Les ornemens de la mémoire, ou: Traits brillans des poètes français les plus célèbresImprimerie librairie romantique, 1830 - 250 pagine |
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Pagina 12
... laisse pas d'avoir ses grâces , ainsi le sublime . Soutiens ma foi chancelante , Dieu puissant ! inspire - moi Cette crainte vigilante ( 1 ) que ( 1 ) Timor Domini sanctus permanens in sæculum sæculi . Judicia Do- mini vera ...
... laisse pas d'avoir ses grâces , ainsi le sublime . Soutiens ma foi chancelante , Dieu puissant ! inspire - moi Cette crainte vigilante ( 1 ) que ( 1 ) Timor Domini sanctus permanens in sæculum sæculi . Judicia Do- mini vera ...
Pagina 14
... laisse la vie : Ne lui demandons point compte de ses décrets . Qui pourra d'injustice accuser ses arrêts ? L'homme , ce vil amas de boue et de poussière , Soutiendrait - il jamais l'éclat de sa lumière ? Ce Dieu , d'un seul regard ...
... laisse la vie : Ne lui demandons point compte de ses décrets . Qui pourra d'injustice accuser ses arrêts ? L'homme , ce vil amas de boue et de poussière , Soutiendrait - il jamais l'éclat de sa lumière ? Ce Dieu , d'un seul regard ...
Pagina 27
... laisse pas toujours prospérer l'insolence : Quelquefois sa bonté , favorable aux humains , Met le sceptre des rois dans d'innocentes mains . Voltaire , Henriade . REMARQUES . Un pareil sujet ne pouvait être traité d'un ton plus sublime ...
... laisse pas toujours prospérer l'insolence : Quelquefois sa bonté , favorable aux humains , Met le sceptre des rois dans d'innocentes mains . Voltaire , Henriade . REMARQUES . Un pareil sujet ne pouvait être traité d'un ton plus sublime ...
Pagina 30
... laisse en ton pouvoir que le choix du supplice . Ton intérêt s'oppose à ma félicité , Et ta clémence même attend que je périsse . Contente ton désir , puisqu'il t'est glorieux . Offense - toi des pleurs qui coulent de mes yeux , Tonne ...
... laisse en ton pouvoir que le choix du supplice . Ton intérêt s'oppose à ma félicité , Et ta clémence même attend que je périsse . Contente ton désir , puisqu'il t'est glorieux . Offense - toi des pleurs qui coulent de mes yeux , Tonne ...
Pagina 39
... laisse vaincre aux vœux que j'ai formés , Pour faire respirer ce que vous opprimez . Le père Du Cerceau s'adresse à sa muse , et lui parle de la manière suivante dans une épître pour monseigneur le dauphin , qui était alors dans la plus ...
... laisse vaincre aux vœux que j'ai formés , Pour faire respirer ce que vous opprimez . Le père Du Cerceau s'adresse à sa muse , et lui parle de la manière suivante dans une épître pour monseigneur le dauphin , qui était alors dans la plus ...
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Brani popolari
Pagina 169 - J'aime à voir comme vous l'instruisez. Enfin, Eliacin, vous avez su me plaire ; Vous n'êtes point, sans doute, un enfant ordinaire. Vous voyez, je suis Reine, et n'ai point d'héritier ; Laissez là cet habit, quittez ce vil métier ; Je veux vous faire part de toutes mes richesses, Essayez dès ce jour l'effet de mes promesses.
Pagina 241 - Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté ; Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots.
Pagina 81 - Misérable ! et je vis ! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Ils s'aimeront toujours!
Pagina 193 - Quand pourront les neuf Sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Pagina 138 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême, Le grand César, mon père, en a joui de même : D'un œil si différent tous deux l'ont regardé Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille., Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville ; L'autre, tout débonnaire, au milieu du Sénat, A vu trancher ses jours par un assassinat.
Pagina 205 - Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses : Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun étaient de petits saints.
Pagina 173 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple^ obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Pagina 173 - Promettez sur ce livre, et devant ces témoins, Que Dieu sera toujours le premier de vos soins ; Que, sévère aux méchants, et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Pagina 57 - Lorsqu'un époux mortel fut reçu dans son lit : Je puis choisir, dit-on, ou beaucoup d'ans sans gloire, Ou peu de jours suivis d'une longue mémoire. Mais, puisqu'il faut enfin que j'arrive au tombeau, Voudrais-je, de la terre inutile fardeau, Trop avare d'un sang reçu d'une déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse ; Kt, toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom, et mourir tout entier?
Pagina 158 - Non, non : d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux , rendre un fils à sa mère.