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POUR LA PREMIÈRE PARTIE.

Page 6, ligne 8, rayez le mot dès.

:

en

:

Ibidem, ligne 26, au lieu de septembre, lisez décembre. Page 7, ligne 2, au lieu de les pairs, lisez les partis. Page 8, ligne 5, au lieu de ouvrant, lisez : en livrant. Page 10, ligne 22, au lieu de législation, lisez législature. Page 11, ligne 25, au lien de tous les démons, liscz: tous les désordres. Page 12, ligne 16, au lieu de se déconcerte, lisez : se dénature. Page 16. ligne 14, au lieu de président du 11 octobre, lisez : président de l'avant-dernier cabinet.

Ibidem, 29, au lieu de : honoré, lisez : trouvé.

:

:

Page 45, ligne 2, au lieu de s'est expliqué, lisez : s'en expliqua.
Page 53, ligne 28, lisez art. du 18 janvier.
Page 82, ligne 10, au lieu de
Page 88, ligne 10, au lieu
Page 96, ligne 22, au lieu de
Page 112, ligne 3, au lieu
faisant.
Page 130, ligne 33, au lieu de discussion judiciaire de la question savante,
lisez discussion savante de la question judiciaire.

notions des pratiques, lisez notions pratiques.
de serait bornée, lisez : s'était bornée.
qui lui en payait, lisez : qui leur en payait.
de': faisait, lisez :

:

Page 163, ligne 6, au lieu de: qu'ils eussent excites, lisez : qu'il aurait offerte. Ibidem, ligne 31, au lieu de l'autorité l'intervention, lisez l'intervention

de l'autorité.

Page 192, ligne 12, au lieu de devaient être forcées et résolues, liscz : devaient être posées et résolues.

Page 193, ligne 8, lisez comme il n'avait pas eu le temps de le faire. Page 200, ligne 27, au lieu de : dans les ouvriers, lisez parmi les ouvriers. Page 216, lignes 27 et 28, au lieu de : qui porterait les fonds secrets, lisez : qui porterait le complément des fonds secrets.

Page 242, ligne 16, lisez aucun des actes du ministère du 6 septembre. Page 245, ligne 9, lisez questions dont cet ouvrage.

Page 253, ligne 28 et 29, au lieu de la nuisance que pouvait apporter, lisez le tort que pouvait faire.

Page 255, ligne 22, lisez que son opinion avait toujours été d'établir.
Page 283, ligne 4, au lieu de propositions, lisez proportions.

Page 288, ligne 23, au licu de: en outre de cet état naval, lisez : outre cet état naval.

Page 289, ligne 20, au lieu de : tout en observant, lisez : tout en indiquant. Page 300, ligne 30, au lieu de le personnel des institutions, lisez le personnel des instituteurs.

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Page 316, lignes 20 et 21, supprimez: tels que le canal latéral de la Garonne, regardé comme le complément du canal des deux mers.

Page 323, ligne 35, au lieu de : se ranima, lisez : la ranima.

Page 324, ligne 26, au lieu de : qu'on lui laissait, lisez : qu'on laissait au ministère.

Page 326, ligne 3, au lieu de : le nouveau ministère, liscz : le nouveau ministre,
Ibidem, ligne 31, au lieu de serait élevée, lisez : devait s'élever.
Page 331, ligne 15, au lieu de : incidentelle, lisez : incidente.
Page 338, ligne 6, au lieu de ceux des sucres, lisez celles des sucres.
Page 341, lignes 1 et 2, lisez les manœuvres et les plaisirs.
Page 343, lignes 6 et 7, lisez sa victoire de la Sickack.

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Page 352, ligne 23, supprimez: au premier rang.

Nota. On s'est borné à relever ici des fautes typographiques qui altèrent gravement le sens de la phrase. L'intelligence du lecteur rectifiera les autres,

HISTOIRE ÉTRANGÈRE.

CHAPITRE PREMIER.

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BELGIQUE. Réorganisation du ministère. Chemins de fer. des douanes. Naissance d'un prince dans la famille royale. pour la Chambre des représentans. Ouverture de la session.

pour 1858. Question de la forêt de Grünenwald.

HOLLANDE. Emprunt.

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Réclamations en faveur d'un arrangement avec

la Belgique. — Traités de commerce avec la Prusse et l'Angleterre. Ouverture de la session des Etats-Généraux. — Dis

Mort de la reine. ·

cours de la couronne. · Adresse des Etats.

Budget pour 1838.

BELGIQUE.

Le vide que M. de Muelenaëre avait laissé, en se retirant à la fin de l'année précédente, dans le cabinet beige, fut rempli le 13 janvier, au moyen d'une combinaison qui réunissait les affaires étrangères au département de l'intérieur, alors occupé par M. de Theux, et formait, sous le titre de ministère des travaux publics, un nouveau département auquel fut appelé M. Nothomb. Ce département reçut les attributions suivantes, qui furent détachées respectivement des ministères des affaires étrangères, de l'intérieur et de la marine : travaux publics, mines, marine, garde civique, postes, messageries. Le cabinet, ainsi réorganisé, se composait d'un ministre de l'intérieur et des affaires étrangères, d'un ministre de la guerre, d'un ministre de la justice, d'un ministre des finances et d'un ministre des travaux publics.

Ce dernier ministère tirait, en ce moment, sa principale importance de la loi du 1er mai 1854, qui tendait à couvrir

la Belgique d'un vaste système de chemins de fer, auquel une loi de la session actuelle vint donner une nouvelle extension. Cette loi portait qu'un chemin de ce genre serait établi, aux frais de l'Etat, de Gand à la frontière de France, par Courtray, avec embranchement sur Tournay. Elle portait encore que la ville de Namur et les provinces de Limbourg et de Luxembourg seraient rattachées par un chemin de fer également construit aux frais de l'Etat, au système de la loi du 1er mai 1854.

:

Les travaux décrétés par cette loi, commencés aussitôt après sa promulgation, avaient été poursuivis avec une extrême activité que la nature du terrain en Belgique secondait admirablement; et, au 1er mars 1837, date d'un rapport présenté à ce sujet aux Chambres par M. Nothomb, trois sections de chemins de fer étaient livrées à la circulation, savoir celle de Malines à Bruxelles, d'un développement de 20,550 mètres; celle de Malines à Anvers, d'un développement de 25,680 mètres; celle de Malines à Termonde, d'un développement de 26,750 mètres. Six autres sections, dont plusieurs devaient être ouvertes avant la fin de l'année, étaient en voie d'exécution: c'étaient celles de Malines à Louvain (23,700 mètres); de Louvain à Tirlemont (18,900 mètres); de Tirlemont à Waremme (25,260 mètres); de Termonde à Gand (28,540 mètres); de Waremme à Ans (19,670 mètres); de Gand à Bruges (40,460 mètres). Cinq autres sections, qui étaient à l'étude, formaient, avec les précédentes, l'objet de la loi du 1er mai 1854.

Les trois sections achevées avaient coûté, celle de Malines à Bruxelles, 1,290,581 fr.; celle de Malines à Anvers, 2,222,817 fr.; celle de Malines à Termonde, 1,618,455 fr.; ce qui faisait, en somme, 5,131,633 fr. A ces dépenses, il fallait ajouter une partie des frais du matériel de transport et d'établissement de stations, frais dont le total s'élevait à 1,848,855 fr.

La révolution de 1830, après avoir changé complète

ment les relations politiques de la France et de la Belgique, avait à peu près laissé leurs relations commerciales telles que les avait faites un système de restrictions et de prohibitions qui avait pris naissance quelques années auparavant. En 1822 et en 1825, le Gouvernement français, par le désir de favoriser certaines propriétés, entre autres les forges et les bois, dont les représentans dominaient dans les Chambres législatives, et aussi pour venir au secours de plusieurs départemens que la paix avait tout à coup privés de leurs débouchés, avait élevé considérablement l'ensemble de son tarif. Ces mesures étaient générales; elles frappaient indistinctement tous les peuples qui alimentaient le marché français; en un mot, les taxes étaient établies par nature de produits, et non d'après le pays de production. En fait cependant, le surcroît de protection donné aux toiles de la Bretagne et aux bestiaux de la Normandie, atteignait plus directement la Belgique. Le roi Guillaume profita de l'irritation qui en résulta pour entraîner ses sujets belges dans des voies de représailles conformes à sa politique. Il adopta un système d'exclusion contre la France nominativement. Un arrêté de 1823, qui fut converti en loi l'année suivante, repoussa d'une manière absolue les draps, les verreries, les eaux-de-vie de grains et plusieurs des produits chimiques de la France; il n'autorisa l'entrée des boissons distillées et des vins que par la frontière de mer, et il chargca d'une surtaxe énorme les porcelaines, les poteries de toutes sortes, la bonneterie, les soies, et beaucoup d'autres articles français.

Après 1850, on songea à modifier cette position hostile des douanes des deux pays. Le Gouvernement belge effaça la distinction qui prohibait à la frontière de terre des objets dont l'introduction était permise par la frontière de mer; mais c'était là moins un retour vers la France, qu'une réaction de l'intérêt belge contre une mesure de partialité trop manifeste du roi Guillaume, en faveur de la marine hollandaise. Ce fut la France qui fit un premier pas dans la réforme du tarif, par

les lois des 2 et 3 juillet 1836. La Belgique avait à répondre à ces avances. C'est dans ce but qu'un projet de loi fut soumis à la Chambre des représentans.

L'esprit de ce projet était d'abord de ramener le tarif belge à établir les droits par nature de.produits, et non en considération du pays de production; ensuite de commencer un mouvement lent, mais progressif vers la liberté commerciale. A cet effet, le projet remplaçait la prohibition par des droits protecteurs, et il tendait à abaisser ces droits au niveau de la prime de contrebande.

Mais ce projet, dont la discussion occupa la Chambre des représentans pendant une quinzaine de séances, dans le courant d'avril et de mai, reçut des modifications telics, qu'il ne pouvait plus que satisfaire médiocrement les industriels français, et qu'il eût, en outre, squlevé à plusieurs égards les réclamations de l'Allemagne et de l'Angleterre. La Chambre avait ajourné indéfiniment toute concession sur les verreries. En levant la prohibition sur les draps, elle avait témoigné l'intention de frapper cet article d'une taxe équivalente à une prohibition. On faisait rentrer la France dans le droit commun, pour les acides, la bonneteric, la porcelaine, non en abaissant les taxes sur ces produits, mais en les élevant à l'égard des autres puissances. Plusieurs réductions étaient insignifiantes. La situation de la France n'était réellement amélioréé que relativement aux vins, aux bois de réglisse, aux soieries et aux batistes; celle de l'Angleterre et de l'Allemagne était empirée, sans aucun dédommagement pour la première.

La session fut close, le 26 mai, sans que le ministère eût jugé à propos de solliciter la sanction définitive de la Chambre sur cette loi de douanes.

Sur ces entrefaites, un nouvel héritier avait été donné au roi. Né le 24 mars 1837, l'enfant avait reçu les noms de Phi

lippe-Eugène-Ferdinand-Marie-Clément-Baudoin-LéopoldGeorge. C'était le troisième prince dont la reine accouchait; mais le premier était mort en bas âge.

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