Immagini della pagina
PDF
ePub

sinat. et grav. au burin, né à Lagherino vers 1530, il a travaillé 20 ans à Rome. On a de lui près de 400 gravures.

CAVALLERIUS (Antoine), poète, né à Milan au 17e s., aut. de quelques tragédies.

CAVALLI (François), cél. organ., né à Venise au commenc. du 17 s., maître de la Chapelle à l'égl. de St.-Marc, il a comp., depuis 1637, jusqu'en 1669, 38 ouv. tous représ. avec succès.-Cavalli (Jacques), né à Véronne, ministre plénipot. du roi de Portugal à Rome, auprès de Clément XI, aut. de Dic-duk ou grammaire hébraïque et chaldéenne et d'un ouv. sur la Sainte-Trinité. Il mourut à Rome en 1758.

CAVALLINI (Pietro), peintre et sculpteur, né à Rome en 1259, m. dans la même ville en 1344, fut élève de Giotto ; il est regardé comme le plus anc. peint. que l'école romaine ait pro. Cavallini duit depuis sa régénération. (Phillippe), méd. à Malte, vers la fin du 17e s.; il publia, en 1689, sous le la titre de Pugillus meliteus, prem. Flore de cette île. Il y fait mention de plus. plantes curieuses, entre autres, du Fucus helminthocorton ou coraline de Corse.

CAVALLINO (Bernardo), peint., né à Naples en 1612, m. pauvre en 1656; il excella princip. dans les tabl. d'hist. On ne reconnut le mérite de ses ouvrages qu'après sa mort.

il était directeur du jardin royal de bo-
tanique: m. à Madrid en 1804.
CAVAZZA (Jean-Baptiste), peintre
et grav.,
né à Bologne en 1620. Il avait
orné plusieurs églises de Bologne de ses
ouvr., entr'autres celles de la Madonna
delle Libertà et dell' Annonciata. Le-
curieux font un cas particulier de ses

[blocks in formation]

toire sacrée.

CAVAZZI (Jean-Antoine), capuc., né à Montécuculo, dans le Modenais fat missionn. dans le pays de Congo résida plusieurs années à Émbaca; il recut l'ordre de se rendre, en 1658, auprès de Zingha, reine de Matamba, qui avait embrasse, quitté et repris le christian. retourna à Congo en 1670, y acquit de nouv. connaissances sur ce qui concerne ce pays; il revint en Europe, et m. à Gênes en 1692. Son long séjour au milieu de nations barbares lui ayant fait perdre l'habitude de bien s'exprimer en italien, la congrégation de la Propagande chargea le général des capucins de faire rédiger les mémoires de Cavazzi. Le P. Fortuné Alamandini, de Bologne, publia l'ouvr. sous ce titre : Gi, Ant. Cavazzi descrizione dei tre regni cioe Congo, Matamba e Angola e delle missioni apostoliche, essercitatevi da religiosi capucini, e nel presente stile ridotta dal. P. Fortunato Alamandini, etc. Bologne, 1687, in-fol., Milan, 1690, in-4°. Le P. Labat en a donné une trad. franç. Relation historique de

CAVALLO (François), méd. de Brescia, m. en 1540, a laissé quelques ouv. sur Averroès et la phys. d'Aristote. CAVALLUCCI (Ant.), peint., né à Sermonette en 1752, m. à Rome en 1795. Un tableau représentant Saint-Ethiopie occidentale, etc., Paris, 1732, François de Paule pour l'égl. de N. D、 de Lorette, a été jngé digne d'être exécuté en mosaïque. Celui de la cathédrale de Pise, où il a peint Ste. Bona prenant l'habit de religieuse, passe pour son chef-d'œuvre.

CAVALLUS (François), philos. et méd., né à Gergenti, m. à Naro en Sicile en 1660, a composé quelques écrits sur la physique et les maladies.

5 vol. in-12, avec fig.

CAVAZZONE ( Franc. ), peintre de Bologne au 16o s., aut. d'un Traité de toutes les madones antiques et miraculeuses de Bologne, dessinées et décrites, et d'un Traité du saint voyage de Jérusalem et de toutes les choses les plus remarquables.

tué

CAUCASE (myth.), berger Scythe, par Saturne, et qui donna son nom au mont Niphate. Prométhée y fut enchaîné par ordre de Jupiter.

CAUCHE (Franç.), voyageur fran

premières relations sur l'île de Madagasgar, où il avait séjourné pend. 3 ans.

CAVANILLES (Antoine-Joseph), né à Valence en Espagne en 1745, vint à Paris en 1777, pour surveiller l'éducation des enfans du dernier duc de l'In-çais, qui a publié, en 1651, une des fantado, et y publia des Observations sur l'article Espagne, de la Nouvelle Encyclopédie, et dix Dissertat. sur la monadelphie. De retour dans sa patrie, il publia son Icones plantarum, et autres ouvrages de botanique. En 1801,

CAUCHON (Pierre), év. de Beauvais, puis de Lisieux, fut un des juges de la Pucelle d'Orléans, et m. subitem. bientôt après en 1443.

[ocr errors]

CAUCON (mythol. ), fils de Clinus, fut le premier qui introduisit les mystères d'Eleusis chez les Messéniens.

CAUCUS (Antoine), Archevêq. de Corfou, a recherché les Erreurs des Grecs, et en recueillit 31 dans un ouvr. latin dédié à Grégoire XIII, m.ss.

CAUDREY (Daniel), théol., non conformiste, m. en 1664, aut. d'Écrits polémiques contre l'église anglicane, de Sermons et de Traités de pratique.

CAVE (Guillaume), chanoine de Windsor, né en 1637, m. en 1713, a écrit différens ouvr. sur l'histoire et les antiquités ecclesiast. en latin, Londres, 1688, 1698, 2 vol. in.fol..

CAVE (Edouard), libraire et journaliste anglais, né en 1691 à Newton, m. en 1754, entreprit le Gentleman's magazine qui eut un gr. succès, et fut la source de sa fortune; le doct. Johnson

a donné une notice sur sa vie.

CAVEIRAC (Jean Novi de), né à Nimes en 1713, embrassa l'état ecclés., et publia: L'Accord parfait de la raison, de la révélation et de la politique; La vérité vengée, ou Réponse à la dissertation sur la tolérance des protestans; Apologie de Louis XIV et de son conseil sur la révocation de l'édit de Nantes; Appel à la raison des écrits et libelles publiés contre les jésuites; Lettres d'un Visigoth à M. Fréron sur sa dispute harmonique avec Rousseau; Mémoire politico-critique sur le mariage des calvinistes, etc.

CAVENDISH (Guillaume de), comte de Newcastle, né en 1592, fut précept. de Charles II, et en fut comblé de bienfaits lors du rétablissement de ce prince sur le trône. Il m. en 1676. On a de lui une Méthode nouvelle de dresser et travailler les chevaux, trad. en franç., Anvers, 1658, in-fol. Marguerite Lucas, sa seconde femme, a publié sa vie, Londres, in-fol.

CAVENDISH (sir Guillaume), gentilhomme angl., né au comté de Suffolk, m. en 1557, mérita la confiance du cardinal Wolsey, de Henri VIII et d'Edouard IV. Il a écrit la vie de Wolsey en 1667, et réimpr. en 1706.

CAVENDISH (Guillaume), gentilh. angl., né en 1640, m. en 1707, fut du parti de l'opposition, hérita du titre de comte de Devonshire, et nommé cons. privé en 1689, et 5 ans après, créé duc de Devonshire. On a de lui une Ode sur la mort de la reine Marie, et une Allusion au supplément à Homère de l'év. de Cambrai.

CAVENDISH (lord Jean), fils du 4e duc de Devonshire, m. en 1796, fut chancelier de l'Echiquier et du parti de l'opposition.

CAVENDISH (lord Frédéric), feld≈ maréchal des troupes d'Angleterre, né en 1729, m.'à Twickenham en 1803, fut membre du parlement. Prisonnier en 1758, du duc d'Aiguillon, il refusa de retourner dans sa patrie sur sa parole, craignant de la violer en votant des subsides pour la continuation de la guerre.

CAVENDISH (Henri), cél. chymiste angl., membre de la société royale de Londres, associé de l'institut de France, né en 1733, m. à Londres en 1810, était second fils du duc de Devonshire. On lui doit la découverte de la composition de l'eau, et il est le premier qui ait analysé les propriétés du gaz hydrogène. Il fit un Rapport en 1776, sur les instrumens de météorologie, et un Mémoire sur la théorie mathématique de l'électricité. Un de ses oncles lui laissa plus de 300,000 liv. de rente. Le peu les Transactions philosophiques.

d'écrits de Cavendish sont insérés dans

CAVICEO (Jacques), prêtre italien, né à Parme en 1443, m. en 1511, s'est fait connaître par son roman il Peregrino (le Pélerin), Venise, 1526, in-8°, trad. en franç., 1528, in-8°, etc.

GAVINO (Jean), excellent ouvrier de Padoue au 16e s., habile dans l'art de frapper les médailles et de contrefaire les anciennes.

CAUFAPÉ (Anicet), méd. du 170 siècle, aut. d'un Traité sur la saignée et d'un autre sur les fièvres, Toulouse, 1667, 1691 et 1696.

[ocr errors]

CAULET (François-Etienne de ), né à Toulouse en 1610, évêq. de Pamiers donna une nouvelle forme à son diocèse désolé par les guerres civiles et par les déréglemens du clergé et du peuple. Il fonda trois séminaires, s'opposa à la ré gale, et fut réduit à vivre des aumônes de ses partisans par la saisie de son temporel. Il m. en 1680, honoré comme un saint par les jansenistes. Il a laissé un Traité de la régale, Toulouse, 1681 in-4°. - Jean de Caulet, év. de Grenoble, petit-neveu du précéd., né à Toulouse en 1693, et m. en 1771, connu par son Instruction pastorale sur la pénitence, 1749, in-4°.

CAUMARTIN (Louis Lefèvre de ), né à Leyde en 1552, était originaire de Ponthieu; il fut successivement intendant du Poitou et de Picardie, ambassadeur en Suisse, conseill. d'état, préj

sident du grand conseil. Louis XIII le fit garde des sceaux; il m. trois mois après en 1623. Ses Mémoires et ses Lettres sont conservés m.ss. à la bibliothèque impériale. Il fut père de l'évêque d'Amiens, m. en 1652, et de Louis, intend. de Picardie, qui m. en 1624, au moment où il se rendait comme ambass. à Ve nise,-Ileut pour fils Caumartin (LonisFrançois Lefèvre de ), intend. de Champagne; il fut l'ami du card. de Retz, son conseil son agent, même pendant la guerre de la Fronde, où il joua un grand rôle.. Caumartin (Louis- Urbain Lefèvre de), fils du précéd., né en 1653, fut conseill. au parlement, maître des requêtes, intendant des finances, conseiller d'état. D'Hozier a exécuté, sous sa direction, les Recherches sur la noblesse de Champagne, 1672, 2 fort vol. in-fol. Caumartin (Jean-FrancoisPaul Lefèvre), frère de Louis-Urbain, membre de l'acad. francaise et de celle des inscriptions, était né à Châlons-surMarne en 1668, m. en 1733.

-

,

CAUN, général persan, s'éleva à ce grade par sa valeur; car il n'était que le fils d'un forgeron. Après plus. victoires, il périt dans un combat.

CAVOIE (Louis d'Oger, marquis de), né en 1640, fut élevé auprès de Louis XIV, le suivit, le servit avec distinction en Hollande et en France, et fut grand-maréchal-des-logis de la maison du roi.

CAVOTO ( Jean-Bapt.), franciscain de Melfi, au 17e s. On a de lui des Homélies sur Job et des Sermons.

CAURIANA (Philippe - Ant. de), gentilhomme de Mantoue, du 16o s. la remplit avec distinction, à Pise, première chaire de méd. théorique, passa en France, où il écrivit un Comment. latin des guerres civiles de 1567 et 1568, ainsi qu'une Histoire du siége de la Rochelle en 1562, m.ss. On a de lui quelques Discours sur les cinq premiers livres de Tacite, en latin, Florence, 1597, in-4°.

CAURRES (Jean des), principal du coll. d'Amiens, né à Moroeul en 1540, m. en 1587, a donné, en mauvais vers, OEuvres morales diversifiées; Traité, en vers français, sur la conservation de la santé; autre Traité sur la piété chrétienne, 1573, in-8°, réimp. 1584, in-8°.

CAURROY (François-Eustache du), né près de Beauvais en 1549, m. en 1609, fut l'un des plus grands musiciens de son siècle, et maître de la chapelle des rois Charles IX, Henri III et Henri IV. On

[ocr errors]

lui attribue la plupart des airs de que l'on chante, et plusieurs composés par Costeley organ Charles IX.

CAURUS (mythol. ), vent d ouest, est représenté âgé, barbu, un vase rempli d'eau, qu'il est

verser.

CAUSANS (Joseph - Louis-V de Mauléon de), chevalier de colonel d'infanterie, gouv. du co la Marche, prince de Conti, né gnon au 18e s. ; il s'adonna partic ment à l'étude des mathématiques persuada avoir trouvé la quadrati cercle, publia plus. écrits sur ce On a encore de lui: Eclairciss sur le péché originel, Cologne, in-8°, et Spectacle de l'homme, 1751, in-12.

CAUSSIN (Nicolas), jésuite Troyes en 1583, confess. de Louis parla à son pénitent contre le can Richelieu, qui le fit reléguer à Quir Corentin. Ilm. à Paris en 1651, la le Parallèle de l'éloquence sacr profane; la Cour sainte; la Vie de Isabelle de France.

CAUTIUS (mythol.), divinit maine qu'on invoquait pour rendr jeunes gens prudens et rusés.

CAUVET (Gilles-Paul), sculp né à Aix en Provence en 1731, m. ris en 1788. Il a donné un ouvr. in Recueil d'ornemens à l'usage des je artistes qui se destinent à la déc tion des bâtimens, orné de 64 pl.

CAUX DE MONTLEBERT (G de), contrôleur des fermes du roi, Ligneris en 1682, m. à Bayeux en 1 parent de Corneille. Il a composé tragédies, Marius et Lysimachus, qu pièces de Poésies et l'Horloge de sa figure du monde.

CAUX DE CAPPEVAL, né prè Rouen au commencement du 18e sièc entra au service de l'électeur palatin publia la Prise de Berg-op-Zoo poëme, 1747, in-8°; le Parnasse, Essai sur les campagnes de Louis X poëme, 1752, in-12; Apologie du g français, relativem. à l'Opéra; Jour des Journaux, ou Précis des principa ouvrages périodiques de l'Europe, i qu'en 1760, 2 vol. in-8°; Voltarii he riados, Deux-Ponts, in-12. 1772, CAWTON (Thomas), théol. ang m. à Rotterdam en 1659, a eu part à Bible polyglotte et au Dictionnaire docteur Castell. Il était très-instruit da les langues orientales.

CAWTON (Thomas), théol, puri- | tain, né à Colchester en 1637, m. en 1677, acquit une connaissance profonde des langues orientales, et laissa la Vie de son père; Dissertatio de usu linguæ hebraica in philosophia theoretica; Disputatio de versione syriacâ veteris et novi Testamenti; La malédiction de Balaam.

CAXANES (Bernard), méd. espag., né en 1560, auteur d'un ouvr. sur les fièvres putrides, 1592, in-8°, et Venise, 1595, in-8°.

CAXES (Patricio), peintre et archit. de Florence, s'attacha aux rois d'Espag. Philippe II et Philippe III. II m. à Madrid, laissant d'excellens tableaux et une Traduction, en espagnol, du Traité d'architecture de Vignoles. — Eugène Caxes, son fils, s'est distingué aussi dans la peinture: m. en 1645, à 65 ans.

Chronologie septenaire, ou Histoire de la paix entre les rois de France et d'Espagne, depuis 1598 à 1604, Paris, 1605, in-8°: ces deux onv. sont fort curieux et fort estimés.

CAYLUS (Daniel-Charles de Lévis de Tubières de), év. d'Auxerre, né à Paris en 1669, m. en 1754. Ses OEuvres ont été pub, en 10 vol. in-12. L'abbé Dettey a donné sa vie, 1765, 2 vol. in-12.

CAYLUS (Anne-Claude-Philippe de Tubières de Grimoard, de Pestels, de Lévis, comte de), neveu du précéd., né à Paris en 1692, où il m. en 1765, se distingua d'abord dans la carrière des armes; ensuite il voyagea en Italie et dans le Levant, recueillant tout ce qui y est digne de curiosité. De retour en France, il fut reçu, en 1731, membre de l'acad. roy. de peint. et de sculpt., et en 1742, membre honoraire de l'académie des inscripCAXTON (Guillaume), né vers 1410 tions. Il fonda des prix dans ces deux dans le comté de Kent, apporta l'im- académies, et les illustra par ses ouvr. primerie en Angleterre. Il était si laboet ses dissertations. Il inventa le moyen rieux que lui seul traduisait ses livres, d'incorporer les couleurs dans le marbre, les imprimait, les coloriait et les reliait. et renouvela la peinture encaustique. It Ses livres sont imprimés sur beau pa-composa la Vie des plus fameux peintres pier, imitant le vélin. La compagnie des merciers de Londres le nomma son facteur en Hollande, en Zélande, en Flandre, etc. En 1467, il fut un des ambass., ou députés spéciaux, chargés par le roi Edouard IV de continuer et confirmer le traité de commerce conclu entre ce prince et Philippe - le- Bon, duc de Bourgogne, lors du mariage de Marguerite d'York, soeur d'Edouard IV, avec Charles-le-Téméraire, fils du duc de Bourgogne. La Vie de Caxton a été imprimée à Londres en 1737, in-8°,

CAYER (Jean-Ignace), né à Lyon en 1704, auteur de plus. Opuscules de mathématiques et d'astronomie, et des Dialogues des morts. Il m. en 1754.

CAYET (Pierre-Victor Palma), né en 1525 à Montrichard en Touraine, ministre protestant, attaché à Catherine de Bourbon, soeur de Henri IV, fut déposé dans un synode, sur l'accusation de magie. Cette condamnation hâta son abjuration qu'il fit à Paris en 1595, et mourut en 1610, docteur de Sorbonne et professeur d'hebreu au college royal. Henri IV l'accueillit, et lui fit don d'une partie de terre. Cayet a trad. de l'espagnol, en vers de 10 syllab., l'Heptameron | de la Navarride, où Histoire entière du royaume de Navarre; il est plus connu par sa Chronologie novennaire, depuis 1589 à 1598, ou Histoire de la guerre sous Henri IV, Paris, 1608, 3▼, in-8°;

et sculpteurs qui avaient été membres de l'acad. de peinture. Ses recherches et ses travaux ont produit son Recueil d'antiquités égyptiennes, étrusques grecques, romaines et gauloises. Ses autres ouvr. sont : Nouveaux sujets de peinture et de sculpture; Mémoires sur la peinture à l'encaustique; Tableaux tirés d'Homère et de Virgile; Description d'un tableau représentant le sacrifice d'Iphigénie ; Histoire d'Hercule le Thébain; Discours sur les peintures antiques; Vies de Mignard, de Lemoine et d'Edme Bouchardon, 'et des Romans. Eo 1805, on a publié les Sou venirs du comte de Caylus, recueil d'anecdotes, de réflexions et de portraits de personnes que l'auteur avait connues.

Madame de Caylus, sa mère, est célèbre par ses grâces et son petit ouvrage intitulé Mes souvenirs; ce sont des anecdotes sur la cour de Louis XIV, Genève, 1770, in-8°, publié par les soins de Voltaire, réimprimé à Paris en 1804, in-12; ensuite avec une notice sur mad. de Caylus, par M. Auger, 1804, in-8°, et 1806, in-18.

CAYOT (Augustin), sculpteur, né à Paris, en 1667. On ignore l'époque de sa mort. On cite de lui les deux Anges adorateurs, exécutés en bronze pour le maître-autel de Notre-Dame de Paris; une Nymphe de Diane, statue en marbre qu'on voit aux Tuileries, et une Didor

abandonnée, qui fut, en 1711, son morceau de réception à l'acad."

CAYM-BIAMR-ILLAH, 26° kalyfe abbassyde, succéda, en 1030 de J. Č., à Cader-Billah, son père. Son règne, qui dura 44 ans, fut troublé la révolte par de Bessary, un de ses principaux officiers, qui le détrôna; mais le sultan du Khorossan le rétablit plusieurs fois. Caym m. en 1074, âgé de 76 ans. Il a laissé quelques vers assez estimés.

CAYNE (Claude), auteur d'un ouv. publié en 1634, sous le titre de l'Apparition de Théophile à un poète de ce tems, sur le désaveu de ses oeuvres. CAYSSY (Souar-Ben-Hamdoun-Al), capitaine arabe qui se révolta contre le kalyfe Abdallah, l'an 889 de J. C., se retira dans les montagnes de Grenade, et se fit saluer roi par son armée. Il défit plusieurs fois les troupes qu'on envoya contre lui, et fut tué en trahison à la tête de ses gens gagnés par Abdallah, l'an 890.

CAYSTRIUS (mythol. ), Ephésien, célèbre par ses victoires, mérita, après sa mort, un temple sur les bords d'un fleuve qui, de son nom, fut appelé Caystre; les cygnes se plaisaient au milieu de ses ondes.

[ocr errors]

CAYUS (Mutius) architecte qui bâtit à Rome, 100 ans av. J. C., le temple de l'Honneur et de la Vertu.

CAYUS (Julius-Lacérus), habile architecte, qui fit bâtir à Alcantara, en Espagne, un petit temple en l'honneur de Trajan, et un pont sur le Tage, le plus beau qu'on eût jamais vu en Espagne.

CAZALÈS (N. de), né à Grenade sur la Garonne, en 1752, député de la noblesse aux états-généraux en 1789, fut un défenseur ardent de la monarchie et déploya de grands talens oratoires; ce fut à la suite d'une discussion qu'il se battit au pistolet avec son collègue, le jeune Barnave. Cazalès donna sa démission de député, après l'arrestation de Louis XVI à Varennes, et se retira en Allemagne. Il revint en France au mois de février 1792, et y resta jusqu'au 10 août, qui le détermina à émigrer une seconde fois. Il fit, avec les princes de la maison de Bourbon la campagne de Verdun, voyagea en Italie, en Espagne et en Angleterre, revint en France en 1801, resta à Paris jusqu'en 1803, épousa madame de Roquefeuille, veuve d'un capitaine de vaisseau, et m. dans son pays natal en 1805. Il a laissé un fils de son mariage.

CAZALI (frère Jean-Vincent), né à Florence, entra dans l'ordre des serviteurs de Marie, se livra à la sculpture et à l'architecture, et fit construire différens édifices à Naples; il dessécha plusieurs marais qui nuisaient à cette ville et en fut récompensé par le titre d'architecte du roi. Il suivit en Espagne le duc d'Ossone, et m. en ce pays en 1593.

CAZALI (Joseph), prélat romain, né en 1744, m. en 1797, connu par sa science dans les monumens antiques et par son goût pour les beaux-arts. Il a fait imp. un gr. nombre d'ouvr. en latin et en italien sur les antiquités.

CAZE (N. la), auteur dramatique m. vers 1640, a composé l'Inceste supposé et la tragédie de Cammane.

CAZE (Louis de la), méd., né en 1703 à Lambeye, exerca sa profession à Paris, où il m. en 1765. On a de lui : Specimen novi medicinæ conspectus Parisiis, 1749, 1751, in-8°; Institutiones medicæ ex novo medicinæ conspectu, ibid., 1755, in-12; Idee de l'homme physique et moral, Paris, 1755, in-8°; Mélanges de physique et de morale, Paris, 1761, in-8°.

CAZOTTE (Jacq.), né à Dijon en 1720, d'abord commiss. de la marine, était maire de Pierry près d'Epernay, à l'époque de la révolution. Arrête et conduit à Paris en 1792, il fut mis à l'Ab.baye et échappa aux massacres des 2 et 3 le dévoûment de sa fille septembre par

unique, qui toucha la pitié des bourreaux en le couvrant de son corps; mais il fut arrêté de nouveau et condamné à mort pour sa correspondance avec Laporte, intendant de la liste civile, le 25 septembre 1792. On a publié en 1798 ses OEuvres, mêlées de vers et de prose , vol. in-12.

3

CAZWYNY (Zacharia-Ben-Mohammed), naturaliste arabe, le Pline des Orientaux, né en 1210, m. en 1283. Le plus célèbre de ses ouvrages est le traité d'histoire naturelle, intitulé : les Merveilles de la nature et les singularités des choses créées. Il a donné aussi une géographie, intitulée : Adjaïb-el-boldan (merveilles des provinces), dont un extrait a été publié à Copenhague en 1790, et une Hist. de la ville de Cazwyn.

CEBA (Ansaldo), né à Gênes en 1565, et y m. en 1623, a composé un traité du Poëme épique, des Tragédies, le Poëme épique d'Esther, et autres ouvrages. On a imprimé à Vérone, en 1723, en 3 v. in-8°, le recueil de ses meilleures tragédies.

« IndietroContinua »