+PIA (Philippe-Nicolas), né à Paris le 15 septembre 17 mort le 4 mai 1799, étudía la chimie avec succès, et remplit pendant long-temps la place de pharmacien en chef de l'hôpital * PIACENTI (Laurent ), né à Bologne le 25 mai 1638 2 pro de Strasbourg. I revint à Pa-fesseur public de droit civil, fut con successivement curé, chanoine, ris, et fut nommé échevin en 1770: dès-lors il signala son addes établisseministration par mens utiles : le principal fut la formation et le dépôt des boîtes fumigatoires, propres à rappeler les noyés à la vie, lorsqu'ils ne sont encore qu'asphixiés par le défaut de respiration. Pia perfectionna les instrumens destinés à faire parvenir l'air dans les poumons,et à introduire de la fumée dans les intestins. Par ce cours, la première année, vingtquatre noyés retirés de la Seine, furent rendus à l'existence. La révolution détruisit en partie l'établissement de Pia, ruina sa fortune; et c'est dans l'indigence que cet ami des hommes a fini ses jours. Ses écrits ont pour titre 1. Description de la boîte d'entrepôt pour les secours des Romæ, 1735, in-4o. II. noyés, 1770, in-8°. II. Détails | Di sigillis veterum Græcorum, T. XIV. se * PIACENTINI (P. D. Grégoire), moine de Saint - Basile né à Viterbe, et mort à Velletri le 3 décembre 1754, à l'âge de 70 ans, est auteur de plusieurs ouvrages, dont les principaux sont, I. Epitome græcæ paleographiæ, et de rectá græci sermonis pronunciatione disseratio et de tusculano Ciceronis, etc., Romæ, 1757, in-4°. * PIACENTINO, célèbre jurisconsulte du 12 siècle, professa le droit à Mantoue et à Bolo core quelques-unes de ses peintures dans l'église de Notre-Dame des Graces, près de Chiavari. Zoagli, sa patrie, conserve encore plusieurs de ses ouvrages; et on voit dans l'église de Saint gne, se retira ensuite à Montpel-Laurent de Gènes, un tableau représentant les principaux événemens de la vie de Saint-Jean lier, où il ouvrit un cours de juris- PIALES (Jean-Jacques), l'un des plus célèbres jurisconsultes du 18e siècle, né à Rhodez, et mort à Paris vers 1798, se livra exclusivement à l'étude du droit canonique, et devint l'oracle du clergé et de tous ceux qu eurent des questions à décider sur les matières bénéficiales. Ses nombreux traités ont été recueillis, et forment 26 volumes in-12. La plupart, d'après les changemens politiques de la France, sont devenus inutiles; et l'auteur eut le chagrin de survivre à leur usage. par le grand-duc à Rome, afin d'y étudier l'antique, dans lequel il fit de très-grands progrès. De retour à Florence, il fut pensionné par le prince et logé dans son palais. Il orna de statues et de bas-reliefs en marbre, plusieurs églises et maisons particulières ; il travailla aussi le bronze pour divers souverains de l'Europe. Tous ses ouvrages sont remarquables par un dessin ferme et gracieux. On ignore l'année de sa mort. * PIAMONTINI (Joseph), sculpteur florentin, né en 1664, * PIAGGIO (Téramo), pein- eut d'abord pour maître Jeantre, né en 1485, dans le terri-Baptiste Foggini, puis fut envoyé toire de Gènes, apprit les élémens de la peinture dans cette ville sous d'habiles maîtres: il alla ensuite à Milan et à Parme, où il fit un étude particulière des œuvres de Léonard de Vinci Corregio, et de plusieurs autres célèbres artistes. Le séjour de Piaggio à Rome fut consacré à celle des œuvres de Raphaël, et il fut un des premiers qui s'éloigna du style gothique qui régnoit de son temps. Parmi ses ouvrages, on distingue la superbe table qui représente Sainte-Thérèse, presque de grandeur naturelle, avec SaintNicolas de Bari, Saint-Jean-Baptiste, Sainte Claire et un évêque; elle est en la possession d'un de ses héritiers. On admire en- | PIANÈZE (le marquis de). Voyez SIMIANE. PIASECKI, (Paul), Piasecius, évêque de Prémisli en Pologne, publia, en 1646, une His |