Études littéraires sur les classiques français des classes supérieures, Volume 1

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Hachette & Cie, 1882 - 1075 pagine
 

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Pagina 342 - Misérable! et je vis? et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue? J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux: Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux. Où me cacher?
Pagina 371 - Quelle Jérusalem nouvelle Sort du fond du désert brillante de clartés, Et porte sur le front une marque immortelle? Peuples de la terre, chantez. Jérusalem renaît plus charmante et plus belle. D'où lui viennent de tous côtés Ces enfants qu'en son sein elle n'a point portés? Lève, Jérusalem, lève ta tête altière.
Pagina 446 - Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins, il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Pagina 392 - Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles, dont vous embarrassez les ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde ; et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations les fait aisément tous les jours sans le secours d'Horace et...
Pagina 350 - Je ne puis vous dire l'excès de l'agrément de cette pièce : c'est une chose qui n'est pas aisée à représenter, et qui ne sera jamais imitée ; c'est un rapport de la musique, des vers, des chants, des personnes, si parfait et si complet, qu'on n'y souhaite rien.
Pagina 140 - Sans peine du sujet aplanisse l'entrée. Je me ris d'un acteur qui, lent à s'exprimer, De ce qu'il veut, d'abord ne sait pas m'informer ; Et qui, débrouillant mal une pénible intrigue, D'un divertissement me fait une fatigue. J'aimerais mieux encor qu'il déclinât son nom*, Et dît: Je suis Oreste, ou bien Agamemnon...
Pagina 377 - Madame, voilà donc cet ennemi terrible ? De vos songes menteurs l'imposture est visible ; A moins que la pitié, qui semble vous troubler, Ne soit ce coup fatal qui vous faisait trembler.
Pagina 90 - Que tu m'avais promise, et que je t'ai portée, Quand tu me veux quitter, quand tu me fais mourir, Te peut-elle arracher une larme, un soupir? Tu me quittes, ingrat, et le fais avec joie ; Tu ne la caches pas, tu veux que je la voie ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas ! C'est donc là le dégoût qu'apporte l'hyménée? Je te suis odieuse après m'être donnée! POLYEUCTE. Hélas! PAULINE. Que cet hélas a de peine à sortir!
Pagina 87 - POLYEUCTE Je vous aime, Beaucoup moins que mon Dieu, mais bien plus que moi-même.
Pagina 351 - C'est une chose qui n'est pas aisée à représenter, et qui ne sera jamais imitée : c'est un rapport de la musique, des vers, des chants, des personnes, si parfait et si complet, qu'on n'y souhaite rien. Les filles qui font des rois et des personnages sont faites exprès. On est attentif, et on n'a point d'autre peine que celle de voir finir une si aimable pièce. Tout y est simple, tout y est innocent, tout y est sublime et touchant...

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