Immagini della pagina
PDF
ePub

1772, in-8°; Véritable système de la nature, 1788, in-8°.

des plus grauds partisans de l'antimoine. On à de lui: Lapis philosophicus dog

a

PAULIN(Meropius - Pontius-Ani-maticorum, quo scholæ medica judi

cius), né à Bordeaux vers 353, fut honoré du consulat en 378. Après avoir été ordonné prêtre en 393, il devint évêque de Nole, où il m. en 431. Ses ouvrages sont: 50 Lettres, trad. en franç., 1724, in-8°; Discours sur l'aumône, Histoire du matyre de St. Genièse; plus. pièces de poésie. Ses œuvres ont été rec. à Vérone, 1736, in-fol., à Paris, 1685, 2 tom. en 1 vol. in-40. Sa Vie a été pub. à Anvers, 1621, in-12.

PAULIN, né en Autriche, patriarche d'Aquilée vers l'an 777, parut avec éclat au conc. de Francfort, tenu en 794: m. en 804. Ses Euvres complètes ont paru à Venise en 1737.

PAULIN, frère mineur de l'observance de Saint-Francois, né à Venise, év. de Pozzuoli en 1323, m. en 1344. Il est auteur d'une Chronique depuis l'origine du monde jusqu'à son tems.

PAULINE (Pompeia), femme de Sénèque le philosophe, voulut montir avec son époux, lorsque Néron l'eut condamné à perdre la vie. Elle s'était déjà fait ouvrir les veines; mais Néron les lui fit refermer. Elle vécut encore quelques années, portant sur son visage les glorieuses marques de l'amour conjugal.

PAULLINI ou PAULLINUS (Christ. François), méd., né à Eisenach en 1643, où il m. en 1712, a donné en latin des Descriptions de plusieurs animaux, et différens Traités particuliers relatifs à la zoologie et à la botanique.

m. à

PAULMIER DE GRENTEMESNIL (Julien le), né dans le Cotentin, docteur en médecine à Paris et à Caen Caen en 1588, à 68 ans. On a de lui un Paris, Traité de Vino et pomace, in-80 1588, in 8°; De Lue venerea, ( ces deux ouvrages ont été traduits en français); De morbis contagiosis, 1578, in 40, 1601, 1664, in-8°, traduit aussi en francais.

PAULMIER DE GRENTEMESNIL (Jacle), fils du préced., né au pays ques d'Auge en 1587, m. à Caen en 1670. Ses princ. ouvr. sont : Exercitationes in optimos ferè auctores græcos, Leyde, 1668, in-4°; une Description de l'ancienne Grèce, en latin, 1678, in-4°; des Poésies grecques, latines, françaises, italiennes et espagnoles.

PAULMIER (Pierre), méd., de Coutances en Basse-Normandie, fut un

cium de chymicis declaratur, censura in fraudes parachymicorum defenditur, assertó veræ alchemiæ honore, Parisiis, 1609, in-8°; Confutatio objectionum quas censorii, ementitó scholæ medica Parisiensis nomine, palmario proposuerunt, ibid., 1609, in-8°; Laurus palmaria frangens fulmen subventaneum cyclopum, falsó scholæ Parisiensis nomine evulgatum, Parisiis, 16c9, in-8°.

PAULO on PAULE (Antoine de), né à Toulouse en 1570, fut reçu dans l'ordre de Malte en 1590, devint gr.maître en 1627. La religion n'avait entretenu jusqu'en 1627 que cinq galères ; Paulo en fit construire une sixième, et fonda une maison de religieuses Maltaises à Toulouse. I! m. en 1636, après 13 ans de magistère.

PAULONI (Nicolas-Orphée), med., né en 1653, près de Macerata, m. à Jési en 1721, a écrit une Dissertation latine contre la circulation du sang; Macerata, 1675, in-4°.

PAVONE (François), jésuite, né à Cantazaro dans le roy. de Naples, m. à Naples en 1637, a écrit: Summa ethica, seu comment. in lib. Ethic. Arist. introductio in sacram doctrinam, etc.

PAUSANIAS, fils de Cléombrote, roi de Sparte, ayant été envoyé pour châtier les Athéniens qui avaient excité la guerre dans la Grèce, il s'empara d'Athènes et en chassa les dix tyrans. Pansanias contribua beaucoup au succès de la journée de Platée, où l'Athénien Aristide livra bat. aux Perses. Il porta ensuite ses armes en Asie, et mit en liberté toutes les colonies de la Grèce ; mais il aliéna les cœurs par ses manières dures et impérieuses. Le héros spartiate, mécontent de sa patrie, trahit non seulement les intérêts de Lacédémone, mais il aspira encore à devenir le tyran de la Grèce. Sa trahison découverte, il se sauva dans le temple de Minerve. Oa mura la porte, et il y mourut consumé par la faim, l'an 474 avant J. C.

PAUSANIAS, hist. et orat. grec, établi à Rome sous l'emp. Antonin-lePhilosophe, où il m. dans un âge avancé, s'est fait un nom cél. par son Voyage historique de la Grèce, en to liv. La meill. edit. de ce voyage est celle de Leipsick, 1696, in-fol., avec des notes de Kuhnius. Depuis, Facius en a donné en 4 vol. in-8°, à Leipsick, 1794, 1795

et 1795, une nouv, édit. avec d'excellens | index, et des corrections d'après des manuscrits. La meilleure traduction est celle de Gédoyn, Paris, 1731, 2 vol. in-4°, fig.; Amsterdam, 1733, 4 vol. ia-12, fig.

PAUSIAS, peint., natif de Sicyone, qui florissait vers l'an 352 avant J. C., reuississait dans un genre particulier de print, appelée Caustique, parce qu'on faisait tenir les couleurs sur le bois ou sur l'ivoire par le moyen du feu.

PAUSON, peint. cél., vivait environ 420 ans avant l'ère chrét. Il était fort pauvre, et représenta la nature humaine dans le même état d'abjection.

PAUTRE ( Antoine le), archit. de Paris, excellait dans les ornemens et les decorations des édifices. Ce fut lui qui donna le dessin des cascades du chât. de St.-Cloud, et qui bâtit l'égl. des religieuses de Port-Royal à Paris en 1625, recu de l'acad, de peint. et de sculp. en 1671; m. quelques années après. Ses OEuvres, Paris, 1652, in-fol.

PAUTRE (Jean le), parent du précéd., né à Paris en 1617, dessinat. et grav., entendait très-bien les ornemens d'archit. et les décorations des maisons de plaifut reçu de l'acad. de peint. et de sance; sculpt. en 1677, ct m. en 1682. Son OEuvre comprend 780 planches; on le partage en 3 vol. in-fol., Paris, 1751.

|

né en 1655, présid. du coll. d'Arras, mort en 1713, a donné une Théologie pratique, Louvain, 1715,5 vol. in-12.

PAYEN (dom Basile), bénéd. de St.Vannes, né à Gondrecourt en Lorraine,

a laissé inédit outre différens traités sur l'Ecrit.-Ste., Bibliothèque Séquanoise; Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres de la Bourgogne ; Histoire de l'abbaye de Luxeuil.

PAYNE (Royer), relieur angl. qui' se distingua par son habileté dans l'art qu'il exerçait. Le comte de Spencer a payé jusqu'à 15 guinées un AEschyle rel. de sa main. Payne ne se mettait au travail que lorsqu'il y était forcé par le

besoin.

PAYNE (Nevil), aut. dramat. angl. sous le règue de Charles II. Les pièces qu'on a de lui, sont : la Jalousie fatale, trag.; la Promenade du matin, coméd.; le Siege de Constantinople, tragédie, in-40°, 1675.

PAYNE (Thomas), Améric., joua un rôle dans les premiers tems de la républ.. des Etats-Unis. Etant venu à Paris en juin 1791, il publia sa théorie, pratique des droits de l'homme, sous le titre de Droits de l'homme, en réponse à l'attaque de M. Burk, sur la révolution. française; trad. de l'angl. par Soulès. En septembre 1792, il fut nommé dép. du Pas-de-Calais à la conv. nation.; le PAUTRE (Pierre le), fils du précéd., Lonis XVI, et vota pour son bannisse20 nov. il opina par écrit sur la mort de né à Paris en 1659, m. en 1744, s'apment et ensuite pour le sursis. Cette pliqua à la sculp. et fut direct. de l'acad. de Saint-Luc. Il fit à Rome, en 1691, opinion décida en partie Robespierre à le groupe d'Enée et d'Anchise; il acheva, le faire exclure, en 1793, de la conv.; en 1716, celui de Lucrèce qui se poi-incarcéré ensuite comme suspect, les gnarde en présence de Collatinus; on les voit aux Tuileries.

PAUW (Pierre), méd., né à Amst. en 1564, a été le fondat, du Jardin des Plantes et du théâtre de dissection de

cette ville; il m. en 1617, et a laissé quel

ques ouvrages.

PAUW (Corneille de), d'Utrecht, à qui l'on doit des édit. d'aut. grecs. Dans celle qu'il a donnée d'Anacreon en 1732, I-40, il n'attribue pas à cet aut. les poésies publiées sous son nom.

PAUW (Corneille de), né à Amst. en 1739, clan. allem., m. en 1769, à Xanten près d'Aix-la-Chapelle, était onele du fameux Anacharsis Clootz. Il est connu par ses Recherches philosophiques, 10 sur les Grecs; 2° sur les Américains, les Egyptiens et les Chinois, Paris, 1795, 7 vol. in-8°.

[ocr errors]

PAU WELS (Nicolas ), de Louvain,

[ocr errors]

Etat -Unis reclamèrent sa liberté. Il fut rappelé à l'assemblée après le 9 thermidor, vers la fin de 1794; et étant sorti après la session du Corps - Législatif, il adressa, en mai 1796, au cons, des cadence et de la chute du système des Cinq-Cents, un ouv. intit. De la Définances d'Angleterre. En 1802 il quitta la France pour repasser en Amér. où il m. en 1809. Il a encore publ. le Républicain ou le Défenseur du Gouvernement représentatif, qu'il rédigea avec Condorcet, Paris, 1791, in-8°; et le Sens Commun, trad. de l'angl. Paris, 1790 in-8°.

PAYNGK (Assuérus), chim. du roi Christian IV, né à Husum en Danemarck, m. en 1657, à 59 ans, laissant Operationes chymicæ rariones, Copenhague 1661, in-8°.

PAYS (Pierre le), jés. connu parmi les géogr. pour avoir, le prem, des Euro

péens, découvert la source da Nil, au mois d'avril 1518.

PAYS (René le sieur de Villeneuve, né à Nantes en 1636, était direct. gen. des gabelles dans le Dauphiné et la Provence. Ses Amitiés, Amours et Amourettes, mélées de prose et de vers. pararent en 1685, in-12. On a encore de lui Zelotide, hist. galante; un Recueil de poésies, publ. sous le titre de Nouvelles œuvres. Paris, 1672, 2 vol in-12. Mort en 16;0.

PAYSON (Philippe), ministre à Chelsea, pays de Massachussets, né en 1736, m. en 1801, publia plus. Mémoires d'astron. et de physiq. dans les transactions des sciences et des arts d'Amériq.; un Choix de Sermons en 1978, et un Discours sur la mort de Washington en 1800.

ne

PAZ (Augustin du), dominicain, en Bretagne, m. vers 130, a publie l'hist. généalogique de plus. maisons illustres de cette province, 1619, 1 vol. in-folio.

PAZMANI (Pierre), né au GrandWaradin en Hongrie, jés., miss. dans sa patrie, archev. de Strigonie, card. en 162g, m. à Presbourg en 1637. On a de lui des Sermons en hongrois, 1636, in-fol.; Vindictæ ecclesiastica, Vienne, 1620, in-4°; Acta et decreta Synodi Strigoniensis celebrata, Presbourg, 1629, in-4o, etc.

PAZUMOT (François), ingénieur, geographe, memb. de plus. acad., souschef du bureau des plans et cartes de la marine, né à Beaune en 1733, où il m. en 1804, publia, en 1765, des Mémoires géographiques sur quelques antiquités de la Gaule, avec des cartes; et en 1797, ses Voyages dans les Pyrénées. On a de lui un grand nombre d'Ouvrages, de Lettres, d'Observations, de Mémoires sur des objets scientifiques, tant impr. séparément que dans les journaux.

PAZZI (Jacques), banquier florentin, chef de la faction opposée aux Mé dicis, s'unit avec François Salviati, archevêque de Pise, et le card. Riario, pour s: défaire des deux frères Julien et Laurent, dont l'autorité faisait ombrage. On choisit pour exécuter ce projet la solennité d'une grande fête qu'on célébrait dans l'église de Sainte-Réparate le 26 avril 1478. Le moment de l'élévation de l'hostie fut celui qu'on prit pour le meur tre, afin que le peuple attentif et prosterné ne pût s'y opposer. En effet, dans cet instant même, Julien fat assassiné

d'autres con

par un frère de Pazzi et par
jures; et Lament, blessé légèrement,
se sauva dans la sacristic. Mais aux pre-
mières rumeurs du peuple, le gonfalo-
vier se doutant de quelque chose, arrëta
Parchev.; il en fut de même de Pazzi, et

les pendit aux fenêtres du palais. La dignite de cardin. sanva Riario, qui fut renvoyé à Rome un mois après.

PAZZI (Come), de la famille da preced., archev. de florence en 1508, trad. Maxime de Tyr, du gr. en lat.

PAZZI (Alexandre), frère du précedent, publia quelq, tragédies et une traduct. de la Poétique d'Aristote.

PAZZI Ange), de Rimini, ville de la Romagne, jnrise. du 15 s., a écrit: Consiliorum vol. Historia de bello CeeRomano et de rebus Venetorum suo tempore gestis; m. à 80 ans.

PEACOCK (Reginald), prélat angl., m. en 1486, fut deposé pour avoir résisté à l'autorité du pape. Peacock niait la transsubstantiation, et plusieurs articles de la foi catholique. Obligé de so rétracter, ses livres furent brûlés.

PEAN (N.), janseniste, m. en 1764, à 80 ans, est aut. du Parallèle de la morale des jésuites avec celle des payens, 1796, et du combat de l'erreur contre la vérité, Utrecht, 1749, in-8".

PEAPS (Guill.), né en 162, composa une pièce intit. : L'Extase de l'a mour, ou les grandes prérogatives, 1649, in-40.

PEARCE (Zacharie), évêq. angl., nék Londres en 1890, m. en 1974, se fit connaître par une édit. du Cicero de oratore, 1716. En 1724 il publia son édit. de Lon ginus; son Essai sur l'origine et les progrès des temples; une édit. du Cicers de officiis, 1745; une Défense des i miracles de Jésus-Christ, en angl., 1727 et 1728.; une révision du texte de Mil

son, etc.

PEARSON (Jean), né à Snoring en 1612, évêque de Chester, où il m. en 1686. Ses principaux ouv. sont: F'indicia Epistolarum sancti Ignatii, 1672, ia-4°; des Annales des ouv. et de la vio de St. Cyprien; un Comment. en ångl. sur le Symbole des Apôtres, trad. en lat., in-4°, Francfort, 1691; les Annales de la vie de s. Paul; des Leçons sur les Actes des Apôtres; Prolegomena in Hieroclem, in-8°, avec les (Euvres de ce philosophe.

PECCHIO (Dominiq.), de Véronne, peint. du 18 s. Ses paysages sont estimés et recherchés. On voit quelques-uns de scs Tableaux à Ferrare.

PECCI (l'abbé Joseph), gentilh. de Sienne, ne en 1700, et m. en 1751, professa le droit dans l'université de Padoue. On a de lui: Vita de! B Pietro Pecci; Prolusione a' Pregi della lingua greca, Lucques, 1741, et Naples, 1745.

PECCI (Jean Ant. ), frère puiné du préced., a publ.: Storia dl vescovado della cita di Siena, etc. Lucques 1748. Ragionamento sopra un' urna antica, 1719. Spiegazione d'un Sigillo Gueljo, Siena, 1762.

1743, a donné :: l'istoire naturelle et les Antiquités du comté de Leicester et de Rutland, in-4o, et des Mémoires sur la Vie de Cromwel, 1740, 2 vol. in-4o.

PECORONI (Frane.-Marie), de Bergame, de l'ordre des servites, m. à Rome en 1770, à 70 ans. On a de lui: Storia dell' origine e fondazione del sagro ordine de' Ser di Maria Vergine, Roma, 1716, in-4".

PÉCOURT (N.), maître de ballet, danseur de l'Opéra, m. à Paris en 17291 8 ans, fut un des premiers qui mit dans danse du caractère et de l'expression. eut la direct. des ballets de l'opéra. La fameuse Ninon de Lenclos l'aima passionnement.

PÉCHANTRÉE (Nicolas de), né à Toulouse en 1638, m. en 1709, fit quella ques pièces de vers lat.; et s'appliqua princip. à la poésie franc.; il vint à Paris, et y débuta par la trag. de Géta, représentée en 1687. On a de lui : Jugurtha, trag. jonée en 1692; le Sacrifice Abraham et Jo eph vendu par ses frères, trag.; Mort de Néron, représ. le 21 fév. 1703.

PECHLIN (Jean-Nic.), en lat. Pechlinus. med., né en 1646 à Leyde, mà Stockolm en 1706. Il a ecrit: De purgantium medicamentorum faculḥatibus, Anist., 1702, in-8°, De vulner:bus sclopetorum, Kiel, 1674, in - 4°; De aëris et alimenti defectu, et vitá sub aquis, 1676, in-8°; De habitu et colore Ethiopum, qui vulgò Nigritæ, etc., Kiel, 1677, in-80; Theophilus bibaculus seu, de potu These dialogus, Francf., 1684, in-4°, et Paris, 1685, in-12; Observationum physicomedicarum libri tres, Hambourg, 1691, in-4°.

PECHMEJA (Jean de), prof. d'eloq. an coli. royal de la Flèche, né à Villefranche de Rouergue en 1741, m. à St.Germain-en-Laye en 1785. Son cloge du gr. Colbert obtint, en 1773, l'accessit de Pacad. frane. Mais il est princ. connu par un poème en prose, en 12 liv., pub. en 1784, in-8°, ou 2 vol. in-12, sous le titre de Telephe, et traduit en anglais. On l'a réimprimé en 1795, 2 vol. in-18, avec figures.

PÉCHON DE RUBY, gentilh. de Bretagne, decrit les tours et escroqueries des Bohémiens dans un ouv, intitulé la Vie généreuse des Mattois, Gueux, Bohémiens et Cagoux, avec un Dictionnaire en langage blesquien, Paris, 1622, in-8°. Il m. au milieu du 17 s.

PECK (Pierre), Peckius, jurisc. de Ziriczée en Zélande, conseil. de Malines, où il m. en 1589, à 60 ans. On a de lui divers onvrages de jurisprudence.

PECK (Francois), littérat., natural. et poète, né à Stamford en 1692, m. en

PECQUET (Jean), méd. de Dieppe, m. à Paris en 1674, s'est immortalise par la découverte d'une veine lactée qui porte le chyle au conr, et qui de son nom est appelée le Réservoir de Peequet. On lui doit : Experimenta nova anatomica; Epistola de thoracicis lacteis, Paris, 1654, et Amst. 1661, in-49.

PECQUET ( Antoine ), gr. - maître des eaux et forêts de Rouen, né en 1704, et mort en 1762. On a de lui: Analyse de l'Esprit des Lois, et l'Esprit des Maximes politiques, 1756, 3 vol. in-12; Lois Forestières de France, 1753, 2 vol. in-4o; l'Art de négocier, in-12; Pensées sur l'Homme, la Haye 1738, in-12. Il a trad. le Pastor fido de Guarini. Paris. 1759, 2 vol. in-12; l'Aminte di Tasse, Paris, 1734, in-12; l'Arcadie de Sannazar, Paris, 1957, in-12.

PÉDÉROBA (frère Pierre Marie de), mineur réformé de Saint-Francois, né en 1703, dans le territoire de Trévise, s'acquit de la réputation dans la predi·cation; m. à Trévise en 1785 On a de lui un Carême, Vicence, 1786, 2 vol. in-4o; un vol. de Panegyriques et de Sermons, ibid. 1788.

PEDROSA (Lonis Rodriguez de), méd., né à Lisbonne, publià en 1666, le premier tome d'un ouv, sons le titre: Selecta philosophic et medicinæ difficultates, quæ à philosophis vel omittuntur, vel negligenter examinantur, Salmanticæ, in-fol.

PEDRUZZI (Paul), Pedrasus, jés. de Mantoue, m. en 1731, 75 ans, était versé dans l'antiq. On a de lui: Cesari in oro ricolti nel Farnese Museo, e publicati colle loro interpretazioni; 8 vol. depuis 16941727, formant 10 tom., in-fol. imprimés à Parme.

PEE (Theodore Van), peint., né

à Amst. en 1669, peignit l'Histoire et le Portrait avec succès.

PEELE (George), poète angl., né dans le comté de Dévon, m. en 1598, vint à Londres où il se fit un nom par ses pièces qui y furent représentées avec succès. On a aussi de lui quelq. Poésies. PEFFINGER (Jean), né à Strasbourg en 1728, vivait encore en 1786. On a de lui: une dissertation De musculari vi et naturá.

PÉGASE (Mythol.), cheval ailé, cél. dans la fable et produit par Neptune. En naissant, il frappa du pied contre terre et fit jaillir une fontaine qui fut appelée Hippocrène.

PÉGASE (Manuel-Alvarès), jurisc. portugais, natif d'Estremos, m. à Lisbonne en 1696; à 60 ans, laissa un Kecueil des Ordonnances et des Lois de Portugal, en 14 vol. in-fol., depuis 1669 jusqu'en 1714.

PEGOLOTTI (Alexandre), né à Guastalla en 1666, m. en 1736, a écrit: Ditirambo con alcuni sonetti, Mantoue 1711; Rime, Guastalla 1726; Rime facele, Guastalla 1776; Vita del dottor Bernardino Ramazzini, Rome 1720; I trionfi dell' amor fecondo, etc., Guastalla, 1705.

PEIRESC (Nicolas Claude FABRI, seigneur de), cons. au parl. de Provence, né au chât. de Beaugencier, dans cette prov. en 1580, embrassa dans ses recherches presque toutes les scien.; m. à Aix en 1637. On a de lui une Dissertation sur na trépied anc., dans le tom. 10 des mem. de litter. du père Desmolets. et S vol. m.ss. Gassendi a publ. sa vie trad. en franç., 1770, in-12.

PÉLACANI (Blaise), de Parme, math. du 14 s., m. dans sa patrie en 1416. Il a laissé plus. ouvrages sur l'astronomie, dont une partie a été imp., et Traité de la perspective.

défense des trois chapitres. Pélage II m. de la peste en 590. On lui attribue 10 Epttres, mais la re, la 2o, la 8o et la 9e sont supposées.

PÉLAGE, proche parent de Rodrigue, roi visigoth en Espagne, fut forcé d'abandonner sa principauté aux Maures, et de se tenir caché au tems des incursions de ces barbares. Il marcha bientôt contre eux, et les défit en 15, conquit plusieurs provinces, et peu après fut proclamé roi de Léon et des Asturies. Il m. en 737.

en y

PÉLAGE, fameux hérésiarque, moine, né au 4e s. dans la Gr. -Bret., vint à Rome, où il brilla par ses connaissances. I enseigna que «l'homme pouvait, par ses propres forces, s'clever au plus haut degré de perfection, et que l'on ne pouvait rejeter sur la corruption de la nature l'attachement aux besoins de la terre, et l'indifférence pour la vertu. » Il développa ces idées dans le 4e livre du Libre-Arbitre, qu'il publia contre S. Jérôme, et dans lequel il découvrait toute sa doctrine, ajoutant des opinions nouv. Il voyagea ensuite en Afr. et en Orient, où il propagea ses opinions. Plusieurs conc. les condamnèrent, et anathématisèrent Pélage et Célestius, le plus habile de ses sectateurs. On ignore où il m. Julien d'Eclane fut le chef des pélagiens après la mort de leur premier père. Cette secte prit une nouvelle forme sous ce nouvean chef. Elle regna quelque tems dans l'Oient et l'Occid., et s'éteignit enfin tout-à-fait. On a de Pelage une Lettre à Démétriade; des Fragmens de ses 4 Livres du Libre-Arbitre; et des Commentaires sur les épîtres de saint Paul, Antuerpiæ, 1703, in-fol.; L'Histoire du pelagianisme a été traitée par le card. Noris. Le P. Patouillet en a aussi donné une in-12 en 1751.

PELBART DE THEMESWART, théoPELAGE Ier, rom., diacre de l'égl. archid. du pape Vigile, et apocri- un des plus edit. in-8° gothique de ses logien, qui flor. en 1550, passait pour savans prédicateurs de son

rom.,

siale en Orient, fut mis sur la chaire de St.-Pierre et 355. Les Rom., assiégés par les Goths, lui durent beaucoup. Il distibua desvivres; età la prise de la ville en 556, il obtint de Totila plus. graces en faveur des habitars. Pélage m. en 560. On a de lui seize Epitres.

PELAGE II, rom., fils de Wingil qui est on nom de Goth, obtint le trône pontitical apres Benoît Ier, le 27 nov. 578. 11 travailla sans succès à amener à T'unité de l'Egl. les évèq. d'Istrie et de Vénétic, qui faisaient schisme pour la

tems. Outre
Sermons, il y en a une autre, Venise,
1586, in-4°. Son Pomerium sermonum
a été impr. en 1ặ19, in-4o.
PÉLÉE
DE CHENOUTEAU (Blaise-*
Louis), ne à Sens en 1704, où il m.
en 91, fut conseiller au bailliage et
presídial de Sens. On lui doit : Diction-
naire des pensées ingénieuses, Paris
1773, 2 vol. in-8°; Conférences de la
coutume de Sens, avec le droit romain,
les ordonnances du royaume et les au
tres coutumes, Sens, 1787, in-4°.

« IndietroContinua »