Oeuvres de P. Corneille: avec les commentaires de Voltaire, Volume 3

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A.A. Renouard, 1817

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Pagina 224 - Rome, l'unique objet de mon ressentiment! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore! Puissent tous ses voisins ensemble conjurés...
Pagina 367 - Ose me démentir: dis-moi ce que tu vaux; Conte-moi tes vertus, tes glorieux travaux, Les rares qualités par où tu m'as dû plaire, Et tout ce qui t'élève au-dessus du vulgaire.
Pagina 363 - Qu'il te souvienne De garder ta parole, et je tiendrai la mienne. Tu vois le jour, Cinna; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père, et les miens : Au milieu de leur camp tu reçus la naissance; Et lorsque après leur mort tu vins en ma puissance, Leur haine enracinée au milieu de ton sein T'avait mis contre moi...
Pagina 239 - L'honneur des premiers faits se perd par les seconds; Et quand la renommée a passé l'ordinaire, Si l'on n'en veut déchoir, il faut ne plus rien faire.
Pagina 169 - Et comme il voit en nous des âmes peu communes, Hors de l'ordre commun il nous fait des fortunes. Combattre un ennemi pour le salut de tous, Et contre un inconnu s'exposer seul aux coups. D'une simple vertu...
Pagina 364 - Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion; Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées...
Pagina 263 - ... quand elle ne s'en souvient pas. Vous êtes le réformateur du vieux temps, s'il a besoin d'embellissement, ou d'appui. Aux endroits où Rome est de brique, vous la rebâtissez de marbre : quand vous trouvez du vide, vous le remplissez d'un chef-d'œuvre ; et je prends garde que ce que vous prêtez à l'histoire est toujours meilleur que ce que vous empruntez d'elle.
Pagina 80 - Et la terre, et le fleuve, et leur flotte, et le port, Sont des champs de carnage où triomphe la mort.
Pagina 297 - Mais quand le peuple est maître, on n'agit qu'en tumulte : La voix de la raison jamais ne se consulte ; Les honneurs sont vendus aux plus ambitieux, L'autorité livrée aux plus séditieux.
Pagina 117 - J'arrache quelquefois leurs applaudissements ; Là, content du succès que le mérite donne, Par d'illustres avis je n'éblouis personne ; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans , Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée : Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée; Et pense toutefois n'avoir point de rival A qui je fasse tort en le traitant d'égal.

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