Espagne. Il eut plusieurs obstacles à surmonter pour s'affermir sur le trône, et finit par être enfermé dans une prison, par Jahia son neveu.

CASSEM Ier, 4e sultan de la race des Selgiucides, qui échappa des mains de son jeune frère qui lui disputait l'empire et s'était emparé de sa personne ; il fut reconnu sultan à l'aide du gouvern. de Schiras, et triompha de son oncle Ismaël qui s'etait révolté, du sultan du Khorasan et de son frère Mohamet qui lui avait enlevé plus. prov. Il m. l'an 1264 de J. C.

CASSEM ALFAREDH, poète arabe, né au Grand-Caire l'an 1184 de J. C., m. l'an 1256. Il a donné 600 distiques sur les devoirs des faquirs.

1536.

CASSENTINO (Jacopodi), peintre, né en 1476, m. dans sa patrie en 1 Il a laissé de très-beaux tableaux à Fiorence et en d'autres villes d'Italic. Ce fut lui qui fonda l'acad. de Florence.

Plaisance en 1556, fut prof. d'anatomie CASSERIO (Jules), cél. méd., né à à Padoue, m. en 1616, a laissé beaucoup d'ouv. sur l'anatomie.

CASSIANI (Julien), né à Modène en 1712, professeur de poésie au collége des nobles, auteur de plusieurs pièces de poésie italienne.

CASSIANUS BASSUS, origia. de Bythinie, contemporain de Constant n Porphyrogénète, a composé un Recueil de préceptes sur l'agriculture. Nicols Niclas en a donné une edit., enrichie par ses soins, Leipsick, 1781, 4 vol. in-8^. ̈

CASSIBELAN, CASSIVELLAUNUS, roi des Bretons, qui résista à César dans la Gaule, et l'irrita au point qu'il fit une irruption en Bretagne. CASSIEN (Jules), heresiarque

vivait vers l'an 174, et s'imaginait que
J. C. n'avait qu'un corps fantastique.
Il avait compose
des Commentaires, et
un Traité sur la continence.

CASSIEN (Jean), Gaulois d'origine, visita les solitaires de la Thebaïde, fut fait diacre à Constant. par saint JeanChryso tôme, et prêtre à Marseille. Il fonda un monastère d'hommes et un autre de filles, et leur donna une règle. Il m. vers l'an 434 ou 35. On a de lui 12 livres d'Institutions monastiques; 24 Conférences des pères du désert.

CASSIEN (S.), était maître d'école à Imola, lorsqu'une persécution contre les chrétiens le fit arrêter et condamner à m. Ses écoliers eurent ordre de le piquer avec leurs stylets.

CASSIGNEL ou CASSINEL (Gérard), fille d'honneur d'Isabeau de Bavière, épouse de Charles VI. Le dauphin, qui fut depuis Charles VII, en devint amoureux, et avait pour devise ce rébus, un K, un cigne et une L.

CASSINI (Jean-Dominique), né à Périnaldo dans le comté de Nice, en 1625, fut prof. d'astronomie à Bologne, où il traça une nouvelle méridienne; ensuite il régla les différens que le cours du Pô occasionnait entre Ferrare et Bologne. Louis XIV le fit venir en France, et lui accorda une pension. Il fut membre de l'acad. des sciences, et m. en 1712. On a de lui un Traité touchant la comète qui parut en 1652, 53, 54; un Traité de la méridienne de saint Pétronne, 1656, in-fol.; plusieurs Traités sur les planètes, et des Memoires estimés. Il inventa la Méthode de représenter les éclipses de soleil, continua la Méridienne de l'observatoire de Paris, et comp. le Neptune français, continué par d'Ablancourt, Amst., 1700.

CASSINI (Jacques), fils du précéd. et son successeur à l'acad. des sciences, né à Paris en 1677, hérita des talens de son père. Il décrivit une perpendiculaire à la méridienne de France, et fournit plus. Mémoires à l'acad. Il était maître des comptes, et m. en 1756, près de Clermont en Beauvoisis. On a de lui: Elemens d'astronomie, Paris, 1740, in-4°; De la grandeur et figure de la terre, Paris, 1720, in-4°, etc.

CASSINI DE THURY (César Francois), fils du précéd., né à Paris en 1714, montra dès l'enfance ses dispositions pour l'astronomie, et à 21 ans Il fut reçu à l'acad. des scien. Il corrigea la méridienne qui passe par l'observatoire, et s'occupa de la description géomé

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trique de la France jusqu'à sa mort, arrivée eu 1784. On a de lui une Re lation de deux voyages faits en Allemagne pour déterminer la grandeur des degrés de longitude, Paris, 1763, in-40; Opuscules astronomiques, 1771, in-8°, et autres ouv. sur l'astronomie.

CASSIODORE, bon militaire et habile négociateur, chargé par Valentinien III d'une partie de l'administ. publique traita avec Attila et le porta à des sentimens pacifiques, et sans vouloir accepter les récompenses accordées à son mérite, il alla finir ses jours dans l'Abbruze,

où il était né.

CASSIODORE (Aurélius-Cassiodorus Sénator), historien latin, et ministre de Theodoric, roi des Goths, naquit à Squillace, vers l'an 470. On a de lui un Traité de l'ame; un Commentaire sur les psaumes; deux livres des Institutions aux lettres divines, douze livres de Lettres. Il avait aussi comp. l'Hist. des Goths, dont on n'a plus que l'extrait fait par Jornandez. On a encore de lui une Chronique ou un Comput pascal; Traité de l'orthographe, et quatre livres des Arts libéraux, etc. On a perdu ses Commentaires sur l'Apocalypse. La meilleure édit. de ses oeuvres est celle de Rouen, 1679, 2 vol. in - fol. réimprimée à Venise en 1729. Ses Comment. sur les actes et les épitres des apôtres, trouvés dans la biblioth. de Vérone, ont été publiés en 1702. La Vie de Cassiodore a été publié par D. de SainteMarthe, Paris, 1694, in-12 : il m. 577, âgé de 96 ans.

en

CASSIOPÉE (mythol.), femme de Céphée, roi d'Ethiopie, prétendit surpasser en beauté les Néréides. Neptune, par vengeance, suscita un monstre marin qui désola le pays. Pour l'appaiser, Andromède, fille de Cassiopée, fut exposée sur un rocher et délivrée par Persée. Cassiopée et sa famille fut placée au nombre des constellations.

CASSIUS VISCELLINUS (Spurius), romain qui après avoir été décoré des prem. dignités, proposa la loi agraire dans l'intention de se rendre le maître de Rome. Ses desseins furent pénétrés, et il fut précipité du mont Tarpeïen.Cassius Brutus, jeune Romain, surpris lorsqu'il ouvrait une porte de Rome aux ennemis, s'enfuit dans le temple de Pallas, ou il m. de faim, parce que son père en fit murer les portes. Cassius Longinus (Lucius), préteur rómain dont le trib. redout. était appelé l'Ecueil des accusés. On lui attribue la maxime

Cui bono? dont le sens est que tout coupable, de quelque crime que ce soit, le commet par intérêt. Il vivait l'an 113 avant J. C.-Cassius Longinus (Caïus), d'abord questeur sous Crassus, chassa ensuite les Parthes de Syrie. I suivit le parti de Pompée, se trouva à la bataille de Pharsale, et obtint son pardon de César; il eut l'ingratitude de conspirer eontre lui et de l'assassiner. Antoine et Octave poursuivirent les meurtriers, les atteignirent à Philippes en Macédoine, et Cassius, qui commandait une aîle, fut vaincu par Antoine, tandis que Brutus remportait une victoire complète sur Octave. Cassius s'imaginant que tout était désespéré, se retira dans sa tente et s'y fit donner la m. par un de ses affranchis, 42 ans avant J. C.-Cassius Avidius, capit. romain, proclamé empereur en Syrie, fut tué trois mois après, et sa tête fut envoyée à Marc-Aurèle.Cassius Hemina, vivait 146 ans av. J. C. Il composa les Annales rom, en quatre livres, qui ne sont pas venues jusqu'à nous. Cassius (Severus-Titus), orat., banni par Auguste pour ses libelles et ses calomnies. Cassius Scæva, soldat de Jules-César, qui se signala par son intrépidité, et mérita les éloges de César, qui le fit centurion. Cassius, poète tragique latin, de la ville de Parme, ennemi declaré d'Auguste. Ce prince, après la défaite d'Antoine, envoya Quintilius Varus à Athènes pour mettre à mort Cassius, qui s'était retiré dans cette ville. Ses livres suffirent, dit-on, pour brûler son cadavre.

CASSIUS (Barthélemi), jésuite dalmatien, né en 1575, m. en 1660, a donné Institutiones linguæ Sclavonicæ: Histoire de Rosette; la traduction en langue esclavone du Rituel romain, ainsi que des Epitres et Evangiles du missel, et de plusieurs Vies des saints.

CASSIUS (Félix), médecin, contemporain de Celse, auquel on attribue un traité écrit en grec et trad. par Conrad Gesner.-Cassius (André-le-Jeune), méd. du 17o s., né à Schleswick, inventeur de l'Essence de Bézour (précipité d'or), qui produit les meilleurs effets contre la peste, et qui donne au verre une couleur de rubis.-Cassius (Jean), médecin du 17e s., né à Hambourg, a donné un ouvrage sur la médecine et un

autre sur l'or.

CASTAGLIONE ou CASTIGLIONE (Joseph), orat., et poète, né à Ancône dans le 16e S., colonne triomphale de l'empereur Anto

a laissé un Traité sur la

nin, et des recherches sur les usages des anciens.

CASTAGNARES ( Augustin ), jés., né en 1687 à Palta, dans le Paraguay, fut envoye en mission par ses supérieurs chez les Chiquites, nation sauvage. Son zèle l'entraîna chez les Mataguais, ou le cacique le massacra en 1744.

CASTAGNIZA (Jean de ), bénéd., prédicateur général de sa congrégation aumônier de Philippe II, m. en 1598 au monastère de St.-Vincent, a laissé un grand nombre d'ouvrages dont les principaux sont des Vies de St.-Romuald et de Bruno; et Institutionum divinæ pietatis libri quinque, Madrid, 1599, in-4°, et plusieurs autres ouvrages ascetiques.

CASTAGNO (André del), peint. de Toscane, qui tira de Dominique de Venise le secret de peindre à l'huile et l'assassina le soir dans la rue. Chargé par la république de Florence de faire le tableau où était représentée l'Exécution des conjurés qui avaient_conspiré contre les Médicis, ce tableau, d'une effrayante vérité, le fit appeler par le peuple André des pendus.

qui inventa vers 1680 la Machine à CASTAING (Nicolas), ingénieur,

marquer sur tranche, qui fut mise en œuvre dans toutes nos monnoies sous le règne de Louis XIV. Ce monarque récompensa dignement l'inventeur qui m. au commenc. du 1 e siècle.

CASTALDI (Corneille), né à Feltre en 1480, m. à Padoue en 1536, s'adonna au barreau et à la poésie. Sa patrie le chargea de ses intérêts auprès des vénitiens. Il a laissé des Poésies latines et italiennes, publiées pour la prem. fois en 1757, Paris, in-4°, et in-8° avec la vie de l'auteur.

CASTALION ou plut. CHASTEILLON (Sébastien), né en 1515 dans le Dauphiné, se lia avec Calvin qui lui procura une chaire au collège de Geneve; mais ils se brouillèrent et Castalion se retira à Bâle où il m. en 1563. On a de lui une Version latine et française de l'écriture; Colloquia sacra; Version latine des vers sybillins avec des remarques, etc.

CASTANHEDA (Fernando-Lopez), né dans les premières années du 16 s. après de longs voyages donna: Historia do Descobrimento e conquista da India pe lo Portuguezes, Coimbre, 15521561, 8 part. in-fol., le 1er livre a été trad. en fr., Paris, 1553, in-4°.

CASTANIER D'AURIAC, avocat

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