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ouvrages, conjointement avec | Franceschini, qui étoit devenu, dans la même école, son rival et son ami. Leurs pinceaux réunis semblent n'en faire qu'un. Les parties principales de Quaini étoient l'architecture, le paysage et les autres ornemens. Franceschini se chargeoit pour l'ordinaire de peindre les figures. Ils ont principalement travaillé à Parme et à Bologne.

QUAINO (Jérôme), de l'ordre des 'servites, vivoit dans le 16 siècle. C'étoit un grand théologien, un prédicateur éloquent; il donna des leçons publiques sur l'Ecriture sainte dans l'université de Padoue pendant

onze

ans. Il mourut en 1582. Ses religieux lui élevèrent dans leur église une statue de marbre, avec une inscription. Il a composé des Commentaires sur quelques livres de la Bible, et des traités théologiques. On a encore de lui des Discours latins. Quelques-uns de ses Sermons ont été imprimés avec ceux de plusieurs illustres théologiens, dans un recueil qui fut publié à Venise

en 1566.

QUAKERS. Voyez EKLES; BARCLAY, n° III; Fox, n° II; КЕІТН, n° I; et PENN.

QUANWON (Mythol.), dieu japonais, fils d'Amida, préside aux eaux et aux poissons. On le représente avec quatre bras, et le bas du corps avalé par un monstre sa tête est couronnée de fleurs. Dans un temple du Japon, Quanwon, appelé aussi Canon, paroît avec sept têtes sur la poitrine, et avec trente mains

tenant chacune une flèche : il est assis sur la fleur nommée Ta

politain, de l'ordre des clercs ré-
guliers, évêque d'Almafi, en 1650,
a publié, De concilio provinciali
et auctoritate episcopi in suffra-
ganeos eorumque subditos in
totá provincia'; summa bullarii,·
omniumque summorum pontifi-

cum constitutionum.

* QUARESIMA (Valens), pretre sicilien, vivoit vers l'an 1576; il a publié: Convivium quadragesimale; discorsi de' significati delle vesti, gesti, ed altre ceremonie della messa.

QUARESME (François), naquit à Lodi dans le Milanais, se fit cordelier, fut employé aux missions du Levant, et mourut vers 1640. Il a laissé quelques ouvrages théologiques, ignorés même des savans, et une Des

cription de la Terre-Sainte, qui contient plusieurs particularités

assez curieuses.

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à

† QUARLES (François), poète anglais, né à Steward dans le comté d'Essex, en 1592, fut attaché, en qualité d'échanson Elisabeth, fille de Jacques Ier mariée à l'électe urpalatin, et reine de Bohême; mais renonçant ensuite à cette place, il passa en Irlande, où il fut secrétaire de l'archevêque Usher. La révolte ayant éclaté dans ce royaume en 1841, sa fortune en fut extrêmement en

dommagée, et il se réfugia en Angleterre, où il ne trouva pas la sécurité qu'il cherchoit. Une pièce qu'il avoit intitulée le Royal prosélyte, et son attachement à la cause de Charles Ier, qu'il alla rejoindre à Oxford, lui suscitèrent beaucoup d'ennemis et con

sommèrent la ruine de sa fortune. Ses livres furent pillés, les manuscrits de plusieurs ouvrages dont il préparoit l'impression lui * QUARANTA (Etienne), Na- furent enlevés; et cetle perte, à

rate.

laquelle il fut très-sensible, contribua à hâter sa mort, arrivée en 1644. On a imprimé de lui, en 1649, une pièce intitulée la Vierge veuve, avec quelques poésies sur des sujets religieux. Tel étoit le caractère de ses ouvrages, dans lesquels il s'interdit avec soin toute espèce de satire qui eût pu blesser, et toute plaisanterie qui eût pu attaquer les mœurs; aussi Fuller dit-il de lui, que s'il eût | été contemporain de Platon, ce philosophe, ennemi des poètes, loin de le bannir de sa république, lui eût donné au contraire un emploi distingué. On a de lui des emblêmes ingenieux qui parlent aux yeux et à l'imagination, et qui sont estimés; des vers sur Job, dont il peint avec énergie les angoisses et le courage. Quarles cut d'une seule femme dix-huit enfans; l'un d'eux, nommé Jean, né en 1624, cultiva la poésie comme son père, porta les armes pour Charles I, et servit en qualité de capitaine dans l'armée royaliste. Il mourut de la peste, à Londres, en 1665.

*I. QUARRÉ (Guillaume), chirurgien de Paris, au 17e siècle, a écrit un traité de myologie en vers, sous ce titre: Myographia heroico versu explicata, Parisiis, 1638, in-4°. Cet ouvrage, qui est dédié à Bouvard, premier médecin du roi, ne contient que 40

pages.

II. QUARRÉ. Voyez CARRÉ.

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pagne à Bruxelles, où il étoit supérieur de la maison de l'oratoire, et mourut dans cette ville le 26 mai 1656. Ses principaux ouvrages sont, I. La Vie de la bienheureuse mère Angèle, première fondatrice des mères de Sainte-Ursule, in-12. II. Traité de la pénitence chrétienne, in-12. III. Trésor spirituel, contenant les obligations que nous avons d'étre à Dieu, et les vertus nécessaires pour vivre en chrétien parfait. Il y a eu six éditions de cet ouvrage. IV. Direction spirituelle pour les ames qui veulent se renouveler en la piété, avec des méditations, in-12. Tous ces ouvrages respirent la piété. Le style en est suranué.

* QUARTERONI (Arcangelo), recteur du séminaire de l'évêché

on

d'Arezzo, qui vivoit dans le 18 siècle, a publié des Poésies toscanes et latines, enrichies des notes et remarques d'Ange Laurent Grazzini, professeur d'humanités dans le même séminaire. Dans ses poésies toscanes, distingue un chapitre dans lequel Quarteroni soutient que l'étude des belles-lettres ne convient point aux femmes. Il appuie son sentiment sur les plaisanteries de Mofière, de Boileau, qui ont tourné en ridicule les femmes auteurs. Jean-Antoine Volpi, son corria. toyen, avoit soutenu la meme thèse dans plusieurs discours qui ont été imprimés. Cette opinion n'étoit point celle de l'Arioste qui s'exprime ainsi dans son Roland furieux, chant 20, stance 1 :

Le donne antiche hanno mirabil eose
Fatto nell'armi e nelle sacre muse;
E di lor opre belle e gloiiose

+I. † I. QUARREY (Jean-Hugues), docteur de sorbonne, et chanoine de Poligny, en FrancheComté, où il étoit né, quitta son canonicat pour entrer dans l'Oratoire en 1618- Ses sermons ses ouvrages et ses vertus, lui firent une grande réputation. Il devint prédicateur du roi d'Es-nistes.

T. XIV.

Gran lume intutto il mondo si diffuse.

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Cette opinion a encore eu de nos jours des partisans et des antago

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rières en Gâtinois pour y prendre les bains, se noya dans la rivière † le 7 juillet 1671.

* QUATTROFRATI (FrançoisMarie), jésuite de Modène au 17 siècle, mort à Plaisance le 16 orateur et poète. On a de lui février 1704, étoit tout-à-la-fois plusieurs ouvrages dont les principaux sont, 1. des Sermons; des Panegyriques pour les huit principales fétes de la vierge Marie, Plaisance. 1698. II. Lamentations de Jérémie, traduites en italien, ibid. 1701. Des Ouvrages en prose et des poésies, Mantoue, 1706, in-4o. On lui doit encore les Vies de quelques personnages célèbres, et plusieurs Opuscules.

QUATTROMANI (Sertorio), né à Cosenza dans le royaume de Naples vers 1551, d'une famille honnête, mourut vers 1606, âgé d'environ 55 ans. ludépendamment de son excessive vauité, il étoit colère et vindicatif; et quand on l'avoit offensé, il ue parloit que de meurtre et de carnage. Pointilleux même avec ses amis, la moindre chose le choquoit, cependant il ne ména

QUATREMAIRE (dom JeanRobert), bénédictin, né à Courseraux, au diocèse de Sées, en 1611, se signala contre Naudé, qui soutenoit que Gersen n'étoit pas l'auteur de l'Imitation. Dom Quatremaire publia deux écrits très-vifs en latin à cette occasion, l'un et l'autre in-8°; Paris, 1640 et 1650 (Voyez NAUDÉ). On a de lui, I. Deux Dissertations pour prouver, contre Launoy, le pri-geoit point la délicatesse des auvilége qu'avoit l'abbaye de Saint- tres et critiquoit sans aucun Germain-des-Prés, d'être immé- égard ce qui lui déplaisoit dans diatement soumise au saint-siége. leurs ouvrages. Ce caractère le La première vit le jour en 1657, rendit odieux à tous les savans de in-8°; la seconde en 1668, in-4°. son temps. C'étoit d'ailleurs un II. Une autre Dissertation publiée homme judicieux. Il conseilla en 1659, pour autoriser de pareils aux académiciens de Cosenza droits de l'abbaye de Saint-Mé- de ne pas prendre un autre nom dard de Soissons. Quelques-uns que celui de leur société, et de lui attribuent le recueil des ou- ne pas imiter les autres savans vrages sur la grace et la prédes- d'Italie, qui se paroient de noms tination, qui a paru sous le nom bizarres, plus convenables à des de Guilbert-Maugin, en 2 vol. mascarades qu'à des sociétés de in-4°; mais l'abbé d'Olivet donne gens graves, dont le but étoit de le second volume de ce recueil à cultiver les sciences. Le recueil l'abbé de Bourzéis. Ce savant bé- de ses OEuvres, publié à Naples nédictin étant en l'abbaye de Fer- len 1714, in-8°, renferme "des

Vers latins et italiens, des Lettres; etc. On y trouve un petit, nombre de pièces dignes de quelque attention. Sannazar son compatriote et presque son contemporain, avoit été son modèle; mais le copiste lui est inférieur. Voyez la liste de ses ouvrages dans le Dictionnaire historique et critique, en 4 vol. in-8°, publié à Lyon en 1771, sous le nom de Bonnegarde; et dans le tome 12 des Mémoires littéraires de Nicéron.

* QUEBOOREN ( Crispin), graveur flamand du dernier siècle, nous a laissé plusieurs portraits: on distingue entre autres celui de Guillaume I, prince d'Orange, et du Cardinal Infant, imité de l'estampe de Pontius, d'après le célèbre Van-Dyck.

* QUECCIUS (Grégoire) professeur de philosophie à Altorf, où il vit le jour en 1596, prit le bonnet de docteur en médecine à Bâle, le 9 août 1620, et mourut à Nuremberg, en 1632, à l'âge de 36 ans. On a de lui une anatomie philologique, sous ce titre: Anatomic philologicæ pars prima continens discursus de nobilitate et præstantia hominis, contrà iniquos conditionis humanæ æstimatores, Norimbergæ, 1632, in-4°.

I. QUELLIN (Érasme), Quellinus, peintre, né à Anvers, en 1607, mort en 1678, dans une abbaye de cette ville où il s'étoit retiré, s'adonna dans sa jeunesse à l'étude des belles-lettres. Il professa même quelque temps la philosophie; mais son goût pour fa peinture l'ayant entièrement dominé, il fréquenta l'école de Rubens. Ses compositions font honneur à son goût. Son coloris se ressent des leçons de son il

lustre maître : sa touche est ferme et vigoureuse. Quellin a également réussi à peindre les grands sujets et les petits. Il a un goût de dessin flamand, mais assez correct. Ses principaux ouvrages sout à Anvers. Ce grand artiste s'est aussi beaucoup attaché à l'architecture et aux figures d'optique. Il eut un fils nommé Jean-Erasme, qui n'eut point l'étendue des talens de son père. On voit en différentes villes de P'Italie quelques-uns de ses tableaux, qui lui font honneur.

II. QUELLIN (Artus), neveu du précédent, né en 1630, et mort en 1715, a fait à Anvers, sa patrie, de morceaux de sculpture qui le font regarder comme un excellent artiste. C'est lui qui a exécuté les belles Sculptures de l'hôtel de ville d'Amsterdam, gravées par Hubert Quellin.

* QUELMALZ (Samuel-Théodore), savant médecin et habile anatomiste allemand, né à Freidberg, en Misnie, le 21 mai 1696, et mort à Léipsick, en 1758, où il fut successivement professeur extraordinaire d'anatomie et de chirurgie, professeur ordinaire de physiologie et de pathologie, a laissé plusieurs dissertations académiques, savoir, 1. Deptylismo febrili, Lipsia, 1748. II. De narium " incurvatione, Lipsia, 1750. III. earumque septi De musculorum capitis extenso. rum paralysi, ibid, 1757. IV. De viribus electricis medicis, V. Programma quo frigoris acrio1755. ris in corpore humano effectus expendit, ibid, 1755. Ces dissertations sont insérées dans le recueil d'Haller, intitulé: Disputationes ad morborum historiam, etc.

QUELUS ( Jacques de Levis,

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comte de), jeune seigneur d'une QUENSTEDT (Jean-André ), figure et d'un caractère agréable, théologien luthérien, né en 1617, sut plaire à la cour de France, à à Quedlimbourg, mort le 22 mai un point que Henri III eut pour 1688, à 71 ans, fut professeur de lui une passion excessive. Reçu philosophie à Wittemberg, et dans sa plus intime familiarité, il cinq fois recteur de l'université. fut admis à tous les ridicules exer- On a de lui, I. Un Traité ea cices de religion et de débauche forme de dialogue, touchant la que ce prince, par une étrange naissance et la patrie des hommes bizarrerie, pratiquoit tour-à-tour. de lettres, depuis Adam jusIljouissoit de la plus haute faveur, qu'en 1600, in-4°. Cet ouvrage, lorsqu'une querelle, occasionnée superficiel et inexact, parut à des par propos entre ce favori et Wittemberg en 1654, in-4o. II. Un d'Entragues, lui fit perdre la vie. savant traité De Sepultura veteQuélus s'étant trouvé dès cinq rum sive De ritibus sepulchrain-8° et in-4°. C'est son heures du matin à un rendez-vous libus avec Maugiron et Livarot, se bat- meilleur écrit. III. Un Système tit en duelle 27 avril 1578, contre de la théologie de ceux qui suid'Entragues, Ribérac et Schom-vent la confession d'Augsbourg, berg. Ce dernier et Maugiron, qui n'avoient que dix-huit ans, furent tués roides; Ribérac mourut le lendemain ; Livarot, d'un coup sur la tête, resta six semaines au lit. D'Entragues ne fut que légèrement blessé. Quélus, de dixneuf coups qu'il avoit reçus, lauguit trente-trois jours, et mourut entre les bras du roi, à l'âge de à QUENTAL (Barthelemi du), vingt quatre ans, le 29 mai, l'hôtel de Boissy, à Paris. Ses né dans l'île Saint-Michel, dernières paroles furent: Ah! des Açores, en 1626, donna dès son enfance des marques d'une mon roi! mon roi !.... Henri, accablé de douleur, le baisa après piété singulière. Devenu confesseur de la chapelle du roi de sa mort, garda ses blonds cheveux, et ôta de sa main les bou- Portugal, et l'un de ses prédicateurs ordinaires, il profita de cles d'oreilles qu'il lui avoit attafonder la conpour chées lui-même. Il lui fit élever de son crédit dans l'église de Saint-Paul, ainsi grégation de l'oratoire, en Porqu'à Maugiron et à Saint-Maigrin, tugal, l'an 1668. Il refusa l'évêdeux autres favoris, de magni-ché de Lamego, et mourut sainfiques mausolées de marbre; mais les Parisiens les détruisirent dix ans après, à la nouvelle de la mort du duc de Guise, à Blois. On lisoit sur le tombeau de Quélus, ces mots :

Non injuriam, sed mortem patienter tulit.

Il ne put souffrir un o utrage,
Et squffrit constamment la mort.

|

4 vol. in-folio, 1685. Comme l'anteur fait souvent des incursions très-inutiles contre les catholiques, il n'est point étonnant qu'il ait publié de si gros volumes. IV. Plusieurs autres ouvrages remplis mais quelquefois | d'érudition dénués de critique, d'exactitude et sur-tout de goût.

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tement le 20 décembre 1698, à
72 ans. On a de lui, I. Des Medi-
tations sur les Mystères. II. Des
Sermons en portugais, qui sont
Clé-
pleins d'onction. Le pape
ment XI lui avoit donné le titre
de Vénérable.

QUENTEL (Pierre), imprimeur de Cologne, s'est rendu

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