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N. 8. P. 161, F. Casini, Sopra alcuni manoscritti di rime del secolo XIII (premier article), décrit en détail huit chansonniers italiens du xive au xvIe siècle et traite les questions qui se rattachent à leurs origines et à leurs rapports. - P. 192, P. Papa, Conti di antichi cavalieri. Réimpression diplomatique de l'unique manuscrit connu de ces contes, publiés une première fois par Fanfani. Je note en passant que j'ai trouvé l'origine de quelques-uns de ces contes; je la ferai connaître prochainement. - Variétés. P. 218, P. Merlo, Sull' autore del Donato, provenzale. M. Merlo présente quelques observations sur les opinions récemment émises sur ce sujet par M. d'Ovidio (voy. Rom., XIII, 468), et propose, avec une réserve très justifiée, de changer le cujus Ugo nominor, du manuscrit de Florence en Faidit ego nominor; subsidiairement il suppose, malgré la leçon Ugo Faiditus du manuscrit de l'Ambroisienne, que l'auteur du Donat est le troubadour Gancelm Faidit. Il était écrit que ce malheureux Ugo Faiditus ne pourrait pas conserver son nom. M. Græber admet Ugo, mais il change Faiditus en Santcircus, ce qui lui paraît vouloir dire << Saint Cirq »; M. Merlo au contraire garde Faiditus, mais Ugo doit céder la place à Gancelm! Ces vaines discussions ne peuvent mener à aucun résultat. — P. 222, L. Gentile, Rime inedite d'Iacopo da Montepulciano e d'altri a lui. P. 231-40, R. Renier, Contributo alla storia dell' Ebreo errante in Italia. Complète les recherches publiées ici même (X, 213, et XII, 112) par M. d'Ancona. — Comptes rendus. P. 248, L. Morandi, Origine della lingua italiana (Fr. Novati). — P. 253, U. Balzani, Le cronache italiane del medio evo (C. Cipolla). — A. d'Ancona, Studj sulla literatura italiana de' primi secoli (A. Graf). - P. 264-8, A. Thomas, De Joannis de Monsterolio vita et operibus (Fr. Novati). — P. 276, Bulletin bibliographique. Nous citerons des articles d'une certaine étendue sur les livres suivants T. Concari, Di alcune osservazioni del Witte e del Boehmer sulla Monarchia di Dante; [L. Frati], Miscellanea Dantesca; T. Casini, Sulle forme metriche italiane; E. Ebering, Bibliographischer Anzeiger f. romanischen Sprachen u. Literaturen. P. 298, dépouillement des périodiques. Notons, p. 320-1, d'utiles corrections au Recueil d'exemples en ancien italien publié ici même (XIII, 27 et suiv.) par M. Ulrich. P. 329, chronique.

N° 9.

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· P. 386. Variétés. P. Merlo, Sull' età di Gaucelm Faidit. M. Merlo ayant conjecturé (voir ci-dessus) que Gaucelm Faidit pouvait être l'auteur du Donat provençal, s'efforce de démontrer, à l'encontre de M. Robert Meyer (Das Leben des Trobadors Gaucelm Faidit, Heidelberg, 1876), que ce troubadour a pu, selon l'opinion jadis exprimée par Diez, composer jusqu'à une époque avancée du XIIIe siècle; il suppose que le marquis de Montferrat qui protégea Gaucelm Faidit fut Boniface III (1225-1253) et non Boniface II (1192-1207). — P. 401, A. Graf, Di un codice Riccardiano di leggende volgari. - P. 415, d'Ancona et Novato, Notarelle dantesche, à propos de la publication récente de M. Zingarelli Parole e forme della D. C. aliene dal dialetto fiorentino, qui forme le premier fascicule des Studj di Filologia romanza publiés sous la direction de M. E. Monaci. P. 422, V. Crescini, lucia non Lucia, sur un vers de l'Amorosa visione où il faut lucia, verbe, et non Lucia, nom propre. Comptes rendus. P. 424-31, G. Korting, Die Anfange d. Renaissance litteratur in Italien, I (R. Renier; favorable). — P. 456, Bulletin bibliographique. Citons les articles

sur L. Cappelletti, Storia della letteratura italiana (mauvais), Tobler, Das Buch von Uguçon da Laodho et Die Berliner Handschrift des Huon d'Auvergne. P. 472, Chronique.

P. M.

P. 539-557,

V. ARCHIV FUR LATEINISCHE LEXIKOGRAPHIE, t. I. Græber, Vulgärlateinische Substrate romanisches Wörter (suite). Ce second article (voy. Rom. XIII, 472) comprend la lettre C. Signalons au mot costumen l'essai d'explication de -ume udinem. Le fr. cousin ne peut venir de culicinum, qui ferait coucin ou coissin; le mot apparaît au xvIe siècle seulement sous la forme cusin (voy. Littré), qui doit être la bonne.

VI.

G. P.

Bibliothèque de l'Ecole des ChARTES, t. XLIV (1883). — P. 1-11, Hauréau, Un poème inédit de Pierre Riga, intéressant en ce qu'il se rapporte aux différends entre Louis VII et Henri II. - P. 12-25, N. de Wailly, Addition au mémoire sur la langue de Joinville; M. de W. a voulu établir par des faits qu'il n'aurait pu sans arbitraire uniformiser dans son édition de Joinville l'orthographe intérieure des mots, comme il a fait celle des désinences; je puis lui répondre qu'au lieu de son arbitraire, qui aurait été dirigé par des motifs raisonnés, il a suivi celui d'un copiste postérieur à Joinville et dont il a lui-même démontré la négligence et le peu d'autorité. Pour prouver que les chartes de Joinville ne pouvaient lui servir de règle, il montre que les mêmes mots, dans une seule et même charte, sont souvent écrits de différentes manières, et la liste qu'il donne de ces contradictions, faite avec le soin que l'on connaît, est en tout cas précieuse. P. 58-71, Omont, Interrogationes de fide catholica (Joca Monachorum). Sous ce titre, M. O. publie d'après un manuscrit d'Autun du IXe siècle : 1o une nouvelle version, assez divergente, des Joca Monachorum imprimés dans notre tome I (le no 44 doit être divisé en deux la réponse à la première question se termine après Jona, et une nouvelle question va de Qui à tetigit); 2° d'après un manuscrit provenant de Silos, du Ix siècle, un questionnaire beaucoup plus long et qui présente de l'intérêt à divers points de vue (au no 6 sabbatos est pour salbator; 64, deux points après vadit; 90, les mots mammas et ubera appartiennent à la question et non à la réponse); 3° quatorze autres questions tirées du même manuscrit (la dernière doit se diviser en deux, dont la seconde commence à Ubi et finit à consorcinus). - P. 202-224, L. Delisle, Les manuscrits du comte d'Ashburnham. P. 265-283, A. Castan, Les chroniques de Burgos traduites pour Charles V en partie retrouvées. On savait par le catalogue des livres de Charles V que Jean Golein avait traduit pour lui les chroniques dites de Burgos, œuvre de Gonsalvo de Hinojosa, évêque de Burgos, mais l'exemplaire royal a péri1; M. C. décrit le second volume, seul existant,

1. [C'est à vérifier. En tout cas il existe actuellement deux exemplaires des Chroniques de Burgos indépendamment de celui qu'a décrit M. Castan, l'un et l'autre au Musée britannique. Le premier, Old Royal, 19. E. VI, sommairement

d'une copie conservée à Besançon, qu'il juge un peu postérieure au temps de Charles V. Il établit que Jean Golein a dû faire sa version entre 1370 et 1373. Quant aux « chroniques de Burgos, c'est une compilation d'histoire universelle, où rien ne paraît original, pas même le passage que cite M. C. comme inspiré par le patriotisme espagnol de l'auteur, et qu'il a copié comme le reste; peut-être cependant son livre, qui s'arrête à l'année même où il mourut (1327), contient-il quelques renseignements utiles sur l'époque contemporaine; il est inédit en latin, et au besoin la version française peut le remplacer. - P. 284300, P. Marchegay, Douze chartes originales et inédites en langue vulgaire du centre et de l'ouest de la France (1238-1299); ces chartes sont tirées des riches archives du duc de La Trémoïlle. Ouvrages analysés: Constans, Le livre de l'épervier (Raynaud, p. 84); Gay, Glossaire archéologique du moyen áge (de Curzon, p. 359); Michel, Le prince Noir, poème du héraut d'armes Chandos (Luce, p. 508); Vising, Etude sur le dialecte anglo-normand (Couraye du Parc, p. 526).

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G. P.

VII. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE PARIS ET DE L'ILE DE FRANCE. 9° année, 1882. P. 77-80, J. Pichon, Une représentation théátrale dans un village de Brie au XVIe siècle. Etat de hardes louées à un fripier pour la représentation de la Vendition de Joseph à Annet (arr. de Meaux) en 1560. Pour d'autres représentations du même drame, voy. Mistère du viel testament, II, xlvj, Petit de Julleville, Les Mystères, II, 139, 161, 174. . P. 133-44,

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G. Raynaud, Jean Moniot de Paris, trouvère du XIIIe siècle; voy. Romania, XII,

144.

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10e année, 1883. – P. 26-8. P. Meyer, Paris sans pair, reproduction d'un article de la Romania, XI, $79. - P. 165-74, H. Stein, Inventaire du mobilier de Me Guillaume as Feives; en latin. Il eût été à propos de numéroter les articles. Remarquons, à propos d'une note de la page 168, que le Dictionnaire de Jean de Garlande est de la première moitié du XIIIe siècle, et non de la fin.

11° année, 1884. P. 130-1. Communication par M. Omont, au nom de M. Meyer, d'une ballade du xve siècle (tirée d'un ms. Bibl. nat. fr. 1356) ayant pour refrain Paris sans per, invincible sentence.

décrit par Casley, p. 300 de son Catalogue, est un fort bel exemplaire parfaitement complet. Ayant cru remarquer au dernier feuillet les traces d'une inscription grattée, commençant par un C, j'obtins de l'administration du Musée qu'on voulût bien faire revivre l'écriture. On vit alors apparaître ces mots : Ce livre est au duc de Berry JEHAN. Par l'incipit du second feuillet (car elles furent composées) j'ai vérifié que c'était le no 254 de l'inventaire de la librairie du duc de Berry (Delisle, Cabinet des manuscrits, III, 191). D'après l'inventaire, il avait été acquis en 1407 par le duc pour le prix de 160 écus d'or. Le second est le manuscrit Cottonien Otto C. IV, que M. Castan signale p. 266, d'après le P. Lelong, comme ayant péri dans l'incendie de 1731. Mais en réalité il en reste encore deux cent quatre-vingt-cinq feuillets plus ou moins endommagés. - P. M.

VIII. — NUOVA ANTOLOGIA. 1884 (t. XLVI),15 août.— Monaci, Sui primordi della scuola poetica siciliana da Bologna a Palermo. La remarquable étude de M. M. jette un jour nouveau sur cette question tant débattue. Il soutient que c'est Bologne et non Palerme qui dut être le berceau de la première école lyrique italienne, imitée des Provençaux, et que le centre de cette école fut plus tard seulement transporté par Frédéric II en Sicile, ce qui lui valut le nom de « sicilienne. » Ainsi s'expliquerait la langue des principales productions de cette école, dans laquelle on n'a pu jusqu'à présent ni trouver du pur sicilien, ni expliquer l'admission de nombreuses formes septentrionales. La thèse de M. M. donnera lieu sans doute à de nouvelles controverses; nous devons dire qu'elle nous paraît bien vraisemblable, et les arguments dont l'auteur l'appuie montrent autant de sagacité que d'érudition.

IX.

Art. 170, Foerster et

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176, Godefroy,

Revue critique, octobre-décembre 1884. Koschwitz, Altfranzösisches Uebungsbuch, I (A. Darmesteter). Dictionnaire de l'ancien français, lettre E (A. Jacques). 181, Vitu, Le Jargon du xve siècle (T.). 184, Cuervo, Diccionario de construccion y régimen de la lengua castellana (Morel-Fatio ouvrage de premier mérite). Chrestomathie de l'ancien français (A. Darmesteter, peu favorable). Palaye, Dictionnaire historique de l'ancien langage françois, p. p. mesteter). 216. Rajna, Le Origini dell' epopea francese (A. Darmesteter : article étendu et important).

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191, Constans, 196, SainteFabre (A. Dar

X. JOURNAL DES SAVANTS. Avril: p. 225-8, Hauréau, Les filles du diable. Prend pour point de départ le récit de Giraut le Cambrien (Spec. Eccles., II, XII) et signale diverses rédactions de la même légende en d'anciens sermons, par exemple chez Eudes de Shirton, Jacques de Vitri, Gui d'Evreux, Adam de la Vacherie. Juillet. P. 100-7, Novati, Carmina medii ævi (B. Hauréau : le critique relève dans le texte de ces carmina un nombre considérable de fautes contre le sens et contre la mesure qu'il attribue charitablement à l'incorrection des mss. dont s'est servi l'éditeur, mais que ce dernier aurait dû au moins signaler en note, s'il n'était pas en état de les corriger; cf. Romania, XIII, 488).

Août. P. 424-34. H. Goelzer, Etude lexicographique et grammaticale sur la latinité de saint Jérôme (G. Boissier). — Octobre. P. 557-77, A. Graf, Roma nella memoria e nelle immaginazioni del medio evo (G. Paris). - Décembre. P. 630-86, Hervieu, Les Fabulistes latins depuis le siècle d'Auguste, premier article (G. Paris).

CHRONIQUE.

M. Paul Lacroix (le bibliophile Jacob), conservateur à la Bibliothèque de l'Arsenal, est mort à Paris le 16 octobre dernier. Bien que, surtout dans les dernières années de sa vie, il se soit occupé principalement du XVIIe siècle et du XVIIIo, il a rendu d'incontestables services à nos études en popularisant, par des éditions qui ont surtout le mérite du bon marché, nos principaux auteurs du xve siècle et du xvi. Nous citerons ses éditions de Villon, dans la Bibliothèque elzévirienne de Jannet (1854), des Vaux de Vire d'Olivier Basselin et de Jean Le Houx (1858), de Farces, soties et moralités du xve siècle (1859), ces deux derniers ouvrages dans la Bibliothèque gauloise, de Delahays, dont il fut le fondateur et le directeur. Nous avons eu occasion d'examiner ici-même (VIII, 450) l'une des plus récentes publications de M. P. Lacroix.

Nous aurions dû mentionner dans notre dernier cahier la haute distinction dont le livre de M. Pio Rajna, Le Origini dell' epopea francese, a été l'objet. Le comité directeur de la fondation Diez lui a décerné pour la première fois, en juin 1884, le prix de cette fondation, composé des arrérages de quatre années. Les membres du comité sont MM. Tobler, président, Ascoli, Ebert, Mommsen, Mussafia, Paris, Waitz.

La Société des anciens textes français a mis récemment en distribution deux volumes destinés à l'exercice 1883 le tome VII des Miracles de Nostre Dame, avec lequel se termine le texte de ce précieux recueil, et le Dit de la panthère d'amours, par NICOLE DE MARGIVAL, poème des dernières années du XIIIe siècle, publié d'après les deux mss. connus (Paris et Saint-Pétersbourg), par M. H.-A. Todd. M. Bonnardot, selon la mission qui lui a été confiée par la Société, s'occupe activement de rédiger le glossaire qui doit faire suite à la publication des Miracles de Notre-Dame. L'une des prochaines publications sera celle des œuvres poétiques de Philippe de Beaumanoir, par M. H. Suchier.

- Le prochain volume (t. XIX) de la nouvelle édition de l'Encyclopædia Britannica contiendra deux articles Provençal language et Provençal literature, par M. P. Meyer.

Nous exprimions, il y a onze ans (Romania, III, 115), le regret que la Société archéologique de Montpellier n'eût pas donné suite au projet qu'elle avait jadis formé de mettre au jour dans son intégrité le cartulaire seigneurial de

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