Fontenelle, [B] Vie de Corneille. Supplément à la Vie de Corneille. Avertissement sur la tragédie du Cid. Le Cid. Horace. Cinna. Polyeucte, martyr. Pompée. Le menteur. La suite du MenteurFirmin Didot frères, fils et cie, 1872 |
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Pagina 11
... amour , un style très - agréa- ble et d'une élégance qui ne se démentait point , une infinité de traits vifs et naturels , un jeune auteur : voilà ce qu'il fallait aux femmes , dont le jugement a tant d'autorité au théâtre français ...
... amour , un style très - agréa- ble et d'une élégance qui ne se démentait point , une infinité de traits vifs et naturels , un jeune auteur : voilà ce qu'il fallait aux femmes , dont le jugement a tant d'autorité au théâtre français ...
Pagina 29
... amour . L'INFANTE . Ce n'est pas sans sujet ; je l'ai presque forcée A recevoir les traits dont son âme est blessée : Elle aime don Rodrigue , et le tient de ma main , Et par moi don Rodrigue a vaincu son dédain ; Ainsi de ces amants ...
... amour . L'INFANTE . Ce n'est pas sans sujet ; je l'ai presque forcée A recevoir les traits dont son âme est blessée : Elle aime don Rodrigue , et le tient de ma main , Et par moi don Rodrigue a vaincu son dédain ; Ainsi de ces amants ...
Pagina 30
... amour vit d'espoir , il périt avec lui , C'est un feu qui s'éteint , faute de nourriture ; Et , malgré la rigueur de ma triste aventure , Si Chimène a jamais Rodrigue pour mari , Mon espérance est morte , et mon esprit guéri . Je ...
... amour vit d'espoir , il périt avec lui , C'est un feu qui s'éteint , faute de nourriture ; Et , malgré la rigueur de ma triste aventure , Si Chimène a jamais Rodrigue pour mari , Mon espérance est morte , et mon esprit guéri . Je ...
Pagina 37
... amour ; Mais qui peut vivre infâme est indigne du jour ; Plus l'offenseur est cher , et plus grande est l'offense . Enfin tu sais l'affront , et tu tiens la vengeance : Je ne te dis plus rien . Venge - moi , venge - toi ; Montre - toi ...
... amour ; Mais qui peut vivre infâme est indigne du jour ; Plus l'offenseur est cher , et plus grande est l'offense . Enfin tu sais l'affront , et tu tiens la vengeance : Je ne te dis plus rien . Venge - moi , venge - toi ; Montre - toi ...
Pagina 38
... amour , Noble et dure contrainte , aimable tyrannie , Tous mes plaisirs sont morts , ou ma gloire ternie . L'un me rend malheureux , l'autre indigne du jour . Cher et cruel espoir d'une âme généreuse , Mais ensemble amoureuse , Digne ...
... amour , Noble et dure contrainte , aimable tyrannie , Tous mes plaisirs sont morts , ou ma gloire ternie . L'un me rend malheureux , l'autre indigne du jour . Cher et cruel espoir d'une âme généreuse , Mais ensemble amoureuse , Digne ...
Parole e frasi comuni
ACHORÉE Adieu ÆMILIE aime Albe ALBIN ALCIPPE amant âme amour assez Auguste beau beauté belle bonheur CAMILLE César CHARMION cher CHIMÈNE chose chrétien ciel Cinna CLARICE CLÉANDRE CLÉOPATRE CLITON cœur combat comédie Corneille coup courage crainte crime CURIACE devoir DIÈGUE dieux digne dire discours dois donner DORANTE douleur Égypte ELVIRE époux esprit EUPHORBE eût ÉVANDRE FÉLIX flamme frère GÉRONTE gloire haine homme honneur hymen indigne j'ai j'en jamais juste l'amour L'INFANTE laisse LÉPIDE Lucain Lucrèce LYSE m'en madame main maîtresse malheur MAXIME MÉLISSE Menteur mérite monsieur mort mourir n'en NÉARQUE noble parler PAULINE père Pertharite PHILISTE Photin pièce pleurs Polyclète POLYEUCTE Pompée prendre PTOLOMÉE punir qu'à qu'un rien Rodrigue Romains Rome s'il SABINE sais Sanche sang SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur sentiments serait seul Sévère sœur sort souffrir soupirs STRATONICE théâtre tragédie trépas vainqueur venger vertu veut veux victoire VIEIL HORACE vœux vois yeux
Brani popolari
Pagina 427 - Toute une ville entière, avec pompe bâtie, Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des Dieux ou des Rois.
Pagina 151 - Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore...
Pagina 180 - Rome entière noyée au sang de ses enfants : Les uns assassinés dans les places publiques , Les antres dans le sein de leurs dieux domestiques Le méchant par le prix au crime encouragé , Le mari par sa femme en son lit égorgé ; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père , Et, sa tête à la main, demandant son salaire', Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Pagina 230 - Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose : Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement, contente mon désir.
Pagina 188 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême : Le grand César mon père en a joui de même ; D'un œil si différent tous deux l'ont regardé, Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille, Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville; L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat.
Pagina 181 - Avec la liberté Rome s'en va renaître; Et nous mériterons le nom de vrais Romains, Si le joug qui l'accable est brisé par nos mains.
Pagina 230 - Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées.
Pagina 189 - L'un m'invite à le suivre, et l'autre me fait peur; Mais l'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur: Et l'ordre du destin qui gêne nos pensées N'est pas toujours écrit dans les choses passées : Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé.
Pagina 317 - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières; Son sang, dont tes bourreaux viennent de me couvrir, M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée ; Je suis chrétienne enfin, n'est-ce point assez dit?
Pagina 366 - César, car le destin, que dans tes fers je brave, Me fait ta prisonnière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu'il m'abatte le cœur Jusqu'à te rendre hommage, et te nommer seigneur...