Études littéraires sur les classiques français des classes supérieures, Volume 1Hachette, 1883 - 504 pagine |
Altre edizioni - Visualizza tutto
Études littéraires sur les classiques français des classes supérieures, Volume 1 Gustave Merlet Visualizzazione completa - 1889 |
Études littéraires sur les classiques français des classes supérieures, Volume 1 Gustave Merlet Visualizzazione completa - 1884 |
Études littéraires sur les classiques français des classes supérieures, Volume 1 Gustave Merlet Visualizzazione completa - 1882 |
Parole e frasi comuni
admiration âme avoit Boileau Bossuet Bruyère Buffon censure choses chrétien Cicéron Cirey Cléopâtre cœur Condé conseils Corneille devant Dieu digne dire discours doctrine Égisthe éloge éloquence Ériphyle esprit esquisse étoit ÉTUDES LITTÉRAIRES exorde fable Fénelon Ferney fils Fontaine fortune Ganelon génie gloire goût grandeur Grèce guerre héros hommes jamais Joinville jour juge jusqu'à l'abbé l'Académie l'art l'éloquence l'esprit l'Esprit des Lois l'histoire l'homme l'oraison funèbre l'orateur laisse latin lettres livre lois lorsqu'il Louis XIV main maître ment mérite Mérope mieux mœurs Molière monde Montaigne Montesquieu morale mort Nisard NITOCRIS panégyrique parfois parler parole Pascal passer passions pensée père peuple philosophe plaisir poésie poëte politique Polyphonte pourtant premier prince qu'un raison reine religieuse reste rien Rodogune Roland Romains Rome s'il saint Saint-Marc Girardin scène semble sentiment serait sermons seulement siècle sorte souverain style sujet surtout Térence tion tragédie traits vérité vertu Voilà Voltaire vrai
Brani popolari
Pagina 234 - Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Pagina 324 - Tertullien, parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps : il devient un je ne sais quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue; tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes...
Pagina 405 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Pagina 98 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt ; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Pagina 211 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Pagina 426 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Pagina 337 - Charles-Gustave1 parut à la Pologne surprise et trahie comme un lion qui tient sa proie dans ses ongles , tout prêt à la mettre en pièces. Qu'est devenue cette redoutable cavalerie qu'on voit fondre sur l'ennemi avec la vitesse d'un aigle? Où sont ces âmes guerrières, ces marteaux d'armes tant vantés, et ces arcs qu'on...
Pagina 435 - S'il enlève un ragoût de dessus un plat, il le répand en chemin dans un autre plat et sur la nappe : on le suit à la trace. Il mange haut et avec grand bruit; il roule les yeux en mangeant; la table est pour lui un râtelier, il écure ses dents, et il continue à manger.
Pagina 235 - D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Pagina 573 - Pourquoi les ouvrages de la nature sont-ils si parfaits ? c'est que chaque ouvrage est un tout, et qu'elle travaille sur un plan éternel dont elle ne s'écarte jamais. Elle prépare en silence les germes de ses productions, elle ébauche, par un acte unique, la forme primitive de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit.