Immagini della pagina
PDF
ePub

ment à la gloire de Thorn, ibid., 1765, in-4°, Ces deux dern. sont en allem.

CENTORIO DEGLI ORTENSI (AScagne) , auteur italien du re s., fut exilé de Rome et se rendit à Milan, où il séjourna plusieurs années. Ayant embrassé le parti des armes, il servit glorieusement, Ala paix, il écrivit des Commentaires sur les guerres de Transylvanie, Venise, 1565, in -4°, et sur les affaires d'Europe, ibid., 1569, in-4°. On lui doit encore cinq Discours sur l'art de la guerre, et d'autres ouvrages, entr'autres, Amorose rime, Venise, 1552, in-8°.

CEO ou CIEL (soeur Yolande de), née à Lisbonne en 1603, m. en 1693, religieuse de l'ordre de St.- Dominique, a composé deux vol. in-fol. de pièces de theatre.

CÉPARI (Virgile), jés., née dans le territoire de Pérouse, écrivit la Vie de St. Louis de Gonzague, avec lequel il avait été lié d'amitié, et le Traité de la présence de Dieu, ete. Il mourut à Rome en 1631.

CEPEDA (Joachim - Romero de), poète espagnol du 16o s. On a de lui un poëme sur la destruction de Troie, Tolede, 1583, in-8°; a trad. en vers castillans les Fables d'Esope, Séville, 1590, in-8° et d'autres oeuvres poétiques (obras en verso ), Séville, 1582, in-4o.

[ocr errors]

CEPEDA (Ferdinand de ), fit imprimer à Mexico, en 1637, in-fol, une Relation, en espagnol, de la fondation de cette ville, etc.

CEPEDA (François de ), né à Oropesa, dans la Nouvelle-Castille, fut curé de Cervera, dans le 17 s., écrivit un Abrégé de l'histoire d'Espagne, à dater du déluge (desde el diluvio) jusqu à l'an 1642, Madrid, 1643 et 1654, in-4°.

CEPEDA (Gabriel de ), dominicain, né à Ocana, a publié une Histoire de Notre-Dame de Atocha, Madrid, 1669 et 1670, in-4°.

CEPHALE (mythol.), fils de Mercure, mari de Procris, qu'il aimait passionnément. L'Aurore l'enleva; et ne pouvant s'en faire aimer, le laissa retourner vers son épouse. Céphale, pour l'éprouver, se déguisa, et lui fit tant de présens qu'il la trouva incertaine. Reprenant alors sa première figure, il lui reprocha sa faiblesse. Procris, couverte de honte, se retira dans les bois.

CÉPHALE, Athénien, se distingua par son éloquence et sa probité et introduisit l'usage des exordes et des péroraisons. Il vivait av. Démosthènes.

CÉPHALE, Corinthien

devin conseil et le guide de Timoléon, lors celui-ci voulut donner de nouvelles à Syracuse, 339 ans av. J. C.

CÉPHAS, l'un des 72 disciples J. C. St. Paul fait mention de lui d une épître aux Galates.

CÉPHÉE (mythol.), roi d'Arca que Minerve rendit invincible en lui tachant sur la tête un cheveu arraché celle de Méduse.

CÉPHÉE (mythol.), roi d'Ethiop fut de l'expédition des Argonautes père d'Andromède. Il fut placé après mort au rang des constellations.

CÉPHISE (mythol. ), fleuve de l'A tique honoré comme un dieu. CÉPHIRE (mythol.), nourrice Neptune.

CEPHISE (mythol.), fleuve de Phocide où les Grâces aimaient à se ba gner. H fut toujours dédaigné des Nyn phes qu'il aima.

CÉPHISODORE, sculpteur grec, fi de Praxitèle, viv. vers l'an 350 av. J. C Ses ouvr. les plus remarquables étaien une Minerve placée dans le port d'A thènes; un autel dans le temple de Ju piter Sauveur, et une statue de la Pais portant sur son sein une petite statu de Plutus. La ville de Pergame possédai aussi de cet artiste un Symplegma c'est-à-dire, un groupe de lutteurs qu s'entrelacent. On voyait aussi sur l'Hélicon six Muses de la main de Céphisodore. Dans la suite, plusieurs de ses ou vrages furent portés à Rome. -Il y a eu plusieurs autres sculpteurs de ce nom dont les ouvrages ne nous sont point

parvenus.

CEPHISODORE, Athénien, voulant soustraire sa patrie à l'oppression de Philippe, fils de Démétrius, eut recours aux Romains, qui lui envoyèrent une armée : ce fut là le premier commencement des guerres de Macédoine, qui se terminèrent par la conquête de ce royaume.

CEPHUS (mythol.), divinité égyptienne ayant le corps d'un singe, les pieds et les mains d'un homme.

CÉPION (Servilius-Cépio ), consul romain qui pacifia l'Espagne, prit Tou louse et fut vaincu par les Cimbres. Le peuple le destitua du commandement; il fut exilé et se retira à Smyrne.

CÉPORIN (Jacques), né en 14 1499 dans un village du canton de Zurich prof. dans cette ville la théol., le grec et l'hébreu. Il m. en 1525. On a de lui

Scholia in Dionysii Periegesin. (descriptionem orbis) et in Arati astronomicon, Bale, 1523, 1534 et 1547, in-8°; Hesiodi georgicon brevi scholio adornatum, epigrammata græca, Cologne, 1533, Zurich, 1539; Compendium grammatica greca.

CEPPÈDE (Jean de la), né à Marseille en 1550, premier président de la chambre des comptes de Provence, auteur de poésies sur des sujets de piété. Il m. à Avignon en 1622.

CERAMBE (mythol.), changé en escarbot après le déluge de Deucalion.

CÉRANUS, fils d'Abas, habitant de Pie de Paros, acheta des poissons qu'on venait de pêcher pour les rendre à la mer. On dit que, dans un naufrage, un dauphin le transporta jusqu'à la caverne de l'ile de Zacynthe, qu'on appela depuis ce tems Céranion.

CÉRATI (Gaspard), né à Parme en 1690, proviseur-gén. de l'université de Pise, m. à Florence en 1769, est auteur d'une Dissertazione postuma sull' utilità dell' inesto, et de plus. ouv. m.ss. -Le comte Antoine Cerati, son neveu, a publié à Parme, en 1778, son éloge.

CÉRATINUS (Jacques), helléniste du 16 s., professa le grec à Tournay, à Louvain et à Leipsick. Il m. à Louvain en 1530, et a laissé un Dictionnaire grec et un traité De sono litterarum præsertim græcarum, Paris, 1536, in-8°.

CERCAMONS, jongleur du 13e s., né dans la Gascogne, a laissé des Vers et des Pastourelles.

CERCEAU (Jean-Antoine du), né à Paris en 1670, se distingua dans l'ordre des jésuites par ses poésies lat. et franç., et m. à Véret, près de Tours, en 1730. On a de lui: Reflexions sur la poésie française; Theatre à l'usage des colleges, Paris, 1807, 3 vol. in-18 ou 2 v. in-12; Histoire de Thamas-Kouli-Kan, Amsterdam, 1741, 2 vol. in-12; Histoire de la conjuration de Rienzi, 1 vol. in-12; Plusieurs dissertations sur la musique des anciens, et plus, extraits du Journal de Trévoux. Ses poésies lat. ont été imprimées avec celles des PP. Vanière et Tarillon, sous ce titre: Varia de variis argumentis carmina à multis è soc. jesu, Paris, 1696, in-12.

CERCHI ( Umiliana de), née à Florence en 1219, prit, après la mort de son mari, l'habit du tiers-ordre de St.François, et fonda la congrégation des Terzins dans sa patrie, où elle m. dans la pratique de la dévotion.

CERCHIARO (Louis), né à Vicence en 1603; se fit clerc régulier et se distingua par son savoir à Bergame, à Venise et à Alexandrie, où il m. en 1636. Il a laissé un vol. de Discours et de Poë mes et d'autres ouvrages. "

CERCIDAS, de Mégalopolis, poète et législateur, donna des lois à sa patrio et fit contracter à ses concitoyens une alliance avec Philippe de Macédoine, comme étant la seule puissance en état de contenir les ennemis perpétuels de sa patrie.

ČERCYON (mythol.), brigand fameux que Thésée attacha à des arbres pliés l'un vers l'autre, supplice que Cercyon faisait éprouver à tous ceux qui tombaient entre ses mains.

CERDA (Jean-Louis de la ), jésuite né à Tolède vers 1560, m. en 1613, est connu par son Commentaire sur Virgile, Lyon, 1619, 3 vol. in-fol., Cologne 1628 et 1642. Il en a fait un autre sur Tertulien, Paris, 1624-30, 2 vol. in-fol., et quelques ouvrages de théologie.

[ocr errors]

CERDA (Melchior de la), jésuite, né à Cifuentès, dans le diocèse de Siguença, professa pendant 30 ans à Séville et à Cordoue, et publia: Apparatus nographiam, prosographiam, etc., en latini sermonis per topographiam, chroparties, Séville, 1598, in-4°; Usus et exercitatio demonstrationis, ibid., 1598, in-40; Campi eloquentiæ, Lyon, 1614, 2 vol. in-4°; plusieurs Relations et Discours impr. séparément. La Cerda m. à Séville en 1615.

CERDA (Jean de la ), écrivit à la fin du 16 s., en l'honneur des femmes, un gros volume intitulé: Vida politica de todos los estados de Mugeres, Alcala, 1599, in-40.

CERDA (Ferdinand Murillo de la), composa dans l'Amérique espagnole, au commencem. du 17e s., un Livre sur la connaissance des lettres et caractères des langues du Pérou et du Mexique, portant la date de 1602, et qui était conservé m.ss. dans la bibliothèque du grand connétable de Castille.

CERDA (Louis Valle de la), né à Cuenca dans le 16 s., publia: Avisos de Estado y guerra, Madrid, 1599, in-4°; un Traité sur les monts de piété, en espag., Madrid, 1600-18, in-40.

CERDA (Pedro de Leyva. y de la ), comte de Banos, fit impr., à Madrid en 1690, un vol. in-fol. sur la maison de Leyva et de la Cerda, sur les serv. qu'elle a rendus, et sur ses droits à la grandesse d'Espagne.

CERDA (Dona Bernarda Ferreira de la), portugaise célèbre par ses talens dans la poésie et les beaux arts, née à Porto, enseigna les lettres latines aux infans Charles et Ferdinand, m. vers 1650. Ses ouvr. sont un poëme en vers castillans, intitulé: Espana libertada, Lisbonne, 1618, in-4o; un vol. de Comedias, un vol. de varias poesias, y dialogos; Las soledades de Busaco, et, en prose portugaise, dos Cristaos de S. Thome, ou Preste Joam.

CERDA Y RICO (Don Francisco), savant espagnol, membre de l'académie d'hist. de Madrid, chef de bureau au département des Indes, a tiré de l'oubli un grand nombre de bons livres espagnols des siècles précédens, qu'il a enrichi de commentaires. Il fut aussi l'un des principaux coopérateurs De Cronicas de Castilla ; m. en 1792.

CERDON, hérésiarque du 2* s., qui admettait deux principes, rejetait la plus grande partie des écritures, et soutenait que J. C. n'avait qu'un corps fantastique.

CÉRÉ (Jean-Nicolas), directeur du jardin botan. de l'Ile-de France, né dans cette île en 1737, a publié, dans le Recueil de la société d'agricult. de Paris, un Mémoire sur la culture des diverses espèces de riz à l'Ile-de-France. Son nom est souvent cité dans les dictionnaires de botanique et d'agriculture de l'Encyclopédie; mourut dans sa patrie

en 1810.

CEREALIS ou CERIALIS (Petilius), général romain, sous le règne de Vespasien, fut chargé par lui de marcher contre Civilis et Classicus, chefs des Gaulois et des Bataves révoltés, qu'il mit en déroute, et dont il brûla le camp. Il eut encore plusieurs succès contre ces peuples, et fut nommé gouvern. de la Bretagne, après avoir été consul. Il soumit aussi les Bretons qui s'étaient révoltés. On ignore l'époque de sa mort,

CÉRÈS (mythol. ), fille de Saturne et de Cybèle, mère de Proserpine, qu'elle chercha longtems après son enlèvement par Pluton. Elle obtint enfin que sa fille passerait 6 mois avec elle et autant avec son époux.

CERESOLA ou CERASOLA (Dominique), jés., né à Bergame en 1683, fut admis, en 1738, dans l'acad. arcadienne, m. en 1746 au noviciat de St.André de Monte-Cavallo, à Rome. Ses poésies ont été recueill. et pub. avec une notice sur sa vie, 1747, in-12, sous ce titre: Rime sacre di Domenico Cera

sola, réimpr. à Gênes, 1748, et å Venise,, 1750.

CERETA (Laura), dame de Brescia, née en 1469, morte avant 1500. Elle se ivra à la philos. et à la théol., et laissa 72 Lettres, publiées avec sa vie, 1640, in-8°, par Jacq.-Philippe Thomasini. Céréta (Daniel), méd., frère de la précédente, né à Brescia, a compose une pièce de vers latins, intitulée Salix, très-esimée. Il vivait en 1470.

[ocr errors]

CEREZO (Mathieu), peint., né à Burgos en 1635 et m. à Madrid en 1685. Entre ses principaux ouvr. qu'on voyait à Madrid, on remarquait un SaintThomas de Villeneuve donnant l'aumone aux pauvres; un Saint-Nicolas de Tolentin; une Visitation de SainteElisabeth, et un Tableau du miracle d'Emmaüs.

CERF DE LA VIEVILLE DE FRENEUSE (Jean-Laurent le ), garde des sceaux du parlement de Rouen, naquit en cette ville en 1664 et y m. en 1707. On a de lui une Comparaison de la musique italienne et de la musique française, contre le parallèle des italiens et des français, Bruxelles, 1704, in-12, et une brochure intitulée: l'Art de décrier ce qu'on n'entend point, ou le Médecin musicien, 1706, in-12, pour répondre au médecin André qui

--

avait tourné en ridicule les deux dérnières parties du premier ouvrage. Cerf de la Vieville (Philippe le), parent du précédent, béned., né à Rouen, m. historique et critique des écrivains de en 1748, est auteur d'une Bibliothèque Défense de l'ouvrage précédent, Paris sa congrégation, La Haye, 1726, in-12; 1727, in-12; Eloge des Normands, ou Histoire abrégée des grands hommes de cette province, Paris, 1731, in-12; Histoire de la bulle unigenitus en ce qui regarde sa congregation, et de plus, autres traités sur son ordre.

CERINI (Joseph), né près de Castiglione en 1738, se maria à Mantoue, malgré sa famille, et se retira à Milan où il languit quelque tems dans la misère la plus déplorable; mais ses talens l'en retirèrent, et il m. en 1779. II composa des Pièces de théâtre et des Poésies anacréontiques. Le comte J.-B. Corniani, auteur de i Secoli della letteratura italiana, publia, à Brescia en 1779, l'Eloge de Cérini, avec une Ode, sur sa mort.

CÉRINTHE, hérésiarque du 1er S., disciple de Simon le Magicien, niait la divinité de J. C. pour le réfuter St.-Jean écrivit son Evangile.

[ocr errors]

CÉRISANTES (Marc Duncan, sieur de), né à Saumur, en Anjou, en 1600, originaire d'Écosse, d'abord précept. du fils du marquis du Vigean, puis lieutenant au régiment de Navarre, fut employé dans quelques négociations par le cardinal de Richelieu, et m. au siége de Naples, formé par le duc de Guise, en 1648. On connaît de lui des Odes latines.

[ocr errors]

CERISIERS ou plutôt CERIGIERS (René de), jésuite, né à Nantes en 1603, conseill. et aumôn. de Louis XIV, auteur de l'Innocence reconnue ou Vie de Ste.-Geneviève de Brabant, Paris, 1647, in-8°; des Heureux commencemens de la France chrétienne, ou Vie de St.-Remi, Reims, 1647, in-80 j Consolation de la théologie, 1640, in-12, 4e édition; de deux ouvrages historiques sur les Campagnes de Louis XIV; des Réflexions chrétiennes et politiques sur la vie des rois de France, Paris, in-12; du Tacite franç, etc., Paris, 1648, in-4o; 1653, 2 vol.

in-12, etc.

CERMENAT (Jean-Pierre), né à Milan, auteur de Rapsodia, de rectá regnorum ac rerum publicarum administratione, 1561, in-12.

CERMENATI (Jean de), né à Milan, vivait en 1330, a écrit en latin l'Histoire de sa patrie de 1307 à 1313. Elle est remplie de recherches.

CERMISONE ( Antoine ), médecin, né à Padoue, où il m. en 1441, est connu par un ouvrage intitulé: Consilia medica 153 contra omnes fere corporis humani ægritudines, à capite ad pedes. Brescia, 1476; 1503, in fol.; Lyon, 1521, in-4°.

Venise

CERNITIUS (Jean), savant berlinois, qui vivait au commencement du 176 s. a écrit les Généalogies des électeurs de Brandebourg, de la maison des Burgraves et de Nuremberg, Berlin, 1626, in-fol,, avec fig.

CERNUNNAS (Mythol.), divinité Gauloise invoquée par les chasseurs.

CERON (Nicolas ), auteur de la jolie comédie de l'Amant auteur et valet.

CERONI (Jean-Antoine), sculpt. milanais, né en 1579, s'est immortalise par différens ouvrages de son art en Espagne, où il m. en 1640.

CERRATO (Paul), poëte latin, né à Albe, en Montferrat, vers la fin du 15 s. Ses principaux ouvrages sont = un Poëme de Virginitate, Paris, 1528, in-8°, et un Epithalame pour fils de Boniface, marquis de Montferrat. le mariage de Guillaume Paleologue,

CERQUEIRA (Louis), jésuite espagnol, évêque au Japon, né à Alvito, en Portugal, en 1552, publia divers ouvrages relatifs à son saint ministère, imprimés au Japon, m, en 1614.

1 m. vers l'an 1538. L'abbé Cocchis a donné sa Vie dans les Piemontesi illustri, 1783, Turin, 1783.

CERRETTI (Louis), membre de plusieurs académies et régent de l'u niversité, né en 1738 à Modène, où il m. en 1808. Il fit ses premières études chez les jésuites. Ses essais en littérature furent des Sonnets à la louange de quelques saints; il prostitua ensuite sa muse aux sujets les plus licencieux. Il fut professeur d'histoire romaine à l'université de Modène. Lors de la révolution de l'Italie, en 1796, on le nomma memb. de la commission d'instruction publique, puis ambassadeur auprès du duc de Parme pour la république Cisalpine. On a publié à Mifan, en 1812, un Choix de ses OEuvres, 2 vol. in-8°; et en 1811, ses Instituzioni di eloquenza, 2 vol. in-8°.

CERTON (Salomon), né à Gien dans l'Orléanais, vers 1550. Il avait composé dans sa jeunesse des Vers leipogrammes et d'autres Poésies, et traduit en vers les OEuvres d'Homère, 1604, in-8°, ouvrage très-estimé de son tems Il m. en 1610.

CERVANTES SAAVEDRA ( Miil montra de bonne heure du goût pour guel), né à Alcala de Hénarès en 1547. la poésie; mais ses premiers essais ayaut été mal accueillis, il passa à Rome, et la misère le forca d'être valet de chambre. d'un cardinal: ensuite il s'enrôla, il combattit contre les Turcs à Lépante. Il per dit la main gauche dans cette bataille. Trois ans après, en retournant dans sa patrie, il fut pris sur mer par un corsaire, et resta cinq ans et demi esclave à Alger. Racheté par sa famille, il revint en Espagne, où il fit jouer ses comédies, et composa son immortel D. Quichotte de la Manche. Après l'édit. de Madrid 1780, la plus recherchée est celle de Londres, Tomson, 1738, 4 vol. in-40 fig. Don Quichotte a été mis en franç plusieurs fois. Il est aussi auteur de 12 Nouvelles; de 8 Coméd.; de Galathée; des Travaux de Persilis et de Sigismonde; d'une satire, intitulée : Voyage du Parnasse. Il mourut dans la misère à Madrid en 1616,

[ocr errors]

CERVANTES DE SALAZAR (Fr.),

tra

littérateur espagnol, né à Tolède vers l'an 1521. Ses ouv. ont été réunis sous le titre suivant: Obras que Fr. Cervantes de Salazar ha hecho, glossado y ducido, Alcal, 1546, in-4°. CERVANTES (Jean-Guillen ), né à Séville, où il professa le droit_canonique, fut député àl'assemb. des Cortès, que Philippe II convoqua dans Madrid en 1586. Il a publié : Prima pars commentariorum in leges Tauri, Madrid, 1594, in-fol, Cet ouvr. devait avoir trois parties.

la Comédie; un autre, De rectá adolescentulorum institutione; quelq. Poëmes et des Lettres, le tout en latin.

CERUTTI (Joseph-Ant.-Joachim), né à Turin en 1738, se fit jésuite, et fut profes. à Lyon. Il remporta, étant encore fort jeune, 2 prix académ. à Toulouse et à Dijon: le sujet du premier était de flétrir le duel et d'en borner les ravages; celui du 2o était la question : Pourquoi les républiques modernes avaient acquis moins de splendeur que les républiques anciennes. Il rédigea l'Apologie de l'institut des jésuites sur les matériaux des PP. Menoux et Griffet. Devenu grand

CERVANTES (Gonsalve Gomez de), préfet de Tlascala dans l'Amérique septentrionale, composa en 1599, un Me-partisan de la révolution, il se lia avec moriale sobre las cosas y govierno de Mexico, beneficio de la Plata, y de la Cochinilla, qu'il dédia à Eugène Salazar, membre du conseil des Indes. Cet ouvr. n'a pas été imprimé.

CERVATON (Anne), fille de Germaine de Foix; elle épousa Ferdinand V, roi d'Arragon. Sa beauté et son esprit firent l'ornement de la cour de ce prince. Elle écrivait également bien en vers et en prose.

CERVEAU (René), prêtre du dioc. de Paris, où il naquit en 1700, et m. en 1780, est auteur du Necrologe des plus célèbres défenseurs et confesseurs de la vérité des 17e et 18e siècles, 176078, 7 vol. in-12; l'Esprit de Nicole, 1765, in-12; Poëmes sur le Symbole des Apôtres et des Sacremens, 1768, in-12.

CERVI (Joseph), chev., né à Parme en 1663, fut fer méd. du roi Philippe V, et m. au palais de Buenretiro en 1748. On a de lui une Pharmacopea Matritensis, Séville, 1739.

CERULARIUS, c.-à-d. LE CIRIER (Michel), prit l'habit monastique, et succéda au patriarche Alexis le 25 mars 1043. Ce prélat turbulent fut en querelle avec la cour de Rome, jusqu'à sa mort arrivée en 1058.

CERVONI, né en Corse en 1768, était bas-officier dans les troupes sardes, quand il passa chez les Français, lors de Finvasion: il se signala au siége de Toulon et ensuite en Italie; il y contribua à la victoire de Lodi, et fut nommé commandant de Mantoue, puis de la 8a division militaire. Après avoir passé par tous les grades, il m. gén. de div. en 1809.

CERUTI (Frédéric), savant italien, né à Vérone cn 1541, avait été élevé en France; mais il retourna dans sa patrie, s'y maria, et y ouvrit une académie. Il m. en 1579, laissant un Dialogue sur

Mirabeau, et rédigeait ses nombreux rapports. Un Mémoire qu'il avait fait sur la nécessité des contributions patriotiq. le fit nommer membre du Corps législat. Il mourut en 1792. On a en outre de lui l'Aigle et le Hibou, Paris, 1783; Rec. de quelq. pièces de littérature en prose et en vers, Glascow et Paris, 1784, in-80 les Jardins de Betz, poëme, 1792, in-8°; Lettre sur les avantages et l'origine de la galté française, Lyon, 1761, in-12; Discours sur cette question: Combien un esprit trop subtil ressemble à un esprit faux, 1750, in-8°; Les vrais plaisirs ne sont faits que pour la vertu, 1761, in-4°; autre sur la question : Pourquoi les arts utiles ne sont-ils pas cultivés · préférablement aux arts agréables, 1761, in-4°; autre sur l'Origine et les effets du désir de transmettre son nom à la postérité, la Haye, 1761, in-8°; trad. libre de 3 Odes d'Horace, 1789; de l'Intérêt d'un ouvrage dans le sujet, le plan et le style, Paris, 1763, in-8°. Il fut l'un des princip. rédact. de la Feuille villageoise, et composa un gr. nombre de brochures politiques.

CÉSAIRE (S.), né en 470 près de Châlons-sur-Saône, entra an monastère de Lérins, et fut élevé sur le siége d'Arles. Il triompha des calomnies dirigées contre lui auprès d'Alaric et de Théodoric, et fut honoré du pallium par le pape, qui le fit son vicaire dans les Gaules. Il présida à plusieurs conciles, et m. en 542. On a de lui des Homélies, des Sermons et d'autr. ouv. Ses Sermons ont été trad. en franç. par l'abbé Dujat de-Villeneuve, Paris, 1760, 2 vol. in-12.

CESAIRE, moine de Cîteaux, né à Cologne, et m. vers 1240. On a de lui un Recueil de Miracles et d'Historiettes, et De vita et passione S. Engelberti, Cologne, 1633.

CÉSALPIN (André), né en 1519 à

« IndietroContinua »