Fontenelle, [B] Vie de Corneille. Supplément à la Vie de Corneille. Avertissement sur la tragédie du Cid. Le Cid. Horace. Cinna. Polyeucte, martyr. Pompée. Le menteur. La suite du MenteurFirmin Didot frères, fils et cie, 1872 |
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... trouve plus rien de licencieux dans ses ouvrages . Corneille , après avoir fait un essai de ses forces dans ses six premières pièces , où il s'éleva déjà au - dessus de son siècle , prit tout à coup l'essor dans Médée , et mon- ta jusqu ...
... trouve plus rien de licencieux dans ses ouvrages . Corneille , après avoir fait un essai de ses forces dans ses six premières pièces , où il s'éleva déjà au - dessus de son siècle , prit tout à coup l'essor dans Médée , et mon- ta jusqu ...
Pagina 9
... trouve point dans la traduction de Cor- neille le plus grand charme de l'Imitation de Jésus- Christ , je veux dire sa simplicité et sa naïveté . Elle se perd dans la pompe des vers qui était naturelle à Cor- neille , et je crois même qu ...
... trouve point dans la traduction de Cor- neille le plus grand charme de l'Imitation de Jésus- Christ , je veux dire sa simplicité et sa naïveté . Elle se perd dans la pompe des vers qui était naturelle à Cor- neille , et je crois même qu ...
Pagina 28
... trouve accablée . Un moment donne au sort des visages divers , Et dans ce grand bonheur je crains un grand revers . ELVIRE . Vous verrez cette crainte heureusement déçue . CHIMÈNE . Allons , quoi qu'il en soit , en attendre l'issue ...
... trouve accablée . Un moment donne au sort des visages divers , Et dans ce grand bonheur je crains un grand revers . ELVIRE . Vous verrez cette crainte heureusement déçue . CHIMÈNE . Allons , quoi qu'il en soit , en attendre l'issue ...
Pagina 29
... trouve son amour . L'INFANTE . Ce n'est pas sans sujet ; je l'ai presque forcée A recevoir les traits dont son âme est blessée : Elle aime don Rodrigue , et le tient de ma main , Et par moi don Rodrigue a vaincu son dédain ; Ainsi de ...
... trouve son amour . L'INFANTE . Ce n'est pas sans sujet ; je l'ai presque forcée A recevoir les traits dont son âme est blessée : Elle aime don Rodrigue , et le tient de ma main , Et par moi don Rodrigue a vaincu son dédain ; Ainsi de ...
Pagina 48
... trouve en son devoir un peu trop de rigueur , Et vous obéirait , s'il avait moins de cœur . Commandez que son bras , nourri dans les alarmes , Répare cette injure à la pointe des armes ; Il satisfera , sire ; et vienne qui voudra ...
... trouve en son devoir un peu trop de rigueur , Et vous obéirait , s'il avait moins de cœur . Commandez que son bras , nourri dans les alarmes , Répare cette injure à la pointe des armes ; Il satisfera , sire ; et vienne qui voudra ...
Parole e frasi comuni
ACHORÉE Adieu ÆMILIE aime Albe ALBIN ALCIPPE amant âme amour assez Auguste beau beauté belle bonheur CAMILLE César CHARMION cher CHIMÈNE chose chrétien ciel Cinna CLARICE CLÉANDRE CLÉOPATRE CLITON cœur combat comédie Corneille coup courage crainte crime CURIACE devoir DIÈGUE dieux digne dire discours dois donner DORANTE douleur Égypte ELVIRE époux esprit EUPHORBE eût ÉVANDRE FÉLIX flamme frère GÉRONTE gloire haine homme honneur hymen indigne j'ai j'en jamais juste l'amour L'INFANTE laisse LÉPIDE Lucain Lucrèce LYSE m'en madame main maîtresse malheur MAXIME MÉLISSE Menteur mérite monsieur mort mourir n'en NÉARQUE noble parler PAULINE père Pertharite PHILISTE Photin pièce pleurs Polyclète POLYEUCTE Pompée prendre PTOLOMÉE punir qu'à qu'un rien Rodrigue Romains Rome s'il SABINE sais Sanche sang SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur sentiments serait seul Sévère sœur sort souffrir soupirs STRATONICE théâtre tragédie trépas vainqueur venger vertu veut veux victoire VIEIL HORACE vœux vois yeux
Brani popolari
Pagina 427 - Toute une ville entière, avec pompe bâtie, Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des Dieux ou des Rois.
Pagina 151 - Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore...
Pagina 180 - Rome entière noyée au sang de ses enfants : Les uns assassinés dans les places publiques , Les antres dans le sein de leurs dieux domestiques Le méchant par le prix au crime encouragé , Le mari par sa femme en son lit égorgé ; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père , Et, sa tête à la main, demandant son salaire', Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Pagina 230 - Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose : Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement, contente mon désir.
Pagina 188 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême : Le grand César mon père en a joui de même ; D'un œil si différent tous deux l'ont regardé, Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille, Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville; L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat.
Pagina 181 - Avec la liberté Rome s'en va renaître; Et nous mériterons le nom de vrais Romains, Si le joug qui l'accable est brisé par nos mains.
Pagina 230 - Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées.
Pagina 189 - L'un m'invite à le suivre, et l'autre me fait peur; Mais l'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur: Et l'ordre du destin qui gêne nos pensées N'est pas toujours écrit dans les choses passées : Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé.
Pagina 317 - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières; Son sang, dont tes bourreaux viennent de me couvrir, M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée ; Je suis chrétienne enfin, n'est-ce point assez dit?
Pagina 366 - César, car le destin, que dans tes fers je brave, Me fait ta prisonnière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu'il m'abatte le cœur Jusqu'à te rendre hommage, et te nommer seigneur...