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visiteurs étrangers. Nash eut le bonheur de succéder à celui qui en remplissait les fonctions. Il se fit tellement estimer dans sa direction, qu'on l'appelait le roi de Bath. Quoiqu'il fût très-adonné au jeu, il était très-liberal, et l'on a vu beaucoup d'exemples de sa générosité et de sa bienveillance. Il m. à Bath en 1761. La ville de Bath, dont il fut sincèrement regreté, lui doit l'établissement d'un hôpital destiné aux malades attaqués de lépre ou de paralysie.

Europe, où il m. gouv. de Vesel et gr.maître de l'ordre teutonique en 1679. Pendant son séjour au Brésil, il s'appliqua à l'étude de l'hist. nat., et il y a de lui, sur cette partie, un m.ss. precieux dans la preface de la sixième partie de l'Ichtyologie de Bloch, imprimée à Berliu de 1785 à 1788, 3 vol. in-fol.

NATALIS (Michel), grav., né à Liege en 1609. Son père, grav. des monnoies, fat son premier maître. Il alla à Rome, où il grwa, sous la direction de Joachim Sandrart, une partie des statues de la galerie Justinienne, d'après Le Titien, Rubens, Le Poussin, etc. On estime particulièrement un St. Bruno Il mourut en 1670.

NATHAN, prophète du seigneur, reprit David de son adultère, 1055 av. J. C., et contribua à faire nommer Salomon success. de ce prince.

NATHAN, rabbin du 15o s. ( ap→ pelé, tantôt Isaac, et tantôt Mardochée, selon la coutume des Juifs) s'est rendu célèb. par sa Concordance Hébraïque, qui a été trad. en latin, et depuis perfectionnée par Buxtorf, Bâle, 1632, in-fol.

NATIVELLE (Pierre), cél. archit franç., aut. d'un Traité d'architecture, Paris, 1729, a vol. in-fol.

I. NASSAU (Maurice de), prince d'Orange, fils de Guillaume (VIMBYSE), fat gouv. des Pays-Bas après la in. de son père, tué en 1584, par le fanatique Gerard. Nommé capit. gen. des Provinces-Unies, il affermit l'édifice de la liberte, fondé par son père. Il se rendit maitre de Breda en 190, de Zutphen, de Deventer, de Hulst, de Nimègue en 1591; fit diverses conquêtes en 1592, et s'empara de Gertruidenberg l'année suivante. Maurice, couvert de gloire, passa dans les Pays-Bas par la route de la Zélande. Il battit les troupes de l'archiduc Albert en 1597, et chassa entièrement les Espagnols de la Hollande En 1600, il fut obligé de lever le siége de Dunkerque; mais il s'en vengea sur Albert, qu'il défit dans une bataille près de Nieupol. Rhinberg, Grave, l'Ecluse NATOIRE (Charles), cél. dessinat., en Flandre, se rendirent les années suiné à Nîmes en 1700, mort à Rome vantes. Maurice ambitionnait la souveen 1778. Il a contribué ramener en raineté de la Hollande; mais le pension- France le goût de la pureté des formes naire Barneveldt s'opposait à ses desseins. dans le dessin, en place du style maLe zèle de ce républicain lui coûta laniéré qui dominait alors. Il fut direct. vie. Maurice, défenseur de Gomar contre Arminius, profita de la haine qu'il sut inspirer contre les arminiens, pour perdre son ennemi, partisan de cette secte. Barneveldt eut la tête tranchée en 1619, et cette mort, effet de l'ambition ernelle da prince d'Orange, laissa_une profonde plaie dans le cœur des Hollandais. La trève conclue avec les Espagnols étant expirée, Spinola vint mettre le siége devant Breda en 1624, et réussit à le prendre au bout de six mois. Le prince Maurice, n'ayant pu le chasser de devant cette place, m. de douleur en 1625, âgé d'environ 55 ans.

I. bis. NASSAU (Engelbert de), gouv. du Brabant, chev. de la Toison d'or, se signala à la bat. de Guinegate,

de l'acad. de France à Rome. On estime ses tableaux pour la correct. du dessin.

NATTA (Marc-Ant. ), cél. jurisc. du 16 s., natif d'Asti en Italie, était magistrat à Gênes. On a de lui divers ouvr., entr'autres: De Deo, en quinze livres, Venise, 1559; Conciliorum libri tres, Venise, 1587, in-folio; De immortalitate animæ libri quinque; De Passione Domini, 1570, in-fol. De doctrind principum libri novem, 1564, in-fol.; De Pulchro, Venise 1553, in-folio.

;

NATTA (Jacq., marquis de ), de Casal dans le Mont-Feriat, a publié : Riflessioni sopra il libro della scienza cavalleresca, Casal, 1713, in-4°.

NATTIER (Laurence), né à Bil

readit de gr. services à l'empereur Maxi-berach en Souabe, célèb. grav. en mémilien, et m. à Breda en 1494..

NASSAU-SIGEN (Jean - Maurice, comte de), conquit en 1637 et 1638 la plus riche moitié du Brésil, en fut gouverneur jusqu'en 1644, qu'il revint en

dailles. Son talent le fit appeler en Dannemarck et ensuite en Russie, où il m. en 1763, prem. grav. de l'imperat. On a de lui un Traité sur les anciennes pierres gravées.

NATTIER (Jean-Marc), peintre | ordinaire du roi, et profess. de son académie, né à Paris en 1685, mort en 1766. La célébrité de cet artiste lui avait été prédite par Louis XIV. En 1759, il fut reçu à l'académie de Danemarck. Ses Dessins de la galerie du Luxembourg parurent gravés, Paris, 1710, un grand vol. in-folio.

NATURE (mythol. ), fille de Jupiter. Quelques-uns la font sa mère, d'autres sa femme. Les anciens philosophes croyaient que la Nature n'était autre chose que Dieu même, et que Dieu n'était autre chose que le monde, c'est-à-dire tout l'univers: opinion qui a encore des partisans.

NAVAGERO (André), Naugerius, noble Vénitien, fut envoyé en ambass., par les Vénitiens, vers l'emper. CharlesQuint, et demeura auprès de ce prince depuis la brillante journée de Pavie jusqu'en 1528. Il fut ensuite nommé ambassadeur auprès de François Ier; mais il mourut en chemin, en 1529, dans sa 44 année. Ses Ecrits ont été recueillis par Joseph Comino, sous ce titre: Andrea Navagerü, patricii Veneti, oratoris et poëtæ clarissimi, Opera omnia, Padoue, 1718, in-4°.

NAVAGERO (Bernard), évêq. de Vérone, assista au concile de Trente, et m. en 1565, à 58 ans. Il fut honoré de la pourpre, et chargé de plusieurs ambassades. On a de lui des Harangues, et la Vie du pape Paul IV.

NAVARETTA (Fernandez-Ximenez, dit el Mudo, ou le Muet), peintre de l'école espagnole, né à Logrogno, d'une famille noble, en 1532, était sourd et muet de naissance. Il voyagea en Italie, étudia les chefs-d'œuvre de Rome, et fut admis à Venise à l'école du Titien. De retour dans sa patrie, on l'occupa au palais de l'Escurial, et sa réputation s'accrut de jour en jour. Il mourut à l'Escurial en 1572.

NAVARINI (André), né à Bassano en 1686, m. en 1758. On a de lui: des Vers lat.; des Poésies ital.; des Panegyriques; des Exercices littéraires sur les oraisons de Cicéron, à l'usage des écoles; des Mélanges littéraires insérés dans div. recueils, etc.

NAVARRA (Pierre), archit. napolitain, fut considéré de Léon X, qui lui confia, avec Antonio Marchèse, la direction des fortifications de CivitaVecchia.

1. NAVARRE ( Pierre de ), Bisaaïen,

grand capit. du 16 s., célèb. sur-tout dans l'art de creuser et de diriger des mines, commença par être matelot. Dégoûté de ce métier, il vint en Italie, et se fit valet de pied du cardinal d'Aragon. Il s'enrôla ensuite dans les troupes des Florentins, et, après y avoir servi quelque tems, il reprit le service de mer, et se fit connaître par son courage. La réputation de sa valeur étant parvenue à Gonzalve de Cordoue, ce général l'employa dans la guerre de Naples avec le titre de capitaine. Il contribua beaucoup à la prise de Naples, par une mine qu'il fit jouer à propos. L'emp. lui donna l'investiture du comté d'Alvéto, situé dans ce royaume, d'où il fut appelé le comte Pedro de Navarre. Ayant commandé une expédition navale contre les Maures en Afrique, il enleva Oran, Tripoli, et d'autres places. A son retour en Italie, il fut fait prisonnier à la célèbre bataille de Ravenne en 1512, et languit en France pendant deux ans, sans espoir d'être racheté. Il passa au service de François Ier, et se signala par plusieurs expéditions heureuses jusqu'en 1522 qu'ayant été envoyé au secours de Gênes, il fut pris par les Impériaux. On le conduisit à Naples, où il resta prisonnier dans le château de l'Euf pendant trois ans. Il en sortit par le traité de Madrid, et servit ensuite au siége de Naples sous Lautrec, en 1528; mais, repris encore à la malheureuse retraite d'Aversa, il fut conduit une seconde fois dans le château de l'Euf. Le prince d'Orange ayant, par ordre de l'emper., fait décapiter dans cette citadelle plus. personnes de la faction angevine, il aurait subi le même sort, si le gouverneur, par une espèce de compassion pour un gr. homme malheureux, ne lui eût épargné la honte de ce supplice. Il mourut bientôt après. D'autres prétendent qu'il fut étranglé dans cette citadelle.

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NAVARRE ( Martin ), cél. jurisc., surn. Azpilcueta, parce qu'il était né dans le royaume qui porte ce nom successivement professeur de jurisprudence à Toulouse, à Salamanque et à Coimbre. I m. à Rome en 1586, à 92 ans. Le Recueil de ses ouvrages a été impr. à Lyon, 1597, 6 vol. in-fol., Veuise, 1602.

NAVARRETTE (Franc.-Ferdinand de), dominic. espag. Après avoir été missionn. à la Chine, il devint archev. de St.-Domingue en 1678, et m.

NAVA

1689. On a de lui un Traité historique, politique et moral de la monarchie de la Chine, estimé et rare. Le premier vol. de cet ouvr., en espag., parut à Madrid, 1676, in-fol.; le tome 2o fut supprimé par l'inquisition, et le tome 3o n'a jamais paru.

NAVI

Avertissement au sujet des Frères de
la Rose-Croix, savoir, s'il y en a,
quels y sont, Paris, 1623, in-8°; Ju-
gement de tout ce qui a été imprime
contre le card. Mazarin, 1650, in-4o,
connu aussi sous le titre de Mascurat
de Naude, etc. Bayle et Lancelot ont
recueilli différ. traits de la vie et des
pensées de Naudé, sous le titre de Nau-
docana, Paris, 1701, et Amst., 1703,

NAVARRETTE (Antoine), chev.
de l'ordre de St.-Jacques, et diacre de
Ste.-Croix de Naples, fit imprim. en
langue espagn. la Défense de la juri-in-12, avec des additions.
diction militaire, et d'autres ouvrages
rapportés par Nicolas Antonio dans sa
Bibliothèque espagnole.

NAUCHE (Guyon-Dolois, sieur de la), exerçait, vers la fin du 16 s., la médecine à Úzerche en Limousin. On lui doit: Le miroir de beauté en santé corporelle, Limoges, 1594, 2 volum. in-8°. Cet ouvr. a été commenté par Lazare Meyssonier et a eu plus. édit., la dernière parut à Lyon en 1673; Dissur deux fontaines medicinales d'Encausse en Gascogne, Limoges, 1595, 1 vol. in-8°.

cours

NAUCHE (Léonard), curé de la Rochechouart, petit-fils du précéd. On a de lui l'Oraison funèbre de Marie de Rochechouart, marquise de Pompadour, Brive, 1666, 1 vol. in 4o.

NAUDÉ (Philippe), né à Metz en 1654, se retira à Berlin après la révoc. de l'édit de Nantes. Il fut reçu de la soc. des sciences en 1701, et attaché en 1704 à l'acad. des princes, comme prof. de mathem. On a de lui une Géométrie, in-4°, en allemand, et quelques autres petites pièces, dans les Miscellanea de la soc. de Berlin. Il laissa aussi beaucoup d'ouv. de théologie parmi lesquels on distingue Histoire du KouakéCorisme avec celle de ses dogmes, logne, 1692, in-12; Refutation du Comment. philosophique de Bayle, Berlin, 1778, in-8°, etc. : m. à Berlin en 1729.

NAUDET (Thomas-Charles), peint. cel. de paysages, né à Paris en 1774, d'un père march. d'estampes. Le jeune Naudet suivit en Italie, en Espag., en Allem. et en Suisse M. Néergard, natural. et gentilhomme danois. Les plus beaux sites, les monum. de l'antiquité comme les modernes, furent dessinés par lui avec une rapidité et une perfection singulières. On peut dire avec raison que l'ensemble des dessins résultant des différens voyages de Naudet, et dont on fait monter le nombre à trois mille en

viron, est une des plus riches collections qui soient connues dans ce genre. C'est ce

instructif et savant, que M. Néergard a mis au jour en 1812. Naudet m. à son retour à Paris, en 1810.

NAUDÉ (Gabriel), habile critique et méd. de Louis XIII, né à Paris en 1600, fut biblioth. des card. Bagni et Ant. Barberin à Rome, puis du card. Mazarin, qui lui donna un canonicat de Verdun et le prieuré de Lartige, en Limosin. La reine Christine l'appela ensuite en Suède, et lui donnades marques publiques de son estime. A son retour, il m. à Abbeville en 1653. Ses principaux ouv. sont : Apologie pour les grands personnages faussement soup-grand et bel ouv., accompagné d'un texte çonnés de magie, Paris, 1625, in-12, reimprimée en Hollande en 1712; Avis pour dresser une Bibliothèque, Paris, 1627, in-12, 1644, in-8°; Bibliographia politica, trad. en franç. par Challine; Syntagma de studio liberali, 1632, in-40; Syntagma de studio militari, Rome, 1637, in-4°; De antiquitate schole medica Parisiensis, Paris, 1628, in-8°; Epistolæ, carmina, 1667, in-12; les Considérations politiques sur les coups d'état, Paris', sous le nom de Rome, 1639, in-4°. Louis du May en donna une édit. en 1637, sous le titre de Science des Princes, et y ajouta ses réflexions. Instruction à la France sur la vérité de l'Histoire des Frères de ta Rose-Croix, Paris, 1623, in-8o, à laquelle il faut ajouter le vol. suivant :

méd.

NAVIER (Pierre-Toussaint), à Châlons-sur-Marne, cél. par la découverte de l'éther nitreux, et des combinaisons du mercure avec le fer, regardées avant lui comme impossibles, m. à Châlons en né à Saint-Dizier, 1779. Il a laissé une Dissertation sur plusieurs maladies populaires; des Olservations sur l'amollissement des os; des Observations sur la jusquiame; des Reflexions sur les dangers des exhumations précipitées, et sur les abus des inhumations dans les églises, etc.; Contrepoisons de l'arsenic, 1772, 2 vol. in-12; Question sur le vin de Champagne contra les fièvres putrides,

mousseux

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1778, in-8°; Precis des moyens de secourir les personnes empoisonnées par les poisons corrosifs, 1778, in-8°; De Thermis Borboniensibus, 1774, in-40. On lui attribue: Observations sur le cacao et sur le chocolat.

NAULT (Nicolas-Denys), né à Autun vers 1648, d'abord juge à Toulon, ensuite à Lucy en Nivernois, où il m. en 1707. On a de lui: Histoire de l'ancienne Bibracte, Autun, 1688, in-12; La mort d'Ambiorixène, vengée par celle de Jules César, assassiné par Brutus, Lyon, 1688, in-12.

NAUSEA (Frédéric ), surnommé Blancicampiamy, fut d'abord docteur ez lois et ecclesiast. de Mayence. En 1541 l'emper. Charles-Quint l'eleva au siége épiscopal de Vienne en Autriche. Il m. à Trente, où il assistait au conc., en 1552. Il a laissé beaucoup d'onvrages; plusieurs Traités contre les hérésies du tems; quelques livres de morale. parmi lesquels on distingue son traité de la résurrection, ouv. singulier, curieux et peu commun, qui a pour titre De J. C. et omnium mortuorum resurrectione, Vienne, 1551, in-4°; Frederici Nausea Blancicampiamy eximi legum doctoris inclytæ ecclesiæ Moguntinæ à sacris concionibus eminentiss. libri mirabilium septem, Cologne, 1532; Abrégé de la Vie du pape Pie II, et de celle de l'Empereur Frederic III; des Poésies, etc.

NAUSICAL, fille d'Alcinous, roi des Phéaciens dans l'île de Corcyre, accueillit avec beaucoup de bonte Ulysse, qu'un naufrage avait jeté sur la côte de cette ile. Cette princesse tient un rang distingué dans l'Odyssée d'Homère.

NAXERA (Emmanuel de), savant jés., né à Tolède, m. vers 1680. Il a laissé des Commentaires sur Josué, etc.; des Sermons, in-4°, etc.

NAZARI (Jean-Bapt.), sav. du 16o siècle, né à Brescia, a publ. Brescia antica, 1562; Della tramutazione metallica Sogni III, con una canzone di Rigino Danielli intorno il lapis de' filosofi, Brescia, 1599, in-4°.

NAZARI (l'abbé François), de Bergam, litter. du 17e s., fut le premier qui commenca à publier à Rome, en 1668, un Journal littéraire, qu'il continua jusqu'en 1679. Il a trad. du franc. en italien l'Exposition de la doctrine de l'Eglise chrétienne, etc., par Bossuet, Rome, 1678, in-8°; une nouvelle édit, des Lettres familières de Diomo de

Borghese, qui avaient paru à Padone pour la prem. fois en 1678, in-4°. Il m. à Rome en 1714.

NÉAL (Daniel), théol. non-conformiste, né à Londres en 1678, m. en 1743, pasteur d'une congrég. dissidente en 1706. On a de lui: Histoire de la Nouvelle Angleterre, a volum. in-8°; Histoire des puritains, 4 volum, in-8°; des Sermons.

NEANDER (Michel), théol. protest., rect. d'llfeldt en Allemagne, né à Soraw en Silésie en 1525, et m. en 1595. On a de lui: Erotemata Græcæ linguæ, Basileæ, 1553, in-8°, et 1565, même format; Grammaire hébraïque, in-8°; Aristologia Pindarica græco-latina, Basilea, 1556, in-8°, Aristologia græco-latina Euripidis, Basilee, 1559 in-8°; Gnomologia græco-latina, Basileæ, 1557, in-8°; des Editions de plus. aut. grecs, etc.

NEANDER (Jean), méd., né à Brême, est auteur d'un livre curieux et peu commun, intitulé: Tabacologia, id est, Tabaci seu Nicotianæ descriptio, Lugduni Batavorum, 1622, 1626, in-4°, Bremæ, 1627, in-40, Ultrajecti, 1644, in-12, trad. en fr., Lyon, 1626, in-8°. Syntagma, in quo medicinæ cùm laudes et natalitia, etc., depinguntur, Bremæ, 1623, in-4°.

NEANDER (Michel), habile méd, et physicien d'iena, né en 1523, m: en 1581, a publ. : Synopsis mensurarum et ponderum, Basilea, 1555, in-4°.

NÉARQUE (Nearchus), un des capitaines d'Alexandre-le-Grand, qui l'envoya naviguer sur l'Indus, pour entrer dans l'Océan indien, et parvenir par le golfe persique à l'embouchure de l'Euphrate. On a de lui la Relation trèscurieuse de sa Navigation de l'embouchure de l'Indus à Babylone. Cette relation, mise en anglais par William Vincent, a été trad. en franç., 1806, par M. Billecocq, avocat.

NÉCESSITÉ (mythol.), divinité allégorique, fille de la Fortune, adorée par toute la terre. Sa puissance était telle, que Jupiter lui-même était forcé de lui obéir. Personne n'avait droit d'entrer dans son temple à Corinthe.

NÉCHAO Jer, roi d'Egypte, commença de régner l'an 619 av. J. C., et fut tué 8 ans après par Sabacon, roi éthiopien. Psammitique son fils lui succéda, et fut père de Néchao II.

NECHAO II, roi d'Egypte, appelé Pharaon - Néchao dans l'Ecriture, était

fils de Psammitique, auquel il succéda au trône d'Egypte l'an 616 avant J. C. Ce prince entreprit, mais en vain, de creuser un canal depuis le Nil jusqu'au golfe d'Arabie. Il envoya des Phéniciens faire le tour de l'Afrique par mer, défit Josias et les Babyloniens, et remporta plusieurs victoires; mais il fut vaincu à son tour par Nabuchodonosor, qui le resserra dans ses anciennes limites. Il m. l'an 600 avant J. C.

NECHEPSUS, roi d'Egypte de la 20o dynastie, vers l'an du monde 2550, il s'appliqua beaucoup à l'astrologie. On lui attribue des livres de magie, d'astrologie judiciaire, et de médecine. Ausone le cité comme le maître des musiciens; Pline, comme éclairé dans l'astronomie, et Julius Firmicus dit que ce très-juste empereur d'Egypte avait écrit sur toutes les maladies.

NECKAM ou NEKAM (Alexandre), chan. d'Exeter, où il m. en 1227, était très-instruit dans les sciences. On a de Jui, en latin : Des Commentaires sur les Psaumes; les Proverbes, l'Ecclésiaste,

ple commis chez Thelusson, banquier à Paris. En 1765, il fut syndic de la compagnie des Indes; en 1775, directeur du trésor royal, et fut deux fois premier ministre des finances; mais la révolution, que ses projets précipités de finance et ses réformes favoriserent beaucoup, l'obligea de se retirer en Suisse, et il m. à Genève en 1804. On a de lui: Réponse au mémoire de M. l'abbé Morellet, sur la compagnie des Indes, 1769, in-40; Eloge de Colbert, couronné par l'acad. franç., 1773, in-8°; De la Législation et du commerce des grains, 1775, in-8°; Compte rendu de son administ., 1781, in-40; De l'Administ. des finances de la Fr., 1784, 3 v. in-8°; Memoires sur les administrations provinciales, 1781; Rẻponses de Necker au discours prononcé par Calonne à l'assemblée des notables, 1787; Nouveaux éclaircissemens sur le compte rendu, 1788; De l'importance des opinions religieuses, 1788, 1 vol. in-80 et in-12; Observations sur l'avant-propos du livre rouge, 1790; Sur l'administration de Necker, par lui

le Cantique des Cantiques et les Evan-même, 1791; De la Révolution fran

giles; Un traité De nominibus ustensi lium; Un des Vertus; Un troisième, De naturis rerum.

NECKER (Charles-Frédéric DE CUTTRIN), prof. de droit public d'Allemagne à l'acad. de Genève en 1724, où il m. en 1760, a publié: Quatre lettres sur la discipline ecclésiastique, Utrecht, 1740, in-12; Description du gouvernement présent du corps germanique, Genève, 1742, in-8°, dans la Tempe Helvetica, tom. VI; Responsio ad questionem, Quis sit verus sensus commatis; Salus populi suprema lex esto.

NECKER (Louis), fils aîné du précéd., élève de d'Alembert, prof. de mathem. à Genève en 1757, quitta cette ville pour entrer dans le commerce à Paris sous le nom de Germani, de société avec les banquiers Girardot et Haller; en 1762, il s'établit à Marseille pour faire des spéculations; il est retourné à Genève en 1791. Il a publié : Theses de electricitate, 1747, in-4°. est ant. des articles Forces et Frottemens dans l'Encyclopédie; le tom. 4e des Memoires des savans étrangers, dans le recueil de l'acad. des sciences, offre encore de lui une savante solution d'un problême d'algèbre. Il mourut vers la fin du dernier siècle.

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çaise, 1797, 3 vol. in-8°; Cours de morale religieuse, 1800, 3 vol. in-8°; des Mémoires, etc., etc.

NECKER (Susanne), femme du précéd., née à Genève, de M. de Naaz, ministre protestant, sans fortune, qui lui donna une éducation brillante. Madame Necker suivit la fortune de son époux dans toutes ses chances. Son occupation favorite fut de contribuer à l'améliora tion du régime intérieur des hôpitaux, et de diriger elle-même un hospice de charité qu'elle établit à ses frais à Paris. Son esprit facile lui fit beaucoup d'amis parmi les gens de lettres; Thomas et Buffon étaient du nombre. Après la retraite de Necker, elle le suivit à Copet en Suisse, où elle m. en 1794. On lui doit les ouvr. suivans: Des inhumations précipitées, 1790, in-8°; Mémoire sur l'établissement des hospices, in-8°; Réflexions sur le divorce, 1795, in-89; Mélanges extraits des m.ss. de madame Necker, 1798, 3 vol. in-8°.

NECKER (Noël-Jos.), né en Flandre en 1729, méd. de l'univ. de Douai, bo taniste de l'élect. palatin, historiogr. dn Palatinat, des duches de Berg et de Juliers, agrégé honoraire au coll. de méd. de Nanci, membre des acad. des scienc., arts et b.-lett. de Hollande, du Brabant, de Rouen, de Bavière, de Manheim et de Châlons, se consacra dès sa plus tendre jeunesse à l'étude et à la connaissa

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