Immagini della pagina
PDF
ePub

de la plus pure latinité, dédai-
gnant l'Écriture et les pères. Il
célébroit la fète de la fondation
de Rome et avoit dressé des
autels à Romulus. Il ne donnoit
à ses disciples que des noms d'an-
ciens romains, au lieu de ceux
qu'ils avoient reçus au baptême.
Dans la chaleur de son zèle pour
le paganisme, il disoit
que a la
religion chrétienne n'étoit faite que
pour les barbares. » Il changea

géographe de Mellaria dans le royaume de Grenade, florissoit dans le premier siecle de l'Eglise, et a publié une Géographie intitulée. De situ orbis, en trois livres, imprimée pour la premiere fois à Venise, en 1478 in-8°. Cet ouvrage est exact et méthodique, et l'auteur a su le rendre agréable par divers traits `d'histoire. Plusieurs savans, entre autres, Vossius et Gronovius l'ont enrichi de notes. la pre-d'opinion et mourut chrétiennemière édition est de 1471, in-40; les meilleures sont celles de Leyde, 1646; in-12; de Gronovius, 1722, un tome en 2 vol. in-8°, qui se joint aux éditions Cum notis variorum. Les der-Rien n'étoit plus frugal que sa nières sont de Leyde, 1748 2 vol. in-8°, et Etonæ, 1761, in-4°, de Léipsick, 1807, 3 tom. en 7 vol. in-8°. Pomponius a été 7 traduit en français, par Fradin; et ce traducteur a réuni au texte des notes historiques et critiques, Poitiers et Paris, 1804, 3 vol. in-8°.

ment en 1495, à l'hôpital, où son indigence l'avoit fait porter dans sa dernière maladie. C'étoit un homme d'un esprit singulier et d'une humeur assez bizarre.

manière de vivre, ni plus simple que son habillement. Il étoit bâtard de la maison de Sanseverini, l'une des plus illustres du royaume de Naples. Ayant été sollicité plusieurs fois de venir demeurer dans la maison paternelle, il le refusa par cette lettre singulière: Pomponius - Lætus, cognatis et propinquis suis; Salutem. Quod † III. POMPONIUS-SECUN-petitis, fieri non potest. Valete... DUS (P.), poète latin, consul l'an 40 de Jésus-Christ, avoit fait plusieurs Tragédies, dont Pline et Quintilien font l'éloge; elles n'existent plus.

[ocr errors]

† IV. POMPONIUS LÆTUS (Julius), nommé mal à propos Pierre de Calabre, né en 1425, à Amendolara, dans la haute Calabre, vint de bonne heure à Rome, où ses talens le firent distinguer; mais ayant été faussement accusé avec d'autres savans d'avoir conjuré contre le pape Paul II, il se retira à Venise. Après la mort du pontife, il revint à Rome, où il vécut en philosophe, suspect d'incrédulité. Il étoit enthousiaste de l'ancienne Rome. Il ne lisoit que les auteurs

une

C'étoit en agir bien cavalierement
avec des parens qui n'avoient rien
oublié pour lui donner
bonne éducation, et auxquels il
étoit redevable des progrès qu'il
avoit faits dans les sciences. On
lui donne aussi les noms de Julius
Pomponius Sabinus et de Pompo-
nius Fortunatus. On a de lui,
I. Un Abrégé de la vie des Cé-
sars, depuis la mort des Gordiens
jusqu'à Justinien III, 1588, in-
folio. Vossius dit qu'on y trouve
bien des choses qui ne sont pas
dans les historiens et que l'auteur
avoit tirées des panégyriques an-
ciens. II. Un livre De exortu Ma-
humedis, dans un recueil sur ce
sujet, Bâle, 1533, in-fol. III Un
autre Des Magistrats romains,
Paris, 1549, in-4°. IV. De sacer-

avec l'historia rariorum stirpium, de Charles de l'Ecluse. Editio al tera, cui additæ sunt nonnullæ stirpes insignes ab Honorio Bello Vicentino in Creta observatæ, Basileæ, 1608, in-4°. Le même ouvrage en italien, sous le titre de Monte Baldo descritto, Venise, 1617, in-4°. avec figures, II. Del vero balsamo degli antichi, Venise, 1623, in-4o; ouvrage qui a demandé des recherches et du travail.

+ III. PONA (François), né à Vérone d'une famille noble et ancienne, en 1594, reçut le bonnet de

dotiis, de legibus, ad M. Pantagathum, in-4. V. De romanæ urbis vetustate, Romæ, 1515, in-4°. Il n'avoit fait ce livre que pour son usage particulier. On n'y voit ni la même pureté, ni la même élégance de style que dans ses autres productions. VI. Vita Statii poetæ et patris ejus. Ces deux vies sont dans l'Histoire des poètes de Gyraldi. VII. De arte grammatica, 1484, in-4°. C'est un abrégé d'un plus grand ouvrage que Pomponius avoit composé sur ce sujet, et qui est demeuré manuscrit. L'abrégé a été imprimé à Venise. VIII. Des Editions de Salluste, de Pline-docteur en médecine, à Padoue, le-Jeune et de quelques écrits de Cicéron. IX. Des Commentaires sur Quintilien, sur Columelle, sur Virgile, etc. etc. PomponiusLætus, ramassa les anciens manuscrits et les marbres antiques sur lesquels il y avoit des inscriptions. S'il fut louable en cela, on ne peut trop le blâmer d'avoir forgé lui-même des inscriptions, et d'en avoir fait passer de fausses pour des véritables. On prétend aussi que, dans son édition de Salluste, il changea beaucoup de choses, contre la foi des manuscrits. Sabellicus son disciple a écrit sa Vie.

[merged small][merged small][ocr errors][merged small]
[ocr errors]

à l'âge de 20 ans. Il se fit aggréger au collége des médecins de sa ville natale, et s'y distingua non-seulement par son habileté dans l'art de guérir, dans lequel il avoit de profondes connoissances, mais encore par son savoir dans les langues et les belles lettres. Ce furent ses talens qui lui ouvrirent l'entrée de plusieurs académies d'Italie, à qui il fit honneur. Il obtint même, en 1651, le titre d'historiographe de l'empereur Ferdinand III, mais il mourut vers 1652. On a de lui, I. Medicina animæ,sive rationalis praxis epitome, selectiora remedia ad usum principum continens, Vérone, 1629, in-4°. II. La Lucerna di Eureta Misoscolo, 1627, in-4°. C'est un entretien qu'il a avec sa lampe, laquelle suivant les principes des pythagoriciens étoit animée d'une ame qui avoit passé par plusieurs corps. Le nom d'Eureta Misoscolo, qui dans est le nom que l'auteur a pris plusieurs de ses ouvrages, signifie l'inventeur, ennemi de l'oisiveté. III. Academico-Medica Saturnalia, Vérone, 1632, in-8°. IV. L'Ormondo, Padoue, 1633, in-4°. ; c'est un roman : il a été

[ocr errors]

traduit en allemand. V. La Mes- | occasion: « Les bénédictins de

salina, in-4°., autre roman. VI. Des Tragédies et des Comédies. VII. La Galeria delle Donne celebri, 1641, in-12. VIII. L’Adamo, Poëma, 1664, in- 16. IX. Della contraria forza di due belli occhi, in-4°., etc.

[ocr errors]

mar

[ocr errors][merged small]

* III. PONCE (Jacquio) sculpteur français, distingué sous les règnes de François II, c de *I. PONCE-PILATE. (Voy. Charles IX et de Henri III. Il y PILATE.) avoit plusieurs de ses ouvrages aux célestins de Paris; on y remar+ II. PONCE, religieux de quoit la colonne parsemée de Cluni, fait abbé en 1109, se livra, flammes et accompagnée de trois des lors, au luxe le plus scan- génies portant des flambeaux, daleux. Il étoit presque toujours avec une urne qui renfermoit le hors de son monastère cœur de François II. La compochant avec un train superbe sition de ce monument funebre étalant la magnificence d'un prin- faisoit allusion à la devise Lumen ce. Instruit des plaintes qu'on rectis, qu'avoit prise ce prince. faisoit de tous côtés contre son Le célèbre Primatice, en sa quagouvernement, il se rendit à lité de peintre ordonnateur des Kome pour donner la démission bâtimens du roi, en avoit donné de son abbaye au pape Hono- les dessins; ainsi que le constatent rius II, et se retira à Jérusalem. les mémoires de la chambre des Mais s'ennuyant bientôt du séjour comptes, où il est dit : « Payé à de la Palestine, il revint en i 125 Ponce Jacquio, imager, la' somme en France, où ses partisans vou- de 125 liv. à ly ordonné par le Turent le faire passer pour un sieur Primadicis, sur ce qui lui saint. Il profita de l'absence de est deu pour des ouvrages de son Pierre le Vénérable, qui avoit art, par lui faits à la sépulture du été élu à sa place, pour entrer feu roy François second, que à Cluni avec quelques moines Dieu absolve. » On voyoit aussi vagabonds et quelques laïcs ar- de cet artiste, dans la même mes. Il chassa le prieur Bernard, église, le tombeau en pierre et et ses moines qui se dispersèrent la statue de Charles Maigné de côté et d'autre. Il se rendit capitaine des gardes de la porte maître de tout, obligea ceux qu'il de Henri II. Son nom latinisé y trouva, par les plus fortes me- dans l'épitaphe, par Carolus naces et les plus indignes trai- Maigneus, a été souvent traduit temens, de lui prêter serment de par celui de Charle Magne, sans fidélité, et chassa ou mit en pri- doute à cause des abréviations son ceux qui s'y refusèrent. Le qui s'y trouvent. Il avoit égalepape l'excommunia et le fit enfer-ment modelé la statue d'Albert mer dans une tour où il mourut peu de temps après. Cet homme furbulent et ambitieux, s'étant trouvé au concile de Rome en 1116, voulut y prendre le titre d'abbé des abbés...Jean Cajetan, thancelier du pape, lui dit à cette

de Carpi, si ridiculisé par Erasme dans l'enterrement séraphique; Exequiæ seraphicæ. Tous les monumens précieux dont on vient de parler, sont conservés au musée impérial des monumens fran gais. On ignore l'époque de là

naissance et celle de la mort de Ponce Jacquio, que l'on a souvent confondu avec Paul Ponce.

mais dans ces compositions, l'esprit du temps s'y fait toujours appercevoir. On ignore l'époque de la mort de Ponce Trébati; on sait seulement qu'il mourut fort avancé en âge, et qu'il fut employé comme sculpteur à la décoration du palais de Fontainebleau.

* V. PONCE ( Nicolas), graveur de Paris, né en 1746, élève de Delaunay, a grave d'après Cochin les vignettes de l'Arioste, quelques autres d'après le Barbier pour les œuvres de Gessner, les portraits des illustres françois, et divers autres morceaux.

* IV. PONCE TREBATI (Paul), sculpteur florentin, vint en France vers l'an 1500, sous le règne de Louis XII, dont il fut le sculpteur. Il se distingua particulièrement dans l'exécution du tombeau en marbre de ce prince, dont il fut spécialement chargé par François Ier. Ce monument magnifique, qui avoit été élevé dans l'abbaye de Saint-Denis, et que l'on voit au musée impérial des monumens français, par la perfection qu'il présente dans beaucoup de parties, peut être + VI. PONCE DE LAZARE, cité comme un chef-d'œuvre de gentilhomme du diocèse de Lol'art. On remarque dans ce superbe dève, dans le 12°. siècle, après monument un grand goût de des- avoir été long-temps le fléau de sin et une grande force dans l'exé- sa province par ses brigandages cution. Les statues de Louis XII et ses violences, prit la résoluet d'Anne de Bretagne, repré- tion de faire une pénitence aussi sentées nues et couchées dans éclatante, que ses crimes avoient l'état de mort, sont très-étudiées été publics. Sa femme, charmée et d'une grande perfection. Ces de son dessein, entra dans un corps, effrayans par la vérité monastère. Après avoir vendu des expressions, sont posés sur tous ses biens, il alla avec ses un cenotaphe d'un excellent goût, six compagnons à Saint-Jacques et entourés de douze arcades, or- en Galice, et fit avec eux, selon nées d'arabesques les plus recher-la coutume de ce temps-là, divers chées ; ce qui contraste singulièrement avec le spectacle indeux de la mort. Dans ces arcades sont placés les douze apôtres, qui of frent encore des beautés dans le style et dans le choix des attitudes. Les quatre vertus cardinales, d'une grande proportion, grouppoient le monument. Le tout est posé sur un socle qui est orné de bas reliefs représentant les batailles données en Italie par les Français; l'entrée triomphante de Louis XII dans la ville de Gènes, et principalement la bataille d'Agnadels'y font remarquer par la richesse de la composition et par la beauté de l'exécution;

[ocr errors]
[ocr errors]

autres pélé inages. Ils s'arrêtèrent ensuite dans un lieu appelé Salvanes qu'Arnauld du Pont seigneur de cet endroit, lui donna: ils y bâtirent des cabanes ; et le nombre des disciples de Ponce s'étant augmenté, ils embrassèrent la règle de cîteaux en 1136. Pierre, abbé de Mazan, leur donna l'habit, et choisit Adémare, l'un d'entre eux, pour leur abbé. Ponce ne voulut d'autre ráng que celui de frère convers, et mourut en odeur de sainteté. On ignore l'époque de sa mort.

+ VII. PONCE DE LA FUENTE

:

* X. PONCE DE SANTA CRUZ (Antoine), né à Valladolid, ville d'Espagne, dans la vieille Castille, étudia la médecine dans sa patrie, et y remporta les honneurs du doctorat. La célébrité qu'il s'acquit dans la première

(Constantin), Pontius Fontius, chanoine de Séville, docteur en théologie de la faculté de cette ville, et prédicateur de l'em pereur Charles-Quint, embrassa le protestantisme, et en devint l'un des plus ardens sectateurs. Il fut arrêté par ordre du saint-chaire de médecine de sa patrie, office, et n'échappa au supplice lui fit obtenir l'emploi de premier que par la mort qu'il se donna, médecin de Philippe IV, roi d'Esdit-on, en 1559 son effigie fut pagne, qui le gratifia d'une riche portée à l'Auto-da-fé, et livrée abbaye dans le territoire de Buraux flammes. Ponce avoit com- gos. Ce médecin mourut en 1650, posé en latin des Commentaires âgé de près de 80 ans. Les ouvrasur l'Ecclésiaste, les Proverbes, ges qu'il a laissés sont, I. De las le Cantique des Cantiques, et causas y curacion de las febres d'autres ouvrages que inquisi- con secas pestilenciales, Vallation d'Espagne mit dans son In- dolid, 1600. II. Opera in Avidex sans aucune réserve. Le mar- cennam Matriti, 1622, 1637, tyrologe des protestans fait men- 2 vol. in-fol. III. Opuscula medica tion de lui. et philosophica, ibid., 1624,in-fol. IV. In libros Galeni de morbo et symptomate, ibid., 1637, infolio.

+ VIII. PONCE DE LÉON (Basile), canoniste et théologien de Grenade, d'une famille illustre, prit l'habit religieux de l'ordre des ermites de Saint-Augustin. Il professa la théologie et le droit canon à Alcala, avec une grande réputation. Ses principaux ouvrages sont, I. De sacramentis Confirmationis et Matrimonii, in-folio. II. De Impe- | dimentis matrimonii, in-4°. III. Diverses questions tirées de la théologie scholastique et de la positive, en latin, etc. Il mourut en 1629 à Salamanque, où il avoit été chancelier de l'université.

* IX. PONCE DE LÉON (Gonzalve-Marin), écrivain de Séville, contemporain du précédent, très habile dans la langue grecque, a traduit en latin les OEuvres de Théophane, archevêque de Nicée, et le Physiologue de St. Epiphane. Ses traductions sont aussi élégantes que fidèles. On a de lui encore d'autres ouvrages.

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

* I. PONCET (Maurice), docteur en théologie dans l'université de Paris, bénédictin profes en l'abbaye de Saint-Père Melun sa patrie, et curé de SaintAspais, en la même ville, et puis de Saint-Pierre - des - Arcis Paris, fut un des célèbres prédicateurs du 16° siècle; il prêcha avec la plus grande hardiesse contre les désordres de la cour de Henri III, et faillit à être victime de son zèle. On a de lui quelques livres de piété, des Serdes Oraisons funèbres,

mons

[ocr errors]

peu estimés.

* H. PONCET. (Voy. RIVIÈRE.)

* PONCHARD ( Julien ), né en Basse-Normandie, dans un village proche de Domfront, eut la principale direction d'un Journal littéraire, qui a été continué après sa mort. Il savoit l'hébren, le grec et le latin, étoit versé

« IndietroContinua »