Oeuvres anatomiques, physiologiques et médicales, Volume 1

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J.-B. Baillière, 1854

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Pagina 287 - Quant à la rate qui tire à elle les matériaux épais et terreux, la nature eût bien voulu aussi la fixer vers ces portes , où le résidu atrabilaire devait être entraîné par son propre poids ; mais il n'y avait pas de place vacante , l'estomac s'étant hâté de l'occuper tout entière. Un large espace restant libre au côté gauche, elle y a logé la rate , et des parties concaves de ce viscère...
Pagina 17 - Toto quippe mundo et omnibus locis omnibusque horis omnium vocibus Fortuna sola invocatur ac nominatur, una accusatur^ una agitur rea, una cogitatur, sola laudatur, sola arguitur; et cum conviciis colitur volubilis, a plerisque vero et caeca existimata, vaga, inconstans, incerta, varia indignorumque fautrix.
Pagina 100 - ... les personnes qui font deux repas par jour, soit chez celles qui n'en font qu'un, les changements subits sont nuisibles et occasionnent des maladies. Ainsi , ceux qui n'ont pas l'habitude de faire un repas au milieu du jour, s'ils en font un, s'en trouvent bientôt incommodés ; tout leur corps s'appesantit, ils se sentent faibles et paresseux.
Pagina 403 - Afin que cette observation vous serve à me bien comprendre , non pas seulement pour l'occasion présente, mais dans la suite du récit , je veux vous indiquer les moyens de distinguer dans un animal une partie importante de celle qui ne l'est pas. L'utilité doit être la base de la distinction. Or, l'utilité est de trois sortes : elle a trait ou à la vie même, ou à la commodité de la vie, ou à la conservation de l'une et de l'autre ; tenez pour tout à fait importantes les parties utiles...
Pagina 73 - Le sang épais et chaud donne la force, le sang ténu et froid rend les sensations plus déliées ; la même différence existe pour les fluides qui correspondent au sang. Voilà pourquoi les abeilles et d'autres animaux semblables sont naturellement plus sensés que beaucoup d'animaux qui ont du sang ; et parmi les animaux qui ont du sang, ceux qui l'ont froid et ténu sont plus intelligents que ceux qui sont dans une disposition contraire. Les meilleurs sont ceux qui ont le sang à la fois cbaud,...
Pagina 545 - Nous avons terminé ce que nous avions à dire sur la tète considérée en général. 11 convient maintenant d'examiner l'utilité de chacune de ses parties, en commençant par l'encéphale lui-même. Pour la substance, il ressemble beaucoup aux nerfs dont il devait être le principe, à cette seule différence près, qu'il est plus mou qu'eux, condition convenable dans un organe auquel aboutissent toutes les sensations, où naissent toutes les fantaisies de l'imagination et toutes les pensées...
Pagina 104 - ... ceux qui commencent à courir pour la première fois. Mais celui qui est habitué à chercher, pénétrant partout, cherchant par . intelligence , et portant son esprit successivement sur divers sujets , n'abandonne pas sa recherche ; ne cessant ses investigations ni pendant une partie du jour, ni pendant toute la vie, et ne dirigeant pas sa pensée vers des idées qui sont étrangères à l'objet de sa recherche, il le poursuit jusqu'à ce qu'il arrive à son but. Nous avons donc reconnu jusqu'ici...
Pagina 11 - ... de l'argent, qui les séduit, ou par la volupté, qui les captive. Ainsi le philosophe possède nécessairement les autres vertus, car toutes se tiennent, et il n'est pas possible d'en posséder une quelconque sans que les autres suivent, comme si elles étaient enchaînées par un lien commun. S'il est vrai que la philosophie soit nécessaire au médecin et quand il commence l'étude de son art, et quand il se livre à la pratique, n'est-il pas évident que le vra.i médecin est philosophe ?...
Pagina 453 - Invectives contre ceux qui ont émis à cet égard des opinions erronée» et déplus malveillantes pour la nature. — Cf. aussi liv. XV, chap. vi. Telles sont donc les parties du cœur qui existent dans les êtres déjà formés. Chez ceux qui sont encore dans le sein maternel, on voit certaines anastomoses des vaisseaux du cœur. J'avais promis a tant occupé les anatomistes anciens. « L'existence d'un os ou de deux au plus, dans la cloison qui sépare les deux ventricules pré» de l'origine...
Pagina 513 - ... la nature , dans sa prévoyance , a placé au-devant l'orifice du larynx , et pour servir d'opercule, l'épiglotte, laquelle se tient droite pendant tout le temps que respirent les animaux , et s'abaisse sur le larynx dans tout acte de déglutition. L'objet avalé tombant d'abord sur la racine, puis descendant sur la face postérieure de l'épiglotte, l'oblige à s'incliner et à retomber, car elle est d'une substance cartilagineuse et très-mince *. (Voy.

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