Immagini della pagina
PDF
ePub

DRACONTIUS, poëte chrétien, Espagnol, du 5e s. On a de lui: Un Poëme sur la création, Rome, 1791, in-40; Une Elégie adressée à l'empereur Théodose-le-Jeune; Leipsick, 1653, in-18. Le père Sirmond en a aussi donné une édit. in-8°, en 1619, avec les Poésies d'Eugène, évêque de Tolède.

DRAGUT-RAIS, c'est-à-dire Capitaine, né de parens obscurs dans la Natolie, d'abord domestique d'un corsaire, devint favori de Barberousse, puis son successeur. Il commença par se signaler sur les côtes du royaume de Naples et de la Calabre. Mais en 1550, il fut fait prisounier avec plus. de ses vaisseaux, par Jeannetin Doria, neveu et lieutenant d'André Doria, qui ne lui rendit sa liberté qu'au bout de quelques années, et moyennant une rançon. En 1560, il vint relâcher dans le havre de l'île de Gerbes. André Doria vint l'y bloquer avec ses galères, qui jetèrent l'ancre l'embou

chure du havre, pour lui couper toute retraite. Le corsaire se tira de ce mauvais pas par un coup aussi hardi qu'imprévu. En 1565, Soliman II ordonna à Dragut de se trouver devant Malte qu'il venait d'assiéger. Le pirate y vint avec 15 galères, et fut tué d'un éclat de pierre que fit sauter un boulet de canon.

DRAHOMIRE, femme d'Uratislas, duc de Bohême au 10 s., fit étrangler la mère de son mari en 929, et poussa son fils Boleslas, à tuer, dans un festin, son frère Venceslas. Elle périt peu après dans un précipice auprès de la ville de Prague, où il semblait que la terre sc fût entr'ouverte pour l'engloutir.

I. DRAKE (François), cél. navig., né à Tavistock en Angl. en 1545, commença ses premiers voyages avec sir John Hawkins, capit. d'une flotte qui sortait de Plimouth en 1567. Il ne fut pas heureux dans cet essai ; mais ayant réparé ses pertes, il rentra à Plymouth en 1573 avec de grandes richesses. De 1577 à 1580, il fit le tour du monde; pendant ce voyage, il remporta de grands avantages sur les Espagnols, et prit possession des côtes de la Californie qu'il nomma la Nouvelle-Albion. La reine Elizabeth voulut dîner à Detpford sur le vaisseau avec lequel il avait fait le tour du monde. C'était le seul échappé des 5 qu'il avait emmenés. En 1585, il s'acquit une nouvelle gloire en s'emparant de quelques places dans les Canaries, au Cap-Verd, à Saint-Domingue, etc. La reine, qui l'avait déjà fait chevalier, le nomma vice-amiral. En 1588, il coula à fond 23

vaisseaux dans le port de Cadix. En 1594, il se rendit maître de Sainte-Marthe en Amérique, de Rio, de la Hacha et d'autres villes, mais il échoua dans la principale entreprise, qui était de s'emparer de Porto-Rico. Le chagrin qu'il en concut, le fit mourir à Porto-Bello le 28 janvier 1596. Il est le premier qui fit connaître le tabac (petun) à son pays; et le second qui a fait le tour du monde. Son Voyage autour du monde a été publié en 1600, in-40, et 1618 aussi in-43, en anglais; dernière édition anglaise Londres, 1741, in-8°. La trad. franç. par Louvencourt de Franchette, a paru en 1627, in-8°, puis en 1631 et 1641, toujours in-8°.

DRAKE (Jacques), med. angl., né à Cambridge en 1667, m. à Westminster en 1707. A publié : Mémorial pour l'Eglise d'Angleterre in-8°; Historia Anglo-Scolica, 1703, in-8°.

DRAKE (Samuel), antiquaire angl., a donné en 1629, in-fol., un Traité : De Antiquitate Britannicæ Ecclesiæ, de l'archevêque Parker.

DRAKE (François), cél. antiquaire et chirurgien angl., né à York en 1695, m. en 1770, a publié en 1736: Eboracum, ou Histoire des antiquités d'York, 1 vol. in-folio.

DRAKENBERG (Chrétien -Jacob), né à Stavanger en Norwege en 1624, m. à Aarrhuys en 1770, dans la 146° année de son âge. Il fut matelot pendant 91 ans, et se maria à 113 ans.

[ocr errors]

DRAKENBORCH (Arnaud), prof. à Utrecht, m. en 1748, âgé de 64 ans a in-40, Leyde, 1738, nouv. edit. en 8 pub. une belle édit. de Tite-Live en v vol. gr. in-8°, Londres, 1794, edente H. Homer. Son édit. de Silius Italicus, 1717, 1 vol. in-4°, est aussi fort belle ct fort estimée.

Raimond), naturaliste, né à MontpelDRAPARNAUD (Jacques-Philippelier en 1772, m. en 1804. A laissé une Histoire naturelle de Mollusques ierbliée en 1805, 1 vol. in-4o, fig. réstres et fluviatiles de la France, pu

DRAPER (Guillaume), né à Bristol; après avoir achevé ses études, passa aux Indes orient., et s'avança dans le service jusqu'au grade de colon. En 1763, de concert avec l'amiral Cornish, il prit Mnille, et fut créé chevalier du Bain. En 1779, il fut nommé lieuten.-gouvern. de Minorque. Il m. à Bath en 1787.

DRAPER ( Eliz.), née à Rombay aux Ind. orient., épousa Dan. Draper, écuyer,

-conseiller à Bombay, elle est plus connue Sous le nom D'ELIZA, par l'éloge qu'ont fait d'elle deux aut. cél., Sterne, dont on a publié un rec. des lett. à cette dame, sous le titre d' Yorická Eliza, et Raynal, qui lui a consacré un élégant paragraphe dans l'Histoire philosophique des deux Indes. On ignore la date de la naissance d'Eliza et celle de sa mort; Raynal dit qu'elle n'a vécu que 33 ans. On regarde comme apocryphes les réponses d'Eliza à Yorick.

DRAPIER (Roch), avocat, né à Verdun en 1685, m. à Paris en 1734, a laissé un Recueil de Décisions sur les matières bénéficiales, 1732, 2 vol. in 12; et un autre Recueil de Décisions sur les dímes, réimp. en 1748, in-12.

DRAPPIER (Gui), curé à Beauvais, m. en 1716, à plus de 91 ans. Ses principaux ouvrages sont : Un Traite des Oblations, in-12, Paris, 1685; Tradition de l'Eglise touchant l'ExtrêmeOnction, Lyon, 1699, in-12; Gouvernement des diocèses en commun, Bâle, 1707, 2 vol. in.12; Défense des abbés commandataires et des curés primitifs; 1685, et plus. autres ouv. DRAUDIUS (George), aut. allem., a publié en deux gros vol. in-4° : Une Bibliothèque classique, Francfort, 1625, dans laquelle il a ramassé le titre de toutes sortes de livres.

DRAYTON (Michel), poëte angl. né en 1563 dans le comté de Warwick, a publié des Pastorales, des Elégies, des Chansons, une Decription de l'Angleterre. Il m. en 1631. On a rec. ses OEuvres, 1748, in-fol., 1753, 10 v. in-8°. DRAYTON (Guillaume-Henri), écriv. polit. améric., naq. dans la Caroline mérid., en 1742. Quoique revêtu de charges judiciaires royales, il n'en fut pas moins favorable au parti de la liberté ; ses concitoyens le nommèrent chef de la justice. En 1774, il publia l'Homme libre, pamphlet dans lequel il expose les griefs des Américains. On lui doit encore plus. autres écrits relatifs au même objet. Il a en outre composé une Histoire de la révolution d'Amérique en 3 vol. qu'il avait intention de publier quand la mort Je surprit. à Philadelphie en 1779; Drayton (Guillaume), naq. aussi dans la Caroline méridionale en 1747, il fut nommé chef de justice dans la Floride orientale au commencement de la révolution. Suspect au gouverneur, il fut suspendu de ses fonctions, ensuite il y fut réintégré. Mais de retour en Amérique, il fut nommé juge de la cour d'a

mirauté de la Caroline méridionale, et enfin, juge fédéral. Il m. en 1790.

DREBEL (Corneille), physicien hollandais, né en 1572, à Alemaer, m. à Londres en 1634, avait une aptitude singulière pour les machines; mais il ne faut pas croire tout ce qu'on a raconté de sa sagacité, et qui tient au merveilleux. On lui attribue la découverte du secret de teindre en écarlate, dont Cuffler, son gendre, fit, dit-on, usage à Leyde longtems avant que Gille Gobelin l'employât à Paris. Quelques-uns lui font honneur de l'invention du télescope mais elle appartient à Zacharie Jansen de Middelbourg. On le croit plutôt l'inventeur du microscope et du thermomètre. Il a laissé quelques ouv. de physique, dout le principal est: De naturá elementorum, in-8°.

DRELINCOURT (Charles), minist. protest., né à Sedan en 1595, m. à Paris en 1669, a pub. plus. livres estimés, surtout par ceux de son parti. Le principal est: Consolations contre les frayeurs de la mort, Amsterd. 1724, 2 vol. in-8°. — Drelincourt (Charles), fils du précéd., et med., a publié Des Opuscules, in-4. Il est m. à Leyde en 1697, Drelincourt (Laurent), frère du préd., et ministre protestant, est aut. de Sermons fort bien écrits, et de Sonnets chrétiens sur divers sujets divisés en quatre livres, Amst. 1666, in-12, Niort, 1677, in-12; L. Drelincourt est m. en 1680, à 56 ans.

et

DRESSER (Mathieu), né à Erford en 1536, étudia à Wittemberg sous Luther et Melanchthon. Il fut, en 1581, profess. d'hum, à Leipsick, où il m. en 1607. On a de lui: Rhetoricæ libri quatuor, in-8°; Tres libri progymasmatum litteraturæ græcæ, in-8°, et d'autres ouvr. d'érudition.

[ocr errors]

DREVET (Pierre), grav., né à Ste. Colombe, près Lyon, en 1664, m. à Paris en 1739, s'attacha particulièrement au genre du portrait, où il se distingua par la pureté de son burin. On a de lui quantité d'excel. morceaux, entre autres le Portrait de Louis XIV en pied, et de Louis XV sur son trône, d'après Rigaud. Drevet (Pierre), son fils et son élève, né à Paris en 1697, m. dans la même ville en 1739, a surpassé son père pour le charme et la délicatesse de son burin. Parmi quantité d'Estampes qu'il a gravées d'après Rigand, le Por trait de Bossuet fera toujours l'admiration des connaisseurs. On distingue parmi les sujets d'hist. dus à son burin,

-

le tableau de la Présentation au temple,
d'après Louis Boullongue, et celui de
la Prière au jardin des Olives, d'après
Restou. Drevet (Claude), cousin du
précéd., né à Lyon en 1710, m. à Paris
en 1782, a gravé plus. Portraits fort
estimés, entre autres, M. de Vintimille,
archev. de Paris, d'après Rigaud, le
cardinal d'Auvergne, le comte de Sin-
zindorf, etc.

DREVIN (Guillaume), qui semble
avoir vécu dans le 16 s., fit paraître un
ouvr. en vers fr., impr. in-8°, à Paris,
sans date, sous ce titre : Erreurs des
Luthériens, ennemis de notre mère
Eglise et vrais turlupins, etc.

DREUILLET (Elizabeth), née à
Toulouse, en 1656, femme d'un prés.
du parlement de cette ville, cultiva la
la poésie. L'Anthologie renferme plus.
chansons et contes de sa composition.
Elle m. à Sceaux, près Paris, en 1730.
DREUX DU RADIER (Jean-Franç.),
avoc., né à Château-Neuf en Thimerais,
en 1714, m. en 1780, a composé plus.
ouvr. dont les princ. sont : Bibliothèque
historique et politique du Poitou, 1754,
5 vol. in-12; L'Europe illustre, 1755
et ann. suiv., 6 vol. gr. in-8° ou in-4°,
ou in-fol., avec les portr. par Odieuvre;
nouv. édit., Paris, 1777, même nomb.
de vol.; Tablettes-anecdotes des rois
de France, 1759 et 1766, 3 vol. in-12;
Histoires-anecdotes des reines et ré-
gentes de France, 3 vol. in-12, en
1776, et 6 vol. in-8°, en 1808; Récréa-
tions historiques, critiques, morales
et d'érudition; 1767, 2 vol. in-12;
Essai sur les lanternes. Tous ces ouv.
supposent beaucoup d'érudition. Les
Poésies de Dreux du Radier sont si fai-
bles qu'on n'en parle pas.

DREXELIUS (Jérémie), jés. d'Aus-
bourg, prédic. de l'élect. de Bavière
m. à Munich en 1638, âgé de 57 ans,
laissa divers ouvr. de piété, Anvers,
1643, 2 vol. in-fol. Ses opuscules de
piété forment 31 vol. in-24, dont on
recherche les édit. origin. de Munich,
cause des jolies grav. de Sadler. Quelques-
uns de ces opusc. ont été trad. en fr., en-
tr'autres celui de l'Ange gardien, par
Mile Feuillet, Paris, 1691, in-12.

[ocr errors]

DRIEDO ou DRIDOENS (Jean), de
Turnhout en Brabant, savant theol. de
Louvain, m. en 1535, a donné divers
Traités de théologie, en 4 vol. in-fol.
et in-4o, 1533.

DRIESSEN (Ant.), theol. holland.,
ministre à Utrecht, puis à Groningue,
où il m. en 1748, à 64 ans, est auteur

d'un gr. nomb. d'ouvr. de théol. et de

controverse.

DRILLEMBOUR (Guillaume Van),
né à Utrecht en 1625, apprit d'abord
la peint. par amusement d'Abrah. Bloe-
maert. Au bout de quelques années il
quitta ce maître et sa manière, pour
peindre le paysage dans le goût de Jean
Both. Ses petits Tableaux ont été et
sont encore estimés.

DRINKER (Edward), centen. angl.,
qui a vu ratifier le 1er traité entre la Fr.
et les Etats-Unis, et le dernier traité
de Guill. Penn avec les Indiens; il fut
sujet de 7 princes couronnés, et m. en
1782, âgé de 102 ans.

DRIPETINE, fille de Mithridate-
le-Grand et de Laodice, suivit son père
après sa défaite par Pompée, l'an 66 av.
J. C.; mais étant tombée malade, elle
se fit donner la mort par un esclave, qui
se tua lui-même après cette action, qu'il
n'avait faite que malgré lui.

DRIVÈRE (Jérémie), né à Brakelle
en Flandre, prof. de méd. à Louvain,
m. en 1554, âgé de 52 ans, a laissé :
De missione sanguinis in pleuritide,
in-4°; Medicince methodus, in-8°; Des
Commentaires sur Celse et sur Hippo-
crate, in-fol. Paradoxa de vento,
aëre, aquâ et igne, 1542 in-8°.

[ocr errors]

de St.-Jean de Léon, card. et év. d'Os-
DROGO, écrivain du 12 s., abbe
tie en 1136, est aut. des Traités de
l'office divin; Des six dons du Saint-
Esprit, etc.

DROLINGER (Charles-Frédéric),
conseill. de la cour du margrave de Bade-
Dourlach, son archiv. privé et son biblio-
thécaire, a laissé des Poésies estimées,
Bâle, 1743, in-80 m. en 1742.

DROMEUS, fam. athlète, de Sym-
phale, au Peloponnèse, fut couronné
deux fois à Olympie, pour avoir double
le stade avec succès; autant de fois à
Delphes, trois fois à Corinthe, et cinq
fois à Némée. Il passe pour le premier
athlète qui se nourrit de viandes. Avant
lui, les athlètes ne mangeaient que des
fromages égouttés dans des paniers.

DRONGELBERGE (Franc. de), six
fois bourgmestre de Bruxelles depuis
1633 jusqu'à 1645, est, selon Valère
André, traduct. en vers lat. héroïques d'un
anc. poëme flam. de Jean van Heeln, sur
la bat. de Woeringe; mais, selon Pa-
quot, cette traduct. est de Henri-Charles
de Drongelberge, m. à Bruxelles en 1660,
et frère de François, m. en 1648.

DROOCH-SLOOT (J. C.), peint.,

né à Gorcum vers 1600. La plupart de ses ouv. sont des Vues de Hollande, des kermesses ou fêtes de village, et des foires. Le local Ꭹ est très-exactement représenté. Ses Tableaux sont rares en France.

du Dictionnaire de Moréri de 1759, et de la Méthode pour étudier l'histoire de l'abbé Lenglet. (Voyez LENGLET et MORÉRI.)

[ocr errors]

DROUIN (Daniel), né à Loudun en Poitou dans le re s. a fait des poëmes DROSTE, peint. holland. du 176 s., français. Celui intitulé Les Vengeances apprit son art dans l'école de Rembrant. divines, etc., a été impr. à Paris en 1591, On cite de lui un tableau représentant in-4°.-Drouin (Vincent-Denys), chiS. Jean-Baptiste préchant dans le dé- rurg. dauphinois, m. en 1722, a publié sert, comme un ouv. digne des plus une Description du cerveau, Paris. 1691, gr. maîtres. La galerie de Dresde pos-in-12, et s'est acquis une grande réputasède son Mercure qui endort Argus, et son Vieillard qui fait lire un jeune garçon.

[ocr errors]

DROU (N.), av. au cons. m. à Paris en 1783, autant disting, par ses lumières que par son zèle à défendre les opprimés,

a laissé des Mémoires intéressans.

né à

DROUAIS (Hubert), peint. La Roque en Normandie, en 1699, m. à Paris en 1767, fut élève de Troy, et excella dans le Portrait en grand et dans ceux en miniature. A la mort de Troy, il fut employé par Jean-Baptiste Vanloo, Oudry et Nattier. -Henri Drouais, son fils, qui a suivi la même carrière, et qui était memb. de l'acad. de peint., m. versla fin de 1775, laissant un digne hérit. de ses talens. Jean-Germain DROUAIS, Son fils, né en 1763, et m. en 1588. Ce jeune homme, enflammé du désir d'être admis pensionnaire du gouv. à Rome, fit, en 1784, pour son concours, un superbe tableau, dont le sujet est la Cananéenne aux pieds de Jésus-Christ. Drouais fut couronné, reçut le gr. prix, et partit pour Rome il 'exécuta Marius à Minturne, qui fut un nouveau triomphe pour lui et pour l'école de David dont il était l'élève. Il composa ensuite un Philoctète dans l'île de Lemnos. Il travaillait à un tableau considérable, représ. La Mort de Regulus, lorsqu'il fut atteint d'une fièvre ardente, qui le conduisit au tombeau à la fleur de son âge. On lui érigea à Rome dans l'église Sainte-Marie un mausolée en marbre. Ses tableaux décorent le Musée Napoléon.

[ocr errors]

DROUARD (Jérôme), imprimeur de Paris au 17 s., a publié le Polybe grec et latin, in-fol.; Juétone, in-fol. Saint Cyrille, in-fol.; et l'Eucharisticum de Jacques Sirmond. Il est m. en 1636. Son frère Ambroise Drouard, imprimeur également renommé, est m. en 1608.

DROUET (Etienne François), bibliothéc. des avocats de Paris sa patrie, né en 1725, et m. en 1779, a été l'éditeur

|

tion.

a

DROUIN (René), dominic., composé un Traité des Sacremens, Venise, 1737, 2 vol. in-fol.; et Paris, 1775, 9 vol. in-12. Ce sav. relig. fut obligé de sortir de Fr. pour s'être mêlé du jansénisme. Il est m. à Yvrée en Piémont en 1742, â l'âge de 60 ans.

DROYN on DROUYN (maistre Jehan), bachelier en droit au 15 s., a laissé entre autres ouv. une traduction, en prose et en vers, de la Nef des folles, selon les cinq sens de nature, etc., trad. du lat. de Joce Badius, sans date, in-4°; 1501', in-40, et Lyon, 1583, in-4; l'Histoire des 3 Maries, etc., 1534, in-4°, translatée des rimes françaises de J. Venette, en prose, par Droyň.

DROZ (François-Nicolas-Eugène ), sav. francomtois, né à Pontarlier, en 1735, suivit la double carrière du barreau et de la littér., et obtint des succès dans l'une et dans l'autre. Il était conseill. au parl. de Besançon. L'hist. de son pays fut le principal objet de ses recherches et de ses travaux. Il a laissé un grand nombre d'ouvrages, dont on trouve la liste dans la Bibliothèque historique de la France, dans le Magasin encyclopédique, avril 1807, et dans le 12o no des Mémoires de l'Académie celtique: on compte en outre 40 Mémoires m.ss. sur des matières d'histoire et d'antiquités de Besançon, dont il était secrét. perpét. qu'il a déposés dans les archives de l'acad. et dont plusieurs sont dans le cabinet de son fils. Ce laborieux et respectable sav. mourut en 1805.

DRUMMER (Jérémie), agent de Massachussetts en Angl., et sav. distingué Drummer, écuyer, l'un des principaux né à Boston, était petit-fils de Richard planteurs de Massachussetts, où il m. Jérémie passa en Europe, et fut reçu doct. à l'aniv. d'Utrecht. De retour en Amér., il fut employé dans la diplomatie par la reine Anne et par le lord Bolyngbrocke. Il m. en 1739. Il a écrit presque tous ses ouv. en latin. On a de lui: Diputatio

theologica de Christi ad inferos descensu, etc., 1702; De jure judæorum sabbati brevis disquisitio, 1703, in-40; Dissertatio theologico-philologica, 1703, in-4°; Disputatio philosophica inauguralis, 1703, in-40; Défense des constitutions de la Nouvelle-Angleterre ; une Lettre à un noble lord, concernant l'expédition du Canada.

dans cette expédition, qu'on lui décerna les honneurs du triomphe, et le nomma proconsul. Les armées, toujours victorieuses sous lui, l'honorèrent du titre d'Imperator, qu'Auguste ne jugea pas propos de lui confirmer. Il m. d'une chute de cheval, neuf ans av. J. C.

DRUSUS, fils de Tibère et de Vipsanie, après avoir été questeur l'an 10o de J. C., on l'envoya au bout de cinq ans en Pannonie, pour appaiser les légions révoltées au tems de la mort d'Auguste, Il ne se signala pas moins dans l'Illyrie. Le sénat lui decerna les honneurs de

l'Ovation, pour le récompenser de ses succès. De retour à Rome, il fut fait consul; mais Livie sa femme, le fit empoisonner par un eunuque. Drusus m. l'an 23 de Jésus-Christ.

DRUMMOND (Guillaume), histor. poète écossais, né en 1585, m. en 1649. Il a publié une Histoire d'Ecosse depuis 1423 jusqu'en 1643, in-8°. On a rec. ses OEuvres, Edimbourg, 1711, in-fol. DRUSILLE (Livie), fille de Germanicus et d'Agrippine, arrière-petite-fille d'Auguste, née à Trèves l'an 15e de J. C., épousa Lucius Cassius en premières noces, et en secondes Marcus Lepidus, frère de son premier mari. Ses débauches la rendirent un objet de mépris. L'emp. Cali-d'Agrippine, jouit d'une grande faveur gula, son frère, ent avec elle un commerce incestueux. La mort la lui ayant enlevée l'an 38 de J. C., il la fit mettre au rang

des déesses.

DRUSUS, fils de Germanicus et

auprès de l'emp. Tibère, et obtint des postes importans; mais l'artificieux Séjan renfermer, et défendit à tous ceux qui le réussit à le perdre. Cet empereur le fit gardaient dans sa prison, de lui laisser passer aucun aliment. On le trouva mort au bout de neuf jours, ayant mangé la bourre de ses matelas, l'an 33 de J. C.

DRUTMAR (Chrétien), natif d'Aquitaine, moine de Corbie dans le ge s., prof. de theol., a donné un Commentaire sur Saint-Matthieu, imp. à Strasbourg en 1514, in-fol.

DRYADES (mythol.), nymphes qui présidaient aux bois et aux forêts.

DRUSIUS ou DRIESCHES, car Drusius est son noin latinisé (Jean), sav. protestant, né à Oudenarde en 1550 professeur à Leyde en Hollande, puis Franeker en Frise, où il m. en 1616. On a de lui des Notes sur l'Ecriture, in-fol. et in-4; un Recueil des fragmens des Hexaples; une Grammaire hébraïque, etc., in-4°; un Traité des trois Sectes des Juifs, dans un recueil intitulé Trium Scriptorum, de tribus Judæorum sectis, Syntagma, Delft, 1703, 2 vol. in-4°, et DRYANDER (Jean), méd. et mathéd'autres ouvrages. Drusius (Jean), maticien de Wetteren, dans le pays de fils du précéd., prodige d'érudition. A Hesse, abjura la relig. cathol., enseigna neuf ans, il lisait l'hébreu sans points, à Marpurg, où il m. protestant en 1560. et ajoutait ceux qu'il fallait selon les On a de lai: Anatomia capitis, Marrègles. A douze, il écrivait en vers et en purg, 1537, in-4°, fig.-Dryander (Franprose à la manière des Hébreux. A dix-cois), son frère, abjura aussi pour se faire sept, il fit à Jacques Ier, roi d'Angl., une Harangue qui surprit. Ce génie prématuré m. à 21 ans, en 1609, après avoir commencé à mettre d'hébreu en latin 'Itinéraire de Benjamin de Tudèle, et la Chronique du second Temple.

[blocks in formation]

luthér., présenta à Charles- Quint une traduction espagnole du Nouveau Testament, Anvers, 1542. Il fut mis en prison pendant 15 mois. Il se rendit à Genève, et a laissé une Histoire de l'Etat des Pays-Bas et de la religion, Genève, in-8°, ouvrage rare.

DRYAS (mythol.) fille de Faune, honorée comme déesse de la chasteté et de la pudeur.

DRYDEN (Jean), poète anglais, né en 1631 à Aldwincle, au comté de Northampton, m. en 1700, passa à Londres,

et

y composa son Elégie sur la mort de Cromwel. A la restauration, il fit une autre pièce de vers, intitulée Astrea redux. Lors de l'établissement de la société royale de Lond., Dryden fut un de

« IndietroContinua »