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sommaires. Le texte est établi sur le ms. A, conféré avec G, N et çà et là B et T; comme on peut le voir par l'article de M. Schwan, ces ressources n'étaient pas suffisantes pour constituer un texte critique. Sans comparer d'autres mss., nous remarquons dans l'édition de M. L. quelques leçons à corriger I 18 mue, 1. nue (ce doit être la leçon d'A, que M. L. lit mie); 36 descent, 1. destent (malgré la note); 51 ne fu, 1. si fu (N se); 105 la voie, 1. sans doute la moe avec N G (enroe à la rime est « enroue » et non, comme le dit la note, conduit, oblige à »); 122 a mordre, 1. amordre; 186 devant, I. d'avent, ce qui annule la note; 278 veritez, 1. veritels; II 83 entendre, 1. a rendre (et corrigez la note sur I 30); 93 tremeur, le ms. a sans doute cremeur; 216 sauroit, I. savrat ou savoit; 336 comme, 1. com. Le texte est d'ailleurs généralement bien imprimé, mais la ponctuation laisse beaucoup à désirer. Parmi les Notes, les plus intéressantes sont dues à M. Tobler, qui signale notamment un autre exemple d'une locution curieuse et jusqu'ici non expliquée « Il laisse saint Martin et il prend le saule », pour dire : « Il laisse le bon et prend le pire. » Escren II 48 est certainement le fr. mod. « écran » (voy. Littré), bien que le sens de la phrase ne soit pas très clair. J. LEITE DE VASCONCELLOS. Flores Mirandezas. Porto, Clavel, 1884, in- 18, 40 p. Poésies en dialecte de Miranda, imprimées phonétiquement, avec

des notes phonologiques et un glossaire.

Die Qualität der reinen Vokale im Neufranzösischen. Von Heinrich HARTH. Oppeln, Maske, 1884, in-8, 51 p. (diss. de Bonn).

Die Verslehren von Fabri, Du Pont und Sibilet. Ein Beitrag zur ælteren Geschichte der franzosischen Poetik. Von Heinrich ZSCHALIG. Leipzig, Puohberg, 1884, in-8, 80 p. (diss. de Heidelberg). Travail consciencieux, assez lourd.

1 Abfassungszeit und Ueberlieferung des Poème moral. Von Wilhelm CLOETTA. Erlangen, Deichert, 1884, in-8, 38 p. (dissert. de Goettingen). Première partie d'un travail important dont nous aurons à reparler quand il sera complet.

Beiträge zur französischen Syntax des XVI. Jahrhunderts, von Dr. Selly GRÆ· FENBERG. Erlangen, Deichert, 1885, in-8, 139 p.

L'Algérie traditionnelle, légendes, contes, chansons, musique, etc., par A. CERTEUX et H. CARNOY. Tome Ier. Paris, Maisonneuve, 1884, gr. in-8, 290 p.

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Ce livre n'a qu'un rapport éloigné à nos études; mais nous le signalons avec empressement et toute recommandation aux folk-loristes.

Le Roman de Renart, publié par Ernest MARTIN. Deuxième volume. Seconde partie du texte : les branches additionnelles. Strasbourg, Trübner, 1885, in-8, 379 P. Le texte est maintenant imprimé en entier ; le tome III contiendra les notes et les variantes.

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Documents historiques bas-latins, provençaux et français, concernant principalement la Marche et le Poitou, publiés par Alfred LEROUX, Emile MOLINIER et Antoine THOMAS. Tome II, 1885. Limoges, Decomtieux, gr. in-8, 380 p. Anfang und Ursprung der lateinischen und griechischen rythmischen Dichtung. Von Wilhelm MEYER, aus Speyer. München, 1885, in-4, 186 p. (extrait des

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Mémoires de l'Académie royale de Bavière). Nous reviendrons sur cet ouvrage, qui est de première importance; mais nous devons déclarer par avance qu'il nous est impossible d'en adopter les conclusions.

Questionnaire des croyances, légendes et superstitions de la mer, par Paul SÉBILLOT. Saint-Malo, Haye, 1884, in-24, 20 p.

Malherbes Hiatusverbot und der Hiatus in der neufranzösischen Metrik. Von Th. A. BRAAM. Leipzig, 1884 (dissert.), in-8, 62 p.- Quoique ce travail concerne surtout la période moderne, nous le signalons volontiers, l'histoire de la versification formant une évolution ininterrompue, et l'auteur étudiant son sujet avec la méthode vraiment historique.

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Li romans de Claris et Laris, herausgegeben von Dr. Johann ALTON. Tübingen, gedruckt für den litterarischen Verein in Stuttgart, 1884, in-8, 939 p. Il faut admirer le courage qu'a montré M. Alton, connu jusqu'ici par ses bons travaux sur les dialectes ladins (voy. Rom., X, 319, XI, 630; cf. aussi XII, 635), en copiant les 30369 vers que compte dans le manuscrit unique de Paris le roman de Claris et Laris, le plus long, le plus récent (1268) et le plus faible de tous les romans de la Table-Ronde. Il n'est pas pour cela sans intérêt, formant une sorte d'encyclopédie de la matière de Bretagne. L'édition de M. Alton est suffisamment correcte; il y a joint des notes grammaticales qui montrent de la lecture et de la réflexion, une analyse bien faite (et ce n'était pas une tâche aisée), et un glossaire. Cette publication fait honneur à son instruction autant qu'à sa patience. Folk-Lore, par le comte de PUYMAIGRE, Paris, Perrin, 1885, in-12, v1-366 p. Recueil d'articles dont plusieurs sont fort intéressants.

Ueber das s vor Consonant im Französischen. Von Wilhelm KŒRITZ. Strasbourg, Bauer, 1884, in-8, 134 p. (dissert.). -Travail fort important pour l'histoire de notre langue, composé de considérations historiques et dialectologiques, puis d'un répertoire, avec des renseignements aussi précis que possible, des mots français anciens et modernes qui présentent l's devant une consonne. Cette étude paraît faite avec soin et intelligence; elle est bien mal imprimée. Ueber die Aussprache des provenzalischen A. Von Ferdinand PFUTZNER. Halle, Colbatsky, 1884, in-8, 44 p. (dissert.).

Francesco NOVATI. L'Anticerberus di fra Bongiovanni di Mantova. Mantova, Segna, 1884, in-8, 66 p. (extrait du vol. I de la Rivista storica mantovana).

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Le franciscain Bongiovanni de Mantoue (première moitié du x11° siècle) et son Anticerberus, conservé dans un ms. Chigi, étaient jusqu'ici complètement inconnus. M. Novati donne une analyse et des extraits de ce poème parénétique, qui pour une bonne part est une compilation et presque un centon de passages pris dans des ouvrages antérieurs; cette circonstance donne au critique l'occasion de montrer sa connaissance étendue de la littérature latine du moyen âge.

Ueber die Anwendung der Tempora perfectae statt der Tempora imperfectae actionis im Altfranzösischen. Von Theodor ENGWER. Berlin, Mayer et Müller, 1884, in-8, 52 p. (dissertation). Le sujet de cette intéressante dissertation est indiqué dans les premières lignes : « Il s'agit de déterminer pour l'an

cien français un usage qui s'appuie sur le latin, qui se présente en ancien français et en provençal, que M. Tobler (Jahrb. XV, 249) a signalé aussi en ancien italien, et d'après lequel on emploie le temps de l'action parfaite (parfait, plus-que-parfait, futur antérieur) au lieu des temps de l'action imparfaite (présent, imparfait, futur premier). » Le travail nous a paru bien fait; on reconnaît la bonne école où a été l'auteur.

Raoul de Houdenc. Eine stilistische Untersuchung über seine Werke und seine Identität mit dens Verfasser des « Messire Gauvain ». Von Otto BOERNER. Leipzig, Fock, 1885, in-8 (dissert.). — M. B. conclut que le Raoul auteur de Messire Gauvain et Raoul de Houdenc sont deux personnages différents; c'était le résultat auquel M. Zingerle était arrivé par l'étude du langage (Rom., X, 319); c'est aussi la conclusion à laquelle je me suis arrêté pour les leçons que je fais présentement au Collège de France sur les romans en vers de la Table Ronde. - G. P.

Französische Grammatik, mit besonderer Berücksichtigung des Lateinischen, von Eduard MÆTZNER. Dritte Auflage. Erste Abtheilung. Berlin, Weidmann, 1884, in-8, 320 p. Quand cette nouvelle édition sera complète, nous reparlerons de cet ouvrage, dont les solides qualités sont d'ailleurs bien

connues.

Ueber Laut physiologie und deren Bedeutung für den Unterricht Von Dr. Hermann BREYMANN, Professor an der Universität München. Oldenbourg, in-8, 1884, 32 p.

Zur Reform des neusprachlichen Unterrichts. Von Hermann BREYMANN und Hermann MOELLER. München, Oldenbourg, in-8, 1884, 48 p.

Französische Elementar-Grammatik für Realschüler, von Hermann BREYMANN. München, Oldenbourg, 1884, in-8, xшI-75 p. - Bien que cet ouvrage et les deux précédents sortent du cadre ordinaire de ce recueil, nous les signalons volontiers, comme se rattachant à nos études et comme se rapportant aux vives discussions qui ont lieu aujourd'hui en Allemagne sur l'enseignement des langues vivantes et du français en particulier, enseignement que plusieurs maîtres, et notamment M. Breymann, voudraient voir en contact plus intime avec la science linguistique proprement dite. Grammaire élémentaire de la vieille langue française, par L. CLÉDAT, professeur de langue et de littérature française du moyen âge à la Faculté des lettres de Lyon. Paris, Garnier, 1885, in-12, VIII-351 p. Nous reviendrons sur ce livre, dont nous pouvons dire dès à présent qu'il nous semble appelé à rendre des services.

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Il Padiglione d'Attila, frammento inedito nel (sic) poema italico Atila flagellum Dei, composto in francese da Nicolò da Casola, con proemio e note d'Ercole SOLA. In-8, 19 p. (tirage à part de nous ne savons quel recueil). — Nous avons ici, avec un avant-propos bizarrement écrit, 335 vers du poème connu de Nicolas de Casola, accompagnés de notes où les erreurs ne sont pas rares; dans le texte même, la lecture et surtout la coupe des mots laisse parfois à désirer. M. S. a copié tout le vaste poème de Nicolas, et il espère le publier; il fera bien de se préparer d'abord par une étude sérieuse de la

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langue. Il a ignoré que les 175 premiers vers de son fragment avaient déjà été imprimés par M. Fr. d'Ovidio, en 1871, per nozze d'Ancona-Nissim. Les Euvres de Jehan Barbafust, qui fut maire d'Abbeville en l'an 1254, publiées pour la première fois par E. PRAROND, son successeur en l'échevinage en l'an 1884. Amiens, impr. Delattre-Lenoel, 1884, petit in-4, Iv-28 p. (tiré à cent exemplaires). Nous signalons cette brochure, dont le titre pourrait tomber sous les yeux de nos lecteurs et les induire en erreur, pour leur dire que les trois poèmes de Jehan Barbafust ne sont que des essais tendant à montrer ce qu'aurait pu être la langue du XIIIe siècle maniée avec les procédés de style du XIX; ils sortent par conséquent de notre cadre et de notre compétence. Etudes historiques bretonnes, par Arthur de LA BORDERIE. Première série. Paris, Champion, 1884, in-8, vIII-376 p. Des huit mémoires que contient ce volume, deux ont de l'intérêt pour l'histoire des origines du cycle breton et par conséquent de la littérature française au moyen âge: Les véritables prophéties de Merlin (p. 52-128; nous avons apprécié ce travail, publié à part, Rom., XII, 375); Saint Gildas, l'historien des Bretons (p. 217-372): ce dernier travail est surtout historique, mais nous devons dire que la méthode et la critique appliquées ici par M. de La B. sont fort différentes de celles qui doivent, à notre avis, être appliquées à l'hagiographie, et que par conséquent les résultats qu'il obtient ne nous 'paraissent admissibles presque sur aucun point; cela n'empêche pas que cette longue étude ne contienne beaucoup de renseignements utiles et de remarques intéressantes. Relevons une petite distraction. P. 357, M. de la B. dit que Stevenson a repoussé par de solides arguments l'attribution de la Vita Gildae à Caradoc de Lancarvan, « ce qui n'empêche pas d'excellents critiques de reproduire cette erreur. » Et une note qui renvoie au mot critiques porte: « Voir M. Gaston Paris, Etude sur les romans de la Table Ronde, dans la Romania, t. X, p. 490. » Assurément tout lecteur croira d'après cela que j'ai « reproduit cette erreur. Or on lit à l'endroit cité: « la Vitu Gildae, mise sous le nom de Caradoc de Lancarvan (vers 1150), mais certainement postérieure. » M. de La B. paraît d'ailleurs avoir plusieurs fois changé d'avis sur cette Vita, qui contient l'histoire fantastique du siège mis par Arthur devant « l'Ile de verre » pour reprendre sa femme à son ravisseur Melvas. Il acceptait d'abord tout ce récit comme historique; plus tard, d'après sa méthode, il en écarte ce qui est visiblement absurde, mais veut en garder le fond: nous avons dit ailleurs ce que nous pensions de cet épisode mythologique (Rom., X, 470; XII, 511). — G. P.

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Slawo-deutsches und Slawo-Italiänisches, von Hugo SCHUCHARDT. Graz, Leuschner, 1884, gr. in 4, 140 p. Une partie seulement de ce beau livre offert à Fr. Miklosich pour son jubilé universitaire, nous intéresse directement; mais il est tout entier d'une grande importance pour la linguistique générale, et les idées qui y sont exposées sur les langues mixtes et les « influences ethnographiques trouveront souvent leur application dans la philologie romane.

Diccionario de construction y régimen de la lengue castellana, par D. Rufino José

CUERVO, Paris, A. Roger et E. Chernoviz, 1884, première livraison, 160 pages in-8.-Nous souhaitons vivement que ce travail excellent, qui témoigne d'un labeur admirable et d'une grande connaissance de la matière, ne tarde pas trop à être terminé. L'ouvrage de M. Cuervo intéresse tous les romanistes, car il contient une partie étymologique et une partie historique, beaucoup d'exemples recueillis dans les textes de toutes les époques. Nous saisissons cette occasion pour annoncer une troisième édition, augmentée et corrigée, des Apuntaciones criticas sobre el lenguaje bogotano (Bogota, 1881). La première a été ici-même (VIII, 620) l'objet d'un compte-rendu.

ERRATA.

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- P. 11, note 6. Le passage d'Alexandre Neckam relatif à l'amphithéâtre de Lutèce avait été cité, dès 1854, par E. Du Méril, Poésies inédites du moyen áge, p. 173-4. P. 15, au troisième des vers de Lucain, lis. relabenti. P. 27, lignes 9 et 17, lis. « Jean Sarrasin. » C'est par erreur que Michaud appelle ce personnage Jean-Pierre Sarrasin »; voy. Hist. occid. des Croisades, II, 568, note f. P. 64. Un ms. apparemment très semblable au ms. Bibl. nat. 24396, contenant notamment la rubrique citée p. 75, a été mis en vente, à Paris, en 1862; voy. Description raisonnée d'une collection choisie d'anciens manuscrits ... réunis par les soins de M. J. Techener, première partie, 1862, no 78. Je ne saurais dire où ce ms. se trouve actuellement. P. M.

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En rendant compte dans la Romania, XIII, 454, de l'édition sévillane des Dias geniales de Rodrigo Caro, je n'ai pas indiqué assez nettement que D. Marcelino Menéndez Pelayo n'est pour rien dans cette déplorable affaire. Je déclare aujourd'hui, afin qu'on n'en ignore, que le savant professeur de Madrid n'est responsable que de la biographie de Caro, d'ailleurs excellente, placée en tête du premier volume des œuvres de l'antiquaire andalous. De plus, je reconnais m'être trompé en lui reprochant (p. 447, note 2) d'avoir traduit par Utrera l'expression antigua ciudad de Bétis. La ciudad de Bétis ou del Betis c'est d'une façon constante dans la littérature espagnole la « ville du Guadalquivir », c'est-à-dire Séville; mais il est certain que Caro a nommé Baetis sa ville natale Utrera il a écrit un poème latin intitulé Baetis urbs sive Utricula. Donc chez lui le mot Baetis ou Betis n'a pas le sens qu'il a partout ailleurs. - A. M.-F.

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