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CÉBÈS, philosophe grec, disciple de Socrate, né à Thèbes, fut l'un des interlocuteurs que Platon introduisit dans le Phaedon. Il a composé trois dialogues, intitulés Hebdomade, ou la Semaine; Phrynicus; Pinax, ou la Table. Ce dernier, connu sous le nom de Tableau de Cébès, est le seul qui nous reste; il a été traduit en vers latins, Oxford, 1715, in-8°; en rithme française, par Corrozet, Paris, 1543, in-80; en français, par Gilles Boileau, 1653, in-80; par Lefebvre de Villebrune, Paris, 1783, in-12, et 1795, 2 vol. in 18; par Belin de Ballu, Paris, 1790, in-8°; et par A. G. Camus, Paris, 1796, 2 vol. in-18.

CÉBRION (mythologie), géant qui fit la guerre aux dieux, et fut tué par

Vénus.

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Elisabeth, gr.-trésorier d'Angl., né en 1520, à Bourn dans le comté de Lincoln, fut élu deux fois membre du parl. de ce comté, et déploya une fermeté et une indépendance d'opinions qui le fitent distinguer par ses compatriotes. Parvenu aux premières charges de l'état sous le règne d'Elisabeth, il fit assembler un parlement où l'on traita d'un plan de réforme dans la religion. Il eut la plus grande part à l'établissement des 39 articles qui en forment la base. On lui doit aussi le réglement relatif aux monnaies, qui, depuis Henri VIII, avaient été altérées. La reine, pour le récompenser des services qu'il lui avait rendus, le créa, en 1571, baron de Burleigh. Cette nouvelle faveur lui attira de nouveaux ennelui qui, en 1588, dressa un plan de démis, qu'il sut toujours déjouer. Ce fut

fense contre la fameuse flotte de Phi

CECCANO (Annibal), card. et archev. de Naples, né dans le pays de La- lippe II, et qui conclut un traité trèsbour, fut envoyé par Clément VI pour avantageux pour l'Angleterre, entre Eliconclure la paix entre Philippe de Valois, sabeth et les Etats-Généraux. Ce miroi de France, et Edouard VI, roi d'An-nistre, après une carrière aussi laborieuse gleterre. Il se trouva compromis avec le peuple de Rome dans le tems que Rienzi excitait des troubles dans cette ville, et m. empoisonné en allant à Naples y exercer la légation, l'an 1350.

CECCARELLI (Alfonse), né à Bevagna en Toscane, dans le 16 s., est auteur d'un ouvrage intitulé: Dell' histeria di casa Monaldesca, libri V, Ascoli, 1580, in-4°. Cet ouvrage ayant été supprimé, comme renfermant beaucoup de faussetés, l'auteur fut condamné à mort avoir altéré les pièces dont il avait fait usage.

pour

es;

CECCHI (Jean-Marie), poète comiq. italien du 16 s. On ignore l'époque précise de sa naissance et de sa mort. Il a donné un grand nombre de comédies sept ont été publ. d'abord par les juntes, Florence, 1585, in-8o, réimpr. dans le Teatro comico fiorentino, Flor., 1550, 6 vol. in-8°, et les autres impr., i Dissimili et l'Assiuolo, à Venise, 1550, in-12, et il Servigiale, à Florence chez les Juntes, 1561, in-8°, édit. rares. CECCO (Francesco de Stabili), dit d'Ascoli, nom de la ville où il naq. en 1257, se livra tour à tour à la poésie, à la théologie, aux mathémath. et à la médecine. Il fut médecin de Jean XXII, puis du duc de Florence. Accusé d'hérésie, il fut brûlé par sentence de l'inquisition en 1327. Il a donné un poëine sur la physique, intit. l'Acerba.

CÉCIL (Guillaume), baron de Burleigh, secret. d'état sous Edouard VI et

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qu'utile, m. en 1598. Sa vie a été publiée par Arthur Collins, et réimp. à Londres en 1732. Cécil (Robert), second fils du précéd., né en 1563, ministre, comme lui, sous Elisabeth, qui l'envoya à Henri IV, en 1598, pour trai ter la paix avec l'Espagne. Il contribua beaucoup à la mort du comte d'Essex. Il fut continué dans le ministère par Jacques ler, et les Anglais ne s'en trouvèrent pas mieux.

CECILIEN, diacre de Carthage, élu ' év. de cette ville en 311. Les évêques de Numidie, au nombre de 66, donnèrent le même siége à Majorin, et il s'en suivit un schisme. Constantin fit assembler un concile à Rome, où Cécilien fut conservé dans ses droits, et Donat, son accusateur, condamné. Cécilien m. vers l'an 347, et le schisme subsista pendant près de deux siècles.

CECILIUS STATIUS, poète comique, né dans le Milanais, vivait 179 ans av. J. C. Il a laissé quelques comedies dont Robert Etienne a recueilli les frag

mens.

CÉCROPS, originaire d'Egypte, fondateur d'Athènes, polica le peuple et établit l'aréopage. Il vivait 1582 ans av J. C., et m. après un règne de 50 ans.

CECROPS II, 7 roi d'Athènes, succéda à son père Erechthée, régna 40 ans, et eut pour fils Pandion.

CEDMON ou CAEDMON, surnommé le Simple, à cause de la simplicité de ses mœurs et de son caractère, né en

Angl. et m. en 676, entra dans l'ordre de St. Benoît. On a de lui plus. Cantiques spirituels et plus. Versions en anglo-saxon, de la plus grande partie des histoires et des mystères de l'Anc. et du Nouveau Testament, La Haye, 1655, in-4°, CEDRÉNUS

(George), moine grec du 11 s., auteur d'une Chronique depuis Adam jusqu'à Isaac Comnene, en 1057 de Jésus-Christ.

CEFALO (Jean), jurisc. de Ferrare, m. à Padoue en 1580, a laissé 5 vol. de Consultations avec les réponses.

CEILLIER (Remi), sav. bénédictin, né en 1688 à Bar-le-Duc, et m. en 1761, à l'abbaye de Flavigny, dont il était prieur titulaire, est principalem. connu par son Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques, Paris, 1729, 23 vol. in-4°, dont le dernier fut publié deux ans après la m. de l'auteur.

CELADA ( Didacus), jés. du 17o s., a laissé des Commentaires sur plusieurs livres de la Bible, recueillis à Lyon en 1658, 6 vol. in-fol.

CÉLANO (Charles), chan. à Naples au 17 s., a écrit plus. Comédies sous le nom d'Hector Calco one, et d'autres Ouvrages.

CÉLÉNO (mythol.) était la principale des harpies. Elle prédit aux Troyens qui abordèrent aux îles Strophades qu'ils ne parviendraient à s'etablir en Italie que lorsque, dans une famine cruelle, ils auraient dévoré leurs tables.

CÉLER et SÉVÈRE, architectes qui construisirent le palais de Néron, nomma la Maison dorée.

qu'on

CELESTE (mythol.), divinité de Carthage, dont Heliogabale fit apporter la statue à Rome, pour l'épouser publiquement, en obligeant les sénateurs de lui faire des présens de nôces.

CÉLESTIN Ier (St.), pape en 422. Il rétablit le prêtre Apiarius, fit condamner la doctrine de Nestorius, et m. en 432. Il nous reste des Lettres de lui, qui se trouvent dans la Collection des Conciles.

CÉLESTIN II, pape, nommé avant son exaltation Gui du Chastel, parce qu'il était né à Città di Castello en Toscane. Il succéda à Innocent II en 1143; il m. l'année suivante.

CELESTIN III, connu sous le nom du Card. Hyacinthe, pape en 1191, saera l'emp. Henri VI, avec l'impératrice Constance, et donna la Sicile à Frédéric, fils de Henri, à condition qu'il payerait

un tribut au St.-Siége. Il m. en 1198, après avoir fait prêcher des croisades. Il reste de lui 17 Lettres.

CÉLESTIN IV se nommait Geoffroy de Châtillon, pape en 1241, après la mort de Grégoire IX. Il mourut 18 jours après son élection.

CÉLESTIN V (St.), élu pape à Pérouse en 1294, s'enfonça dans la solitude, puis passa à Rome, y fut ordonné prêtre et se fit bénédictin. Il fonda un nouvel ordre qui porta son nom, et fut élu pape en 1294; mais son inexpérience lui fit commettre bien des fautes et il donna sa démission cinq mois après son élection. Boniface VIII, son successeur, fit enfermer au château de Fumone en Campanie, où il m. deux ans après. Clément V le canonisa. On a de lui divers Opuscules.

le

CÉLESTIN, anti-pape, élu en 1124, ne garda le St.-Siége que 24 heures, et le céda à Honorius II. Il se nommait Thibaud avant son élection.

CELESTIUS, disciple de Pélage, leurs sectateurs s'appelaient indifféremment Pélagiens où Célestiens, était Irlandais, écossais selon les autres, et même natif de la Campanie, royaume de Naples.

CÉLESTRIS (Antoine), Franciscain, né à Palerme en 1649, où il m. en 1706, a laissé : Christiana religio contrà gentiles, hebræos et sectarios demonstrata; Tabula conciliorum generalium.

CÉLESTRIS (Joseph), de Sicile, doct. en théologie, se distingua dans la poésie en 1670. Il a écrit: Aborto di filosophia, all' inclita reina et real

maësta de la reina di Suetia.

CÉLESTRIS (Vincent), de Sicile poète et histor., vivait vers l'an 1648. Il a écrit: Theatrum poëticum, in quo lepidè referuntur elegiæ, poëmata sacra, et epigrammata; de sancto Gulielmo civitatis Siclii patrono historia ; Martiale bellum, etc.

CÉLÉUS (mythol.), fat roi d'Eleusis et père de Triptolème, à qui Cérès enseigna l'art de la culture.

CELLAMARE (Antoine Giudice, prince de), grand d'Espagne, né à Naples en 1657, signala son courage dans les armées, et ses talens dans le ministère. Etant ambass. en France, il était l'ame d'une conspiration contre le duc d'Orléans, régent, qui lui donna ordre de se retirer; il continua d'exercer ses fonctions en Espagne, m. en 1733.

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CELLARIUS (Jean), né en 1496 à Kundstadt, sur les frontières de la Bohême et de la Moravie, professa la lang. hébraïque dans plusieurs universités regardé comme un des meilleurs prédic. protestans après Luther, il fut appellé en cette qualité à Francfort et ensuite à Dresde où il mourut en 1542. On lut doit des ouv. de grammaire hébraïque et de théologie.

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professeur d'éloq. et d'hist. à l'université de Halle: il y m. en 1707. Ses principaux ouvrages sont Notitia orbis antiqui; Atlas cœlestis; Historia antiqua; Hist. nova; De latinitate mediœ et infimæ ætatis liber; Dissertations académiques, et les édit. d'une multitude d'auteurs anciens et modernes. · Cellarius (Christophe ), fils du précédent, fut secrétaire du roi de Prusse pour la Basse-Saxe. Il a pub.: Origines et successiones comitum Wettinensium usque ad Saxoniæ duces et electores qui ab illis orti sunt, Halle, 1697, in-4°, ouvr. curieux. Cellarius (Salomon), frère du précédent, né en 1676, à Zeitz en Misnie. Il annonçait le même génie que son père; mais il m. en 1700 avant que d'avoir terminé un ouvr. que son père publia en 1701 sous ce titre: Origines et antiquitates medica, post præmaturum Salomonis Cellarii excessum emendatiores auctioresque editæ a Christophoro patre, Jena, in-8°.

CELLARIUS (Christian), helleniste flamand du commenc. du 16o s., né à Isemburg, près de Furnes, prof. la lang. grecque à Louvain, et devint rect. des écoles de Berg.-St.-Vinoc. On a de lui : Oratio contra mendicitatem publicam, etc., Anvers, 1530, in-8°; Carmen heroicum de bello per Carolum V, in Hungaria adversùs Solimannum Turcarum imperatorem gesto, ibid., 1533, in-80; Carmen de incendio urbis Del-Ange, assiégé par le connét. de Bourbon. phensis, ibid., 1526, in-8°.

CELLARIUS (Jacques), profess, de philos. et d'éloquence au Gymnase de Lauingen, qui vivait encore en 1609, a donné des édit. classiques des Epithètes de Cicéron, du Thesaurus-Ciceronianus de Nizolius, et de la Phraseologia latina d'Antoine Schorus.

CELLARIUS (Daniel), contemp. du précédent, né à Wiltberg dans le WürLemberg, est auteur du Speculum orbis terrarum, Anvers, 1578, in-fol. C'est un atlas des meilleures cartes géographiques de ce tems-là.

CELLARIUS ( André), géographeCosmographe et mathématicien, recteur du coll. de Horn en Hollande, publia en latin une Architecture militaire, 1656; une Descr. de Pologne et de Lithuanie, Amsterdam, 1659, in-12, trad. en holl. en 1660; Harmonia macrocosmica, seu Atlas universalis et novus totius universi creati, Amsterd., 1661, in-fol., nouv. édit. 1708.

CELLARIUS André), pasteur à Wiltberg dans le Würtemberg, m. en 1562, a pub. quelq. ouv. de théol.

CELLARIUS (Christophe), un des plus savans et des plus laborieux philosophes du 17e siècle, né en 1638 à Smalcalde, ville de Franconie. Il enseigna la philosophie morale et les langues orient. Weissenfels, et nommé recteur et

CELLINI (Benvenuto ), peintre, sculpteur et graveur florentin, né en 1500, m. dans sa patrie en 1570. Il signala sa bravoure en défendant le château Saint

Un Anglais donna 800 louis d'une tasse d'argent ciselée par Cellini. François Ter, roi de France, le combla de bienfaits. Cellini exécuta en marbre plusieurs figures et en jeta quelques-unes en fonte. Parmi ces dernières, on remarque un groupe de Persée, qui coupe la tête de Méduse; et parmi les premières, un Christ pour la chapelle du palais Pitti. On a de lui Traité sur la sculpture et la manière de travailler l'or, et l'Hist. de sa vie, Naples, sans date, 1 vol. in-4°.

I

CELLOT (Louis), jésuite, né à Paris en 1588, m. en 1658, a écrit l'Hist. de Gothescalch; Opera poëtica; Panégyr. et Sermons; Hist. du premier concile de Douzy; Rec. d'Opuscules, des auteurs du moyen áge, et De hierarchiá.

CELMIS (mythol.), Thessalien, fut changé en diamant par Jupiter, pour avoir soutenu que ce dieu n'était qu'un simple mortel.

CELOTTI (Nicolas), prêtre séculier de Padoue du 18 s., qui se retira au Mont-Cassin, où il écrivit en vers hexamètres la vie de St. Benoît. On a de lui: Catena sacra quaternæ scripturæ 1759, in-40; Expositio cantici canticorum litteralis et mystica, 1762, in-4°; De laudibus B. V. Marice, 1764, in-8°.

CELS (Jacques-Martin), cultivateur botaniste, et membre de l'institut, né

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à Versailles en 1743, obtint l'emploi de receveur des fermes près l'une des barrières de Paris, et sut trouver du tems pour l'étude. Il composa Coup-d'œil éclairé d'une grande bibliothèque à l'usage de tout possesseur de livres, 1773, vol. in-8°. Il se livra à la botanique, et se forma un jardin qui fut l'un des plus riches que possédassent des particuliers. Lors de la révolution, il se retira à Montrouge près Paris, et s'y fit cultivateur et commerçant de plantes. C'est là qu'il rassembla des végétaux de toutes les parties du monde, et qui furent décrits dans d'excellens ouvr. de botan. Il m. en 1806.

CELS (Julius), vivait quelque tems avant Jésus-Christ. Il a écrit une Vie de César.

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à ses frais un observatoire. Les plus cé lèbres académies et plusieurs autres sociétés savantes le recurent parmi leurs membres. Une mort prématurée termina sa carrière en 1744. Ses princip. ouv. sont: Dissertatio de novo methodo di mentiendi distantiam solis à terrá, 1730; Un Recueil de 316 observations d'aurores boréales, faites de 1716 à 1732, Nuremberg, 1733, in-4°, en lat.; Disquisitio de observationibus pro figurá telluris determinanda in Gallia habitis; Lettre sur les comètes, en suédois, Upsal, 1738, etc., etc.

CELSIUS (Jubentius), jurisconsulte, vécut à Rome sous le règne de Domitien, de Nerva, de Trajan et d'Adrien. Il fut fait préteur par Trajan, et assassiné au commencem. du règne d'Adrien.

Celsius (Jubentius), surnommé le Jeune, fils du précéd., se distingua dans la science du droit, et fut deux fois consul sous Adrien. Il vécut jusqu'au tems d'Antonin, dont il fut le secrétaire. Il avait laissé plusieurs ouvrages sur la jurisprudence, dont on trouve des fragmens dans le Digeste.

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CELSE (Aurélius-Cornélius-Celsus), savant romain qui vivait sous Auguste et Tibère. Il a écrit sur la rhétorique, la médecine, l'art militaire et l'agriculture. Il ne reste de lui qu'un ouv. sur la médecine, et un Traité de rhétorique, imp. en 1569. On compte plus de 59 éditions de son ouvrage de Medicină libri VIII, depuis l'édit. de Florence, CELSUS (Julius), auteur d'un livre qui parut en 1478, in-fol., jusqu'à celle sur la tactique. Lydus assure que Celsus de Clossius, imp. à Tubingue en 1785, a écrit en latin postérieurement au règne in-40; les plus recherchées sont celles de Néron; l'ouvrage de Celsus se trouve d'Alde, 1528, in-8°, d'Elzevir, 1657, cité dans celui de Laurent Lydus de phiin-12, des Variorum, donnée à Leipsick ladelphie, sur les magistrats de la répupar Krause, 1766, in-8°. Ninuin l'ablique romaine que M. Choiseul-Gouftrad. en fr., Paris, 1753, 2 vol. in-12.

CELSE, philosophe épicurien du 2o siècle, se rendit fameux par ses ouvrages contre le christianisme, dont le plus connu était intitulé : Discours véritable. Cet ouvrage ne nous est point parvenu; mais Origène nous a conservé tout ce qu'il contenait d'essentiel, dans la célèbre réfutation qu'il en fit un siècle après, et qui est regardée comme un des plus beaux monumens de l'antiquité ecclésiastique. Les extraits qu'il en a donnés suffisent pour faire apprécier le génie de ce redoutable ennemi de la religion chrétienne. Celse possédait au suprême degré tout ce que le sophisme ingénieux a de plus séduisant, et employa les injures et les railleries beaucoup plus que les raisonnemens.

CELSE (Apuleius), de Sicile, flor. sous Auguste. Il a laissé : De herbis, de re rustica, de bethonica, etc.

CELSIUS (André), célèbre professeur d'astron. à Upsal, où il naquit en 1701, accompagna Maupertuis, Clairaut, Lemonnier, etc., dans leur voyage à Tornéo. De retour à Upsal; il fit élever

fier a publié pour la première fois en gree et en latin.

CELSUS (Minus), savant siennois qui, ayant embrassé les sentimens des réformateurs, se retira chez les Grisons. Il m. à Bâle en 1572. On a de lui: In hæreticis coërcendis quatenus progredi liceat disputatio, ubi nominatim eos ultimo supplicio affici non debere demonstratur, Christinge, 1577, in-8° et 1584, in-8°; Daniel Zwicker en a fait un abrégé, Amst., 1662, in-8°.

CELSUS (Titus-Cornélius), tribun militaire, fut proclamé empereur l'an 264. Son règne fut de peu de durée, car il fut mis à mort quelques jours après, par les ordres d'une femme nommée Galliène, cousine de l'emp. Gallien.

CELTES PROTUCIUS (Conrad), poète latin, bibliothéc. de l'emp. Maximilien, né en 1459 près de Wurtzbourg, m. à Vienne en 1508, a laissé divers ouv. en vers et en prose.

CENALIS ou CENEAU (Robert), év. d'Avranches, m. à Paris en 1560, a écrit: Histoire de France; Traité des poids et mesures, en latin, 1547, in-8°;

Pro tuendo sacro cælibatu, Paris, 1545, Larva sycophantica in calvinum, et beaucoup d'autres ouv.

CENATEMPO (Dominique), grand inquisiteur au royaume de Naples, sur la fin du 17 s. a écrit: De jure inquisitorum, ac praxis S. officii, m.ss.

CENCHRIS (mythol.), femme de Cynire et mère de Myrrha. Ayant osé se vanter d'avoir une fille beaucoup plus. belle que Vénus, cette déesse s'en vengea en inspirant à cette fille une passion infâme pour son propre père.

CENCIUS, chamb. de Célestin III an 12 s., fit un Recueil des revenus et des services qui étaient dus à l'église

Tomaine.

CENCIUS (Luc), littérateur de Capoue au 15 s., a composé un ouv. de Paraclito, et une partie de l'Histoire de la Campanie.

CENDÉBÉE, gén. d'Antiochus Sidètes, vaincu par Jean et Judas, fils de Simon, grand-prêtre des Juifs, 172 ans avant J. C.

CÈNE (Charles le), théol. protest., né à Caen en 1647, se retira en Angl., et m. à Londres en 1703. Il a trad. la Bible en français et l'a défigurée par ses singularités, et a laissé plus. ouv. de théol.

CENIS, Cœnis, et CÉNÉE, Cœnus (mythol.), jeune fille de Thessalie qui demanda à Neptune, pour récompense de ses complaisances, de changer de sexe, et de devenir homme et invulnérable; ce qui lui ayant été accordé, elle changea son nom en celui de Cénée, et se trouva peu après au combat des Lapithes contre les Centaures, où elle fut écrasée sous une forêt d'arbres qui lui tombèrent sur le corps, et ensuite métamorphosée en oiseau, comme le dit Ovide. Virgile dit qu'elle reprit son premier sexe.

CENNI (Jacques-Marie), né à Sinalunga dans le Siennois en 1651, cultiva avec succès la poésie italienne, et publia la Vie de Mécenas. Il reste de lui plus. ouv. m.ss.: m. à Naples en 1692.

CENNI (Gaétan), savant diplomate du 18 s., rendit de grands service à la cour de Rome. On a de lui: de Antiquitate ecclesiæ hispanæ, et Monumenta dominationis pontificio, etc., 2 vol. in-4o, Romæ, 1760.

CENNINI (Bernard), orfèvre de Florence au 15e s., y introduisit l'imprimerie. Lui et ses deux fils s'occupèrent de cet art, et leur 1er ouv. est Virgilii opera, Florence, 1741, in-fol.

CENSORINUS (Appius-Claudius

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élevé malgré

Censorinus), sénat. rom. lui à la dignité d'emp., fut massacré sept jours après par les soldats, qu'il voulait soumettre à la discipline, l'an 270.

CENSORINUS, gramm. et philos., écrivit, l'an 238, un petit ouv. qu'il intitula De die Natali, Cambridge, 1695, in-8°, Cum notis variorum, Leyde, 1743 et 1767, in-8°.

CENTENERA (D. Martin del Barco), né à Logrosan, dans le diocèse de Palencia, ayant servi dans l'expédition des Espagnols sur les bords du fleuve Rio de la Plata, chanta cette conquête dans un poëme qui a pour titre : Argentina y conquista del Rio de la Plata, y Tucuman y otros successos del Piru, Lisbonne, 1602, in-4°. On a encore de lui: Desengano del mundo (le Désabusement du monde).

CENTENO (Diégo), né dans la Castille en 1505, suivit Pizarre au Pérou, contribua à la conquête de cet Empire', et prit la ville de la Plata; mais en 1546 il fut battu, et ne dut la vie qu'à la fidélité de quelques Indiens. Peu de tems après, il prit la ville de Cuzco, et se fit proclamer capitaine général au nom du roi (Charles V). Défait par Gonzale le 16 octobre 1547, il se déroba à la m. par une fuite précipitée. Il se disposait à passer en Espagne, lorsqu'ilˇm. empoisonné en 1549.

CENTENO (Amaro), né dans le 16e s. à Puebla de Zanabria en Espagne, voyagea dans l'Orient, et fit un grand nombre d'additions à l'Histoire des Tatars de Hayton, écrite en arménien dans le 14 s., et trad. ensuite en latin, en italien et en français. On lui doit encore Historia de las cosas del Oriente, Cordoue, 1595, in-4°.

CENTINI (Maurice), év. de Mileto en Calabre, au 16 s., a écrit: Carmen de laudibus polesii montis asculani.

CENTLIVRE (Susanne), femme célèbre d'Angl., morte en 1723, après avoir été mariée trois fois, fit ses études à Cambridge, déguisée en homme. Elle se retira ensuite à Londres, où elle cultiva la poésie dramatique. On a d'elle quinze pièces de théâtre.

CENTNER (Godefroy), pro-recteur du collège de Thorn, où il naquit en 1712, et y m. en 1774, est auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels on distingue: Historiographia, seu regulee scribendi historiam ecclesiasticam, Wittemberg, 1738, in-4° ; Hist. des Thorniens qui se sont illustrés hors de leur patrie, Thorn, 1763, in-4°; Monu

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