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-328 O de li deuint

crompir ses mains 330 L Ne plus. L narestut. O illokes ne restut 331 L omet le vers; O Ke ne li valut

332 L Donques la un, O Lors... deresvetu. Après ce vers on lit dans L: E li prodom jut esperdu 333 O Eli altre gent. L, O a grant peine meine; O E geske son oste le meine

334 L Le prestre a son ostel 335 L E la none. O La nonein ke le 338 L ne bas que cele. O

336 L Le tierz jor apres. O E al tierz jur apres

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bas ke lymage
341 L vielle. O veil

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340 O natocher.

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344 L Que ne cessent. O Ki ne

finent 345 L ne de groissir. O e dengrossir

ne despoissir. O e despessir

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347 L tot mue. O omet tote

348 L omet a; O nel tens pas. Après ce vers on lit dans L : Kar ymage de main ouree Est en char 350 L Si le testimoine maistre tomas; O Kun seint moine don 351 L, O Qui fu del 352 O La senti de se dous

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OI vindrent quere — 385 L, O del miracle. O oi parler

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374 Ke

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372 O

376 L

378 L, O En l'autre.

383 L, O Ke

384

386 O saturna pur

a genilon en tere

392 L, O omettent a

395 L, O sa oreison. L feie — 396 L E

397 O targa 398 L 400 O recouree. L Mult en

a orbetes a enclenie; O E la teste parfund enclinee
Quant enuers le ciel esgarda 399 O ardante
a grant joie eue.

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Ce vers et le suivant manquent

403 L, O Por... kil

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412 L

410 L Que mult

413 O ce kil

Garissent grant; O Garroient grant

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411 L omet dame

414 Après ce vers on lit

dans L: Chascun an a lymage 415 L Si voa ke tot son age; O Chascun an 416 L omet ce vers; O Woua ke tote sa vie rendroit 418 L Co que en la lampe ardroit. O Seisante quinters 420 Lomet ce vers; O Tut cil cil ki.

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426 O omet Si;

428 L Kar; O Ke 429 L, O Por

430 L Car nostre sire le; O Ke damp

nedeu le
432 La matire. O Ke napent pas a ma mtire

43 L Mes nel voil plus ore dire; O Mes de cel ne voil ore dire

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com me - 436 L omet non; O nun pas ensemble

438 L grec mq.
439 L E de lautre-
441 0 Pur tant ke raison le done

-

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437 O Ke à lune part a

440 L Ke de; O Ke del.

442 Ce vers et le précédent sont remplacés dans L Kar bien est droiz que il aient Car femmes primes le cominanerent 443 LE primes mist en; O Ki primes maneit 445 OE pur tant la seinurie tienent rent; O Turz jors miracles i auenent

0 Ice vers.

444 L Por... cel ymage

446 LE chascun jor miracles en ve

448 L, O meinte alme

-

449 LE co;

450 L Jhesu crist nostre pere. O sire e 452 O parfit. L omet le 453 Lajoute à la fin du vers: amen. O Per omnia secula seculorum amen.

Nous n'avons que quelques mots à ajouter au GLOSSAIRE; crompir (pour crampir), v. 327, au sens de « se contracter »; destempré, v. 161, au sens de « déréglé » (épithète appliquée au vent); nauture, v. 150, au sens de

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NOTICE

SUR

TROIS MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE

D'OSUNA

La Bibliothèque nationale s'est enrichie récemment de trois manuscrits du xve siècle, provenant de Belgique, qui ont fait partie jadis de la bibliothèque d'Osuna'. Deux de ces manuscrits offrent ceci de remarquable qu'ils ont appartenu au célèbre marquis de Santillana, D. Iñigo Lopez de Mendoza, dont ils portent les armes; tous trois, mais plus particulièrement les deux premiers, fournissent des renseignements utiles sur les origines de l'humanisme espagnol 2. En voici la description.

1. La bibliothèque d'Osuna, dont le dernier propriétaire, D. Mariano Tellez Giron, duc d'Osuna, est mort le 2 juin 1882, vient d'être achetée par le gouvernement espagnol. Cette collection mériterait plutôt d'être connue sous le nom de Bibliothèque de l'Infantado, car c'est à la famille Mendoza que sont dus et sa création et ses accroissements les plus importants. Après le marquis de Santillana, qui en forma le très précieux noyau à Guadalajara, ce fut, au XVIe siècle, le quatrième duc de l'Infantado, nommé, comme le marquis son ancêtre, D. Iñigo Lopez de Mendoza, qui en prit le plus de soin et en augmenta le plus les richesses. « Aunque hallò gran libreria de sus antepassados, èl la » acrecentò, enriqueciò y adornò de manera que fue la mejor que en su tiempo » auia en España », dit Alonso Nuñez de Castro dans son Historia eclesiastica y seglar de Guadalaxara, Madrid, 1653, p. 180. Lire aussi la préface que ce duc de l'Infantado mit à sa compilation intitulée Memorial de cosas notables (Guadalajara, 1564, in-fol.), où il parle avec admiration des manuscrits du marquis de Santillana. Même la section dramatique de la bibliothèque d'Osuna (comedias du xvII° siècle) vient de la casa de l'Infantado; voy. Casiano Pellicer, Tratado histórico sobre el origen y progresos de la comedia, etc., I, 115.

2. Dans l'ouvrage de M. Georg Voigt, Die Wiederbelebung des classischen Alterthums oder das erste Jahrhundert des Humanismus (Berlin, 1880-1881), l'humanisme espagnol occupe une page et demie; il est vrai que l'auteur s'excuse de n'en pas dire plus long: «Es würde uns nicht wundern, wenn in Spanien » Männer hervortræten, die ihrer Begeisterung für das Alterthum oder für Pe

I

Le premier, qui renferme la traduction en castillan du Liber de montibus, silvis, fontibus, etc., de Boccace, d'un discours de saint Basile et de l'Axiocus de Platon, a été classé dans le Fonds espagnol sous le no 458. C'est un petit in-folio, écrit vers le milieu du xve siècle, qui se compose de quinze cahiers de papier encartés de vélin suivant l'usage espagnol; en tout soixante-quatorze feuillets. Le relieur Bichet, qui l'a habillé d'une couverture de maroquin plein au chiffre du duc d'Osuna, a fait disparaître le feuillet de garde où se trouvait inscrite l'ancienne marque de classement; il n'a conservé qu'une cote moderne : 4-3-13. Le premier feuillet est décoré d'un encadrement de fleurs, où figurent, dans les bandeaux supérieur et inférieur, les armes de MendozaVega (écu parti, en chef et en pointe, de sinople à la bande de gueules bordée d'or; à dextre et à senestre, d'or à la devise de l'Ave Maria) et celles de Figueroa (d'or à cinq feuilles de figuier de sinople 1). Dans les bandeaux du bas et de droite a été peint un heaume, mais on n'y trouve pas la devise Dios é vos qu'avait adoptée le marquis de Santillana 2. La grande initiale de ce premier feuillet est fleuronnée et dorée. Ailleurs, aux ff. 28, jo vo, 53 vo, 65 et 70, des fleurons dans la marge et des initiales ornées. Il est évident que ce volume a non seulement appartenu à la librairie du marquis, mais qu'il a été exécuté pour lui. La traduction du traité de Boccace, qui s'étend jusqu'au fol. 64 vo, n'est accompagnée d'aucun prologue, d'aucune indication relative à son auteur, dont nous ignorons le nom; elle est simplement intitulée : « Libro de Johan Bocacio

D

> trarca Ausdruck verliehen. Nur liegt diser Theil der Literatur im Dunkel oder » wir haben vielleicht auch ihre Spuren nicht zu finden gewusst. C'est bien; mais au moins aurait-il fallu ouvrir la Bibliotheca vetus d'Antonio et quelques autres ouvrages tout aussi peu connus.

1. Le marquis de Santillana avait épousé en 1416 Da Catalina Suarez de Figueroa, qui mourut en 1455, trois ans avant son mari. L'adjonction des armes de Figueroa à celles de Mendoza indique, ce semble, que le manuscrit a été exécuté avant 1455.

2. Trajo el marqués de Santillana por divisa una celada, ostentando por » mote las palabras Dios é vs: llevó por armas las primitivas de Mendoza, » puestas en aspa, cuyos espacios ocuparon las de la casa de la Vega, siendo » el primero de los Mendozas que puso en su escudo el Ave Maria, distintivo » concedido por don Alonso XI á su bisabuelo Garci Laso en la memorable » batalla del Salado » (Amador de los Rios, Obras del marqués de Santillana, Madrid, 1852, p. CVIII-CIX). Par vous, dans la devise Dieu et vous, le marquis entendait la Vierge, à ce que nous apprend son chapelain, Pedro Diaz de Toledo.

florentino, poeta laureado, el qual se intitula de los montes e rios e seluas. >> - Il n'en est pas de même pour les deux autres textes. Le discours, adressé par saint Basile à des jeunes gens sur l'utilité qu'ils peuvent retirer de la lecture des auteurs profanes, est précédé d'une lettre prologue au marquis de Santillana. Comme on pouvait s'y attendre, le translateur n'a pas suivi le texte grec, il s'en est rapporté à la version latine de Leonardo Bruni d'Arezzo, copiée un grand nombre de fois au xve siècle, puis imprimée le plus souvent sous le titre de Magni Basilii liber de graco in latinum translatus ad juvenes religiosos, quibus studiis opera danda sit1, titre explicite, que notre espagnol, on ne voit pas pourquoi, a maladroitement rendu par Basilio, de la reformacion de la anima. Jusqu'ici, on n'avait signalé aucun exemplaire de l'homélie de saint Basile dans la bibliothèque du grand seigneur castillan; mais comment ce célèbre plaidoyer d'un père de l'Eglise en faveur des études classiques, que les humanistes italiens avaient su remettre en lumière et prônaient partout pour autoriser leurs propres tentatives de restauration des lettres antiques, aurait-il pu échapper à la connaissance de Santillana et ne pas occuper dans sa collection une place d'honneur ? Le prologue du traducteur est ainsi conçu :

(f. 65). « Suelen, muy magnifico señor Yñigo Lopez de Mendoça, señor de la Vega, los omes escriuir unos a otros entre otras muchas cosas, mas prinçipalmente o de comunes negocios o quando por alguna familiaridat son coniuntos; acerca de lo qual, en los tienpos passados, a vuestra magnifiçençia auer escripto e de aquella auer resçebido assaz de letras se me acuerda. Agora, por que las turbias tenpestades de los tienpos han fecho los negocios diuersos e las voluntades, segun que lo de mi siento e creo de vuestra nobleza, aunque non extinctas, a io(s) menos interdictas e aplicadas a obras contrarias, he acordado de interpellar vuestra humanidat e nobleza e, como despertandola de vn luengo sueño, mezclarme en la memoria de aquella, a bueltas destos estudios de humanidat, de los quales se que ningun trabajo, ninguna otra paçion e ningunos alcançados o perdidos fauores non vos podrian arredrar, nin sin causa, por quanto con aquellos entiende, el que cree ser bien auenturado, si es vera o falsa o pur 2 ficta la gloria que possee e como e en quanto grado la deue resçebir e tratar. E aun entre las desperadas aduersidades collocan qual gloria ninguna prosperidat non podria dar 3. Ca que mejor cosa pudo alcançar Caton que el cuchillo con que se mato, que Muçio que el fuego en el qual suffrio des

1. Cet ouvrage, le premier que Bruni traduisit du grec (Voigt, I. c., t. II, p. 165), fut imprimé pour la première fois à Milan en 1474 (Mazzuchelli, Gli scrittori d'Italia, vol. II, part. 4, p. 2208).

2. Italianisme, que je ne me souviens pas d'avoir rencontré dans des textes espagnols.

3. Je ne comprends pas cette phrase dont le texte semble altéré.

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